• SOCIETE Onze maires de Haute-Garonne engagent leurs communes face au drame des migrants...

    Toulouse: Des élus de Haute- Garonne

    prêts à accueillir des réfugiés

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> Des réfugiés à Budapest, le 3 septembre 2015 <figcaption> Des réfugiés à Budapest , le 3 septembre 2015 - Frank Augstein/AP/SIPA </figcaption> </figure>

    Beatrice Colin

    Ils ont voulu «d’abord réagir en êtres humains, en républicains ». Onze maires du sud de Toulouse ont co- signé avec le député socialiste de la 9e circonscription, Christophe Borgel, un courrier où ils affirment être prêts à accueillir les réfugiés.

    Un appel national lancé par le PS

    «Le Président de la République François Hollande et la chancelière Angela Merkel ont rappelé la nécessité pour l’ Europe d’accueillir. Nous voulons leur répondre, nous sommes prêts en  tant que maires à y prendre notre part », ont indiqué jeudi soir les maires de Ramonville , Saubens, Labarthe -sur-Lèze, Pins-Justaret, Roques-sur-Garonne , Pinsaguel, Eaunes, Villate, Roquettes, Portet et Lagardelle-sur-Lèze.

    Une prise de position qui fait écho à l'appel lancé le jour même par l'ancien maire de Toulouse, Pierre Cohen, en qualité de Président de la fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR), et du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.

     

    Ils demandent à l'ensemble de élus locaux socialistes et apparentés de prendre leur part, aux côtés des villes qui s’y sont déjà engagées, à «une grande mobilisation pour les réfugiés, afin de structurer un réseau de villes solidaires prêtes à s’engager à accueillir des familles sur leur territoire».

    Enfant syrien noyé: Aylan, 3 ans, enfant de l’«humanité naufragée»

    Un autre ancien maire de Toulouse a aussi manifesté son indignation ce jeudi après la parution des photos du petit Aylan , retrouvé mort sur une plage de Turquie . Philippe Douste-Blazy, secrétaire général adjoint des Nations Unies et président d’Unitaid, a lancé une pétition sur Change.org après avoir fait appel à la communauté internationale ce week-end.


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  • Hollande et Merkel s’accordent sur des quotas contraignants d’accueil de migrants

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2015-09-03T15:44:44+02:00" itemprop="datePublished">03.09.2015 à 15h44</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-09-03T17:10:35+02:00" itemprop="dateModified">03.09.2015 à 17h10  lien </time>

     

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Angela Merkel et François Hollande, à Berlin, le 24 août. </figure>

     

     

    L’Allemagne et la France sont d’accord sur le principe de « quotas contraignants » pour l’accueil des migrants par les pays de l’Union européenne, a expliqué jeudi 3 septembre la chancelière allemande, Angela Merkel, en visite à Berne, en Suisse.

    « J’ai parlé ce matin au président français. La position franco-allemande que nous allons transmettre aux institutions européennes est que ceux qui ont besoin de protection (…) en bénéficient et que nous avons besoin de quotas contraignants au sein de l’Union européenne pour se partager les devoirs ; c’est le principe de solidarité. »

    Peu après à Paris, François Hollande confirmait, sans prononcer le mot de « quotas », la proposition commune d’un « mécanisme permanent et obligatoire » d’accueil des réfugiés en Europe qui sera « soumise » le 14 septembre à un conseil des ministres européens de l’intérieur, avant un sommet européen.

    « Ce qui a été engagé aujourd’hui ne suffit plus et il y a des pays qui ne répondent pas à leurs obligations morales. Cette initiative [franco-allemande] consiste à saisir le président de la Commission et le président du Conseil et tous nos partenaires pour que nous puissions mettre en œuvre une politique d’immigration qui soit digne de ce que nous représentons. »

    L’Elysée devait réunir à 16 heures « tous les ministres concernés » par la crise migratoire. Cette réunion aura pour but d’« examiner les volets européen et national » de cette question.

    30 000 personnes « relocalisées »

    Lundi 31 août, la chancelière allemande avait prévenu ses partenaires européens : « Si nous ne réussissons pas à répartir de manière juste les réfugiés, il est évident que la question de l’espace Schengen [liberté de circulation dans l’Union] sera à l’ordre du jour pour beaucoup », appelant chacun à prendre ses responsabilités. L’Allemagne s’attend à recevoir 800 000 demandes d’asile en 2015. « Je ne veux pas sortir maintenant tous les instruments de torture. Nous voulons trouver une solution en bons camarades », a-t-elle insisté, sous-entendant que son pays pourrait ne pas continuer éternellement de verser des aides structurelles ou de recevoir des travailleurs détachés.

    Avant l’été, un plan de répartition de 40 000 réfugiés entre les Vingt-Huit avait suscité de vives discussions. Les « quotas » évoqués au départ par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avaient laissé la place à une répartition « volontaire ». Aujourd’hui, 30 000 de ces personnes arrivées sur les côtés italiennes ou grecques ont été « relocalisées ».

    M. Juncker, qui milite toujours pour un mécanisme contraignant de répartition, devrait soutenir l’initiative franco-allemande. Il devait rencontrer le premier ministre hongrois, Viktor Orban, jeudi après-midi, dont le pays fait face à un afflux de migrants et réfugiés sans précédent. Avec la République tchèque, la Slovaquie et la Pologne, la Hongrie reste très réticente à l’idée d’accueillir des demandeurs d’asile sur son territoire. Or le président de la Commission devrait évoquer, mercredi 9 septembre, à Strasbourg, l’accueil de 120 000 demandeurs d’asile supplémentaires arrivés en Grèce, en Italie mais aussi en Hongrie.


    Migrants : la crise européenne expliquée en cartes par lemondefr


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  • « J’aimerais vraiment que ma photo puisse aider à changer le cours des choses »

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-09-03T17:52:36+02:00" itemprop="datePublished">03.09.2015 à 17h52</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-09-03T19:01:48+02:00" itemprop="dateModified">03.09.2015 à 19h01</time> | Propos recueillis par

    Nilufer Demir, 29 ans, est correspondante pour l’agence turque DHA pour la région de Bodrum. Dans cette petite ville balnéaire plutôt chic, les réfugiés qui tentent la traversée vers l’île grecque de Kos ont changé le cours des choses – et son travail de photographe. Elle ne s’attendait pas, cependant, à ce que sa photo d’un enfant syrien noyé, sur la plage, ait un tel retentissement. Nous l’avons jointe au téléphone, en Turquie.

    Lire aussi : Réfugiés : une photo pour ouvrir les yeux

    Où se trouve la plage où a été trouvé le petit garçon ?

    La plage de Ali Hoca Burnu est une plage à l’écart de Bodrum. C’est un endroit d’où partent souvent les migrants, donc avec d’autres photographes, on y va chacun son tour pour voir ce qui se passe. Hier, c’était mon tour… Quand je suis arrivée le matin, vers 6 ou 7 heures, il y avait un groupe de Pakistanais. Je les ai rejoints et nous avons aperçu, un peu plus loin, quelque chose échoué sur la plage.

    En nous approchant, nous avons vu que c’était le corps d’un enfant. Il y avait d’autres corps, mais plus loin, à 100 ou 200 mètres. On a tout de suite vu qu’il était mort et qu’il n’y avait rien à faire.

    Avez-vous hésité à prendre cette photo ?

    J’ai été très choquée au départ, mais je me suis reprise très vite. Je me suis dit que je pouvais témoigner du drame que vivent ces gens. Il fallait que je prenne cette photo et je n’ai plus hésité. J’en ai même pris toute une série. J’étais triste car c’est le corps d’un enfant, mais ça aurait pu être le corps d’un adulte, et j’en ai photographié déjà.

    L’homme qui tient l’enfant sur la photo est un gendarme, qui fait les premières constatations quand ce genre de choses arrive. Dans les premières images, on voit l’enfant tout seul, car le gendarme est arrivé quelques minutes après.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    L'une des photos du petit Syrien noyé, faites par Nilufer Demir. <figcaption class="legende" data-caption="L'une des photos du petit Syrien noyé, faites par Nilufer Demir.">L'une des photos du petit Syrien noyé, faites par Nilufer Demir. NILUFER DEMIR/DHA/REUTERS</figcaption> </figure>

    Avez-vous eu conscience que c’était une photo si forte ?

    Non, pas du tout. Et aujourd’hui, j’ai un mélange de tristesse et de satisfaction… Je suis contente d’avoir pu montrer cette image à autant de gens, d’avoir témoigné, et d’un autre côté, je préférerais que ce petit garçon soit encore en vie et que cette image ne fasse pas le tour du monde.

    Le retentissement de cette photo a été énorme, poussant François Hollande et Angela Merkel à prendre rendez-vous pour évoquer le sujet.

    Je n’aurais jamais cru qu’une photo ait de tels effets. J’aimerais vraiment qu’elle puisse aider à changer le cours des choses. Pour ma part, j’aimerais que tout le monde puisse vivre en paix chez soi, et que les gens ne soient pas forcés de fuir leur pays…

    Pourquoi cette photo, selon vous, a-t-elle pu autant émouvoir les gens, par rapport à toutes celles publiées avant sur le sujet ?

    Je ne sais pas. Peut-être que le monde, en fait, attendait une image qui puisse changer les choses, faire bouger. Peut-être que ma photo a été le déclic que le monde attendait. J’ai surtout été au bon moment au bon endroit.


     

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  • Vol MH370 : le débris retrouvé à La Réunion fin juillet appartient bien au Boeing de la Malaysia Airlines

    Le parquet a fait cette annonce jeudi après-midi, après plusieurs semaines d'enquête. L'avion avait disparu au-dessus de l'océan Indien en mars 2014. 

    <figure id="image_1170971">

    Des policiers inspectent un débris du vol MH370 retrouvé à La Réunion, le 29 juillet 2015.

    <figcaption>Des policiers inspectent un débris du vol MH370 retrouvé à La Réunion, le 29 juillet 2015. (MAXPPP)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2015-09-03T19:28:53+02:00" itemprop="dateModified">03/09/2015 | 19:28</time> , publié le <time datetime="2015-09-03T17:12:42+02:00" itemprop="datePublished">03/09/2015 | 17:12</time>

    </section>

    Le débris d'avion retrouvé à La Réunion le 29 juillet appartient "avec certitude" au vol MH370 de la Malaysia Airlines, disparu en mars 2014. Le parquet de Paris a fait cette annonce jeudi 3 septembre, après plusieurs semaines d'enquête.

    "Les opérations d’expertises initiées le 5 août 2015, suite à la découverte du flaperon à La Réunion le 29 juillet, ont permis de relever au moyen d’un endoscope trois numéros à l’intérieur du flaperon, écrit le parquet. Il est apparu que ces trois numéros pouvaient correspondre à la référence de la fabrication de pièces confiée en sous-traitance par la société Boeing à la société Airbus Defense and Space, sise à Séville (Espagne)."

    Une identification "formelle"

    "La communication immédiate des données relatives aux commandes et fabrication des pièces de l’aéronef, explicitée par l’audition d’un technicien, permet d’associer formellement l’un des trois numéros relevés à l’intérieur du flaperon au numéro de série du flaperon du Boeing 777 du vol MH370, poursuit le parquet. Ainsi, il est aujourd’hui possible d’affirmer avec certitude que le flaperon découvert à La Réunion le 29 juillet 2015 correspond à celui du vol MH370."

    Ce morceau d'aile est à ce jour le seul débris formellement identifié de l'appareil. Après sa découverte, la France a lancé pendant dix jours une campagne de recherches au large de l'île. Mais ces opérations se sont révélées infructueuses : aucun élément susceptible d'appartenir à un avion n'a été identifié.

    "Difficile d'avoir des certitudes" sur le déroulement du crash

    Pour Marie Dosé, l'avocate de Ghyslain Wattrelos – qui a perdu sa femme et deux de ses enfants dans la catastrophe – "c'est une page qui se tourne". "Toutes les expertises et toutes les investigations doivent être désormais menées sur le débris, sans aucune pression, notamment des autorités malaisiennes", a souligné l'avocate.

    Plusieurs experts estiment cependant qu'il sera difficile de dresser le scénario de la catastrophe uniquement à partir de cette pièce. Pour l'ancien directeur du BEA, Jean-Paul Troadec, "il ne faut pas attendre des miracles de cette analyse". Afin de tirer des conclusions, il faudrait que "la pièce soit au centre de l'accident, les chances sont assez faibles", estime pour sa part Pierre Bascary, ancien directeur des essais à la Direction générale de l'armement (DGA). Avec ces "deux mètres carrés d'avion", "ça va être très difficile d'avoir des certitudes".


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  • Les éleveurs obtiennent l'éradication du loup

    en Savoie

    avec des méthodes anti-démocratiques

    loup cible 3

    Communiqué de presse, FERUS, 3 septembre 2015.   FERUS

    Les éleveurs obtiennent l’éradication du loup en Savoie

    avec des méthodes anti-démocratiques

    L’état se couche devant les preneurs d’otages, à croire que l’illégalité et la violence, ça paye !

    Suite à la séquestration par des éleveurs savoyards durant toute une nuit et une matinée du Président

    du Parc national de la Vanoise, de son directeur, et du chef du secteur de Modane, le préfet a fini par

    concéder non pas 5 mais 6 tirs de prélèvement de loup. Plutôt que de la condamner, le préfet

    choisit donc de soutenir voire même d’encourager une action totalement

    illégale et anti-démocratique. Pourtant, le rôle de ce haut fonctionnaire de l’Etat n’est-il pas de faire

    respecter les lois et les valeurs de la République en toute neutralité ?
    Et de se renseigner ? En effet, lorsque Luc Etellin, le président du Syndicat des éleveurs de

    moutons de Savoie, justifie cette action par « le ras le bol des éleveurs face à l’éternelle

    augmentation des attaques de loups sur leurs troupeaux ovins« , il ment : au 31 août, les dégâts

    ont chuté de 30 % en Savoie par rapport à l’année 2014 (chiffres officiels : 452 victimes

    en 2014 contre 316 en 2015 [Source]).

    En accordant le tir de 6 loups, c’est l’éradication pure et simple du loup en Savoie

    que le préfet programme, et ce pour quelques troupeaux non-protégés. En effet,

    à l’issue de l’hiver 2014-2015, la population minimale de loups en Savoie détectée par l’ONCFS est

    de 7 loups, et un loup a déjà été tué en Maurienne le 13 juillet 2015.

    Et pour en rajouter encore une couche dans ce délire administratif visant à détruire une

    espèce protégée, le Ministère de l’Ecologie annonce étudier les possibilité de

    tuer des loups dans la zone coeur du Parc National de la Vanoise…
    Après les tentatives de déclassement du loup auprès de la Commission Européenne, la

    destruction d’une espèce protégée dans un espace protégé est devenu le nouvel objectif

    de la Ministre de l’Ecologie !
    Lâcheté, injustice, incompétence et irresponsabilité sont donc devenus les maîtres-mots de nos autorités.
    Ferus dénonce cette nouvelle dérive de l’Etat et condamne l’impunité qui encourage les actions

    illégales de certains éleveurs.


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