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    Turquie: un célèbre avocat kurde tué d'une balle dans la tête

    <time>Publié le 28-11-2015 à 11h26Mis à jour le 29-11-2015 à 03h27   lien </time>
     
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    Des manifestants à Istambul tiennent une affiche de l'avocat kurde Tahir Elci, tué le 28 novembre 2015 à Diyarbakir sur laquelle on peut lire "ils l'ont abattu" (c) Afp
    Des manifestants à Istambul tiennent une affiche de l'avocat kurde Tahir Elci, tué le 28 novembre 2015
    à Diyarbakir sur laquelle on peut lire "ils l'ont abattu" (c) Afp
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    Diyarbakir (Turquie) (AFP) - Le célèbre avocat turc Tahir Elçi, figure modérée de la cause kurde, a été tué samedi dans sa ville de Diyarbakir lors d'une fusillade qui a ravivé un peu plus les tensions dans le sud-est de la Turquie, en proie aux combats entre rebelles et forces de sécurité.

    Des manifestations à la mémoire de Tahir Elçi et hostiles au gouvernement ont eu lieu à Ankara, Izmir (ouest) et à Istanbul, où la police est intervenue avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes.

    Bâtonnier de l'ordre des avocats de la ville, M. Elçi, 49 ans, a été abattu alors qu'il venait d'achever une conférence de presse dans le district de Sur, théâtre d'affrontements entre la police et des jeunes proches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

    Selon des témoignages recueillis par l'AFP, la fusillade a débuté lorsque des hommes armés non identifiés ont ouvert le feu sur des policiers à proximité de l'endroit où se trouvait l'avocat. Les forces de l'ordre ont alors riposté, dans une grand confusion.

    Un policier a été tué et une dizaine d'autres personnes blessées, dont un journaliste, selon un responsable des services de sécurité. Un deuxième policier, grièvement blessé, est décédé en soirée, a ajouté la même source.

    "Le discours étant fini, nous étions en train de nous disperser. Un ou deux coups de feu ont éclaté en dehors de la rue (...) les gens se sont cachés où ils le pouvaient", a raconté à l'AFP un avocat, Nazim Baran Vurak. "Ensuite, des amis nous ont dit qu'un homme était à terre et qu'il ressemblait beaucoup à Tahir Elçi", a-t-il ajouté.

    Les premiers résultats de l'autopsie indiquent que l'avocat a été atteint d'une balle en pleine tête, a-t-on appris de sources hospitalières.

    Le Premier ministre islamo-conservateur Ahmet Davutoglu s'est refusé à privilégier une hypothèse. "M. Elçi a pu être la cible d'un assassinat (...) si c'est le cas, toute la lumière sera faite et les responsables identifiés", a-t-il promis devant la presse.

    "La deuxième possibilité, c'est qu'il ait été pris entre deux feux après que les terroristes ont attaqué les policiers", a poursuivi le chef du gouvernement.

    Les autorités ont décrété un couvre-feu immédiat sur le district de Sur, où des combats se sont poursuivis. Deux combattants kurdes ont été tués, selon des sources policières locales.

    Lors d'un discours à Burhaniye (ouest), le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est déclaré "attristé par la mort d'Elçi".

    - "Nous ne reculerons pas"-

    "Cet incident a démontré combien notre détermination à combattre le terrorisme est justifiée", a-t-il dit. "Nous continuerons ce combat jusqu'à son terme. Nous ne nous arrêterons pas, nous ne reculerons pas".

    L'agence de presse progouvernementale Anatolie a attribué l'attaque au PKK.

    Après plus de deux ans de cessez-le-feu, de violents combats ont repris l'été dernier entre les forces de sécurité turques et le mouvement rebelle. Ils ont fait voler en éclat les pourparlers de paix engagés fin 2012 pour tenter de mettre un terme à un conflit qui a déjà fait plus de 40.000 morts depuis 1984.

    Ces affrontements ont contraint les autorités turques à imposer des couvre-feu dans de nombreuses villes du sud-est du pays, où la police et l'armée livrent de violents combats à des jeunes combattants proches du PKK qui élèvent des barricades.

    Ces combats ont fait des dizaines de victimes civiles.

    Salué pour sa modération, Tahir Elçi faisait l'objet de poursuites pour avoir affirmé à la télévision à la mi-octobre que le PKK "n'est pas une organisation terroriste (...) même si certaines de ses actions sont de caractère terroriste".

    Il avait été interpellé le 20 octobre dans son bureau de Diyarbakir puis inculpé d'"apologie du terrorisme par voie de presse" par un tribunal d'Istanbul. Le parquet a requis contre lui une peine d'un an et demi à sept ans et demi de prison.

    Le Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde) lui a rendu hommage en dénonçant "un assassinat programmé qui vise le combat pour le droit et la justice". "Dénoncer la violence ne devrait pas être puni de meurtre", a pour sa part indiqué le chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démcorate), Kemal Kiliçdaroglu.

    Juste avant de mourir, Tahir Elçi avait conclu sa déclaration par ces mots: "nous ne voulons pas de combats, d'armes à feu, d'opérations dans ce lieu historique".


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  • Etats-Unis: une fusillade dans un centre de planning familial provoque la colère d’Obama

    Par <time datetime="2015-11-28T15:20:38" itemprop="datePublished">28 novembre 2015 à 15:20</time> (mis à jour à <time datetime="2015-11-28T22:07:26" itemprop="dateModified">22:07</time>)  lien
     
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    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> Le président américain Barack Obama, le 25 novembre 2015 à Washington Photo NICHOLAS KAMM. AFP

    </figcaption> </figure>

    Des enquêteurs américains cherchaient samedi à déterminer le mobile d’un tireur qui a tué trois personnes dans un centre de planning familial du Colorado où l’on pratique l’avortement, une énième fusillade qui a provoqué la colère du président Barack Obama.

    Un homme blanc de 57 ans s’était introduit vendredi dans le centre de Planned Parenthood de Colorado Springs (ouest) pour «terroriser toute une communauté», selon les termes d’un communiqué du président Obama, avant d’ouvrir le feu durant des heures, tuant un policier, deux de ses concitoyens et faisant neuf blessés.

    Lors d’une conférence de presse samedi, les autorités locales n’ont pas donné de raison précise à l’attaque perpétrée par Robert Lewis Dear qui a été arrêté vendredi après plus de cinq heures d’échanges de tirs, en plein week-end de Thanksgiving, la plus grande fête du calendrier américain.

    «Avec le temps, nous allons en apprendre de plus en plus sur ces possibles mobiles», a expliqué le maire de Colorado Springs, John Suthers.

    De fait, ni les autorités américaines, ni les responsables des centres de planning familial n’ont été en mesure de dire clairement si la fusillade était liée au combat anti-avortement.

    Sans attendre les conclusions de l’enquête, le président Obama avait dès samedi matin dénoncé une nouvelle fois «la facilité d’accès aux armes de guerre» dans son pays. «Nous devons faire quelque chose (...) Ca suffit», a tonné le président américain.

    Il a précisé que l’homme armé «avait pris des otages» lors du siège du centre de planning familial, ajoutant qu’il possédait «une arme d’assaut».

    «Ce n’est pas normal. Il ne faut pas que cela devienne normal», a encore protesté le président démocrate, qui réagit systématiquement lors de fusillades meurtrières aux Etats-Unis en réclamant un meilleur contrôle des armes à feu, notamment les plus puissantes. Il exhorte, sans succès, le Congrès républicain à légiférer.

    - «Aucune menace précise» -

    D’ailleurs, une telle tuerie «pourrait se dérouler dans n’importe quelle grande ville d’Amérique. Cela s’est passé cette fois dans la notre. Cela arrivera dans d’autres communautés la prochaine fois», a aussi déploré M. Suthers, maire de Colorado Springs, bastion conservateur de l’Etat. Colorado Springs est une importante ville de garnison, siège de la base aérienne de Peterson et du commandement militaire chargé de la sécurité aérienne des Etats-Unis et du Canada (Norad).

    A la date du 20 novembre, les Etats-Unis ont été le théâtre de 337 fusillades de masse en 2015, soit plus d’une par jour, selon le site Shootingtracker, qui recense tous les incidents de ce type impliquant au moins quatre victimes, qu’elles aient été tuées ou blessées.

    Le tireur, qui apparait sur la photo diffusée par les autorités en tenue orange de détenu, cheveux gris et barbe blanche fournie, est incarcéré dans un centre de détention du comté d’El Paso (Colorado). Il devrait comparaître en justice dès lundi, affirme le New York Times, ce qui pourrait permettre de connaître les raisons de son geste.

    Les centres de planning familial sont, aux Etats-Unis, les principaux à fournir des services gynécologiques: des examens préventifs, des contraceptifs mais aussi à réaliser des interruptions volontaires de grossesse (IVG).

    La pratique de l’IVG en fait régulièrement des cibles de manifestations voire d’agressions pour les opposants farouches à l’avortement.

    Ces centres se sont récemment retrouvés au coeur d’une polémique en raison de la diffusion de vidéos qui laissaient entendre que l’organisation vendait des cellules fœtales.

    Le Congrès, dominé par les républicains, a également tenté à plusieurs reprises de couper les financements publics de l’organisation lors de discussions budgétaires. Mais sans succès jusqu’à présent.

    Même si «aucune menace précise» n’est connue des forces de l’ordre, a expliqué Peter Carey, chef de la police de Colorado Springs, la sécurité à été renforcée autour des centres de planning familial dans le Colorado.

    AFP

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  • Pep Guardiola quitterait le Bayern pour rejoindre Manchester City

    L'entraîneur du Bayern Munich, Pep Guardiola

    L'entraîneur du Bayern Munich, Pep Guardiola (AFP - GUIDO KIRCHNER)

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    Publié le 27/11/2015 | 11:09, mis à jour le 27/11/2015 | 11:31   lien

    La rumeur Pep Guardiola à Manchester City prend un peu plus d’épaisseur encore ce vendredi avec deux informations venues d’Espagne. La Cadena COPE et Mundo Deportivo s’accordent pour dire que l’entraîneur catalan va quitter le Bayern à la fin de son contrat qui se termine en juin prochain pour prendre la direction de l’Angleterre et remplacer Manuel Pellegrini sur le banc des Citizens.

    L’été dernier BeIn Sports annonçait que Guardiola allait signer à City avec un contrat annuel de 22 millions d’euros. Finalement Guardiola est resté mais la rumeur City refait à nouveau surface ce vendredi. D’après les médias espagnols Cadena COPE et Mundo Deportivo, il ne fait plus guère de doute que le Catalan sera le prochain entraîneur de Manchester City. A 44 ans et après trois saisons au Bayern Munich, Guardiola connaîtra son troisième banc. S’il quitte la Bavière en juin prochain, il sera allé au bout de son contrat malgré les sollicitations toujours plus pressantes des Citizens qui en ont fait leur objectif numéro 1 pour remplacer Manuel Pellegrini.

    Contrat signé ou pas

    Libre de signer où il veut à partir du 1er janvier prochain, Pep Guardiola aurait déjà paraphé son contrat à City d'après Mundo Deportivo. La radio Cadena COPE est plus prudente parlant, elle, d'un accord verbal après la victoire contre l'Olympiakos mardi dernier (4-0). Sa signature dans le Nord de l'Angleterre serait l'épilogue d'une entreprise de séduction débutée dès l'annonce de son départ du FC Barcelone au printemps 2012. Elle concrétiserait aussi la politique des propriétaires de Manchester City, qui veulent faire des Citizens, le Barca à l'anglaise. Les signatures de Txiki Begiristain et Ferran Soriano, respectivement directeur technique et directeur exécutif de City, étaient les premières étapes. L'arrivée de Guardiola serait la dernière de l'édifice patiemment construit. Le dernier étage d'une fusée dont la trajectoire doit la mener sur le toit de l'Europe, où les Citizens se cassent les dents depuis plusieurs saisons. 

    Ancelotti pour le remplacer

    Karl-Heinz Rummenigge, le président du Bayern, assurait ce mercredi que "personne au monde n'est irremplaçable à un moment donné". Il ne croyait pas si bien dire. "Les joueurs viennent et s'en vont. C'est aussi valable pour les entraîneurs" ajoutait-il. Il va vraisemblablement devoir trouver un remplaçant à Guardiola. Et le Bayern de se tourner vers un autre entraîneur prestigieux actuellement en congé sabbatique. Depuis son départ du Real Madrid en fin de saison dernière, Carlo Ancelotti est au Canada où il se repose. Cette année loin des terrains ne devrait pas durer puisque l'Italien est décidé à retrouver un banc la saison prochaine. Il pourrait s'asseoir sur celui du Bayern. Le club allemand devait débuter les discussions pour une éventuelle prolongation de Guardiola après le dernier match de l'année contre Hanovre, le 19 décembre prochain. Une annonce sur l'avenir de Guardiola était prévue à la fin de l'année et le club "n'a pas prévu de déplacer cette date". S'il semble être déjà trop tard pour retenir l'Espagnol, le Bayern s'est déjà tourné vers l'après en nouant des contacts avec Ancelotti d'après la Cadena COPE.


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  • La Real Sociedad, nouvelle victime

    de Messi, Neymar et Suarez !

    Encore une fois, Neymar et Luis Suarez, bien aidés par Leo Messi, ont été exceptionnels avec le Barça.

    Encore une fois, Neymar et Luis Suarez, bien aidés par Leo Messi, ont été exceptionnels avec le Barça. (LLUIS GENE / AFP)

    Par

    Publié le 28/11/2015 | 17:52, mis à jour le 28/11/2015 | 20:12   lien

    Une nouvelle démonstration. Encore une fois, le trident offensif exceptionnel du Barça a frappé. Ce soir, c'est la Real Sociedad qui en a fait les frais au Camp Nou, largement et logiquement battue (4-0). Neymar (22e et 53e), Luis Suarez (41e) et Messi (90e+1) ont donc permis à Barcelone de consolider sa place de leader avec quatre points d'avance sur l'Atletico (vainqueur 1-0 de l'Espanyol) et neuf sur son rival Madrilène qui se déplace demain à Eibar.

    Inarrêtable. Le Barça vient d'enchaîner ce samedi soir une sixième victoire de rang toutes compétitions confondues. Les champions d'Europe en titre se sont littéralement amusés face à la Real Sociedad qui ne pouvait que constater les dégâts et surtout admirer le talent des Messi, Neymar et Suarez. Les trois hommes ont encore une fois réalisé une prestation de très haut niveau. Ils marchent clairement sur l'eau et avec le retour de Messi, nous sommes peut-être loin d'avoir tout vu.

    "MSN" c'est 125 buts en 2015... Autant que le Bayern Munich !

    Une statistique dantesque confirme qu'ils sont sur une autre planète : pendant que le Bayern Munich a inscrit 125 buts en 2015 toutes compétitions confondues, le trio "MSN" compte pour sa part... 125 buts également ! Stratosphérique on peut dire, encore plus lorsqu'on sait que la part des trois hommes dans les réalisations du Barça en 2015, toujours toutes compétitions confondues, est de 78% environ (125 sur 160). Bref, autant dire qu'actuellement, sur la planète football, Messi, Neymar et Suarez n'ont aucun semblables.

    Ce soir, le but de Messi contre la Real Sociedad dans les arrêts de jeu (90+1, 4-0), était attendu. En effet, le quadruple ballon d'or, de retour de blessure depuis une semaine après deux mois d'absence, voulait absolument marquer pour montrer à tout le monde qu'il était rétabli à 100%. Oui, nous sommes prévenus, Messi, Neymar, Suarez et le Barça en général sont aujourd'hui imbattables.

    Par ailleurs, en début de soirée, l'Atletico Madrid s'est imposé difficilement à domicile (1-0) contre l'Espanyol Barcelone grâce au sixième but cette saison du Français Antoine Griezmann. Les Colchoneros confortent leur place de dauphin à quatre points des Blaugranas, solides leaders.

    Espagne


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  • Espagne : arrestation de trois personnes

    soupçonnées de faire partie

    d'une cellule djihadiste

    <time datetime="2015-11-28T22:53:21Z" itemprop="datePublished">Publié à 22h53, le 28 novembre 2015</time><time datetime="2015-11-28T22:53:21Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 22h53, le 28 novembre 2015   lien </time>

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    Espagne : arrestation de trois personnes soupçonnées de faire partie d'une cellule djihadiste
    <figcaption> Police de Catalogne © AFP </figcaption></figure>

    Deux hommes et une femme ont été arrêtés ce samedi en Catalogne. Les deux hommes sont soupçonnés de chercher à recruter des candidats au djihad tandis que la femme cherchait à se rendre en Afghanistan. 

    Trois personnes soupçonnées. Le ministère espagnol de l'Intérieur a annoncé ce samedi l'arrestation en Catalogne, au nord-est de l'Espagne, de deux hommes soupçonnés de chercher à recruter des candidats au djihad, et d'une femme prête à se rendre en Afghanistan. Les deux hommes, âgés de 32 et 42 ans et originaires de Tanger au Maroc ont été arrêtés par la Garde civile à Barcelone, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur qui ne précise pas à quel moment. Ils sont soupçonnés d'avoir "via différentes plateformes virtuelles et réseaux sociaux, diffusé l'idéal extrémiste de Daech et attiré des adeptes pour les envoyer dans des zones de conflit", explique le communiqué. La jeune femme, âgée de 24 ans, originaire de Granollers, une commune au nord-est de Barcelone où elle a été arrêtée, "avait connu un processus de radicalisation qui l'avait conduite à partager complètement la stratégie des groupes terroristes extrémistes auxquels elle voulait se joindre lors d'un déplacement imminent". "Elle avait sa valise déjà prête pour partir semble-t-il en Afghanistan, pour intégrer le djihad", a commenté le ministère de l'Intérieur Jorge Fernandez Diaz à la télévision publique TVE.

    Une enquête de plusieurs mois. La Garde civile enquêtait depuis plusieurs mois sur des échanges entre des membres de Daech et des personnes résidant en Espagne, a fait savoir le ministère de l'Intérieur. Ces communications, faites à travers plusieurs systèmes de messagerie instantanée, servaient à "un travail intense de radicalisation de plusieurs groupes de femmes". La jeune femme arrêtée participait à certains d'entre eux "de manière active", précise le ministère. La garde civile devait recueillir les dépositions de quatre autres personnes pour leurs liens supposés avec les détenus, a précisé le ministère de l'Intérieur.

    95 personnes arrêtées depuis le début de l'année. L'Espagne, en état d'alerte antiterroriste renforcée - niveau 4 sur 5 - depuis le mois de juin, a arrêté depuis le début de l'année 95 personnes dans le cadre d'enquêtes sur ces filières djihadistes. Le pays reste cependant bien moins exposé à l'embrigadement de combattants djihadistes que la France: le ministère estime que 139 personnes sont parties combattre en Syrie ou en Irak, dont seules 25 sont revenues en Espagne. Alors qu'en France, au moins 250 personnes sont revenues de ces zones de combat selon les autorités françaises.


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