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    #Catalogne L'indépendantiste catalan Artur Mas renonce à un nouveau mandat, condition posée à la formation d'un nouveau gouvernement régional

    <time datetime="2016-01-09T18:28:30+0100">Publié le 09/01/16 à 18:28lien </time>

     

    Le président indépendantiste sortant de la Catalogne, Artur Mas, a annoncé ce samedi qu'il renonçait à un nouveau mandat, pour permettre la formation d'un gouvernement de forces séparatistes qui veulent aller vers la sécession de cette région du nord-est de l'Espagne.

    "Je fais un pas de côté et je ne me présente pas comme candidat de Junts pel Si à la réélection à la présidence du gouvernement régional", a déclaré Artur Mas lors d'une conférence de presse.

    Il a annoncé que le nouveau candidat à la présidence de la région était un membre de son parti, Carles Puigdemont, 53 ans, qui préside l'association des municipalités pour l'indépendance.

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  • Catalogne: la cour constitutionnelle espagnole suspend la résolution indépendantiste

    • Home ACTUALITE Flash Actu
      • Par
      • Mis à jour <time datetime="2015-11-11T20:07:19+01:00" itemprop="dateModified">le 11/11/2015 à 20:07</time>
      • Publié <time datetime="2015-11-11T20:03:58+01:00" itemprop="datePublished"> le 11/11/2015 à 20:03   lien </time>

     

    Saisie par Madrid, la cour constitutionnelle espagnole a décidé de suspendre la résolution indépendantiste des Catalan.  Le pouvoir central avait saisi le Tribunal constitutionnel après le vote de 72 députés catalans en faveur de l'indépendance.

    Le chef du gouvernement conservateur espagnol Mariano Rajoy avait décidé un recours en urgence devant la Cour constitutionelle pour invalider cetterésolution indépendantiste adoptée par le Parlement catalan. "Je solliciterai la suspension immédiate de cette initiative (parlementaire) et de tous ses effets", a dit Mariano Rajoy lors d'une allocution télévisée, précisant avoir convoqué à cet effet un conseil des ministres extraordinaire, prévu mercredi.

    LIRE AUSSI: 
    »Le Parlement catalan engage la rupture avec l'Espagne


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  • Catalogne: le Parlement lance le processus

    de rupture avec l'Espagne

    Raul Romeva, tête de liste de la coalition indépendantiste Junts pel Si (D) et le président catalan sortant Artur Mas, le 9 novembre 2015 au Parlement de Catalogne à Barcelone
    Raul Romeva, tête de liste de la coalition indépendantiste Junts pel Si (D) et le président catalan sortant Artur Mas,
    le 9 novembre 2015 au Parlement de Catalogne à Barcelone
    afp.com - LLUIS GENE
     
     

    Le Parlement de Catalogne a adopté lundi une résolution inédite lançant le processus de rupture avec l'Espagne en vue de la création d'une république indépendante, au plus tard en 2017.

    Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a rapidement réagi en annonçant un recours devant la Cour constitutionnelle pour contester le texte.

    "Je vais solliciter la suspension immédiate de cette initiative", a dit M. Rajoy lors d'une allocution télévisée s'inscrivant dans un plan réglé comme du papier à musique par les acteurs en présence: indépendantistes catalans et gouvernement.

    Auparavant, 72 députés indépendantistes (sur 135) avaient adopté, à la mi-journée, le texte lançant le processus de création d'"un Etat catalan indépendant prenant la forme d'une République".

    Ses partisans ont salué son adoption par des applaudissements, et des opposants l'ont accueilli debout, en silence, en déployant des drapeaux de l'Espagne et de la Catalogne.

    Avec ce texte, "nous lançons solennellement la construction d'un nouvel Etat", a plaidé Raul Romeva, tête de liste de la coalition indépendantiste Junts pel Si (Ensemble pour le oui), persuadé que "beaucoup de gens vivront cette journée avec beaucoup d'émotion".

    Le Parlement de cette région au cœur de l'Europe méditerranéenne de 7,5 millions d'habitants, représentant 20% du PIB de l'Espagne, est issu d'un scrutin organisé le 27 septembre centré sur la question de la sécession.

    Après des décennies de débats autour du degré d'autonomie de la plus riche région d'Espagne, les indépendantistes ont remporté ces élections avec une majorité de 72 sièges sur 135.

    Ils n'ont pas obtenu la majorité absolue des voix (47,8%) mais estiment disposer d'un soutien suffisant pour lancer le processus d'indépendance, soit le "défi le plus important à la démocratie (espagnole) de ces 30 dernières années", a résumé l'élue du parti Ciudadanos, opposé à la sécession, Inès Arrimadas.

    Pour leurs détracteurs, les séparatistes cherchent à occulter d'autres problèmes, notamment la corruption touchant le parti indépendantiste CDC, dont le trésorier est en prison.

    La résolution, votée lundi, déclare que le Parlement n'est plus "subordonné aux décisions des institutions espagnoles, et en particulier de celles de la Cour constitutionnelle".

    Le texte, qui défend aussi les droits sociaux, prévoit également le lancement, dans les trente jours, de travaux de mise en place d'une administration fiscale indépendante et d'une sécurité sociale.

    - Tensions croissantes -

    Le vote intervient alors que depuis 2011 les tensions étaient croissantes entre l'exécutif duau et le gouvernement de Mariano Rajoy.

    Le premier réclamait un référendum d'autodétermination et plus d'autonomie fiscale, poussé par une fièvre indépendantiste alimentée par la crise économique et un arrêt de la Cour constitutionnelle de 2010 ayant raboté les compétences de la région.

    Le 9 novembre 2014, Artur Mas, nationaliste devenu séparatiste, avait déjà passé outre un interdit de la Cour en organisant une consultation symbolique où 1,9 million de personnes s'étaient prononcées pour l'indépendance.

    Le vote de lundi intervient à moins de deux mois des législatives du 20 décembre et la "question catalane" domine la campagne.

    Mariano Rajoy, dont le Parti populaire (PP, droite) est en perte de vitesse, talonné par Ciudadanos (centre droit) et le Parti socialiste, a obtenu leur soutien sur le terrain de la défense de l'unité de l'Espagne.

    Lundi, leurs élus catalans ont plaidé avec fougue pour le maintien en Espagne, évoquant pour certains un anniversaire européen: celui de la chute du mur de Berlin, un 9 novembre 1989, il y a 26 ans.

    "Nous n'allons pas vous permettre de construire un nouveau mur", a prévenu le député du PP Xavier Garcia Albiol.

    Les indépendantistes ont cependant un talon d'Achille: l'absence d'accord sur l'identité du futur président de la région, l'extrême gauche refusant le candidat de Junts pel Si, Artur Mas. Ils ont jusqu'au 9 janvier pour s'accorder, faute de quoi ils seraient contraints d'organiser de nouvelles élections.

    Jamais un Parlement catalan n'avait proclamé une telle résolution, a dit à l'AFP l'historien Carlos Gil Andres, estimant "qu'elle peut ne déboucher sur rien mais aussi entrainer une cascade d'événements", sans retour.

    Du coup "la profondeur de la crise sociale et politique de l'Espagne (où un actif sur cinq est au chômage) est occultée", a-t-il regretté, en estimant que le défi séparatiste avantageait M. Rajoy.

    Hasard du calendrier, à Paris lundi, l'Unesco a refusé d'admettre en son sein, comme Etat indépendant, le Kosovo, dont la déclaration unilatérale d'indépendance de 2008 était source d'inspiration pour les séparatistes catalans.


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    Ces Goncourt à l'accent catalan

    Le 03 novembre à 14h07 | Mis à jour il y a 28 minutes  lien

    </header> <figure class="articleImage"> <figcaption class="caption"> PHOTO/AFP THOMAS SAMSON</figcaption> </figure>

    Après Lydie Salvayre en 2014 qui évoquait avec "Pas pleurer" le parcours de mère catalane lui racontant au soir de sa vie l'insurrection libertaire de 1936 en Espagne, c'est à nouveau la Catalogne qui est à l'honneur en 2015. Le romancier Mathias Enard a en effet ce reçu mardi le Goncourt pour "Boussole", hymne érudit à l'Orient de la part d'un auteur qui vit depuis 2000 à Barcelone où il enseigne l'arabe à l'Université Autonome.  Si les deux livres n'ont rien en commun, si ce n'est ce prix et la belle plume de leurs auteurs, le clin d'œil indirect à la capitale catalane est amusant...

    Né en 1972 à Niort, Mathias Enard est depuis toujours attiré par l'Orient. Arabophone, il parle également le persan, appris à l'université Chahid-Behechti de Téhéran. Avant de s'installer en Catalogne il a vécu à Berlin et à Beyrouth. Toute son oeuvre est imprégnée d'Orient. Son premier roman, paru en 2003, "La perfection du tir" (ses livres sont tous édités chez Actes Sud) évoquait le Liban même si le pays où se déroule cette histoire n'est jamais nommé. Son roman "Zone " (2008) avait pour thème la violence de la guerre. En 2010, "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants" (Goncourt des lycéens) parlait des échanges esthétiques et culturels entre Orient et Occident et "Rue des voleurs" (2012) racontait le destin d'un jeune réfugié marocain en Europe.


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  • Espagne/Catalogne: Mas devant la justice pour sa "rébellion démocratique"

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    <time class="date" datetime="2015-10-15T07:25:03+02:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 15/10/2015 à 07:25</time>, <time class="date" datetime="2015-10-15T11:57:07+02:00" itemprop="dateModified">Mis à jour le 15/10/2015 à 11:57  lien </time>

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    A la Une

    <figure class="photo_article" id="container_photo" itemprop="primaryImageOfPage" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Le président catalan séparatiste Artur Mas salue la foule à son arrivée au tribunal à Barcelone. - JOSEP LAGO - AFP <figcaption class="legende">

    Le président catalan séparatiste Artur Mas salue la foule à son arrivée au tribunal à Barcelone.
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    </figure>

    Le président catalan Artur Mas a comparu jeudi devant la justice pour un référendum sans valeur légale sur l'indépendance, organisé en 2014 malgré l'interdiction de la Cour constitutionnelle espagnole, un premier acte de "désobéissance civile", assumé, en vue de l'indépendance.

    Vers 11h30 (09h30 GMT) après une audience d'une heure environ, le dirigeant séparatiste a quitté avec solennité le tribunal supérieur de justice de Catalogne (cour d'appel) à Barcelone, en fendant une foule de quelque 3.000 sympathisants, a rapporté un journaliste de l'AFP.

    Il s'est arrêté sur les marches et, entouré des membres de son exécutif, mais aussi du Parlement régional, de dirigeants indépendantistes, il a chanté l'hymne catalan, un geste de défi à l'égard du pouvoir judiciaire espagnol.

    L'audience était présentée par ses partisans comme une tentative de plus de réprimer le sécessionnisme, même si la cour a attendu que les élections régionales en Catalogne, remportées par les indépendantistes, soient passées pour lancer la convocation aux fins d'inculpation.

    "A bas la justice espagnole", ont crié des sympathisants devant le tribunal.

    Hasard du calendrier, le rendez-vous judiciaire a été fixé pour le jeudi 15 octobre, date anniversaire importante pour les partisans de la séparation d'avec l'Espagne: c'est le jour de la mort de leur héros LLuis Companys, fusillé par des soldats du dictateur Francisco Franco au château de Montjuic, une forteresse militaire, il y a 75 ans.

    Lluis Companys, président catalan à l'époque, avait, six ans plus tôt, proclamé un éphémère "Etat catalan de la République fédérale espagnole", le 6 octobre 1934, pendant une dizaine d'heures.

    Le président de la Generalitat Artur Mas s'est rendu au petit matin au pied de la tombe de son illustre prédecesseur, au château de Montjuic, surplombant Barcelone, au côté de la maire de la ville, Ada Colau.

    L'anniversaire a été célébré par des centaines de militants qui ont défilé dans la nuit autour de cette forteresse militaire, en brandissant des torches enflammées.

     

    'Rébellion démocratique'

    Devant la cour d'appel s'est joué jeudi le premier aboutissement judiciaire d'années de passes d'armes entre Barcelone et Madrid sur la possibilité ou non de consulter les Catalans au sujet de l'indépendance de leur puissante région de 7,5 millions d'habitants dont les relations avec le pouvoir central sont houleuses depuis des décennies.

    M. Mas était convoqué pour avoir organisé le 9 novembre 2014, au nom de la "liberté d'expression", une "rébellion démocratique" sous forme de consultation sans valeur légale sur l'indépendance de la Catalogne, le gouvernement national (conservateur) de Mariano Rajoy lui ayant refusé depuis 2012 l'organisation d'un référendum d'autodétermination.

    Près de 2,3 millions de personnes y avaient participé et 1,9 million s'étaient prononcées pour l'indépendance. La consultation avait cependant été auparavant interdite par la Cour constitutionnelle, saisie par le gouvernement.

    La Cour, dont la majorité des juges sont de tendance conservatrice, avait conclu qu'elle abordait ainsi un sujet national, l'unité de l'Espagne, qui n'était pas de sa compétence.

    Mais le président de la Generalitat avait ignoré cette interdiction. Jeudi, M. Mas s'est vu formellement notifier des poursuites pour "désobéissance civile", "détournements de fonds publics" et "usurpations de fonctions" notamment. En théorie, ces délits peuvent entraîner son inhabilité, ce qui l'empêcherait de diriger la région.

    "Nous aurons le devoir d'ignorer toute sentence allant dans ce sens", a prévenu un dirigeant du parti de M. Mas (CDC), Josep Rull.

    Mardi, Irene Rigau et Joana Ortega, deux autres responsable ou ex responsable de l'éxécutif ont déjà été entendues. Des centaines de personnes avaient alors déjà manifesté devant le tribunal, entraînant un communiqué du tribunal dénonçant ces "attaques directes contre l'indépendance de la justice".

    L'audience intervient après la victoire le 27 septembre des indépendantistes aux régionales, avec une majorité absolue des sièges au Parlement régional (72 sur 135).

    Les séparatistes entendent faire sécession en 2017 au plus tard, bien qu'ils n'aient pas la majorité absolue des voix (47,8% des suffrages).

    Le gouvernement de Mariano Rajoy, qui affronte des législatives le 20 décembre, refuse toute évolution du statut catalan, contrairement aux autres grands partis espagnols, et a annoncé qu'il veillerait "au respect de la loi".


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