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    Le Point.fr - Publié le 30/01/2012 à 14:26 - Modifié le 30/01/2012 à 15:43

     

    Les autorités de Damas étaient prêtes à entamer des discussions informelles avec l'opposition syrienne à Moscou.

    Dmitri Medvedev (à droite) et son allié syrien Bachar el-Assad.

    Dmitri Medvedev (à droite) et son allié syrien Bachar el-Assad. © Vladimir Rodionov/Itar-Tass/Abacapress

     

    L'opposition syrienne a rejeté, lundi, la proposition russe d'organiser des discussions avec Damas. Les autorités syriennes étaient d'accord pour entamer des discussions informelles avec l'opposition à Moscou, avait annoncé, lundi, le ministère russe des Affaires étrangères. "Nous avons proposé aux autorités syriennes et à l'opposition d'envoyer leurs représentants à Moscou dans les délais qui leur conviennent pour des contacts informels sans condition préalable", indique un communiqué du ministère. "Nous avons déjà reçu une réponse positive des autorités syriennes. (...) Nous espérons que les opposants donneront leur accord dans les jours qui viennent", ajoute le ministère. "Nous sommes convaincus que l'établissement rapide de tels contacts à Moscou est une nécessité aiguë pour l'arrêt immédiat des violences en Syrie, pour éviter l'effusion de sang et la confrontation dans la société", poursuit le ministère.

    Des violences d'une intensité sans précédent ont gagné dimanche plusieurs villes proches de Damas alors que la Ligue arabe, dont la mission d'observation a été suspendue en raison de l'escalade, appelle l'ONU à l'aide pour mettre fin à plus de dix mois de répression sanglante. La Russie, allié traditionnel de Damas, refuse de soutenir une résolution présentée aux Nations unies par les Européens et les pays arabes sur la crise en Syrie appuyant l'appel de la Ligue arabe pour un départ de Bachar el-Assad.

    Moscou a proposé son propre projet de résolution à l'ONU qui fait porter la responsabilité des violences syriennes aussi bien sur Bachar el-Assad que sur l'opposition, une option rejetée par les pays occidentaux. Moscou et Pékin avaient déjà mis leur veto en octobre à une précédente résolution dénonçant la répression sanglante de la révolte populaire en Syrie, qui a fait au moins 5 400 morts depuis mars 2011, selon l'ONU.


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