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    Cazeneuve assume "totalement" les mesures de sécurité prises à l'encontre des écologistes

    Les Echos | <time datetime="2015-11-28T15:10:01+01:00" itemprop="datePublished">Le 28/11 à 15:10   lien </time>
    Bernard Cazeneuve assume l'assignation à résidence de militants écologistes avant la COP21 - SIPA
     
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    Bernard Cazeneuve a déclaré assumer "totalement" samedi l'assignation à résidence de 24 militants écologistes jugés susceptibles de manifester violemment à l'occasion de la COP21 qui débute dimanche.

    Le ministre de l'Intérieur "assume" son inflexibilité. Y compris à l'encontre d'écologistes. Bernard Cazeneuve a déclaré assumer "totalement" samedi l'assignation à résidence de 24 militants écologistes jugés susceptibles de manifester violemment à l'occasion de la conférence sur le climat, la COP21 qui débute dimanche près de Paris .

    Ces assignations à résidence, décidées dans le cadre de l'état d'urgence instauré après les attentats qui ont fait 130 morts le 13 novembre dernier à Paris et Saint-Denis, ont été critiquées par certains acteurs du monde associatif.

    "Nous avons assigné 24 personnes parce qu'elles avaient témoigné d'actes violents par le passé à l'occasion de manifestations et qu'elles avaient exprimé le souhait de ne pas respecter les principes de l'état d'urgence", a dit le ministre de l'Intérieur lors d'un déplacement à Strasbourg (Bas-Rhin).

    "J'assume totalement cette fermeté. Ne pas assumer cela devant les Français, c'est être, dans un contexte de menace très élevée, dans une prise de risque que les Français ne toléreraient pas", a-t-il ajouté.

    Les personnes concernées, "déjà condamnées, pour un certain nombre d'entre elles, pour avoir participé à des manifestations violentes", selon le ministre, sont des "activistes" de la mouvance écologiste, a-t-on précisé dans son entourage.

    312 assignations à résidence depuis le début de l'état d'urgence

    Un total de 312 assignations à résidence ont été prononcées en France depuis l'instauration de l'état d'urgence, le 14 novembre, a indiqué Bernard Cazeneuve, qui avait plus tôt informé que plus de 1.000 personnes avaient été interdites d'entrée sur le territoire depuis la même date.

    Outre ces assignations à résidence, des marches prévues en marge de la COP21 ont été interdites pour des raisons de sécurité après les attentats, alors qu'en revanche des milliers de manifestants ont défilé samedi dans le monde , notamment en Asie.

    Le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, a déploré sur BFM TV des mesures visant selon lui à "étouffer (une) critique qui monte dans les milieux militants".

    "À notre connaissance, tous les militants qui ont reçu ces assignations à résidence sont des militants pacifistes, qui n'ont jamais commis aucune violence", a-t-il assuré.

    Des propos contredits par le ministre de l'Intérieur.

    Priorité à la protection des Français

    "Même si ces personnes ne sont pas du tout liées à la mouvance terroriste, la mobilisation de nos forces doit être consacrée entièrement à la protection des Français", s'est-il défendu samedi.

    "Nous ne pouvons pas accepter" qu'elles "puissent ne pas faire l'objet de mesures de l'état d'urgence au risque de voir des troubles graves à l'ordre public se produire qui détourneraient les forces de sécurité de la mission essentielle que je leur ai assignée, c'est-à-dire la lutte contre le terrorisme", a-t-il ajouté devant des élus et des responsables des forces de sécurité du Bas-Rhin.

    La première réunion des négociateurs chargés de préparer un projet d'accord pour la COP21 a été avancée à dimanche, sans attendre l'ouverture officielle de l'événement, lundi.

    Cent-cinquante chefs d'Etat et de gouvernement y participeront.

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  • Attentats à Paris : Salah Abdeslam se serait procuré une dizaine de détonateurs dans le Val-d'Oise avant les tueries

     

    VIDEO 

    REPLAY - Le fugitif, soupçonné d'avoir convoyé les kamikazes du Stade de France, se serait rendu dans une société de pyrotechnie installée à Saint-Ouen-l'Aumône.   lien

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    <figcaption class="figcaption article-mdl cf"> Attentats à Paris : Salah Abdeslam se serait procuré une dizaine de détonateurs avant les tueries Crédit Image : KENZO TRIBOUILLARD / AFP Crédit Média : Guillaume Chieze / RTL </figcaption> </figure>

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    En fuite et sous le coup d'un mandat d'arrêt international depuis les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, Salah Abdeslam demeure introuvable. Soupçonné d'avoir convoyé les kamikazes du Stade de France puis d'avoir renoncé à se faire exploser dans le XVIIIe arrondissement parisien, l'homme de 26 ans est désormais aussi suspecté d'avoir acheté une dizaine de systèmes de mise à feu entre septembre et octobre. Un chiffre plausible puisque neuf ceintures explosives ont été retrouvées depuis les tueries. 

    Selon Le Parisien qui révèle cette information dans son édition de samedi 28 novembre, le fugitif s'était rendu dans une société de pyrotechnie située à Saint-Ouen-l'Aumône (Val d'Oise). Auprès du gérant, le frère du kamikaze du boulevard Voltaire aurait alors insisté pour connaître l'efficacité et la fiabilité de ces systèmes de mise à feu.

    Ces systèmes sont en fait des câbles reliés à un bouton poussoir qui, assemblés, permettent de lancer des feux d'artifice dans le ciel. Sauf que détournés de leur utilisation première, ils peuvent très bien servir de détonateurs pour le TATP, cette poudre explosive retrouvée dans toutes les ceintures des kamikazes. 

    Salah Abdeslam était-il l'artificier des terroristes ?

    Cette commande était passée inaperçue à l'époque puisque Salah Abdeslam n'était pas recherché par la police française. Ce n'est qu'une fois l'appel à témoins lancé contre le suspect que le vendeur de feux d'artifice a signalé cet achat auprès des autorités.

    Ce témoignage est en tout cas un tout nouvel élément dans le dossier qu'il faut maintenant vérifier, nous a fait savoir un enquêteur. Si cette information est confirmée, elle pose la question du rôle de Salah Abdeslam au sein des attentats. Ainsi, en plus d'avoir planifié ces attaques depuis longtemps et effectué plusieurs allers-retours entre la France et la Belgique, il est possible que Salah Abdeslam ait été l'artificier du groupe terroriste qui a tué 130 personnes.


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  • La Russie adopte des sanctions économiques

    contre la Turquie

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-11-28T20:00:55+01:00" itemprop="datePublished">28.11.2015 à 20h00   lien </time>

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Une nouvelle étape a été franchie, samedi 28 novembre, après l’adoption par le président russe Vladimir Poutine de sanctions économiques envers la Turquie. </figure>

    La destruction d’un chasseur bombardier Su-24 russe par des avions de chasse turcs, mardi 24 novembre, au-dessus de la frontière syrienne, continue d’envenimer les relations entre la Turquie et la Russie.

    Une nouvelle étape a été franchie, samedi 28 novembre, après l’adoption par le président russe, Vladimir Poutine, de sanctions économiques envers la Turquie.

    • Interdiction des importations de certaines marchandises turques

    Ces mesures préparées par le gouvernement russe, et adoptées, samedi, par décret par M. Poutine, sont destinées « à assurer la sécurité nationale et celle des citoyens russes ».

    Ces sanctions comprennent l’interdiction des vols charters entre la Russie et la Turquie, l’interdiction aux employeurs russes d’embaucher des travailleurs turcs à partir du 1er janvier, ou encore l’interdiction des importations de certaines marchandises turques, selon le texte du décret publié par le Kremlin.

    Selon le service de presse du Kremlin, cité par les agences russes, M. Poutine a chargé son gouvernement « de définir une liste de biens et de services auxquels les mesures économiques […] ne s’appliquent pas ». Les compagnies aériennes turques devront par ailleurs se soumettre à davantage de contrôles sur le territoire russe, « pour des raisons de sécurité ».

    La Russie a également décidé, vendredi, de suspendre à compter du 1er janvier l’accord d’exemption de visas entre les deux pays.

    « Nous avons de plus en plus de questions sur la volonté réelle d’Ankara d’éradiquer le terrorisme », a lancé le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. « Il ne s’agit pas de vengeance. […] La menace est réelle. Un flux de combattants s’est mis en place via la Turquie dans différentes directions. »

    Lire aussi : La Russie ne coupera pas le gaz à la Turquie

     

    • La Turquie met en garde ses citoyens qui souhaitent se rendre en Russie

    Plus tôt, samedi, la Turquie a recommandé à ses citoyens d’éviter tout déplacement non urgent en Russie. Selon le ministère turc des affaires étrangères, cette mise en garde lancée en raison des « difficultés que rencontrent les citoyens turcs qui voyagent ou qui résident » en Russie, restera valable « jusqu’à ce que la situation se clarifie ».

    Parallèlement, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est dit samedi « attristé » par l’incident aérien, affirmant lors d’un discours à Burhaniye qu’il aurait « préféré que cela n’arrive pas ».

    • Le rendez-vous refusé à la COP21 à Paris

    M. Erdogan a demandé, vendredi, à rencontrer son homologue russe en marge des discussions sur le climat, le 30 novembre. « Je ne voudrais pas que ce problème nuise à nos relations », a-t-il dit.

    « Comme nous le voyons, la Turquie refuse de s’excuser simplement pour l’incident de l’avion », a répondu le Kremlin. Vladimir Poutine n’a donc pas donné suite à cette demande de rendez-vous, annonçant qu’il discuterait cependant avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour évoquer la crise syrienne et le conflit israélo-palestinien, et la chancelière allemande, Angela Merkel.

    • A la veille d’un sommet UE-Turquie

    A la veille d’un sommet avec la Turquie à Bruxelles, les Européens sont divisés sur l’ampleur des concessions politiques et financières à faire à Ankara pour obtenir son aide face à la crise migratoire, d’autant plus dans la situation actuelle de tensions avec la Russie. Le sommet doit réunir les dirigeants des 28 membres de l’UE et le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu.

    Lire aussi : Face à l’UE, Erdogan savoure sa revanche

    Depuis janvier, plus de 700 000 migrants ont gagné l’Europe depuis la Turquie, qui accueille sur son sol plus de 2 millions de réfugiés et demandeurs d’asile. L’UE s’est dite disposée à accélérer le processus déjà en cours visant à exempter à terme les citoyens turcs de visas pour voyager en Europe. Elle s’engagera aussi à « redynamiser » les négociations d’adhésion de la Turquie, au point mort depuis des années. Côté financier, les 3 milliards d’euros d’aide promis sont actés en principe. Mais personne ne devrait trancher la question sensible de la provenance des fonds.


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    Disparition

    Le metteur en scène Luc Bondy, directeur

    du théâtre de l’Odéon à Paris, est mort

    Par LIBERATION avec AFP <time datetime="2015-11-28T13:44:58" itemprop="datePublished">28 novembre 2015 à 13:44</time> (mis à jour à <time datetime="2015-11-28T13:51:46" itemprop="dateModified">13:51</time>) lien

    Le grand metteur en scène Luc Bondy, directeur du théâtre de l’Odéon à Paris, est décédé à l’âge de 67 ans.

     

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    <figure class="article-image article-header-image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> Le metteur en scène Luc Bondy, à Vienne le 25 avril 2013 Photo ALEXANDER KLEIN. AFP

    </figcaption> </figure>

    Le grand metteur en scène Luc Bondy, directeur du théâtre de l’Odéon à Paris, est décédé à l’âge de 67 ans, a-t-on appris samedi auprès du théâtre.

    Malade depuis longtemps, il était à la tête de l’Odéon-Théâtre de l’Europe depuis 2012. Il avait dû reporter récemment la création d’Othello, prévue à partir de janvier, en raison de son état de santé.

    «Luc Bondy excelle admirablement à gérer ces changements de climats ; question de détail. Rien dans sa mise en scène n’est laissé au hasard» écrivait Libé en février dernier à l'occasion de la présentation de sa pièce Ivanov, d'après Tchekhov. En 2014, nous avions suivi les répétitions de sa vision des Fausses Confidences de Marivaux. 

    A lire aussi : Portrait - Luc Bondy, jeux sans frontières

    Né le 17 juillet 1948, à Zurich, Bondy avait pour arrière-grand-père paternel un directeur du théâtre allemand de Prague, marié à une actrice de renom, Charlotte Bondy. Dans le portrait que lui dresse Libé en 1999, il déclare : «Je crois qu’on hérite de tout, dit Luc Bondy. Des qualités comme des défauts de fabrication. Je crois d’ailleurs qu’on hérite surtout des défauts. C’est pour cette raison que les enfants ont toujours honte de leurs parents».

    En 2011, Bondy se confiait à Libé alors qu'on venait d'apprendre qu'il venait d'être choisi pour succéder à Olivier Py, en 2012, à la tête de l'Odéon. L'artiste déclarait alors : «En France, on confie souvent la direction des théâtres à des artistes. Qui ont un peu trop tendance à se montrer eux-mêmes. Alors que je crois qu’il faut au contraire accepter d’être jaloux de ceux qu’on invite. D’où l’objectif : trouver des metteurs en scène dont je sois jaloux ! Un spectacle par un an signé de moi, cela suffit»

    Sur Twitter, Fleur Pellerin, ministre de la Culture, lui a rendu hommage

     

    Bouleversée d'apprendre la disparition ce matin de Luc Bondy, directeur du @TheatreOdeon et l'un des plus grands metteurs en scène européens

     
     
     
     
     
     
     
     

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  • COP21 : c'est bien parti !
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    Donc, à partir de dimanche et jusqu'au 11 décembre, les grands de ce monde vont sauver la planète. Chez TTSO, on essaye de ne pas être sceptiques… mais il faudrait que la Préfecture de Police y mette du sien. Aujourd'hui, elle émet ses consignes de circulation pour dimanche et lundi : 1) Ne pas prendre sa voiture/mobylette... d'ailleurs, les transports publics seront gratuits... mais 2) la Préfecture demande aussi d'"éviter d'utiliser les transports en commun" (?!). C'est bien parti (et, by the way, vous allez comment au boulot, vous, lundi ? En hélico ?).

     

    A l'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto (dernière grande conférence internationale sur la réduction des gaz à effet de serre) en 2005, les émissions mondiales de CO2 étaient de 29MdsT/an. Elles atteignent aujourd'hui 36MdsT/an (30% de plus).


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