• À son tour, l'Onu va enquêter sur l'usage d'armes chimiques en Syrie

    DOSSIER : Révolte en Syrie

    À son tour, l'Onu va enquêter sur

    l'usage d'armes chimiques en Syrie

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    le 21 mars 2013 à 16h00
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    Ban Ki-moon devant l'Assemblée générale de l'Onu, le 25/9/12

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    Ban Ki-moon devant l'Assemblée générale de l'Onu, le 25/9/12 / Crédits : TF1/LCI
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    AmériquesÀ la demande des autorités syriennes, les Nations Unies vont ouvrir une enquête sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. Parallèlement, les Etats-Unis ont ouvert leur propre enquête.

    C'est une première. Le dossier sur l'utilisation des armes chimiques en Syrie est arrivé sur le bureau de Ban Ki-Moon. À la demande des autorités syriennes qui accusent les rebelles d'avoir recours à de telles armes, "j'ai décidé d'ouvrir une enquête sur la possible utilisation d'armes chimiques en Syrie", a déclaré le secrétaire général de l'Onu. Cette enquête portera sur "un incident précis porté à mon attention par le gouvernement syrien", a-t-il ajouté. 

    Cette requête intervient après que les deux camps - le régime de Bachar al Assad et les rebelles - se soient mutuellement accusés d'un bombardement à l'arme chimique mardi près d'Alep. Pour le secrétaire général de l'Onu, l'emploi de ces armes par l'un ou l'autre camp en Syrie serait "un crime monstrueux" ainsi qu'un "crime contre l'humanité". Paris, Londres et Washington avaient de leur côté annoncé mercredi leur intention de demander aussi une enquête de l'ONU qui porterait sur "toutes les allégations" d'emploi d'armes chimiques en Syrie, venant des deux camps. Mais cette enquête, qui fera intervenir plusieurs experts sur le terrain, nécessitera "la pleine coopération de toutes les parties" et un "accès sans entrave" au territoire syrien, a rappelé Ban Ki-Moon. 

    Enquête parallèle à la Maison blanche

    Parallèlement, les Etats-Unis ont décidé d'ouvrir leur propre enquête. En visite officielle en Israël, Barack Obama a d'ailleurs mis en garde Damas, se montrant "très sceptique" à l'idée que les opposants au régime aient pu avoir recours à des armes chimiques. L'utilisation de ces armes contre le peuple syrien serait "une grave et tragique erreur", a-t-il menacé. "Le régime Assad doit comprendre qu'il devra rendre des comptes". Si l'un des deux camps y avait recours, cela entraînerait une réponse forte de la communauté internationale.

    En attendant, aucune enquête officielle n'a pu permettre de faire la lumière sur l'utilisation de ces armes, condamnée par le droit international. En effet, il existe une Convention sur l'interdiction des armes chimiques entrée en vigueur en 1997 et signée par 188 pays. Ce traité interdit la mise au point, la fabrication, le stockage et l'usage de ces armes. Sans surprise, la Syrie ne l'a jamais signée.


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