Des manifestations étaient prévues en France ce mercredi, dans le cadre d’une journée européenne de mobilisation contre l’austérité. D’autres mobilisations ont eu lieu en Europe, notamment en Espagne, en Grèce et au Portugal.

En France, il s’agissait de la première mobilisation commune CGT-CFDT, avec le renfort de l’Unsa, de Solidaires et de la FSU, depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir. Plus de 130 manifestations étaient annoncées mais les rangs des manifestants étaient souvent clairsemés.

 

 

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LE POINT EN FRANCE

5 200 à Paris

5 200 manifestants selon la police ont défilé mercredi après-midi à Paris. Les syndicats n’avaient pas encore donné de chiffre en fin d’après-midi.

De 1 600 à 5 000 à Toulouse

Entre 1 600 manifestants selon la police, 5 000 selon les syndicats, ont défilé, répondant à l’appel de cinq organisations françaises : CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa.

3 000 au Havre

De nombreux dockers ont défilé. Des affiches collées sur le local du PS demandaient : « le changement, c’est maintenu ? »

De 2000 à 3 000 à Marseille

De 1 400 à 5 000 à Bordeaux

Plusieurs milliers d’actifs et de retraités - 5 000 selon les syndicats, 1 350 selon la police - ont manifesté à Bordeaux, face au Grand Hôtel, « où se réunissent tous les patrons ».

1 800 à Lyon

Quelque 1 800 personnes selon la préfecture ont défilé sous un soleil froid, jusqu’à la place Bellecour (centre-ville), la couleur rouge de la CGT dominant. « Si tu t’opposes au capital tape dans tes mains », ont chanté les manifestants, cheminots, agents de la Poste ou encore fonctionnaires.

De 1600 à 2500 à Lille

Plusieurs centaines de Belges ont défilé. « On espère que ce mouvement va s’amplifier », estimait Marie-Line Colin, du syndicat belge FGTB.

Et aussi : 1 000 à Toulon, 500 à Strasbourg…

 

 

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LE POINT DANS L’OUEST

1 000 à Caen

La CGT, la CFDT, la FSU, Solidaires, l’Unsa et Force ouvrière Calvados appelaient les salariés à se mobiliser. En tête de cortège, des employés de la société GDE (recyclage), basée à Rocquancourt (Calvados).

800 à Saint-Nazaire

650 à Rennes

Des partis politiques (CNT, Lutte ouvrière, NPA, PCF) ont manifesté aux côtés des syndicats. De simples citoyens sont aussi venus faire entendre leur voix.

600 à Angers

Il y avait de nombreux militants de la CGT, FSU, Solidaires et Unsa, mais pas de la CFDT ni de FO, ainsi que des partis politiques de gauche et des délégations d’entreprises.

600 à Lorient

Une manifestation ponctuée de slogans, contre l’austérité, la précarité et scandée par les tambours improvisés des adhérents de la CGT en tête de cortège.

300 à Brest

Dans une allocution, Olivier Le Pichon (secrétaire de l’union locale CGT) a rappelé que « le Finistère vient d’obtenir un triste record ». L’augmentation du chômage de longue durée y est la plus forte.

250 à Quimper

250 personnes se sont rassemblées à l’appel de cinq syndicats (CGT, CFDT, Solidaires, Unsa, FSU) et de quelques organisations politiques (Front de gauche, Parti communiste…).

Et aussi : 200 à Alençon, 150 à Vannes, 130 à Cholet, 80 à Guigamp, 60 à Saint-Lô…