• A Athènes, les partisans du non célèbrent un moment « historique »

    A Athènes, les partisans du non célèbrent

    un moment « historique »

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-07-05T22:22:27+02:00" itemprop="datePublished">05.07.2015 à 22h22</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-07-05T22:25:53+02:00" itemprop="dateModified">05.07.2015 à 22h25</time> | Par

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Rassemblement des partisans du non dimanche place Syntagma à Athènes. </figure>

    Les soirs d’élections, le choix du lieu de rassemblement d’un camp est essentiel. Dans l’attente des résultats du référendum sur le plan de réformes proposé par les créanciers de la Grèce, au verdict incertain, les partisans de la coalition de gauche radicale Syriza, qui appelaient à voter « oxi » (non) s’étaient donné rendez-vous dimanche 5 juillet dès 19 heures place Klafthmonos, la place des « gens qui pleurent ». Ce sont finalement des larmes de joie qui ont coulé sur leurs joues, lorsque, aux environs de 21 h 30, les estimations tirées du dépouillement de la moitié des bulletins créditaient le non de près de 60 %.

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    « Esprit de résistance »

    C’est la fierté retrouvée qui a rempli les yeux de Panos. Ce vieil homme de 78 ans n’a pas pu contenir son émotion. « Notre esprit de résistance renaît enfin », lâche-t-il, la voix entrecoupée de quelques sanglots. Il a choisi de célébrer ce moment « historique » au pied de la Vouli, le parlement grec, place Syntagma, comme quelques centaines de milliers de personnes. Personnes âgées, jeunes, familles, la foule est intergénérationnelle, comme elle l’était deux jours plus tôt lors du dernier rassemblement en faveur du non.

    Lire aussi : A Athènes, le camp du « non » se rassemble contre la « peur »

    Au son du bouzouki, le luth grec, et sur des airs révolutionnaires, la place s’emplit peu à peu. « Si on avait dit oui, ils nous tuaient. En choisissant, le non on se suicide. On a décidé de mourir comme on l’entend », scande le mégaphone. L’heure est à la fête, même si de nombreux Grecs sont conscients que tout se jouera « demain ». Le jour d’après.


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