• Le Conseil constitutionnel confirme

    l’illégalité du service Uberpop

    en France

    LE MONDE | <time datetime="2015-09-22T18:04:15+02:00" itemprop="datePublished">22.09.2015 à 18h04</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-09-22T20:00:12+02:00" itemprop="dateModified">22.09.2015 à 20h00</time> | Par

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD </figure>

    Le Conseil constitutionnel a décidé mardi 22 septembre de confirmer l’illégalité d’Uberpop en France. Ce service qui mettait en relation des particuliers qui s’improvisaient taxis avait provoqué la colère des chauffeurs de taxi. Cette décision est « évidemment décevante », a réagi Uber, mardi, rappelant que celle-ci n’affectait pas son offre de chauffeurs professionnels via l’application Uber.

    « Nous allons continuer à travailler avec le gouvernement [français] à la définition d’un cadre réglementaire moderne et pragmatique. »

    Lancé en février 2014 à Paris par le groupe américain Uber, le service Uberpop était dénoncé, depuis, comme illégal par le gouvernement. La loi Thévenoud du 1er octobre 2014, devait notamment permettre de poursuivre pénalement les personnes ou entreprises qui organisaient cette activité illégale. Mais les avocats d’Uber, au moyen d’une question prioritaire de constitutionnalité, avaient estimé que la rédaction trop floue de ce texte constituait une entrave à la liberté d’entreprendre.

    Lire aussi : L’économie collaborative rattrapée par la loi

    Sérieux revers

    Les gardiens de la Constitution ont donc rejeté la question d’Uber. C’est un sérieux revers dans le développement en France du groupe californien, même si celui-ci avait décidé dès le 3 juillet de « suspendre » son service Uberpop en attendant cette décision.

    L’institution présidée par Jean-Louis Debré a rejeté l’intégralité des arguments soulevés par Uber dans sa bataille juridique. Hugues Calvet, l’avocat du groupe américain, avait notamment martelé lors de l’audience publique du 15 septembre que le texte incriminé (l’article 3124-13 du code des transports) risquait de rendre illégale l’activité de covoiturage, à l’instar de celle développée par le français Blablacar.

    Lire aussi : Manuel Valls se réjouit de la suspension d’UberPop

    Aucune confusion n’est possible, a donc tranché le conseil des sages. Il souligne que le covoiturage fait l’objet d’une définition dans un autre article de loi et qu’il s’agit ici de réprimer pénalement ceux qui se livrent « aux prestations de transport routier de personnes effectuées à titre onéreux » sans être ni des taxis, ni des voitures de transport avec chauffeur (VTC). « Le législateur a défini de manière claire et précise l’incrimination contestée », écrivent les hauts magistrats dans leur décision rendue avec vingt-quatre heures d’avance.

    La cour d’appel de Paris, qui avait sursis à statuer en mars sur la demande d’interdiction d’Uberpop dans l’attente d’une clarification constitutionnelle, va désormais pouvoir trancher cette question. Le tribunal correctionnel de Paris, devant lequel sont convoqués le 30 septembre le directeur d’Uber pour l’Europe et celui d’Uber France, voit également le débat juridique se clarifier. Ils risquent deux ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.

    Lire aussi : Uber France et ses deux dirigeants jugés en correctionnelle en septembre

     Jean-Baptiste Jacquin
    Chroniqueur économique


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  • L’Union européenne s’accorde sur la répartition

    en deux temps de 120 000 réfugiés

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-09-22T18:27:44+02:00" itemprop="datePublished">22.09.2015 à 18h27</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-09-22T19:23:50+02:00" itemprop="dateModified">22.09.2015 à 19h23</time> | Par

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Des migrants arrivent sur l'île de Lesbos, en Grèce, mardi 22 septembre. </figure>

    Un accord a été trouvé à Bruxelles, mardi 22 septembre, entre les ministres de l’intérieur de l’Union européenne au sujet de l’accueil de 120 000 migrants. Il a fallu recourir à un vote à la majorité pour faire passer le plan de la Commission européenne. La Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie et la République tchèque ont voté contre le mécanisme. La Finlande, où l’extrême droite est associée au gouvernement, s’est abstenue. La Pologne, jusqu’à présent réticente, s’est, en revanche, ralliée à la position de la France, de l’Allemagne et de la présidence luxembourgeoise de l’Union.

    Lire aussi : L’Union européenne pressée de trouver un accord sur la crise des migrants

    L’accord conclu est particulièrement complexe. Il se décompose en deux grands chapitres : sur les 120 000 personnes à répartir, 66 000 réfugiés seront « relocalisés » à partir de la Grèce et de l’Italie dans toute l’Union, y compris en Hongrie, selon une clé de répartition contraignante. Le pays de Viktor Orban avait cherché à s’exclure du mécanisme envisagé au départ, qui devait répartir 54 000 réfugiés présents en Hongrie. Au terme de la relocalisation des premiers 66 000 réfugiés, les Etats se reverront en principe pour décider de la répartition de 54 000 autres.

    Des décisions sur les « hot spots »

    Les trois autres Etats qui se sont opposés à l’accord seront par contre contraints d’accepter des réfugiés. Cela ne devrait pas manquer de créer de nouvelles tensions, notamment parce que la Slovaquie refuse obstinément d’accueillir des personnes de confession musulmane.

    Le premier ministre, Robert Fico, a d’ailleurs réitéré ses réserves à l’issue de ce conseil exceptionnel : « Tant que je serai premier ministre, les quotas obligatoires ne seront pas appliqués sur le territoire slovaque. »

    La Pologne a accepté de se dissocier de ses partenaires de l’Est, parce que le texte des conclusions permet à Varsovie d’affirmer à son opinion publique que les plans initiaux de 120 000 personnes à accueillir ont été revus à la baisse et que l’effort à accomplir par les différents Etats sera étalé dans le temps. La France se flattait, elle, mardi soir, d’avoir obtenu une décision explicite concernant les hot spots, des centres d’enregistrement des personnes demandant d’accéder au statut de réfugié, établis dans des pays aux limites de l’espace Schengen. Une ambiguïté quant au rôle exact de ces structures subsiste, Paris et d’autres capitales affirmant qu’ils doivent aussi servir de lieux de rétention pour les déboutés du droit d’asile.

    Lire aussi : Comment fonctionneront les « hot spots » censés gérer l’accueil des migrants en Europe ?

    Malgré son caractère à la fois compliqué et ambigu, l’accord conclu permet que le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu mercredi 23 septembre au soir dans la capitale belge, à la demande de la chancelière Angela Merkel, se déroule dans un climat moins explosif. Pour le reste, rien ne semble toutefois indiquer que les Etats membres sont prêts à envisager une réponse complète et durable à une crise migratoire qui, de l’avis de beaucoup, n’en est qu’à ses débuts.

    Lire aussi : L’Europe mieux armée pour faire face à cette crise migratoire inédite

     Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen)


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    Deux candidats républicains abandonnent

    le combat face à Trump

    Challenges.fr <time>Publié le 22-09-2015 à 10h40  lien </time>

    Le gouverneur du Wisconsin Scott  Walker et  l'ex-gouverneur du Texas Rick Perry ont abandonné la course à l'investiture républicaine pour la Maison Blanche. 

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    Scott Walker abandonne la course à l'investiture républicaine. (c) Sipa
    Scott Walker abandonne la course à l'investiture républicaine. (c) Sipa
    </article>

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    À lire aussi

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    Un temps considéré comme une étoile montante du parti républicain, le gouverneur du Wisconsin Scott  Walker  a abandonné lundi 21 septembre la course à l'investiture républicaine pour la Maison Blanche, une nouvelle victime collatérale de l' ascension de Donald Trump . "Aujourd'hui j'estime que je suis appelé à donner l' exemple en aidant à défricher le terrain, afin qu'un message positif et conservateur puisse se hisser au sommet . C'est pourquoi je suspends ma candidature immédiatement", a déclaré l'ex- candidat lors d'une conférence de presse à Madison, capitale du Wisconsin, Etat du nord qu'il dirige depuis 2011.

    Il a appelé certains des 15 candidats restant à faire de même, afin de réduire le nombre de candidats rivalisant avec Donald Trump, pas nommé directement mais clairement identifié comme une menace pour le parti républicain. "Tristement, le débat au sein du parti républicain ne se fait pas autour d'une vision optimiste de l' Amérique , mais s'est déplacé sur le terrain des attaques personnelles", a-t-il justifié. Un autre candidat, l'ex-gouverneur du Texas Rick Perry, avait abandonné la course le 11 septembre.

    Eclipsé par Donald Trump

    Scott Walker , 47 ans, avait commencé l'année sur les chapeaux de roues, par des discours très bien accueillis dans les rassemblements conservateurs. Au printemps , il fut même en tête de quelques sondages , mais depuis l'entrée en scène de Donald Trump en juin, sa cote s'est effondrée , jusqu'à devenir insignifiante dans un sondage CNN paru dimanche.

    Donald Trump est aujourd'hui premier des sondages, loin devant les candidats dits "traditionnels" ou de l'establishment, c'est-à-dire des élus ou anciens élus avec une expérience politique notable. Mais son succès s'est bâti sur une succession de controverses, d'invectives et de déclarations qui ont choqué jusque dans son parti, sans que le magnat de l' immobilier ait formulé de programme détaillé.

    Prépondérance de l'argent dans la campagne

    Le nom de Scott  Walker  ne disait rien aux Américains jusqu'à ce qu'en 2011 d'immenses manifestations syndicales n'envahissent Madison pour protester contre son projet de réduction du pouvoir de négociation collective des syndicats de fonctionnaires . L'affrontement, remporté par Scott  Walker , fit de lui la bête noire des syndicats et de la gauche américaine , mais lui avait valu des éloges dans les cercles conservateurs.

    Son abandon illustre aussi le rôle de l'argent, et des grands donateurs, dans le système électoral américain . Sa chute dans les sondages alimentait depuis des semaines le doute parmi ses soutiens financiers, un cercle vicieux qu'il n'a pas réussi à endiguer. "Les gens arrêtent d'être candidats à la présidentielle , pas parce qu'ils n'ont plus d' idées , mais parce qu'ils n'ont plus d'argent", a réagi Terry Sullivan, directeur de campagne de Marco Rubio, autre candidat républicain en pleine ascension.

    (avec AFP)


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  • <article><header>

    Carly Fiorina sonne la charge contre Donald Trump

    <time>Publié le 17-09-2015 à 08h31  lien </time>
     
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    L'ancienne directrice générale de Hewlett-Packard Carly Fiorina (à droite sur la photo) s'est distinguée mercredi lors du deuxième débat télévisé entre candidats à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2016 aux Etats-Unis en sonnant la charge contre Donald Trump, le favori des sondages. /Photo prise le 16 septembre 2015/REUTERS/Lucy Nicholson (c) ReutersL'ancienne directrice générale de Hewlett-Packard Carly Fiorina (à droite sur la photo) s'est distinguée mercredi lors du deuxième débat télévisé entre candidats à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2016 aux Etats-Unis en sonnant la charge contre Donald Trump, le favori des sondages. /Photo prise le 16 septembre 2015/REUTERS/Lucy Nicholson (c) Reuters
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    </article>

    par Steve Holland et Erin McPike

    SIMI VALLEY, Californie (Reuters) - L'ancienne directrice générale de Hewlett-Packard Carly Fiorina s'est distinguée mercredi lors du deuxième débat télévisé entre candidats à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2016 aux Etats-Unis en sonnant la charge contre Donald Trump, le favori des sondages.

    L'ex-patronne du groupe informatique a vu sa cote progresser depuis le premier débat télévisé, organisé en août dans l'Ohio. Elle avait alors été reléguée en "deuxième division", dans le débat entre prétendants les moins bien notés dans les sondages, mais avait impressionné. Elle était cette fois confrontée aux principaux prétendants.

    Donald Trump l'a prise récemment pour cible, moquant son physique dans les colonnes du magazine Rolling Stone. "Regardez-moi ce visage. Qui voterait pour elle ?", a déclaré la semaine dernière le magnat de l'immobilier.

    Ces propos contre la seule femme à briguer l'investiture républicaine lui ont valu mercredi une virulente riposte de l'intéressée. "Je pense que toutes les femmes de ce pays ont entendu très clairement ce que M. Trump à dit", a déclaré Carly Fiorina sous les applaudissements.

    "Je pense qu'elle a très joli visage et qu'il s'agit d'une très jolie femme", a tenté de rectifier Donald Trump.

    L'échange verbal a été le plus commenté de la soirée sur les réseaux sociaux. Le site internet de CNN, qui suivait le débat en direct, a atteint un pic de 920.000 visiteurs uniques au bout de 90 minutes environ, à mi-chemin de l'émission, ce qui constitue un record pour un débat des primaires.

    "Pourquoi devrions nous vous faire confiance", a poursuivi Carly Fiorina, rappelant que quatre des entreprises qu'il a dirigées ont déposé le bilan.

    Attaqué de toutes parts, le magnat de l'immobilier, favori dans les sondages, a fait valoir son expérience des affaires et s'en est notamment pris à Rand Paul, dont il a moqué l'allure, ainsi qu'à George Pataki, gouverneur de l'Etat de New York, qui, selon lui, "ne pourrait même pas être élu à la tête de la fourrière municipale".

    "PLUS D'ÉNERGIE CE SOIR ?"

    Jeb Bush, l'une des cibles privilégiées de Donald Trump qui moque souvent son "manque d'énergie", lui a pour sa part reproché ses amitiés dans le camp démocrate et ses tentatives pour investir dans l'industrie du jeu en Floride.

    "Il a demandé à avoir un casino en Floride et nous avons dit non", a-t-il expliqué. "C'est faux, Jeb", a rétorqué Donald Trump. Et d'ajouter : "Plus d'énergie ce soir ? J'aime ça !"

    Concernant Rand Paul, distancé dans les sondages, Donald Trump l'a jugé complètement hors course et le sénateur du Kentucky a riposté en dénonçant ses remarques de "bas étage" sur l'apparence de ses rivaux.

    "Je ne l'ai jamais attaqué sur son allure, et, croyez-moi, il y aurait pourtant à redire", a repris Donald Trump.

    Regrettant le ton "potache" du débat, Chris Christie, gouverneur du New Jersey, a invité les candidats à prendre un peu de hauteur.

    Onze des seize prétendants étaient sur le plateau, installé à la bibliothèque Ronald Reagan de Simi Valley, en Californie. Parmi eux figuraient Scott Walker, Ted Cruz, Marco Rubio, Mike Huckabee et John Kasich.

    Selon un sondage Reuters/Ipsos, Donald Trump est en tête avec 32% d'intentions de vote. Il devance le neurochirurgien Ben Carson, crédité de 15%. Jeb Bush pointe en troisième position avec 9%.

    (Jean-Philippe Lefief et Jean-Stéphane Brosse pour le service français)


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  • « Don’t be evil » 16/09/2015 à 18h53

    Dons aux réfugiés : Google s’en mêle

    Delphine Cuny | Rédactrice en chef adjointe Rue89  lien

    Le slogan du géant de l’Internet – « Don’t be evil », ne soyez pas malveillants – est souvent moqué et détourné. Il est vrai qu’il est permis de se demander si vraiment, Google et ses dirigeants ont toujours à cœur de ne « pas faire le mal » et « gagner de l’argent sans vendre son âme au diable ». On pense à sa politique d’optimisation fiscale hyper-agressive par exemple, ou à sa position dominante dont il serait tenté d’abuser, comme le pense la Commission européenne.

    Est-ce pour se racheter, ou pour accréditer la dimension messianique de sa démarche d’entreprise ? Toujours est-il que la firme de Mountain View montre qu’elle peut aussi faire le bien, en lançant une campagne mondiale de levée de fonds pour les réfugiés.


    Capture d’écran de la plateforme de Google dédiée aux réfugiés

    Le site dédié de Google explique :

    « Donner pour aider et Google doublera votre don.

    L’Europe, le Moyen-Orient et le Nord de l’Afrique traversent une crise de migrants et de réfugiés – la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale. Google a donné un million d’euros à des organisations humanitaires qui portent assistance en première ligne, et nous vous invitons à vous joindre à nous en donnant aujourd’hui. »

    Google s’engage à donner 5 millions d’euros afin de doubler les dons et d’atteindre les 10 millions d’euros. Les dons seront répartis par le site spéciale Network for Good auprès de quatre organisations humanitaires : Médecins sans frontières, l’UNHCR, Save the Children et l’International Rescue Committee.

    Témoignage d’une employée ex-réfugiée

    La démarche est présentée sous un jour très personnel, dans un post sur le blog officiel de l’entreprise signé d’une chef de produits marketing de la branche humanitaire Google.org, Rita Masoud, originaire d’Afghanistan, qui publie une photo noir et blanc d’elle, à 7 ans, avec ses parents et frère et sœur sur la route de l’exil vers les Pays-Bas, en passant la Russie, comme elle le raconte également sur son propre blog perso.


    Capture d’écran du post de Rita Masoud

    « Mon nom est Rita Masoud et je suis une réfugiée. Je suis née à Kaboul, déchirée par la guerre, en Afghanistan. Quand j’avais 7 ans, ma famille et moi avons fui vers l’Europe avec nos affaires dans une seule valise, en espérant un avenir plus sûr et meilleur. Notre voyage a impliqué de nombreux trajets en bus et en train dans le noir, et aussi la faim, la soif, le froid, la peur.

    Heureusement, nous avons trouvé asile aux Pays-bas, où j’ai grandi dans un environnement sûr et où j’ai pu trouver ma voie dans la vie. Aujourd’hui, je travaille pour Google en Californie. »

    Elle conclut en faisant valoir qu’elle a eu de la chance et que d’autres aujourd’hui ont désespérément besoin d’aide.

    Ce n’est pas la première fois que Google se joint à un élan de solidarité. En novembre, la boîte californienne s’était mobilisée dans la lutte contre le virus Ebola en donnant 10 millions de dollars d’un coup et en accompagnant chaque don en ligne d’un dollar par 2 dollars supplémentaires jusqu’à ce que la somme de 7,5 millions soit atteinte – ce qui fut le cas. La fondation familiale de Larry Page avait aussi donné 15 millions de dollars.

    Ceci dit, les dons, c’est (au moins en partie) défiscalisé, non ? Google pourra toujours dire qu’il n’y a pas de mal à faire du bien et à se faire du bien.


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