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    PARIS (Reuters) - Des documents secrets demandés par des juges d'instruction dans l'enquête sur l'espionnage de journalistes du Monde visés en raison d'articles sur l'affaire concernant l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt, devraient être rapidement déclassifiés.

    Des avis favorables d'une commission spécialisée ont été publiés ce week-end au "Journal officiel" pour la demande de remise d'une note et d'un courrier du cabinet du Premier ministre, François Fillon, et de quatre notes du ministère de l'intérieur, dont trois de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

    Pour les documents le concernant, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a annoncé sur Radio J qu'il suivrait cet avis de la Commission nationale consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) sans doute dans les prochains jours. "Nous n'avons rien à cacher", a-t-il dit.

    Ces instructions judiciaires ont mis le pouvoir en difficulté, la gauche l'accusant d'avoir utilisé les services de renseignement et la justice pour accéder aux sources des journalistes avec l'obtention présumée frauduleuse de leurs factures détaillées de téléphone ou "fadettes".

    Il s'agissait, aux yeux de la gauche, de tarir les sources de la presse dans une affaire où l'UMP et Nicolas Sarkozy sont mis en cause.

    Le procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine) Philippe Courroye et son adjointe Marie-Christine Daubigney sont mis en examen dans un premier dossier pour "violation du secret des correspondances" et de "collecte illicite de données personnelles".

    Le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, autre proche de Nicolas Sarkozy, est poursuivi parallèlement pour des raisons identiques dans un second dossier.

    Thierry Lévêque, édité par Jean-Loup Fiévet


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