• <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Plus de 220 morts dans une bousculade

    près de La Mecque

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2015-09-24T10:27:39+02:00" itemprop="datePublished">24.09.2015 à 10h27</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-09-24T11:20:26+02:00" itemprop="dateModified">24.09.2015 à 11h20  lien </time>

     

    L'Arabie saoudite a mobilisé 100 000 policiers pour le pèlerinage qui n'avait  jusqu'ici connu jusqu'ici aucun incident majeur.

    Une bousculade a fait au moins 220 morts et 450 blessés, jeudi 24 septembre, à Mina, près de La Mecque, où quelque 2 millions de pèlerins étaient réunis pour accomplir le hadj, le grand pèlerinage annuel des musulmans, rapporte la défense civile saoudienne. Des opérations de secours sont en cours, ont indiqué ces services dans un tweet, laissant entendre que le bilan pourrait être plus lourd.

    Au premier jour de la fête de l’Aïd el-Kébir, les pèlerins ont commencé jeudi le rituel de lapidation de Satan, dans la vallée de Mina, dans l’ouest de l’Arabie saoudite. Ce rituel consiste à jeter sept pierres le premier jour de l’Aïd el-Kébir sur une grande stèle représentant Satan, et 21 pierres le lendemain ou le surlendemain sur trois stèles – grande, moyenne, petite.

    L’Arabie saoudite a mobilisé 100 000 policiers pour le pèlerinage, qui n’a connu jusqu’ici aucun incident majeur. Il a été toutefois précédé par la chute, le 11 septembre, d’une grue sur le chantier d’agrandissement de la Grande Mosquée de La Mecque, qui a fait 109 morts et plus de 400 blessés, selon un dernier bilan.

    Selon les autorités saoudiennes, 1,4 million de pèlerins sont venus cette année de l’étranger et des centaines de milliers de l’intérieur du royaume.

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    La Mecque : entre la cité de Dieu et la cité des hommes

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  • Le Barça humilié à Vigo, le Real remercie Benzema

    Reuters le <time datetime="2015-09-24T08:47:47+02:00" itemprop="datePublished">24/09/2015 à 08:47</time>

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    Le Barça humilié à Vigo, le Real remercie Benzema

    par Gary Delaitre (iDalgo)

    Le FC Barcelone s’est incliné pour la première fois de la saison sur la pelouse du Celta Vigo (1-4) ce mercredi soir lors de la cinquième journée de la Liga. Plus qu’une défaite, les coéquipiers de Lionel Messi ont été humiliés en Galice. Vainqueurs de leurs quatre premiers matchs de championnat, les Catalans ont concédé l’ouverture du score sur une superbe frappe enroulée du droit de Nolito qui a terminé sa course dans la lucarne (26’). L’international espagnol est encore dans le coup quatre minutes plus tard, où il se livre en passeur décisif pour Iago Aspas (30’). Très en vue, l’ancien joueur de Liverpool s’est d'ailleurs offert un doublé en seconde période (56’). Neymar sur une frappe croisée (80’) et Guidetti dans un face à face avec Ter Stegen (83’) sont les autres buteurs. Vigo signe sa première victoire à domicile contre le FC Barcelone depuis onze ans. Avec ce revers, Barcelone laisse sa place de leader au Real Madrid qui s’est imposé à San Mames contre l’Athletic Bilbao (2-1) grâce à un doublé de Karim Benzema. Le Français a fait preuve d’opportunisme pour ouvrir le score en profitant d’une erreur du défenseur San José (18’). Dominés, les Basques ont su revenir au score sur un but de Sabin (67’) avant d’encaisser un nouveau but de Benzema trois minutes plus tard sur un centre d’Isco (70’). Dans les autres rencontres de la soirée, le FC Seville a été surpris sur la pelouse de Las Palmas (0-2) alors que Villareal a accroché une précieuse victoire sur le terrain de Malaga (1-0). Avec 4 victoires et un nul, le Real Madrid s’empare de la place de leader avec 13 points, ex-aequo avec le Celta Vigo et Villareal. Le FC Barcelone et l’Atletico Madrid suivent de près avec 12 points.


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  • Paris demande à Riyad de suspendre

    l'exécution d'un jeune Saoudien

    Rémi Baldy | 23 Sept. 2015, 15h22 | MAJ : 23 Sept. 2015, 16h34   lien
    <figure>  Ali Mohammed al-Nimr <figcaption class="articleChapeau "> Ali Mohammed al-Nimr Free Sheikh Nimr Baqir Al-Nimr/Facebook</figcaption> </figure>

    La France a demandé ce mercredi à Riyad de « surseoir » à cette condamnation. Le Saoudien Ali Mohammed al-Nimr, 17 ans au moment des faits, est accusé d'appartenir à une organisation criminelle après avoir participé à des manifestations du Printemps arabe en 2012 au cours desquelles il aurait porté des armes et lancé des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre.

     
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    Des faits qui lui valent d’être condamné à mort le 27 mai 2014. Son dernier appel rejeté la semaine dernière, il va donc être « décapité puis son corps attaché à une croix et laissé (jusqu’à) pourrissement » précise l’International Business Times. Son exécution pourrait avoir lieu dès jeudi selon le site Mic.

    Mardi, des experts de l’ONU ont appelé l’Arabie saoudite à renoncer à cette exécution pouvant avoir lieu «à tout moment» d'après eux. « En toute occasion, tout pays, quel qu'il soit, nous refusons la peine de mort », a renchéri le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. Son père demande également la clémence auprès du roi ce mercredi.  Les experts de l'ONU ont indiqué avoir reçu des informations faisant état de deux autres personnes, également mineures lors des faits qui leur sont reprochés, ayant elles aussi participé aux manifestations de Qadif, et dont l'exécution était imminente.

    134 exécutions en Arabie Saoudite depuis janvier

    Selon la famille d'Ali-Mohammed al-Nimr, il paye pour son oncle, une figure de la contestation chiite du royaume également condamné à mort le 15 octobre 2014, rapporte Slate. L'ONG Reprieve, la branche britannique de l'ONU qui assure sa défense juridique, les aveux signés par l'accusé ont été obtenus par la torture.

    « Le tribunal l'a déclaré coupable sans ordonner aucune enquête sur ses allégations de torture », dénonçait Amnesty International l'année dernière. Autre critique, Reprieve assure qu'Ali Mohammed al-Nimr n'a pas pu recourir à un avocat dans des conditions normales avant et pendant son procès. Sur internet, une mobilisation a émergé via le hastag #FreeNimr et une page Facebook de soutien possède plus de 15 000 membres.

    L'affaire survient dans un climat tendu. Alors que 134 personnes ont déjà été exécutées en Arabie Saoudite depuis le début de l'année, soit 44 plus que l'an dernier,  la monarchie islamique a été nommée à la tête d'une des commissions consultatives du Conseil des droits humains de l'ONU rapporte Le Monde.


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    L'Arabie Saoudite va décapiter

    un manifestant chiite

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    Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le <time datetime="23/09/2015 12:50:00" itemprop="datePublished" pubdate=""> 23/09/2015 à 12:50 </time> , mis à jour à <time datetime="23/09/2015 19:26:49" itemprop="dateModified"> 19:26 </time>

     

     

     

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    Un portrait de Sheikh Nimr al-Nimr, l'oncle de Ali Mohammed al-Nimr.

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    Un portrait de Sheikh Nimr al-Nimr, l'oncle de Ali Mohammed al-Nimr.

    REUTERS/Khaled Abdullah

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    Le condamné à mort, qui doit être exécuté jeudi, était mineur au moment des faits qui lui sont reprochés. Il aurait été torturé et contraint aux aveux.

    L'ONU peut être schizophrène. Alors qu'un ambassadeur saoudien est arrivé cette semaine à la tête d'une instance consultative au Conseil des Droits de l'Homme, des experts onusiens des droits de l'homme intiment à l'Arabie Saoudite d'annuler une exécution particulièrement choquante.  

    >> LireQui est Ali al-Nimr, Saoudien de 21 ans menacé de décapitation?

    L'ancienne secrétaire d'État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'Homme Rama Yade s'est indignée ce mercredi sur Twitter: 

    Ali Mohammed al-Nimr avait 17 ans en 2012 lorsqu'il a participé à des manifestations à Qatif, dans l'est du royaume, pendant le Printemps arabe. Accusé d'appartenir à une organisation criminelle et d'avoir attaqué la police, il doit être décapité jeudi, en place publique, où il sera exposé "jusqu'à pourrissement de ses chairs", rapporte Le Figaro. Le jeune homme est le neveu de Sheikh Nimr al-Nimr, un opposant chiite condamné à mort en octobre 2014.  

    Contraint à passer aux aveux

    Les experts de l'ONU ont indiqué que le jeune homme avait apparemment été torturé, contraint à passer aux aveux, et qu'il n'avait pu recourir à un avocat dans des conditions normales avant et pendant son procès, qui ne répondait pas aux normes internationales. De même, son interjection en appel a été traitée "dans le mépris total des critères internationaux", ajoute le communiqué. 

    "Toute sentence infligeant la peine de mort à des personnes mineures à l'époque du délit, ainsi que leur exécution, sont incompatibles avec les obligations internationales de l'Arabie Saoudite", ont estimé les experts. Selon ces derniers, deux autres personnes, également mineures lors des faits qui leur sont reprochés, ayant elles aussi participé aux manifestations de Qadif, doivent être exécutées prochainement. 

    134 exécutions en 2015

    Amnesty International a indiqué en août qu'au moins 2208 personnes avaient été exécutés en Arabie saoudite entre janvier 1985 et juin 2015, dont près de la moitié étaient des étrangers. Des mineurs et des handicapés mentaux figuraient également parmi les personnes exécutées. 134 personnes ont été exécutées cette année, soit 44 de plus que l'année précédente, ont rapporté les experts de l'ONU. 

    "Nous appelons les autorités saoudiennes à instaurer un moratoire sur les condamnations à mort, d'arrêter les exécutions de personnes condamnées qui étaient mineures au moment des faits, et d'assurer une enquête rapide et impartiale sur les actes présumés de torture", ont encore déclaré les experts de l'ONU.


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  • Arabie saoudite : le jeune Ali bientôt exécuté ?

    Ali Mohammed Baqir al-Nimr, condamné à mort en Arabie Saoudite © privé
    Ali Mohammed Baqir al-Nimr © privé

    [19/10/2015]    lien

    Risquant la décapitation et la crucifixion, Ali Mohammed Baqir al Nimr vient d’être conduit en détention à l’isolement. 

    Ali al Nimr a été arrêté en février 2012, alors qu'il avait 17 ans, puis placé dans un centre de réinsertion pour mineurs, avant d'être incarcéré dans une prison pour adultes. Il a été condamné à mort en mai 2014 par le Tribunal pénal spécial de Djedda, un tribunal jugeant des affaires ayant trait à la sécurité et au terrorisme, pour 12 infractions - parmi lesquelles participation à des manifestations antigouvernementales, agressions contre les forces de sécurité, détention d’une mitraillette et vol à main armée.

    Ali al Nimr a déclaré que ses « aveux » lui avaient été arrachés sous la torture, mais le tribunal a refusé de mener une enquête sur ses allégations.  

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    2 AUTRES JEUNES MILITANTS DANS LE COULOIR DE LA MORT

    Aux côtés d’Ali Mohammed Baqir al Nimr, deux autres jeunes militants chiites - Dawood Hussein al Marhoon et Abdullah Hasan al Zaher – ont été conduits à l'isolement à la prison d’al Hair à Riyadh le 5 octobre. 

    Comme Ali, Abdullah al Zaher et Dawood al Marhoon ont été arrêtés le 3 mars et le 22 mai 2012, alors qu’ils avaient respectivement 16 et 17 ans. En octobre 2014, ils ont été condamnés à mort par le Tribunal pénal spécial de Riyadh pour des motifs similaires, puisqu’ils avaient notamment été reconnus coupables d’avoir participé à des défilés antigouvernementaux, commis un vol à main armée et « pris part à l’homicide de policiers en fabriquant et utilisant des cocktails Molotov pour les attaquer ». Eux aussi affirment qu’on les a torturés et forcés à « avouer ». 

    Sur le même sujet : Arabie saoudite : un jeune de 21 ans risque la décapitation  

    UNE MOBILISATION MONDIALE

    Le sort réservé à Ali al Nimr, qui pourrait être crucifié après sa décapitation, a provoqué un tollé mondial. L’information sur son sort a été relayé par les médias pro-gouvernementaux. Mercredi 14 octobre, sa mère a exhorté Barack Obama, le président des États-Unis, à intervenir pour sauver son fils.  

    La Convention relative aux droits de l'enfant, que l’Arabie saoudite est tenue de respecter, indique clairement que la peine de mort ne peut être prononcée pour des infractions commises par des personnes mineures.   

    La peine de mort est un châtiment cruel, inhumain et dégradant et il n’existe aucune preuve qu’elle ait un effet dissuasif sur la criminalité. Son utilisation dans le but de punir une personne qui était mineure au moment des faits qu’on lui reproche est une violation flagrante du droit international.

     

    LIRE/TÉLÉCHARGER LE RAPPORT

    Condamnations à mort et exécutions en 2014 


    Index AI : ACT 50/001/2015
    Date de publication : 1er avril 2015

     

     

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