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    Le restaurant "La Mère Poulard" épinglé

    par TripAdvisor

    <time datetime="2015-12-18T20:35:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 18/12/2015 à 20h35   lien </time>

    Le site internet doute de la sincérité de certains commentaires laissés sur le restaurant.

     

    (Boursier.com) — TripAdvisor, site qui classe les hôtels et restaurants en fonction des commentaires laissés par les clients ne veut pas voir sa réputation salie et sa raison d'exister bafouée. En inspectant les posts relatifs au très célèbre restaurant d'omelettes 'La Mère Poulard' situé sur le site touristique du Mont Saint-Michel, l'équipe du site internet a éprouvé des doutes quant à leur fiabilité.

    Falsification d'avis

    Désormais, lorsque l'on se rend sur la page TripAdvisor du restaurant, un bandeau rouge met en garde les internautes. "Nous avons des raisons de penser que des individus ou entreprises associées ou ayant des intérêts avec cet établissement ont tenté de falsifier des avis de voyageurs et/ou l'indice de popularité de cet établissement", peut-on lire. "Nous mettons tout en oeuvre pour identifier les contenus suspicieux et nous essayons en permanence d'améliorer nos processus d'évaluation des avis de voyageurs", ajoute le site internet. L'équipe de la Mère Poulard a, semble-t-il, voulu redorer son blason. Sur TripAdvisor, le restaurant est classé 26ème sur 28 au Mont Saint-Michel. Près de 600 commentaires sont classés dans la catégorie "horrible", contre 291 posts épinglés dans "excellent".

    Environ 30% de faux commentaires ?

    TripAdvisor veut se prémunir contre d'éventuelles poursuites. L'an dernier, sa filiale italienne a été condamnée à payer une amende de 500.000 euros par l'Autorité de la concurrence italienne (AGCM) pour faux commentaires. En France, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) reconnaît avoir du mal à évaluer l'ampleur du phénomène. "Certaines enquêtes réalisées en la matière estiment qu'il pourrait y avoir jusqu'à 30% de faux avis en ligne", indique-t-elle. Elle ajoute que "les différentes enquêtes menées ont abouti à la rédaction de plus d'une vingtaine de procédures contentieuses. Un site d'avis a ainsi été condamné par le TGI de Paris pour pratiques commerciales trompeuses, en 2014".

    — ©2015, Boursier.com

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    La Tradition de Thanksgiving
     
    Photo du traditionnel repas de Thanksgiving.  (PRNewsFoto/Butterball Turkey Company)

    Photo du traditionnel repas de Thanksgiving. (PRNewsFoto/Butterball Turkey Company)

    Pour comprendre l’histoire de Thanksgiving, il faut remonter à  l’arrivée en Nouvelle Angleterre d’une centaine de pèlerins ayant fui la persécution religieuse britannique, pour les uns, ou la trop grande liberté des moeurs d’Amsterdam, pour les autres.

    Après une traversée difficile à bord du Mayflower, les Pèlerins débarquent à Plymouth le 11 décembre 1620. Le premier hiver est dévastateur ; sur les cent-dix pèlerins, seulement cinquante survivent au froid et au manque de nourriture.

    Une fois le printemps revenu, ces survivants doivent se constituer une réserve pour le prochain hiver. Or la terre, le climat, les plantes, tout leur semble hostile. Survient alors un événement déterminant de l’histoire américaine.

    Samoset et Squanto, deux Indiens Iroquois de la tribu des Patuxets, viennent à leur secours. Ils leur font découvrir les bienfaits de certaines plantes et le danger mortel d’autres. Ils leur enseignent la chasse et la pêche et, surtout, ils leur apprennent à récolter le maïs.

    En octobre 1621, la moisson est exceptionnelle, ils peuvent faire des réserves de maïs, de haricots et de potirons pour l’hiver à venir.

    Le gouverneur de la colonie, William Bradford, décide alors de proclamer un jour de remerciement et d’action de grâce que les pèlerins partagent avec leurs voisins Indiens (ces derniers apportent du gibier et des dindes à rôtir).

    Pour beaucoup, cette célébration est à l’origine de la fête de Thanksgiving. Pour d’autres, l’origine remonte à 1623 : en raison de la sécheresse qui a réduit les récoltes, le même gouverneur Bradford proclame une journée de jeûne et de prière.

    La pluie venant arroser les champs peu de jours après et sauvant ainsi la colonie d’un grand malheur, Bradford annonce, pour le 29 novembre, un jour de remerciement.

    La coutume d’une fête des récoltes se poursuit depuis cette période. Pendant la Guerre d’Indépendance, le Congrès recommande d’instaurer une journée d’action de grâce dans tout le pays. Le premier président des États-Unis, George Washington, suggère la date du 26 novembre.

    En 1863, le président Lincoln fait revivre la tradition et, depuis lors, chaque président désigne lui-même ce jour, le quatrième jeudi de novembre, comme une fête nationale. Aujourd’hui, Thanksgiving est considéré comme une fête traditionnelle, au même titre que Noël.

    Les traditions de Thanksgiving

    C'est pendant la période de Thanksgiving que les Américains voyagent le plus en avion et en voiture pour se réunir avec des membres de leur famille et avec des amis. Un grand nombre d'entre eux assistent à un défilé organisé pour l'occasion, notamment à celui du grand magasin Macy's qui est télévisé en direct de New York. D'autres suivent à la télévision des matchs de football américain. À l'étranger, les soldats américains ont droit à un repas traditionnel ce jour-là.

    Une dinde farcie accompagnée d'une purée de pommes de terre, de patates douces, d'une gelée de canneberge et une tarte à la citrouille sont les éléments de base d'un repas de Thanksgiving.

    Des milliers d'associations caritatives servent un repas chaud aux désavantagés et à tous ceux qui se présentent, et des millions de dindes surgelées sont offertes à des familles chaque année. 

    Parmi ces citoyens généreux figurent des membres de la tribu indienne Morongo de San Bernadino (Californie) qui apportent depuis vingt-trois ans une aide aux familles dans le besoin lors de la journée de Thanksgiving. En 2008, cette tribu a annoncé qu'elle avait offert 11.000 dindes, soit le nombre le plus élevé depuis le début de son aide.

    C'est là un bon rappel du rôle que les Amérindiens ont joué lors du premier Thanksgiving américain, une fête organisée par les premiers pèlerins pour remercier les Indiens de leur avoir transmis leurs connaissances et leur savoir-faire, sans lesquels ils n'auraient probablement pas survécu.

    Interprétation moderne

     

    Aujourd’hui encore, le repas de Thanksgiving fait une large place aux produits originaires d’Amérique du Nord. La dinde — qu’elle ait été plongée dans la saumure pendant toute la nuit, arrosée de beurre pendant sa cuisson au four ou frite en plein air — est le plat de résistance. D’ailleurs, les Américains qui mangent de la dinde sont si nombreux que cette journée est également appelée « le jour de la dinde » (Turkey Day). Les accompagnements sont généralement composés de farce à base de pain, de gelée de canneberges et de purée de pommes de terre. Au moment du dessert, on consomme normalement une part de tarte à la citrouille.

     

    Variantes régionales

     

    Si la dinde et les canneberges figurent toujours au menu d’un repas traditionnel de Thanksgiving, la sauce à laquelle elles sont servies, et les autres plats préparés, dépendent souvent de la personne qui fait la cuisine. Les traditions familiales, les origines ethniques et les saveurs régionales font que chaque repas de Thanksgiving est unique.

    Dans le nord-est des États-Unis, par exemple, on pourrait servir une dinde enrobée de sirop d’érable du Vermont et une farce de pain rehaussée de châtaignes, de romarin et de thym. À Baltimore, il n’est pas question de faire l’impasse sur la choucroute : héritage allemand oblige.

    Dans le sud-est des États-Unis, les maîtres-queux ont créé des variantes qui sont devenues populaires bien au-delà de leur région. Des mets originaires du sud-est, dont le pain de maïs aux huîtres et les patates douces confites avec des guimauves grillées, sont au menu un partout aux États-Unis. Le dessert non plus n’échappe pas aux variations régionales. Les habitants de la Floride ont un faible pour la tarte à la lime des Keys (Key lime pie), ceux de Géorgie préfèrent la tarte à la noix de pécan, tandis que ceux de Caroline du Nord ne pourraient se passer de la tarte à la patate douce.

     

    Dans le Midwest, grande région agricole, le menu prouve bien que les convives ont un bon coup de fourchette : on dévore de la farce au riz sauvage dans le Minnesota, un ragoût de haricots verts dans l’Illinois et de la gelée de canneberges et de cerises dans le Michigan. Dans l’Indiana, le repas pourrait se terminer par un dessert au kaki, un pudding cuit à la vapeur similaire au plum-pudding anglais, mais confectionné avec le kaki du terroir.

     

    Influencé par les traditions culinaires amérindiennes, mexicaines et espagnoles, un repas de Thanksgiving dans le sud-ouest des États-Unis comprend des mets riches en épices et herbes aromatiques. La dinde peut être badigeonnée d’une pâte faite de piment ancho et de cumin, la farce au pain de maïs contenir des piments verts, et les patates douces être imprégnées de piment chipotle. Le flan à la citrouille supplante la tarte à la citrouille comme dessert préféré.

     

    Dans l’ouest des États-Unis, où les fruits et légumes poussent en abondance, le repas de Thanksgiving a des accents de fraîcheur. En Californie, les cuisiniers assaisonnent la dinde à l’ail, à la sauge et au thym et ils incorporent des champignons sauvages dans leur farce à base de levain. Dans l’État de Washington, on remplace volontiers les pommes de terre par une purée de patates douces et on ajoute des morceaux de noisettes du terroir à la farce.

     

    Du sirop d’érable et des châtaignes, à l’ail et aux noisettes, les variantes régionales du repas moderne de Thanksgiving reflètent non seulement l’histoire unique de chaque cuisinier, mais aussi la grande diversité de l’Amérique. La manière de servir les restes fait elle aussi l’objet d’un grand débat – et de nombreuses variations.

     

    Recette

    Recette de la tarte au potiron de la grand-mère Sander (Extrait de "Les Américains à table, un patrimoine culinaire aux ingrédients variés", E-Journal Août 2004)
    (Quantité : deux tartes de 20 cm de diamètre)

    Pâte

    3 tasses de farine
    1 cuillerée à café de sel
    1 tasse de saindoux (ou de graisse végétale ou de
    beurre ou un mélange)
    1 oeuf battu
    1 cuillerée à café de vinaigre
    5 cuillerées à soupe d’eau

    Travailler la farine, le sel et le saindoux à la main jusqu’à l’obtention d’un mélange léger ayant la consistance de miettes de pain. Ajouter l’oeuf, le vinaigre et l’eau. Mélanger. Diviser la pâte en deux et en faire deux boules. Envelopper chaque boule dans un film étirable saupoudré de farine. Une fois que la pâte a durci (30 minutes environ), placer la boule sur une surface saupoudrée de farine et étaler la pâte au rouleau. Si la
    pâte est trop collante, ajouter de la farine. Placer la pâte étalée dans un plat à tarte de 20 cm. Relever le bord de la pâte et pincer. Procéder de même pour la deuxième boule de pâte.

    Garniture

    3 tasses de potiron cuit à la vapeur, en purée (800 g environ)
    1 tasse 1/2 de sucre roux (400 g environ)
    2 cuillerées à café de cannelle
    1 cuillerée à café de gingembre (frais ou en poudre)
    1 cuillerée à café de sel
    4 oeufs
    3 tasses de lait (3/4 litre environ)
    1 tasse de crème fleurette (1/4 litre environ)

    Incorporer le sucre, les épices et le sel au potiron.
    Battre les oeufs légèrement et les mélanger au lait et à la crème. Bien mélanger le tout et verser dans les deux croûtes crues préparées (voir recette ci-dessus). Faire cuire à four très chaud (200 ºC) jusqu’à ce que la garniture au potiron soit ferme (environ 45 minutes). Laisser refroidir les tartes avant de servir. Décorer à la crème fouettée.


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    <section class="post-live-content"><article>

    #Roubaix

    Prise d'otage à Roubaix : un preneur d'otages

    a été tué, d'autres sont en fuite

    <time datetime="2015-11-24T22:52:13+0100">Publié le 24/11/15 à 22:52   lien </time>

     

    Un des preneurs d'otages a été tué à Roubaix lors d'un assaut donné par le Raid contre un groupe de malfaiteurs mais "d'autres sont en fuite", a annoncé le procureur de la République Frédéric Fèvre.

    Cet homme a été retrouvé mort dans la maison de Roubaix où s'était retranché le groupe avec trois otages, une femme et deux enfants, a précisé le procureur, qui a confirmé que tous les otages étaient "en sécurité". Selon une source policière, d'autres preneurs d'otages ont été arrêté.

    </article></section>

     

     


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  • Le ministère de l’Intérieur demande à Facebook et Twitter de “cacher” la photo du Bataclan

    18/11/2015 | 11h51   lien
     

     

    Le ministère de l’intérieur a déposé des demandes officielles auprès de Twitter et Facebook afin de dissimuler une photo choquante prise à l’intérieur du Bataclan, qui circule depuis les attentats du vendredi 13 novembre. Mais les réseaux sociaux peinent à la faire disparaître.

    Mercredi 18 novembre à 9 h du matin, il était encore possible de voir la photo insoutenable prise dans le Bataclan après que des terroristes y ont assassiné plus de 80 personnes. Cette image, extrêmement choquante, a été partagée sur plusieurs sites français – que nous ne nommerons pas ici – mais également sur les réseaux sociaux depuis samedi. A tel point que la police a demandé, dès le 15 novembre sur Twitter, de ne pas contribuer à sa diffusion.

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    “Ce tweet a été caché en France”

    Pourtant, le gouvernement et les autorités ont tout tenté pour faire disparaître cette image. Mardi, certains tweets qui partageaient ce contenu (comme ceux du compte identitaire “Rémigration”, mouvement associatif de Laurent Ozon, un ancien membre du bureau politique du Front national ndlr), n’étaient plus visibles par les internautes dont l’adresse IP correspond à celle d’un utilisateur présent sur le territoire français. “Ce tweet a été caché en France”, peut-on lire lorsque l’on clique sur le lien vers le gazouillis en question (cf photo à la Une).

    Cette mesure est rare : elle correspond à la politique du “contenu retiré en fonction d’un pays” de Twitter, qui détaille sur son site officiel les critères pour qu’une image ou un texte soit banni d’un pays tout entier. Il faut que la demande émane d’un “gouvernement ou des autorités policières ou judiciaires” en justifiant d’une violation de la loi – dans ce cas, la loi française.

    Sur le site Lumen Database, qui recense les plaintes juridiques déposées à l’encontre de contenus en ligne, on peut voir que c’est le ministère de l’Intérieur français qui a effectué une demande de retrait de cette image. Les motifs invoqués : “Atteinte grave à la dignité humaine (images de cadavres)” et “atteinte au secret de l’enquête”. La plainte s’appuie sur les articles “ 6 de la loi 2004-575 du 21 juin 2004, article 227-24 du code pénal et Article 35 quater de la loi de 1881 sur la liberté de la presse” .

    La photo circule pourtant encore sur Twitter et Facebook

    Entre le 1er janvier et le 30 juin 2015, seuls 2 tweets ont été “retirés” par Twitter après des demandes émanant de la France, sur 32 envoyées au total, comme le rapporte la firme dans son rapport bi-annuel dit “de transparence“. Ces gazouillis restent toutefois visibles par les internautes qui se trouvent dans un autre pays, ou qui ont recours à un VPN, qui change l’adresse IP d’un utilisateur.

    Le souci : la plainte des autorités concernant des contenus illégaux doit être formulée à l’encontre de comptes bien précis. Aussi, si @Remigration, le compte pris en exemple ci-dessus, a été signalé par le ministère, d’autres – que nous préférons ne pas mentionner – ne figurent pas dans la réquisition judiciaire. Leur contenu n’était, à la date du 18 novembre, toujours pas dissimulé. Seule “consolation”: la photo a été taggée comme un “contenu sensible” par Twitter, elle ne s’affiche donc pas directement dans les fils d’actualité de ses membres. Il faut cliquer sur le bouton “voir le contenu” pour qu’il s’affiche.

    Même combat sur Facebook

    Sur Facebook, le combat est le même. Selon nos informations, que le Figaro a également confirmées, le ministère de l’Intérieur a signalé au réseau social que la photographie supposément prise à l’intérieur du Bataclan était illégale, après qu’elle a été dénoncée sur la plateforme Pharos (portail officiel de signalement de contenus illicites de l’Internet).

    Par conséquent, comme pour Twitter, à chaque fois qu’un internaute croise la photo sur son fil Facebook et qu’il la signale, le réseau social devrait être obligé de la dissimuler sur le territoire français. Par exemple, sur le compte Facebook d’un certain “Renaud Hennequin”, qui avait partagé une capture d’écran de l’image le 15 novembre, l’image n’est plus visible (nous ne savons pas si le contenu a été retiré par le manager de la page ou bloqué par Facebook).

    Pourtant, sur d’autres comptes Facebook, comme celui des “Bobards d’Or”, une cérémonie anti-médias organisée par Jean-Yves Le Gallou (ancien cadre du FN, théoricien de la “préférence nationale” ndlr) et malgré les nombreux signalements des internautes, la photo est toujours en ligne, et compte plus de 2 900 commentaires d’internautes indignés.


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