• <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Six personnes soupçonnées de vouloir rejoindre

    la Syrie ont été interpellées

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2016-02-02T12:58:59+01:00" itemprop="datePublished">02.02.2016 à 12h58</time> • Mis à jour le <time datetime="2016-02-02T13:04:44+01:00" itemprop="dateModified">02.02.2016 à 13h04    lien </time>

     

    Cinq hommes et une femme soupçonnés d’être sur le point de se rendre en Syrie pour rejoindre les rangs de groupes djihadistes ont été arrêtés, mardi 2 février au matin, dans la région lyonnaise. Tous ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête antiterroriste.

    A l’origine de l’enquête, ouverte début décembre, un renseignement alertait sur le projet de certains des suspects de mener « des actions violentes » en France, « notamment contre des clubs libertins », a indiqué une source judiciaire à l’AFP, confirmant une information de BFM-TV. Ces éléments ne sont pas encore étayés à ce stade de l’enquête.

    Des perquisitions étaient en cours mardi et des éléments informatiques et téléphoniques doivent être exploités. Les gardes à vue peuvent durer quatre-vingt-seize heures, avant d’éventuelles mises en examen par des juges antiterroristes.

    1 800 Français impliqués dans des filières djihadistes

    Les cinq hommes, âgés de 22 à 37 ans, et la femme, âgée de 20 ans, sont soupçonnés d’avoir voulu rallier la Syrie, selon la source judiciaire. Ils s’étaient déjà procuré des billets de bus pour rejoindre Istanbul en passant par la Bulgarie, a-t-elle précisé. Parmi les suspects, certains sont connus des services de renseignements pour leur appartenance à la mouvance islamiste radicale, mais n’ont jamais été condamnés pour de tels faits.

    Plus de 1 800 Français sont actuellement impliqués dans des filières djihadistes en Syrie et en Irak, qu’ils se soient rendus sur place, qu’ils aient le projet de s’y rendre ou qu’ils soient en transit pour partir ou revenir, avait indiqué le 18 janvier le procureur de Paris, François Molins.

    Lire :

    </article>
    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    220 Françaises auraient rejoint les rangs de l’Etat islamique

    </article>

     

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  • <article class="article-box top-line " data-url="/planete/2016/02/02/ue-le-brexit-n-est-pas-le-probleme_1430622" itemprop="mainContentOfPage" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">
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    UE : le «Brexit» n’est pas le problème

    Par <time datetime="2016-02-02T18:01:04" itemprop="datePublished">2 février 2016 à 18:01   lien </time>
     
    David Cameron à Bruxelles, le 17 décembre.
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    </article>

    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> David Cameron à Bruxelles, le 17 décembre. Photo Alain Jocard. AFP

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    «Etre ou ne pas être ensemble, telle est la question.» Donald Tusk, le président du Conseil européen, qui connaît ses classiques, espère que les réponses qu’il a présentées mardi aux demandes du gouvernement de David Cameron convaincront les Britanniques de rester dans l’Union lors du référendum qui devrait être organisé d’ici à l’été. On peut déjà parier que cela ne sera pas le cas : le Royaume-Uni a un problème existentiel dans sa relation à l’UE qu’aucun arrangement technique ou aucun amendement aux traités européens ne réglera jamais.

    Londres , au fil des ans, s’est taillé un statut sur mesure, ne participant qu’aux politiques qui l’intéressent : il n’est ni dans l’euro, ni dans l’union bancaire, ni dans la politique d’immigration et d’asile, ni dans Schengen, ni dans la politique de défense, et à peine dans le budget communautaire. C’est ce que lui rappelle Donald Tusk dans ses propositions : la singularité des Britanniques est reconnue dans les traités, et jamais une décision n’a été prise en Europe qui ait nui à leurs intérêts. Bien au contraire, l’Union d’aujourd’hui est largement «made in Britain». Pourtant, cela ne suffit pas à une classe politique et à une opinion publique hystérisées par une presse europhobe qui fait feu de tout bois contre ce monstre continental, toujours trop bureaucratique et pas assez libéral. On peut même parier qu’une sortie pure et simple ne réglerait pas le problème. Londres continuerait à voir dans chaque décision européenne, dans chaque pas dans l’intégration, une menace pour Albion, voire une agression !

    Il n’y a que deux moyens de rassurer le Royaume-Uni : soit en lui reconnaissant sa légitimité à diriger l’Europe, soit en atomisant façon puzzle le projet européen afin qu’il puisse de nouveau jouer des alliances au mieux de ses intérêts. Plus personne ne se fait d’illusions, parmi les partenaires de Londres, sur le fameux pragmatisme britannique : chantre de la mondialisation heureuse, il persiste à rêver de l’Europe telle qu’elle était au XIXe siècle… Cette énième crise de nerfs vient rappeler aux dirigeants européens que le mythe d’une UE avançant d’un même pas est définitivement mort. Le cœur du projet communautaire, c’est la zone euro qui est, avec 19 pays, à son extension maximale. C’est elle qu’il faut intégrer et démocratiser d’urgence, sa survie en dépend, sans plus se préoccuper des autres Etats membres. Une révolution copernicienne est nécessaire : un nouveau traité à 19 créant une zone euro fédérale, une «Europe puissance». Ainsi, on empêcherait le Royaume-Uni et ses apprentis de nuire. Si l’Allemagne y est prête, la France, elle, est ailleurs. Et c’est cette absence qui est dangereuse, bien plus qu’un Brexit.

    Jean Quatremer

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    Actualités > TopNews > Présidentielle américaine: Trump et Clinton désormais vulnérables
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    Présidentielle américaine: Trump et Clinton

    désormais vulnérables

    <time>Publié le 02-02-2016 à 06h26Mis à jour à 20h18   lien </time>
     
     
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    Les partisans de Ted Cruz réagissent à l'annonce de sa victoire à la primaire républicaine de l'Iowa le 1er février 206 à Des Moines (c) Afp
    Les partisans de Ted Cruz réagissent à l'annonce de sa victoire à la primaire républicaine de l'Iowa
    le 1er février 206 à Des Moines (c) Afp
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    Des Moines (Etats-Unis) (AFP) - Après le vote en Iowa, la course aux primaires présidentielles apparaissait mardi plus ouverte que jamais avec les favoris républicain Donald Trump et démocrate Hillary Clinton désormais vulnérables et un électorat visiblement en colère contre les élites.

    Le milliardaire et favori des sondages Donald Trump a subi un net revers en terminant deuxième des républicains lundi soir dans l'Iowa, tandis qu'Hillary Clinton a gagné sur le fil du rasoir face à son rival "socialiste démocrate" Bernie Sanders.

    Le grand vainqueur républicain est le sénateur ultra-conservateur du Texas Ted Cruz, qui obtient 27,7% des voix et domine Donald Trump (24,3%). Le sénateur de Floride Marco Rubio, fils d'immigrés cubains, a surpassé les pronostics en raflant 23,1% des voix, à un cheveu du milliardaire. Jeb Bush est quasiment inexistant terminant cinquième avec 2,8% des voix.

    Chez les démocrates, Hillary Clinton l'a remporté avec une infime avance (0,2 point) sur Bernie Sanders, avec respectivement 49,8% et 49,6% des voix, faisant des caucus de l'Iowa le scrutin le plus serré jamais vu pour ce parti.

    L'enjeu de cette première étape était d'abord symbolique car le nombre de délégués en jeu est négligeable, seulement 1% du total pour l'investiture.

    Mais c'était la première fois que Donald Trump tentait de concrétiser dans les urnes la cote exceptionnelle qui est la sienne depuis l'été dernier dans les sondages.

    Pourtant l'"outsider" n'a pas réussi aussi bien que Ted Cruz à mobiliser ses partisans lundi. Le vote de protestation, anti-élites, s'est divisé entre lui et Ted Cruz, qui a aussi bénéficié du soutien des chrétiens évangéliques.

    -'Mauvaise impression' de Trump-

    "Bien qu'il ait jusqu'à présent eu l'air invincible, la réalité est qu'une majorité de républicains ont une mauvaise impression de lui", estime David Redlawsk, politologue à l'Université Rutgers.

    Trump affichait mardi matin profil bas, restant 15 heures sans tweeter avant de se féliciter de terminer deuxième alors qu'on lui "avait dit qu'il ne réussirait pas bien dans l'Iowa".

    "La leçon pour Donald Trump est qu'il doit apprendre à ménager les attentes", ajoute David Redlawsk. "Il a tellement basé sa campagne sur le fait qu'il est un gagnant et qu'il fera gagner l'Amérique, que lorsqu'il perd, il est moins crédible".

    Dans le camp démocrate, le porte-parole de Hillary Clinton, Brian Fallon, a assuré mardi sur CNN qu'il n'y avait plus "aucune possibilité que le sénateur Sanders la rattrape" en dépit de l'écart infime qui les sépare.

    La candidate avait laissé échapper lundi à Des Moines "un grand soupir de soulagement". Une deuxième place loin derrière Bernie Sanders aurait ravivé le souvenir de la cinglante défaite de 2008, quand, déjà favorite, elle avait trébuché contre le sénateur Barack Obama.

    Mais dans le camp de Bernie Sanders, quasi-inconnu au niveau national avant son entrée en campagne, on considérait qu'égaler l'ex-favorite Hillary Clinton était un succès. Sanders a évoqué mardi sur CNN "l'une des nuits (les plus) importantes de (sa) vie".

    "C'est comme si on avait dû escalader une montagne à mains nues, alors que notre adversaire utilisait un escalator climatisé", expliquait lundi soir un bénévole de sa campagne, Benjamin Erkan, 26 ans.

    -Tous dans le New Hampshire-

    Les candidats, démocrates et républicains, se trouvaient pour la plupart mardi dans le New Hampshire (nord-est), où les électeurs voteront aux primaires le 9 février.

    L'homme d'affaires Donald Trump se vantait encore ce week-end des sondages qui le placent loin devant dans l'Etat. Cette avance s'effritera-t-elle après sa deuxième place dans l'Iowa?

    "Demain, nous serons dans le New Hampshire (...) et nous nous battrons", avait-il lancé dans un discours sobre lundi soir. Il devait y tenir un meeting à Milford mardi soir.

    Ted Cruz y fera également deux meetings mardi, ainsi que Marco Rubio, qui a fait une étonnante percée et pourrait devenir le favori de l'establishment du parti républicain, se présentant comme le seul capable de rassembler les ailes conservatrices et centristes du parti.

    "Quand je serai le candidat investi, nous unifierons ce parti et nous unifierons le mouvement conservateur", a déclaré Marco Rubio, 44 ans.

    Quant à Ted Cruz, 45 ans, la victoire est éclatante pour un homme considéré avant cette campagne comme trop extrême au sein de son propre parti.

    Plus de 90% des votants républicains de lundi se disaient "en colère" ou insatisfaits de l'Etat fédéral, selon les sondages réalisés à l'entrée des bureaux de vote de l'Iowa.

    Le New Hampshire est un terrain favorable pour le radical Bernie Sanders, sénateur de l'Etat voisin du Vermont.

    Mais la suite des primaires semble plus propice à Hillary Clinton. Onze Etats voteront le 1er mars pour répartir 21% des délégués démocrates pour l'investiture. Or beaucoup se situent dans le Sud, où l'électorat noir lui est acquis.


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  • Alphabet (Google) devient

    la première capitalisation mondiale

    Le Monde.fr | <time datetime="2016-02-02T03:05:13+01:00" itemprop="datePublished">02.02.2016 à 03h05</time> • Mis à jour le <time datetime="2016-02-02T16:15:23+01:00" itemprop="dateModified">02.02.2016 à 16h15</time> | Par

    Le groupe Alphabet a publié, le 1er février 2016, des résultats largement supérieurs aux attentes des analystes, ce qui a fait bondir l’action de plus de 6 % à 796 dollars au cours des échanges après Bourse. Le groupe Alphabet a publié, le 1er février 2016, des résultats largement supérieurs aux attentes des analystes, ce qui a fait bondir l’action de plus de 6 % à 796 dollars au cours des échanges après Bourse. MARK LENNIHAN/AP

    La maison mère de Google, Alphabet, n’a pas commis de faute pour ses premiers résultats annuels sous cette nouvelle dénomination. Le groupe a publié, lundi 1er février, des résultats largement supérieurs aux attentes des analystes, ce qui a fait bondir son action de plus de 6 %, à 796 dollars (730 euros), au cours des échanges après Bourse. Une progression qui permet à l’entreprise de Mountain View (Californie) de devenir la première capitalisation mondiale devant Apple , une première depuis 2007. Lundi soir, Alphabet, dont le titre a gagné plus de 45 % en un an, valait 555 milliards de dollars, contre 534 milliards pour le fabricant de l’iPhone, dont les ventes commencent à plafonner.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

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    Cette publication était très attendue dans la mesure où, pour la première fois, la société communiquait de façon séparée sur les résultats de ses activités principales (son moteur de recherche, le site de vidéos YouTube et le système d’exploitation pour téléphone mobile Android) et ceux de sa galaxie de filiales qui investissent sur les technologies du futur. Une initiative censée donner une vision plus claire à la fois de la rentabilité de son métier historique, focalisé sur la publicité sur Internet, et du poids des investissements consacrés à des activités qui vont de la santé (Calico) à la voiture autonome sans chauffeur (Google X), en passant par la domotique (Nest) ou le capital-risque (Google Ventures), regroupés en interne sous l’intitulé « Autres paris ».

    Le chiffre d’affaires des activités principales réalisé en 2015 est en hausse de 13,5 %, à 74,54 milliards de dollars, pour un bénéfice opérationnel en hausse de 23 %, à 23,4 milliards. Ces résultats, dopés par un quatrième trimestre très dynamique, montrent que le groupe arrive à accélérer sur son métier historique, ce qui permet de compenser les coûts engendrés par ses autres activités.

    Ainsi les « paid to click » , les clics rémunérés, c’est-à-dire le nombre de fois où les gens cliquent sur des annonces publiées sur les sites utilisant la technologie Google, ont bondi de 31 % en 2015. Le défi, maintenant, consiste à améliorer la rentabilité sur téléphone mobile. Pour le moment, le groupe n’a pas encore réussi à amener les annonceurs à payer les mêmes tarifs que sur ordinateur, ceux-ci considérant que les messages diffusés sur de plus petits écrans ont moins de valeur.

    C’est l’une des raisons qui expliquent que le « coût par clic » est en baisse depuis quatre ans. Au quatrième trimestre, celui-ci a encore chuté de 13 % par rapport à la même période de 2014. Mais, comme l’a souligné la nouvelle directrice financière du groupe, Ruth Porat, au cours d’une conférence téléphonique, ce recul est largement compensé par la croissance exponentielle des recherches sur téléphone mobile. Cela explique les 18 % de progression du chiffre d’affaires entre octobre et décembre 2015. Le groupe espère que l’accélération de cette mutation va tôt ou tard convaincre ses clients annonceurs de consentir à payer plus sur mobile.

    Lire aussi : Tout ce qu’il faut savoir sur Alphabet, la nouvelle maison mère de Google

    Rentabilité astronomique

    Dans le même temps, Gmail a dépassé au quatrième trimestre le milliard d’utilisateurs. Après Android, Chrome (le navigateur sur Internet), YouTube ou encore Google Play (la boutique en ligne), la messagerie de Google est ainsi le septième service à avoir franchi ce seuil psychologique.

    Le fait de séparer la publication des différentes activités permet de cerner la rentabilité astronomique dégagée par Google, qui, au quatrième trimestre, a publié une marge opérationnelle de 25 %, sur les talons d’Apple, dont les 32 % de profitabilité restent la référence à Wall Street.

    En marge de ces activités, très rémunératrices, Alphabet mise sur le futur pour prendre peu à peu leur relais. La division « Autres paris » a ainsi dégagé un chiffre d’affaires en forte hausse, de 37 %, en 2015, mais, dans le même temps, les pertes se sont creusées, à 3,57 milliards de dollars, contre 1,94 milliard l’année précédente. Rien que sur le quatrième trimestre, la perte s’élève à 1,2 milliard.

    Ces chiffres ont réclamé un peu de pédagogie auprès des investisseurs, qui, pour la première fois, ont pu jauger la consommation de capital exigée par ces activités. C’est le rôle qui incombe désormais à Mme Porat, une ancienne de Morgan Stanley, débauchée à prix d’or pour donner plus de lisibilité à ce maquis d’investissements prometteurs. Elle a souligné que l’objectif était d’optimiser les ressources de ce portefeuille, dont le chiffre d’affaires a été essentiellement porté par Nest, Google Fiber (fibre) et Verily, une filiale spécialisée dans les sciences de la vie. « Nous effectuons un périple et c’est encore le début », a prévenu Mme Porat.

    A ceux qui s’inquiéteraient de l’envolée des dépenses de cette division, le patron de Google, Sundar Pichai, a expliqué que le succès de son moteur de recherche a été aussi le fruit de lourds investissements. Il a notamment vanté les progrès faits par le groupe dans le domaine de l’intelligence artificielle, rappelant qu’une de ses machines avait réussi à battre pour la première fois un maître du jeu de go. C’est aussi une sorte de jeu de stratégie dans lequel Google est engagé avec les marchés financiers. Son but est d’entretenir leur patience vis-à-vis des projets futuristes, en continuant à dégager une solide rentabilité dans son métier historique.


     

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Les Bourses européennes à la baisse, victimes

    de

    la chute des cours du pétrole

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2016-02-02T19:38:56+01:00" itemprop="datePublished">02.02.2016 à 19h38   lien </time>

     

    Plusieurs bourses européennes ont fortement chuté, mardi 2 février , le marché faisant les frais de la rechute des cours du pétrole. Ainsi la Bourse de Paris a ouvert en baisse mardi matin, puis n’a cessé de creuser ses pertes au fil de la journée pour terminer sa séance à – 2,47 %.

    • La situation en Europe. Le CAC 40 n’est pas la seule Bourse à avoir dévissé aujourd’hui . La Bourse de Francfort a enregistré une nouvelle baisse mardi en clôturant à – 1,81 %. La Bourse de Londres a également baissé de 2,28 % ; Milan chute de 3 % et Madrid de 2,96 %.
    • Le contexte. Les Bourses européennes subissent l’érosion sans fin des prix du pétrole. Les cours du brut ont ainsi ouvert en baisse à New York , tout juste au-dessus de 30  dollars. Les investisseurs restent sceptiques sur les chances d’assister à une réduction de l’offre à la veille de la publication des chiffres hebdomadaires sur les stocks de brut aux Etats-Unis . Dans ce contexte, le recul du chômage de la zone euro à 10,4 % en décembre, son plus bas niveau depuis quatre ans, n’a pas ému les investisseurs.
    • Des groupes pétroliers en souffrance. La compagnie britannique BP symbolise la situation critique des groupes pétroliers. Son action a plongé de 8,68 % mardi après l’ annonce d’une perte de 6,5  milliards en 2015 et la suppression de 4 000 postes. Au Royaume-Uni toujours, Royal Dutch Shell a dévissé de 4,30 %. En France , l’action de Total a chuté de 4,49 %.

    Lire aussi : Le nouvel ordre pétrolier mondial

    </article>

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/bourse/article/2016/02/02/les-bourses-europeennes-a-la-baisse-victimes-de-la-chute-des-cours-du-petrole_4858240_1764778.html#xEwHeobqgZ4JvIZW.99

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