• La forte hausse de la mortalité routière

    REPLAY - Ce lundi, l'ONISR a annoncé une augmentation de 10,7% du nombre de morts sur les routes au mois de novembre. 2014 sera la première année de hausse après 12 ans de baisse.   lien

    <figure class="article-cover mdl js-player cover-player" data-cover="http://media.rtl.fr/cache/UqAg714OH3uV-5vLb7o_bQ/795x530-2/online/image/2014/0423/7771374856_julien-sellier.jpg" data-player="jwplayer" data-src="http://media.rtl.fr/online/sound/2014/1215/7775898426_l-essentiel-de-l-actu-du-15-12-2014.mp3">

    <figcaption class="figcaption article-mdl cf"> La forte hausse de la mortalité routière Crédit : Christophe Pacaud,Agnès Bonfillon </figcaption> </figure>

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    L'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a annoncé lundi 15 décembre que le nombre de morts sur les routes de France a enregistré une forte hausse de 10,7% en novembre. En effet,

    il a recensé 279 personnes tuées contre 252 l'année dernière à la même période.

    "En comparaison avec les onze premiers mois de 2013, les indicateurs de l'accidentalité routière de 2014 affichent une augmentation de : 5% de personnes tuées, 2,6% de personnes blessées et 3,6% de personnes hospitalisées", a précisé l'ONISR dans un communiqué. 2014 sera donc la première année de hausse de la mortalité routière après 12 ans de baisse ou de stagnation.

    Même si les personnes mortes sur les routes ont augmenté le mois dernier par rapport à novembre 2013, le nombre d'accidents corporels est resté stable (+0,2% avec 4.999 cas).


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    Les musulmans de France unis pour fêter

    lundi l’Aïd el-Fitr

    AFP<time datetime="2014-07-27T20:49:18" itemprop="datePublished"> 27 JUILLET 2014 À 20:49</time>
    <aside> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Un homme prie dans une mosquée de Nantes, le 28 juin 2014 premier jour du Ramadan<figcaption itemprop="description">Un homme prie dans une mosquée de Nantes, le 28 juin 2014 premier jour du Ramadan (Photo Jean-Sebastien Evrard. AFP)</figcaption></figure>
     
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    Divisés pour déterminer le début du ramadan, les musulmans de France fêteront dans l’unité lundi l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois sacré de jeûne, a annoncé dimanche soir le Conseil français du culte musulman (CFCM).

    «Conformément aux données que les pays musulmans nous ont transmises aujourd’hui, nous avons décidé unanimement que le jour de l’Aïd el-Fitr serait demain lundi», a annoncé le président du CFCM, Dalil Boubakeur, lors d’un point de presse à la Grande mosquée de Paris, dont il est le recteur.

     
     
     

    Le CFCM, créé en 2003 pour représenter auprès des autorités l’islam de France mais affaibli par des querelles internes et des oppositions externes, a annoncé sa décision à l’issue d’une courte et symbolique «nuit du doute», qui doit permettre l’observation de la Lune - le calendrier musulman étant lunaire.

    L’instance rejoint ainsi les choix déjà annoncés par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF, proche des Frères musulmans) et les représentants de la communauté turque, tous partisans de la détermination des dates par le calcul astronomique, non par l’observation lunaire.

    Avant le début du ramadan, les représentants de la première communauté musulmane d’Europe (entre 3,5 et 5 millions de membres selon les estimations) avaient offert une image de division. Le CFCM avait fixé le début du mois de jeûne au 29 juin, tandis que plusieurs centaines de mosquées et associations de sensibilité turque ou liées à l’UOIF avaient invité leurs fidèles à commencer à jeûner la veille. Le mois de ramadan durant 29 ou 30 jours, il n’était pas improbable que toutes les parties s’accordent, comme ce fut déjà le cas en 2013, sur une date commune pour l’Aïd el-Fitr.

    Cette «fête de la rupture» du jeûne tombe le premier jour du mois dit de «chawwal», qui fait suite au ramadan. Le fidèle est alors invité à une prière à la mosquée en début de matinée (à 09h00 à la Mosquée de Paris), à s’acquitter de l’aumône de la rupture du jeûne (Zakat el-Fitr, qui est de 5 euros par personne cette année en France) et de rendre visite à des proches et amis pour leur présenter des vœux de santé et bonheur.

    Le CFCM a saisi cette occasion pour assurer les Français «de toutes convictions» de ses «prières fraternelles» afin que «notre Nation vive dans davantage de paix».

    Dans un communiqué séparé, la Grande mosquée de Paris a «imploré Allah» pour qu’il «soulage tous ceux qui souffrent par les terribles épreuves qui les frappent, notamment à Gaza».

     

    AFP

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle" style="box-sizing: border-box; margin-bottom: 13px; color: rgb(22, 33, 44); font-family: arial, freeSans, sans-serif; line-height: 18.200000762939453px; background-color: rgb(255, 255, 255);">

    Mondial : les interpellations succèdent

    à la joie

    après la qualification de l'Algérie

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-06-27T04:23:56+02:00" itemprop="datePublished">27.06.2014 à 04h23</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-06-27T11:05:41+02:00" itemprop="dateModified">27.06.2014 à 11h05    </time>lien

     

    Grâce à son match nul contre la Russie (1-1), l'équipe d'Algérie a terminé à la deuxième place du groupe H du Mondial 2014 au Brésil, et s'est offert une qualification inédite pour les huitièmes de finale d'une coupe du monde. La communauté algérienne française a célébré cette qualification dans de nombreuses villes, dans la soirée du 26 juin, où ont eu lieu parfois quelques violences en fin de soirée. Soixante-quatorze personnes ont été interpellées, majoritairement à Marseille et à Lyon.

    Lire aussi : Feux d'artifice et concert de sirènes de bateaux à Alger

    • A Paris

    Notre journaliste présente au milieu d'une « grosse foule » à Barbès, dans le 18earrondissement, n'a pas fait état de débordements particuliers, alors que des CRS étaient déployés sur place. Ses photos montrent une ambiance festive et bon enfant.

     

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    Vers 2 h 30 du matin, plusieurs centaines de supporters de l'Algérie étaient également présents sur les Champs-Elysées, sous la surveillance d'un impressionnant dispositif de sécurité. Au son des tam-tams, des klaxons et des« Vive l'Algérie », les supporters, pour la plupart enveloppés dans le drapeau algérien, fêtaient la victoire de leur équipe sur les trottoirs, au volant de leur voiture ou encore en plein milieu de la route, ralentissant le trafic autour de la place de l'Etoile.

     

    <figure> A Paris, après la qualification de l'Algérie, le 26 juin.</figure>

     

    Des dizaines de supporters ont jeté des projectiles à plusieurs reprises sur des CRS qui stationnaient au milieu de la place, lesquels ont riposté en les poursuivant sur plusieurs dizaines de mètres et en faisant usage de gaz lacrymogène. De nombreuses camionnettes de CRS étaient présentes sur les lieux.

    • A Marseille

     

     

    Des incidents ont éclaté dans le centre-ville de Marseille entre forces de l'ordre et supporters. Ils se sont produits autour du Vieux Port vers 1 heure du matin, lorsque deux motards de la police ont été pris à partie et caillassés par des supporters, a indiqué la police.

    Lire notre reportage : A Marseille, la fête pour la qualification de l'Algérie ternie par des interpellations

    Les forces de l'ordre ont alors chargé pour disperser les groupes de supporters, usant de gaz lacrymogène. Aucun blessé n'a été signalé et plusieurs interpellations ont eu lieu. Ces dérapages se sont produits alors que la plupart des supporters, qui avaient envahi dans une ambiance festive et sans incident le Vieux Port, étaient rentrés chez eux.

     

    <figure>A Marseille, après la qualification de l'Algérie, le 26 juin.</figure>

     

    • A Lyon

    La liesse de milliers de supporters de l'Algérie a été ternie par des incidents dans la nuit malgré une mobilisation en nombre des forces de l'ordre. La fête avait bien commencé au coup de sifflet final du match contre la Russie (1-1) : la foule, souvent jeune et en famille, se rassemblant sur une place du quartier populaire de la Guillotière au centre-ville de Lyon, où un feu d'artifice était improvisé, avant de se déplacer vers la place Bellecour, de l'autre côté du Rhône au milieu des klaxons, des cris de joie, des drapeaux et des pétards.

    Lire : Après la qualification de l'Algérie, les violences ont pris le pas sur la fête à Lyon

    Les festivités sont cependant restées très encadrées par les policiers et gendarmes (plus de 450 étaient déployés dans l'agglomération), qui usaient de gaz lacrymogènes et d'une lance à eau pour contenir la foule dans un certain périmètre et leur interdire l'accès aux artères commerçantes de la presqu'île, que survolait un hélicoptère.

    Des supporters se sont rassemblés aussi en banlieue à Vaulx-en-Velin et Saint-Priest, où les forces de l'ordre ont procédé aussi à des tirs de gaz lacrymogène en réplique à des jets de projectile. Une quinzaine de véhicules au moins ont été incendiés dans l'agglomération, selon une source policière.

     

    <figure>A Lyon, des scooters incendiés après la qualification de l'Algérie, le 26 juin.</figure>

     

    • Dans le Nord

    Au moins 16 véhicules brûlés ont été recensés dans le département du Nord, dont sept à Roubaix, selon une source policière. Onze personnes ont été interpellées àLille pour des vols avec effraction et violence, et onze à Roubaix pour des attroupements et des dégradations de mobilier urbain, selon un décompte de la préfecture du Nord effectué vendredi.

    Dans les heures suivant le coup de sifflet final, l'attitude des supporters algériens descendus dans la rue était plutôt festive, à Lille comme à Roubaix. 

    Notre journaliste Laurie Moniez était sur place à Roubaix.

    « Concert de klaxons, défilés de drapeaux aux couleurs de l'Algérie, pétards qui claquent. C'est dans une ambiance bon enfant que les Roubaisiens célèbrent ce soir la victoire des Fennecs. Le nouveau maire UMP, Guillaume Delbar, était présent dans le centre-ville pour assister à ce déferlement de joie. Pour ce troisième match des Fennecs, le maire avait décidé de ne pas boucler le centre-ville. A 23 h 50, la société de transport Transpole a toutefois annoncé qu'en raison de « faits d'ambiance », le tramway ne passerait pas par Roubaix. La station de métro roubaisienne du centre-ville Eurotéléport a elle aussi été fermée. »

     
    </article>

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  • La Confédération paysanne laisse

    partir le conseiller de Hollande

    Par Gabriel Vedrenne et Pascal Berthelot

    Publié le 30 mai 2014 à 12h50Mis à jour le 30 mai 2014 à 14h17


    La Confédération paysanne laisse partir le conseiller de Hollande

    © BFMTV

    COUP DE FORCE - Le syndicat agricole avait profité de la visite de François Hollande à Rodez pour retenir pendant quelques heures Philippe Vinçon.

    Des membres de la Confédération paysanne ont retenu vendredi pendant plusieurs heures le conseiller agriculture de François Hollande. L'homme en question, Philippe Vinçon, accompagnait le chef de l'Etat à Rodez pour l'inauguration du musée Pierre Soulages. Les syndicalistes avaient confirmé à Europe 1 qu'ils retenaient le conseiller présidentiel à la préfecture dans la matinée. L'action est avant tout symbolique et il ne s'agit pas d'"une prise d'otage", juraient-ils. Philippe Vinçon avait a d'ailleurs pu téléphoner. Il a finalement été libéré en début d'après-midi.

    Les revendications du syndicat. Les militants de la Confédération paysanne réclamaient la libération sans condition de quatre des leurs, interpellés mercredi dans la Somme pour des dégradations sur le chantier de la ferme géante dite des "Mille vaches". Les militants ont été déférés vendredi matin au parquet d'Amiens. "Nous avons décidé de rendre sa liberté à M. Vinçon car le tribunal d'Amiens est en train de libérer nos camarades", a annoncé devant la préfecture Christian Roqueirol, membre du comité national de la Confédération.

    Lacrymogène et cordon de CRS. La visite présidentielle a par ailleurs été marquée par une manifestation houleuse. Les policiers ont fait usage de lacrymogènes pour tenir à distance des manifestants qui voulaient s'inviter à l'inauguration par le président du musée Pierre Soulages. Un important cordon de police a été mis en place sur l'avenue menant au musée pour faire barrage aux manifestants, des intermittents et précaires, des agriculteurs et des métallurgistes. Les manifestants se chiffraient eux-mêmes à 200 ou 300.

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  • Ces intellectuels qui dédiabolisent le FN

    LE MONDE DES LIVRES | <time datetime="2014-05-29T09:50:06+02:00" itemprop="datePublished">29.05.2014 à 09h50</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-29T11:32:27+02:00" itemprop="dateModified">29.05.2014 à 11h32</time> |Par Jean Birnbaum

     

    <figure>Pendant un meeting du Front National. </figure>

     

    Les historiens retraceront un jour la résistible ascension du Front national. Ils devront alors étudier les intellectuels qui ont œuvré à sa « dédiabolisation ».

    Ils constateront que ces intellectuels partageaient peu ou prou une même trajectoire : formés à l’école du progressisme, ils avaient commencé par soulignerles points aveugles de l’antifascisme ; de livres en tribunes, et à juste titre, ils avaient démontré que la gauche imposait l’« obsession » antifasciste pourterroriser ses adversaires et pour ne pas affronter ses propres démons ; petit à petit, cependant, c’est leur propre rejet qui était devenu obsessionnel ; à force dedéconstruire l’antifascisme mais aussi l’antiracisme, ils avaient fini par en faire les principaux fléaux de notre société ; à force de présenter la « bête immonde »comme un monstre imaginaire, ils l’avaient imposée comme un animal de bonne compagnie.

    Lire les informations sur les manifestations anti-FN prévues le 29 mai dans l'après-midi

    Ainsi les chercheurs du futur se pencheront-ils sur l’œuvre de Pierre-André Taguieff. Ils liront Face au racisme (1993), ou Face au Front national (1998), ouvrages visant à dessiller les yeux des militants antiracistes en leur montrant les angles morts de leur discours. Et ils essaieront de comprendre.

    Comment ce républicain de tradition en est-il venu à accabler de ses sarcasmes les femmes et les hommes exprimant leur peur de l’intolérance et de la violence ? Comment cet homme à la mémoire longue s’est-il mis à prêcher l’oubli, au prétexte que le ressassement du passé « encombre » notre conscience ? Comment ce fin politologue a-t-il bientôt déployé des trésors de rhétorique pourconvaincre que le Front national avait radicalement changé, et qu’il n’y avait plus de fascistes, en France, que dans la tête des antifascistes ?

     

    • Marine Le Pen n'a « aucune inquiétude » sur la constitution de son groupe au Parlement européen

      Après son triomphe aux élections européennes en France, la présidente du Front national (FN) souhaite concrétiser son succès à Bruxelles en prenant la tête de ceux qui rêvent d'en finir avec l'Union européenne. Mais la tâche s'annonce ardue tant le jeu des alliances s'apparente à un casse-tête. Pour constituer son groupe parlementaire, Marine Le Pen doit en effet rassembler 25 parlementaires - ce seuil est déjà atteint - provenant d'au moins sept pays. " Nous n'avons absolument aucune inquiétude sur l'existence future de notre groupe ", a assuré mercredi 28 mai celle qui pour le moment est parvenue à se rallier la Ligue du nord italienne (LN) , le Parti de la liberté nééerlandais (PVV), le Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ) et le Vlaams Belang belge (VB). Images : AFP WEB - mercredi 28 mai 2014

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    Comment, donc, ce chercheur a-t-il peu à peu tourné le dos au réel, refoulant les valses de Vienne et la farandole des quenelles, les jours de colère et les nuits de haine ? Comment, enfin, à quelques jours d’un scrutin européen qui vit la victoire d’un parti dont certains fondateurs étaient des nostalgiques de Vichy, Pierre-André Taguieff a-t-il pu signer un livre intitulé Du diable en politique. Réflexions sur l’antilepénisme ordinaire (CNRS éd., 392 p., 22 €), qui lave le FN de sa mauvaise réputation en le décrivant comme un mouvement non seulement inoffensif mais ostracisé, victime de tous les acharnements ? A ces questions, les historiens du futur tenteront de répondre. Nous autres, contemporains, demeurons perplexes.

    Lire les points de vue : Qui est responsable de la montée du FN ?


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