• Los Angeles Times Source :
    This combination shows four photos of the Costa Concordia, after the cruise ship ran aground and keeled over off Giglio, Italy, beginning to emerge during the salvage operation and finally righted.
    This combination of photos shows the Costa Concordia cruise ship near the harbor of Giglio, Italy and after being pulled upright in the biggest project of its kind
    Satellite images show the Costa Concordia on Sept. 12, 2013, left, and after it was uprighted on Sept. 17
    Salvage crew members pass by the damaged side of the Costa Concordia cruise ship as it emerges from water near Giglio, Italy.
    A detail of the previously submerged side of the Costa Concordia.

    The stunning salvaging of the Costa Concordia

    Admirers of mind-boggling engineering feats take note: Above is just a peek at the extensive effort undertaken to raise the wrecked Costa Concordia from the Italian coast.

    Our own Tom Kington has the story on the salvage effort, but for now, we’re just going to look at those crazy photos.

    Photos: Andrea Sinibaldi / Associated Press, Vincenzo Pinto / AFP


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  • Actualité > TopNews > Le Concordia, géant enfin debout 20 mois après son naufrage

     

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    Le Concordia, géant enfin debout 20 mois

    après son naufrage

     

    <time datetime="2013-09-17T09:35:08" itemprop="datePublished">Publié le 17-09-2013 à 09h35</time> - <time datetime="2013-09-17T23:55:31" itemprop="dateModified">Mis à jour à 23h55</time>

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    Les premières lueurs de l'aube ont éclairé mardi le Costa Concordia qui, au terme d'une rotation inédite, dresse de nouveau sa masse imposante dans le port italien du Giglio, où il gisait à demi-submergé depuis janvier 2012.
(c) Afp

    Les premières lueurs de l'aube ont éclairé mardi le Costa Concordia qui, au terme d'une rotation inédite, dresse de nouveau sa masse imposante dans le port italien du Giglio, où il gisait à demi-submergé depuis janvier 2012. (c) Afp

    Ile de Giglio (Italie) (AFP) - Tel un géant sauvé des eaux 20 mois après son tragique naufrage, le Concordia dominait mardi le minuscule port du Giglio, où il stationnera jusqu'à son renflouement qui n'est "pas prévu avant le printemps".

    Vu de la rive, l'ex-palace flottant, qui s'était échoué sur cette petite île toscane le 13 janvier 2012 - faisant 32 morts - barre l'horizon, étonnamment droit. Le flanc resté immergé des mois dans l'eau salée est tout rouillé, tranchant avec l'autre encore d'un blanc éclatant.

    "Nous avons franchi une étape importante, sans doute la plus difficile, car nous n'avions pas de plan alternatif si cela n'avait pas fonctionné", a indiqué à la presse Nick Sloane, le Sud-Africain qui a piloté l'opération de redressement pour le compte de Titan, une firme américaine spécialisée, alliée sur ce projet à l'Italien Micoperi.

    Première mondiale, le redressement du mastodonte de 114.000 tonnes, qui gisait sur son flanc droit à quelques mètres du Giglio, a duré une vingtaine d'heures.

    Le redressement a été considéré comme terminé mardi à 4H00 (2H00 GMT). M. Sloane s'est ému en se souvenant avoir annoncé par talkie-walkie : "le Concordia est droit et appuyé sur les plateformes" mises en place par 30 mètres de fond. Son annonce a été saluée par les sirènes de dizaines de bateaux.

    "Cela a été une grande émotion, une belle émotion", a souligné cet expert en renflouement qui a salué le travail des 500 personnes de 26 nationalités mobilisées sur le projet depuis 16 mois.

    Pendant la nuit, ils n'étaient que 12 dans la salle de contrôle, 10 ingénieurs spécialisés en informatique, ingénierie, robotique sous-marine, une architecte et le capitaine Sloane.

    Le "senior salvage master", timide et amateur de bons vins, a ensuite fêté le redressement réussi avec sa femme Sandra venue pour l'occasion d'Afrique du Sud, et des dizaines de techniciens et d'ingénieurs.

    Pas de remorquage avant des mois

    Prochaines étapes : la recherche des corps de deux disparus (sur les 32 morts dans le naufrage) qui débutera "au plus tard dans les prochains jours", une fois vérifiées les conditions d'accès au navire, a précisé le chef de la protection civile Franco Gabrielli.

    "Les couloirs qui étaient devenus des puits" quand le navire avait basculé à 65 degrés, vont redevenir pour certains accessibles, a-t-il noté.

    Ensuite, débuteront la réparation du flanc droit, le positionnement de 15 caissons (en symétrie avec le côté déjà émergé), puis les préparatifs en vue du renflouement. Le remorquage du Concordia vers un port où il sera démantelé, n'interviendra pas avant le "premier semestre de l'an prochain", selon M. Gabrielli.

    Piombino, en Toscane, Naples ou Palerme (sud) sont candidats à un tel marché qui les occuperait plusieurs années.

    D'ici là, le navire va être stabilisé avec câbles et tirants d'acier pour passer l'hiver, puis le flanc endommagé sera consolidé pour supporter le poids des caissons. "Il y a encore beaucoup de travail au niveau de l'ingénierie" sur la résistance de la coque, a dit M. Sloane.

    Autre tâche qui attend les intervenants de Titan-Micoperi, récupérer là où c'est possible le contenu des coffres-forts des cabines des 4.000 occupants du paquebot.

    Tout cela en continuant d'éviter toute pollution du Giglio, réserve marine à la flore et la faune exceptionnelles. Selon M. Gabrielli, les analyses de l'eau sont constantes : même l'ADN des oursins est examiné pour s'assurer de l'absence d'éventuelles mutations.

    Des proches des deux morts dont les corps n'ont pas été retrouvés - le veuf d'une passagère italienne et le frère d'un serveur indien - sont arrivés dans l'après-midi. Tenus à l'écart des journalistes par les carabiniers, ils se sont engouffrés dans une de leurs fourgonnettes sans dire un mot.

    Le président du Conseil Enrico Letta a souligné le sens de l'évènement pour l'Italie, au cours d'une conférence de presse à Rome : "Nous avons tourné la page de l'image publique de notre pays qui, au moment de l'accident, avait été synonyme d'un abandon de responsabilités, malheureusement répercuté dans le monde entier".

    M. Letta, manches de chemise retroussées et cravate rouge un peu à la manière du président Barack Obama, a fièrement posé pour une photo, aux côtés du chef de la protection civile Franco Gabrielli.


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  • Environnement : le lynx ressuscité

    Le félin aux oreilles pointues aurait pu disparaître des montagnes espagnoles. Mais un programme européen permet, depuis dix ans, d’agrandir et de protéger son territoire.

    Nassera Zaïd | Publié le 19 août 2013, 18h15 | Mise à jour : 21 août 2013, 19h08 
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    <figure> Le félin aux oreilles pointues aurait pu disparaître des montagnes espagnoles. <figcaption class="chapeau">Le félin aux oreilles pointues aurait pu disparaître des montagnes espagnoles. Pete Oxford/Minden/JH Editorial</figcaption> </figure>
     

    Solitaire, plutôt nocturne, le lynx ibérique, ou pardelle, reconnaissable à ses longues rouflaquettes, sa touffe de poils noirs sur les oreilles et sa robe tachetée, a quasiment disparu des forêts montagneuses d’Espagne et du Portugal, son territoire.

    Et si, au début du XXe siècle, on recensait encore quelque 100 000 individus, ils étaient à peine 160 en 2000. Ce qui a amené l’Union pour la conservation de la nature (UICN) à déclarer l’espèce « en danger critique d’extinction » en 2003.

    Comment en est-on arrivé là ? L’aménagement de nouvelles routes, l’extension des terres agricoles – des milliers d’hectares de forêts ont été sacrifiés au profit de la culture intensive des fraises – ont réduit le territoire du lynx.

    Et les lapins sauvages, qui représentaient 90% de son alimentation, ont été décimés en 1960 par la myxomatose – inoculée par l’homme pour réduire leur prolifération – puis, en 1990, par un virus hémorragique.

    Privés d’espace et de nourriture, les derniers lynx se sont réfugiés en Andalousie, dans les bois de la Sierra de Andujar et dans le parc national de Doñana.

    Dès 1997, Miguel Angel Simon donne l’alarme. Ce protecteur de la nature dirige aujourd’hui le programme Life Lince (lince pour lynx en espagnol).

    Lancé en 2003, il a un double objectif : stabiliser et augmenter les populations de lynx en Andalousie, mais aussi favoriser leur réintroduction sur d’autres territoires, au Portugal notamment, où l’animal a disparu.

    Aujourd’hui, l’habitat naturel (70 300 hectares) a plus que doublé, grâce à une campagne de sensibilisation incitant les propriétaires à accorder des droits de passage et à la construction de passerelles et de tunnels favorisant de nouvelles zones de peuplement.

    Depuis dix ans, plus de 250 lynx ont été recensés et des petits sont nés en captivité. De quoi reprendre espoir !

     – Pete Oxford/Minden/JH Editorial

    Un félin andalou


    Lynx ibérique ou pardelle (lynx pardinus)

    Taille : celle d’un très gros chat, entre 85 et 110 cm dont 13 cm de queue.

    Poids : entre 10 et 13 kg.

    Particularité : il est deux fois plus petit que son cousin, le lynx boréal, qui vit au nord de l’Europe.

    Répartition géographique : sud de l’Espagne, Portugal et Pyrénées, mais aujourd’hui, uniquement en Andalousie, dans la sierra de Andujar, et le parc national de Doñana.

    Sauvetage : en 2003, l’animal est déclaré en « danger critique d’extinction » par l’Union internationale pour la conservation de la nature.

    C’est le stade le plus grave pour les animaux à l’état sauvage : il signifie que la population est estimée à moins de 250 individus. L’Union européenne et l’Espagne ont investi 26 millions d’euros dans le projet Life Lince.

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