• 33 ans de prison pour avoir aidé la CIA à trouver Ben Laden

    <time datetime="2012-05-23T22:57:12.051252+02:00" itemprop="datePublished">23 mai 2012 à 22:57</time><time datetime="2012-05-23T22:57:12.051252+02:00" itemprop="datePublished"></time>
     

    Un médecin pakistanais accusé dans son pays d’avoir aidé la CIA à débusquer Oussama ben Laden, tué en mai 2011 par un commando américain dans le nord du Pakistan, a été condamné mercredi à 33 ans de prison par un tribunal tribal, a indiqué l’administration du pays.

    Shakeel Afridi, un chirurgien accusé d’avoir mené une fausse campagne de vaccination à Abbottabad, la ville où se terrait le chef d’Al-Qaïda avec ses femmes et ses enfants, pour prélever leur ADN, a été condamné en première instance par un tribunal tribal du district semi-autonome de Khyber, dans le nord-ouest du Pakistan, d’où il est originaire.

    En janvier dernier, le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta avait confirmé que le Dr Afridi travaillait pour le renseignement américain pour tenter de prélever de l’ADN des nombreux enfants présents dans une maison d’Abbottabad, où la CIA soupçonnait Ben Laden de se cacher.

    Les tribunaux tribaux sont compétents dans les zones tribales semi-autonomes du Pakistan mais tout appel est ensuite jugé par les juridictions de droit commun, avec l’aide d’un avocat.

    Arrêté par les services de renseignement pakistanais peu après le raid fatal à Oussama ben Laden, l’accusé, dont personne n’a eu de nouvelles depuis, n'était pas présent à son procès et les tribunaux tribaux interdisent qu’il prenne un avocat pour se défendre.

    «Il a été condamné à 33  ans de prison» notamment pour trahison et complot contre l’Etat, et conduit à la prison centrale de Peshawar, la grande ville du Nord-Ouest, a déclaré Mohammad Siddiq, porte-parole de l’administration du district de Khyber.

    En plus de la peine de prison, le tribunal de Khyber a infligé au Dr Afridi une amende de 320 000 roupies (environ 2 700 euros). Certains juristes remettent toutefois en cause la compétence du tribunal tribal qui l’a jugé.

    Oussama ben Laden avait été tué le 2 mai 2011 par un commando de soldats d'élite américains, héliportés de nuit à Abbottabad.

    Cette «violation de la souveraineté du Pakistan» selon Islamabad, est l’une des principales pierres d’achoppement au réchauffement des relations entre les Etats-Unis et le Pakistan, pourtant leur allié-clé dans leur «guerre contre le terrorisme» depuis fin 2001.

    Washington soupçonne certains membres de l’armée ou du renseignement pakistanais d’avoir eu connaissance de la présence d’Oussama ben Laden à Abbottabad, une ville-garnison à deux heures d’Islamabad, voire de l’avoir aidé à s’y terrer au moins cinq ans, ce que le Pakistan dément avec fermeté.

    Washington avait déjà exprimé son inquiétude sur le sort du médecin et réclamé sa remise en liberté.

    «Il n’a commis aucun acte de trahison à l'égard du Pakistan», avait entre autres estimé M. Panetta en janvier sur la chaîne de télévision américaine CBS. Mercredi, le porte-parole du Pentagone, George Little, a d’ailleurs réaffirmé que «quiconque a soutenu les Etats-Unis dans la recherche d’Oussama ben Laden n’a pas travaillé contre le Pakistan mais contre Al-Qaïda».

    Au Congrès américain, le démocrate Carl Levin et le républicain John McCain ont demandé au Pakistan de gracier «immédiatement» le médecin, évoquant une condamnation «choquante et scandaleuse» et avertissant que le Congrès serait de moins en moins enclin à fournir une aide financière à Islamabad s’il n'était pas libéré.

    «Notre position sur le sujet n’a pas changé», a quant à elle déclaré mercredi Victoria Nuland, porte-parole du département d’Etat: «Nous continuons à penser qu’il n’y a aucune raison pour que le Dr Afridi soit maintenu en détention».

    (AFP)


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  • Six morts et 3000 évacués après le séisme en Italie

    Par Richard Heuzé, lefigaro.fr Mis à jour <time class="updated" datetime="20-05-2012T20:08:00+02:00;">le 20/05/2012 à 20:08</time> | publié <time datetime="20-05-2012T09:29:00+02:00;" pubdate="">le 20/05/2012 à 09:29</time> 

     

    Les pompiers récupèrent un tableau d'une église détruite par le séisme dans le village de San Carlo.
    Les pompiers récupèrent un tableau d'une église détruite par le séisme dans le village de San Carlo. Crédits photo : GIUSEPPE CACACE/AFP

    Le nord du pays et plus particulièrement la région de Modène et de Ferrare ont été secoués par un tremblement de terre de magnitude 6.

    Des centaines de personnes se préparaient dimanche à passer leur première nuit dans des refuges de fortune après le fort séisme qui a fait au moins six morts dans la région de Ferrare. Après ce drame, mais aussi l'attentat de samedi à Brindisi, le chef du gouvernement Mario Monti a décidé d'anticiper son retour du sommet de l'Otan auquel il participe à Chicago.

    Parmi les victimes du séisme figurent quatre ouvriers qui travaillaient de nuit dans des usines. Un Marocain de 29 ans a été tué par la chute d'une poutrelle lors de l'écroulement d'un hangar dans une fabrique de polystyrène expansé à Ponte Rodoni di Bondeno. Deux ouvriers italiens ont succombé dans une usine de céramique à Sant'Agostino, quand le toit est tombé sur eux. Le corps d'un quatrième ouvrier a été trouvé dans la matinée sous les décombres d'une fonderie dans un autre village de la zone.

    Une fillette de 5 ans sauvée par un coup de fil de New York

    Une Allemande de 37 ans qui était en déplacement de travail près de Bologne est décédée suite à un malaise, alors qu'une femme de plus de cent ans a été retrouvée sans vie sous les gravats de sa maison.

    Selon des spécialistes, plus d'une centaine de répliques ont été recensées dont une plus forte de magnitude 5,1 dans l'après-midi. Un pompier qui effectuait des contrôles sur un bâtiment ancien a été blessé dans cette secousse.

    Le séisme de la nuit a aussi eu ses miraculés: une fillette de 5 ans restée emprisonnée sous les ruines de sa maison à Finale Emilia a été sauvée par les pompiers grâce à un échange téléphonique par-delà l'Atlantique. «Mon fils, à New York, était sur Internet quand il a vu la nouvelle du tremblement de terre. Il nous a tout de suite appelés. Et c'est d'Amérique qu'il a réussi à alerter les secours que nous n'arrivions pas à joindre», a raconté à l'Ansa Adriano Ziosi, 64 ans, décorateur à la retraite. «La fillette est restée calme, alors qu'elle était recouverte d'un mètre et demi de décombres. Son papa s'est démené comme un lion pour lui libérer le visage et la faire respirer. La protection civile a fait le reste», a raconté un voisin, Andrea Giovanardi, 50 ans, qui a participé aux premiers secours.

    3000 personnes évacuées

    Une cinquantaine de personnes ont été blessées dans cette région prospère et très peuplée située entre Ferrare et Modène. Selon un responsable du consortium du Grana Padano, un fromage similaire au parmesan, plus de 300.000 meules ont été détruites ainsi que des entrepôts pour un coût de 250 millions d'euros.

    Environ 3000 personnes ont dû être évacuées de leurs habitations en Emilie Romagne, selon la protection civile. Plusieurs hôpitaux et une prison ont été évacués par mesure de sécurité, dans la crainte de nouvelles secousses.

    A Sant'Agostino, l'une des bourgades les plus touchées où la mairie éventrée menace de s'écrouler, des rescapés ont afflué dimanche dans un gymnase pour y trouver refuge.

     

    Epicentre et ressenti de la secousse - carte de l'USGS établie à partir des témoignages des habitants.
    Epicentre et ressenti de la secousse - carte de l'USGS établie à partir des témoignages des habitants.

    La première secousse, de magnitude 6, s'est produite à 4h04 et a duré une vingtaine de secondes . Elle a été ressentie dans tout le nord-est de la péninsule, de l'Emilie-Romagne à la Vénétie, et même plus légèrement en Lombardie, dans le Frioul ou en Toscane.

     

    Ferrare se trouve au coeur d'une région fortement industrialisée et son centre historique est classé au patrimoine mondial. Tours effondrées, fenêtres des appartements suspendues dans le vide, murs lézardés, toits arrachés, poutres écroulées, façades portant de larges brèches: toute la région porte les signes de la secousse. Le riche patrimoine culturel de la région a subi d'«importants dégâts», a indiqué le ministère de la Culture.

    Dans une manifestation de confiance visant à rassurer les citoyens, les bureaux électoraux se sont ouverts comme prévu pour le deuxième tour des élections municipales à Piacenza, Parme, Budrio et Comacchio. Autre signe de normalisation: les principales liaisons ferroviaires ont repris.

    La dorsale des Apennins est fréquement soumise à des tremblements de terre en Italie. Le dernier séisme d'importance avait été enregistré à L'Aquila le 16 avril 2009. Une secousse de magnitude 6,2 avait entièrement détruit le chef-lieu des Abruzzes, faisant 309 victimes.

    LIRE AUSSI:

    » EN IMAGES - Un séisme a provoqué d'important dégâts en Italie

     


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  • 19 mai 2012 - 20H27  

    Coup d'envoi de la 20e édition du Life Ball contre le sida à Vienne
     

    La 20e édition du Life Ball, la plus grande manifestation européenne pour la lutte contre le sida, a débuté samedi soir à Vienne par un dîner de charité et se poursuivra avec un grand spectacle sur la place de l'Hôtel de ville, puis à l'intérieur de la mairie.

     
    La 20e édition du Life Ball, la plus grande manifestation européenne pour la lutte contre le sida, a débuté samedi soir à Vienne par un dîner de charité et se poursuivra avec un grand spectacle sur la place de l'Hôtel de ville, puis à l'intérieur de la mairie.

    AFP - La 20e édition du Life Ball, la plus grande manifestation européenne pour la lutte contre le sida, a débuté samedi soir à Vienne par un dîner de charité et se poursuivra avec un grand spectacle sur la place de l'Hôtel de ville, puis à l'intérieur de la mairie.

    L'actrice américaine Milla Jovovich, ambassadrice de la fondation américaine de lutte contre le sida amfAR, l'ancien président américain Bill Clinton, habitué du Life Ball depuis 2007 avec sa propre fondation Clinton Health Access Initiative, ou encore le pianiste australien David Helfgott assisteront à ce dîner de gala, moyennant un billet d'entrée de 2.500 euros.

    Une vente aux enchères doit permettre de récolter des fonds pour la lutte contre le sida. Un collier en or blanc, serti de diamants et de rubis, un tableau du peintre viennois "actionniste" Hermann Nitsch de 2010 ou encore une invitation pour deux personnes à un tournoi de golf en compagnie de Bill Clinton seront notamment mis en vente.

    Après ce dîner au Palais impérial de la Hofburg, les participants se rendront sur la place de l'Hôtel de Ville transformée en une immense piste de défilé en forme de ruban rouge, symbole de la lutte contre le sida.

    Dans la pure tradition viennoise, cent couples de débutants ouvriront le bal par une chorégraphie sur une "polonaise" du compositeur polonais Frédéric Chopin, interprétée par David Helfgott.

    Le thème de cette année marque la fin d'un cycle de quatre ans consacré aux éléments. Après l'air, la terre et l'eau, les organisateurs ont mis l'accent sur le feu, pour "Combattre les flammes de l'ignorance" ("Fight the flames of ignorance").

    Pour les 20 ans de l'événement, un défilé de mode, organisé par le magazine "Vogue Italia", reviendra sur 20 années de mode au Life Ball, avec des mannequins de renommée internationale, telles la Soudanaise Alek Wek ou l'Irlandaise Kiera Chaplin.

    La fête se poursuivra jusqu'au petit matin, entre les murs de la mairie, transformée en discothèque géante.

    Le spectacle d'ouverture sera retransmis à la télévision publique autrichienne et, comme chaque année, environ 40.000 personnes y assisteront, parmi lesquelles de nombreux anonymes, venus costumés.

    L'an dernier le Life Ball a permis de générer au profit de la lutte contre le sida des recettes légèrement supérieures à deux millions d'euros.


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  • 19 mai 2012 - 18H45  

    Thaïlande: rassemblement de dizaines de milliers de "chemises rouges"

    Environ 50.000 partisans du mouvement thaïlandais des "chemises rouges" se sont rassemblés samedi à Bangkok à l'occasion de l'anniversaire de la répression de leur mouvement de 2010, selon la police, l'une des manifestations les plus importantes depuis deux ans.

     

    Environ 50.000 partisans du mouvement thaïlandais des "chemises rouges" se sont rassemblés samedi à Bangkok à l'occasion de l'anniversaire de la répression de leur mouvement de 2010, selon la police, l'une des manifestations les plus importantes depuis deux ans.

    La circulation a été bloquée à l'un des principaux carrefours du centre-ville alors que des autocars amenaient de tout le pays ces manifestants vêtus de rouge, agitant des drapeaux et des photos de leur héros, l'ancien Premier ministre en exil, Thaksin Shinawatra.

    La circulation a été bloquée à l'un des principaux carrefours du centre-ville alors que des autocars amenaient de tout le pays ces manifestants vêtus de rouge, agitant des drapeaux et des photos de leur héros, l'ancien Premier ministre en exil, Thaksin Shinawatra.

    AFP - Environ 50.000 partisans du mouvement thaïlandais des "chemises rouges" se sont rassemblés samedi à Bangkok à l'occasion de l'anniversaire de la répression de leur mouvement de 2010, selon la police, l'une des manifestations les plus importantes depuis deux ans.

    La circulation a été bloquée à l'un des principaux carrefours du centre-ville alors que des autocars amenaient de tout le pays ces manifestants vêtus de rouge, agitant des drapeaux et des photos de leur héros, l'ancien Premier ministre en exil, Thaksin Shinawatra.

    Jusqu'à 100.000 "rouges" avaient occupé le centre de la capitale pendant deux mois au printemps 2010 pour réclamer la démission du Premier ministre de l'époque, avant d'être délogés par l'armée. La crise, la plus grave qu'ait connue la Thaïlande moderne, avait fait plus de 90 morts et 1.900 blessés.

    Elle avait mis en lumière la profondeur des divisions de la société entre masses rurales et urbaines défavorisées fidèles à Thaksin, renversé par un coup d'Etat en 2006, et riches élites de Bangkok gravitant autour du palais royal.

    Dans un discours d'une quarantaine de minutes par vidéo, l'ancien magnat des télécommunications a une nouvelle fois appelé samedi à la réconciliation nationale.

    "Aujourd'hui, nous devrions mettre de côté les préjugés et nous tourner les uns vers les autres", a-t-il déclaré à la foule de ses partisans. "La majorité souffrira si le conflit continue".

    "Ce qui s'est passé ces six dernières années avait pour seul objectif de me harceler, mais j'ai moins souffert que le peuple thaïlandais", a-t-il encore estimé.

    La Thaïlande a vécu ces dernières années au rythme des mouvements de rue et de décisions de justice qui ont notamment chassé du pouvoir deux Premier ministre favorables à Thaksin.

    Depuis août dernier, le gouvernement est dirigé par la soeur de Thaksin, Yingluck Shinawatra, qui a remporté une victoire écrasante aux élections de juillet 2011.

    Les "rouges" ont appelé ce gouvernement à poursuivre les soldats et autres représentants du pouvoir qu'ils estiment responsables de ces morts. Jusqu'à présent, personne n'a été traduit en justice.

    "Votre nombre est la preuve que notre mouvement existe toujours et qu'il est de plus en plus fort", a commenté la dirigeante des "rouges" Thida Thavornseth devant la foule.

    L'un des centres commerciaux géants de la capitale, qui avait été incendié le jour de l'assaut de l'armée en 2010, a dû fermer plus tôt samedi en raison du nombre de manifestants dont beaucoup attendaient avec impatience l'intervention de Thaksin.

    "Nous l'aimons (...) Il se préoccupe des pauvres et personne d'autre ne le fait en Thaïlande", a ainsi commenté Sunan Chansinng, venu de Pattaya, au sud de Bangkok.


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  • Dernière modification : 19/05/2012 

    Le dissident Chen Guangcheng a quitté Pékin

    pour les États-Unis

     

    Le dissident chinois Chen Guangcheng a quitté samedi la Chine pour les États-Unis, a annoncé le département d'État américain. Ce départ met fin à la crise, provoquée par cette affaire, dans les relations entre Washington et Pékin.

    Par Joris Zylberman , correspondant à Pékin (vidéo) lien
    Dépêche (texte)
     

    REUTERS  - Le militant des droits civiques Chen Guangcheng, au centre d'une querelle diplomatique entre Pékin et Washington, a pu quitter samedi la Chine pour les
    Etats-Unis, a annoncé le département d'Etat américain.

    Chen, accompagné de sa femme et de leurs deux enfants, a pris un avion de la

    compagnie aérienne United Airlines qui a décollé de l'aéroport de Pékin à 17h50 heure locale (09h50 GMT) à destination de Newark, un aéroport desservant New York.

    "Nous pouvons confirmer que Chen Guangcheng, accompagné de sa femme et de deux enfants, a quitté la Chine et qu'il est en route pour les Etats-Unis afin qu'il y suive des études universitaires", a dit Victoria Nuland, porte-parole du département d'Etat.

    "Nous attendons son arrivée aux Etats-Unis dans la journée. Nous tenons aussi à dire combien nous sommes satisfaits de la manière dont nous avons pu résoudre ce dossier et appuyer le souhait de M. Chen d'étudier aux Etats-Unis."

    Peu de temps auparavant, le dissident aveugle, âgé de 40 ans, avait indiqué dans un appel teléphonique à un avocat qu'il avait obtenu son passeport et ceux des membres de sa famille.

    L'agence de presse officielle chinoise Chine nouvelle a précisé que Chen avait déposé en respectant toutes les procédures légales une demande pour étudier aux Etats-Unis.

    Six jours à l'ambassade américaine

    Chen a quitté samedi l'hôpital où il se trouvait depuis trois semaines, après avoir trouvé refuge pendant six jours à l'ambassade des Etats-Unis à Pékin alors que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton effectuait une visite en Chine.

    "Je me trouve à l'aéroport (de Pékin) en ce moment. J'ai déjà quitté l'hôpital. Mais il reste plusieurs choses à éclaircir", avait-il déclaré par téléphone à Reuters avant son
    départ.

    Chen Guangcheng avait auparavant informé Bob Fu, président de l'organisation humanitaire ChinaAid basée au Texas, qu'il se trouvait à l'aéroport de Pékin.

    Chen Guangcheng en route vers les États-Unis

    Le dissident a provoqué la colère des autorités de Pékin en dénonçant notamment les avortements forcés dans son pays.

    Après quatre ans de détention, il était sorti de prison en septembre 2010 et avait été assigné à résidence dans un village de la province de Shandong, dans le nord-est de la Chine.

    Ayant réussi à s'enfuir fin avril au cours d'une évasion rocambolesque, il s'était réfugié à l'ambassade américaine à Pékin avant d'accepter de gagner il y a trois semaines l'hôpital Chaoyang de Pékin.

    Chen a rendu public en 2005 un programme d'avortements forcés imposé dans le cadre de la politique anti-nataliste de Pékin.

    En décembre, l'acteur britannique Christian Bale avait tenté de lui rendre visite mais en avait été empêché par les gardes postés autour de sa maison.


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