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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-10-27T08:46" itemprop="datePublished" pubdate=""> 27/10/2013 à 08:46</time>

    Au placard pendant plus de 70 ans, les incroyables moulages de monuments khmers réalisés par Louis Delaporte sont exposés au

    musée Guimet.

     

     

     

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Moulage d'un bas-relief du pavillon nord-ouest d'Angkor Vat (première moitié du XIIe siècle) : Rama tuant Marica.
(détail) <figcaption>

    Moulage d'un bas-relief du pavillon nord-ouest d'Angkor Vat (première moitié du XIIe siècle) : Rama

    </figcaption></figure>

     

     

     

     

    Tombé sous le charme de l'art khmer, l'explorateur Louis Delaporte (1842-1925) n'a cessé d'essayer de le faire connaître aux Français. Membre de la mission française d'exploration au Mékong grâce à ses talents de dessinateur, il redécouvre l'ancienne cité impériale khmère en faisant une halte dans celle-ci avant d'entamer la reconnaissance du fleuve. "Il est alors complètement bouleversé par ce qu'il voit et par l'état d'abandon des monuments", raconte aujourd'hui Pierre Baptiste, conservateur en chef au musée Guimet. De retour en France avec ses nombreux dessins, Delaporte se met en tête de repartir et décide de consacrer sa vie à faire découvrir ce site édifié entre le IXe et le XIIIe siècle.

    En 1873, il monte une mission de reconnaissance du fleuve Rouge doublée d'une mission d'exploration des monuments de la région. Aidé par le roi du Cambodge qui lui donne son accord pour réaliser des moulages, des photographies et des dessins des temples sous son contrôle, Delaporte doit néanmoins négocier avec les chefs locaux siamois, le site d'Angkor étant, à l'époque, sous leur juridiction.

    Lorsque ses caisses de moulages ainsi que de véritables statues arrivent en France fin 1874, le Louvre les refuse, et l'explorateur est obligé d'ouvrir un petit musée d'art khmer au château de Compiègne qui sera transféré au palais du Trocadéro après l'Exposition universelle de 1878. Ignorés pendant des décennies, les fabuleux moulages d'Angkor retrouvent désormais la lumière. À cause de l'érosion, du pillage et de la destruction de certains monuments, les moulages de Delaporte sont désormais les témoins les plus fidèles de l'art de ces temples khmers.

    REGARDEZ l'exposition du musée Guimet :

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