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Par marialis2.2 le 29 Mai 2011 à 14:08
En ce jour de Fête des Mères, pensons encore à eux et à leur famille...
Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière toujours otages
Le 30 décembre 2009, les journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier étaient enlevés en Afghanistan avec leurs trois accompagnateurs. Retour sur cette année de détention, jalonnée de controverses, de rares preuves de vie et de mobilisations.Par Ludovic de Foucaud (vidéo)
Sarah LEDUC (texte)
On espérait les voir rentrer pour Noël, mais le réveillon s'est fait sans eux. Cela fait plus d' un an que les journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, ainsi que leurs trois accompagnateurs afghans Mohamed Reza, Ghulam et Satar, sont retenus en otages en Afghanistan.
Le 30 décembre 2009, les journalistes sont enlevés par un groupe taliban près de la ville d’Omarkheyl, au nord-est du pays, dans la province de la Kapisa où sont déployés la plupart des 3 850 soldats que compte la France sur le sol afghan. Ce mardi-là, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont faussé compagnie à l’officier de presse de l’armée française chargé de les accompagner pour pouvoir interroger des civils afghans de la région. Ils étaient en train de finir un reportage sur la reconstruction d’une route entre l’Afghanistan et le Pakistan, pour le magazine de France 3, "Pièces à conviction", quand ils ont été kidnappés.
Rapidement, la mobilisation publique, politique et militaire se met en place. Des soldats français, engagés dans des opérations dans la région de la Kapisa, mènent des opérations pour boucler les passages qui permettraient aux ravisseurs d’emmener le groupe de cinq hommes au Pakistan. Sans résultats.
Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, otages depuis 500 jours
À l’occasion des 500 jours de captivité des journalistes français Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier en Afghanistan, suivez l’émission spéciale que FRANCE 24 consacre à l’événement, ce vendredi 13 mai de 14h30 à 15 heures (GMT+2). CLIQUEZ ICI pour voir le direct.
AFP - Une forte mobilisation est attendue vendredi à travers la France à l'occasion des 500 jours de captivité des journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier et de leurs trois accompagnateurs afghans.
De nombreuses manifestations sont prévues. A Paris, Reporters sans frontières et le comité de soutien vont accrocher les portraits grand format des deux journalistes derrière les grilles d'une cinquantaine de parcs, jardins et squares de la ville. Une bâche à l'effigie des deux otages doit être installée sur la façade de la Maison de la radio.
Un rassemblement aura lieu à 14h15 sur le parvis de France Télévisions. Une photo symbolisant la longue captivité des otages sera réalisée avec les participants au rassemblement qui, habillés de blanc, dessineront "500" sur le parvis avec des chiffres hauts de plus de 8 mètres.
Le président de France Télévisions Rémy Pflimlin prendra la parole, ainsi que des proches des deux journalistes otages. Tout au long de la journée, France Télévisions mobilisera ses antennes avec des invités et des reportages dans chaque édition d'information.
De son côté, RSF, en collaboration avec l'agence web Hobbynote et le Comité de soutien, a lancé l'opération "Une mosaïque contre l'oubli".
Il s'agit, selon RSF, d'un site éphémère (http://500jours.soutienherveetstephane.org) qui invite les internautes à construire une mosaïque virtuelle grâce à la photo de leur profil Facebook.
Dans les premières semaines, les médias et les familles sont tenus au secret par les autorités qui invoquent des mesures de sécurité. Finalement, c’est le gouvernement lui-même qui brise le silence, non sans cacher son agacement.
Quelques jours après leur capture, Nicolas Sarkozy déclare que les journalistes de France 3 ont fait preuve d’une "imprudence vraiment coupable", précisant qu’"il leur avait été très clairement demandé de ne pas s’aventurer ainsi parce qu’il y a des risques". Le 17 janvier sur Europe 1, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, estime à son tour que les journalistes faisaient "courir des risques à beaucoup de nos forces armées, qui du reste sont détournées de leurs missions principales". C’est enfin le général Jean-Louis Georgelin, chef d’état-major des armées françaises, qui déclare, le 21 février sur Europe 1 que "plus de 10 millions d’euros" ont été dépensés pour rechercher les deux journalistes de France 3, lançant un appel au "sens des responsabilités des uns et des autres".
Une libération constamment repoussée
Quelques rares preuves de vie
D’après les dernières nouvelles, les deux journalistes sont en vie et en bonne santé. Les autorités françaises ont annoncé le 20 décembre avoir reçu une cassette, probablement filmée à la mi-novembre, montrant les otages vivants.
Invitées ce mardi à l'Élysée à visionner la cassette, les familles des deux journalistes français ont pu constater d'elles-mêmes que les otages étaient "sereins mais amaigris".
Mais les informations restent lapidaires, et les parents de Stéphane Taponier, qui sont sortis du silence, regrettent les élans d’optimisme et les effets d’annonce de libération. "Depuis le début, ils disent qu'ils sont vivants et en bonne santé. Pour le reste, on ne sait pas, tout est secret défense", a déclaré à l’AFP Gérard Taponier, le père de Stéphane. Pour RSF, ces cassettes restent des "preuves de vie insuffisantes".
La vidéo reçue la semaine dernière n'est pas une première. Le 11 avril, une première vidéo diffusée sur Internet montrait les deux otages, filmés par leurs ravisseurs, lisant un texte dans lequel ils demandaient au président Nicolas Sarkozy de satisfaire les exigences des talibans.
En attendant leur libération, la mobilisation ne faiblit pas. Mercredi, un rassemblement de soutien a eu lieu à Paris sur le Parvis de l'Hôtel de ville à 11h. Un autre est prévu à 17h. De nombreuses autres évènements sont également organisées demain dans différentes villes de France. Pour en savoir plus www.liberezles.net
La pétition de soutien à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier est disponible sur le site de RSF.
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Par marialis2.2 le 25 Mai 2011 à 23:26
Deauville : le G8 pour soutenir les révolutions arabes
Mots clés : G8, Deauville, François Sarkozy De Nagy-Bocsa
Par Alain Barluet
25/05/2011 | Mise à jour : 21:17
Quelque 12.000 policiers sont affectés à la sécurité du sommet des pays les plus industrialisés à Deauville. Crédits photo : ANDREW WINNING/REUTERSConviés par la France, les dirigeants des pays industrialisés divergent sur la Libye et le Proche-Orient.
C'est un nouveau débarquement que va devoir affronter la côte normande, mercredi et jeudi. Dix-huit chefs d'État et de gouvernement et 2.500 délégués sont attendus à Deauville pour participer au sommet des pays les plus industrialisés, le G8, présidé cette année par la France. L'événement sera placé sous la surveillance de 12.000 policiers. La venue de Barack Obama mobilise à elle seule 700 personnes. «Club», fondé en 1975, le G8 rassemble pour des discussions informelles des dirigeants partageant théoriquement les mêmes préoccupations. Mais cette édition, dominée par l'aide aux pays du «printemps arabe», devrait aussi connaître des frictions, notamment entre les Occidentaux et la Russie. La succession de DSK à la tête du FMI devrait être évoquée en coulisses.
• Le soutien aux révolutions arabes
«Deauville ne sera pas une conférence de donateurs», répète la présidence française du G8. Le grand rendez-vous normand, sur lequel va souffler un vent venu du Maghreb et du Proche-Orient, verra néanmoins l'annonce de mesures immédiates pour aider la Tunisie et l'Égypte. Ces deux pays ont chiffré leurs besoins de financement à, respectivement, 25 milliards de dollars sur cinq ans et une douzaine de milliards jusqu'à la mi-2012. Barack Obama a déjà dévoilé la semaine dernière un plan d'aide de plusieurs milliards de dollars pour encourager la démocratisation. La Banque mondiale pourrait débourser jusqu'à 6 milliards si les réformes se poursuivent. Active à l'Est après la chute du Mur, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) va être redéployée vers les rives sud de la Méditerranée. Demain, un partenariat de long terme sera officiellement lancé entre le G8, la Tunisie et l'Égypte, en présence des premiers ministres des deux pays. La Russie a mis en garde mardi le G8 en déclarant que celui-ci «ne doit pas se transformer en un organe de pression et de sanctions». Une allusion à la situation en Syrie, qui figurera au menu de Deauville. Les Occidentaux veulent demander à Moscou de lever sa menace de veto à l'adoption d'un texte par le Conseil de sécurité dénonçant la répression.
• L'intervention en Libye
Les raids intensifs lancés ces jours derniers par l'Otan sur Tripoli ont fait sortir Moscou de ses gonds. Pour le Kremlin, ces bombardements constituent un «nouvel écart grossier par rapport aux résolutions de l'ONU» légitimant l'intervention militaire pour protéger les populations. La guerre, qui devait être de courte durée, se prolonge et les dissensions s'accroissent au sein de la communauté internationale. Paris et Londres restent en pointe. Toujours en retrait, les États-Unis objectent aux sollicitations que l'opération fonctionne sans eux. Pour évoquer les pistes d'une sortie de crise, le G8 se tournera une fois de plus vers l'Afrique, dont trois chefs d'État (Niger, Guinée, Côte d'Ivoire) seront présents à Deauville. Pour la première fois, le G8 s'achèvera par une déclaration cosignée avec les Africains.
• Proche-Orient
À Deauville, l'Assemblée générale de l'ONU, en septembre, se profile déjà. Les Palestiniens envisagent de faire reconnaître à New York la création de leur État. Nicolas Sarkozy a également évoqué cette perspective, si le processus n'avance pas d'ici là, mais Barack Obama, qui vient d'appuyer sur ce point Benyamin Nétanyahou, en visite ces jours-ci à Washington, est contre. Américains, Européens et Russes vont confronter leur approche pour un déblocage du processus. Nicolas Sarkozy servira d'aiguillon en rappelant ses mots d'ordre: «le statu quo n'est pas tenable» et «les paramètres d'un règlement sont connus». Toutefois, le Quartette (UE, États-Unis, Russie, ONU) n'a pas prévu de se réunir en marge du sommet et aucune percée n'est à attendre.
• La sûreté nucléaire
La catastrophe de Fukushima «a balayé» ce que le groupe de travail du G8 sur la sécurité nucléaire préparait depuis des mois pour Deauville, explique un proche du dossier. Cet après-midi, une session sera consacrée à ce thème, après un déjeuner au cours duquel les dirigeants exprimeront leur solidarité à l'égard du Japon. La déclaration finale encouragera les pays dotés de centrales à mener des audits, comme l'ont fait les États-Unis et comme l'Europe s'apprête à le faire. Et elle appellera la communauté internationale à se doter «du plus haut niveau de sûreté» possible. Le G8 n'entrera cependant pas dans les détails et renverra à la conférence ministérielle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui réunira un nombre plus important de pays nucléaires à Vienne, le 20 juin.
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Par marialis2.2 le 13 Mai 2011 à 12:58
Regardez cette femme! Ne l’oubliez jamais; Les prix ne vont pas toujours à ceux qui le mérite!
Irena Sendlerowa ; Récemment décédée à 98 ans, elle s’appelait IRENA (12 mai 2008)
Elle demanda pendant la 2ème guerre mondiale à aller travailler dans le Ghetto de Varsovie, comme plombier, serrurier.
Elle avait une motivation bien particulière. Elle connaissait les plans d’extermination des nazis envers les juifs, elle était allemande.
Irena a caché des enfants dans le fond de sa boite à outils qu’elle transportait à l’arrière de son véhicule ainsi qu’un grand sac (pour les enfants plus grands)
Elle avait aussi un chien à l’arrière qu’elle a entrainé à aboyer quand les soldats allemands la contrôlait à l’entrée et à la sortie du ghetto.
Les soldats ne pouvaient rien contre le chien qui couvrit en fait le bruit que pouvait faire les enfants.
Elle sauva 2500 enfants en les cachant ainsi.
Puis elle fut arrêtée et les nazis lui brisèrent les jambes, les bras et la torturèrent très sévèrement.
Irena garda tous les noms des enfants qu’elle avait fait partir du Ghetto et les garda dans une jarre en verre enterrée derrière un arbre au fond de son jardin derrière sa maison.
Après la guerre, elle essaya de localiser tous les parents qui avaient pu survivre et tenta de réunir les familles. Mais la plupart avaient été gazés . Les enfants qui avaient été sauvés ont été placés dans des familles d’accueil ou ont été adoptés.
L’année dernière elle a été proposée pour le prix Nobel de la Paix, mais n’a pas été retenue.
Je vous laisse seuls juges !..
En sa mémoire 63 ans plus tard...
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Par marialis2.2 le 7 Mai 2011 à 18:15HORMONE de CROISSANCE: Pourvoi en cassation immédiat
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Actualité publiée il y a 7h33mnSanté publiqueRelaxe pénale pour les deux derniers prévenus et pas de réparation financière. Mais pourvoi immédiat en cassation de l'Association de Défense des Victimes de l'Hormone de Croissance ( AVHC). C’est l’issue du procès en appel de l’affaire de l’hormone de croissance, ouvert le 4 octobre dernier, à Paris, soit 26 années après l’identification du premier cas en Californie. Un appel qui faisait suite à la relaxe générale des médecins traitants et collecteurs, et des membres de l’Association France Hypophyse, prononcée par le tribunal correctionnel en janvier 2009.
Il restait deux prévenus, la pédiatre Elisabeth Mugnier, 62 ans, et le biochimiste Fernand Dray, 88 ans, chargée de collecte des hypophyses dans les hôpitaux et d’extraire l’hormone, n’avaient commis aucune faute. Après 5 mois d’appel, ils viennent de connaître leur sort. La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi leur relaxe mais va au delà du jugement de janvier 2009. Elle confirme la relaxe pénale, contre l’avis du parquet qui avait requis trois ans de prison avec sursis contre Fernand Dray et six mois à un an de prison avec sursis contre Elisabeth Mugnier, écarte aussi toute faute civile et toute réparation financière.Selon les agences de presse, des familles de victimes et des patients ayant reçu cette hormone de croissance assistaient aux audiences et étaient en larmes après la lecture de l'arrêt. L'AVHC n'a donc pas tardé à présenter, dès le surlendemain son pourvoi en cassation.
Rappelons qu’à ce jour, l'hormone de croissance contaminée a fait 120 victimes de la MCJ et la "menace" pèse encore sur 1.600 patients de l'époque. Déjà en première instance, en 2008, le tribunal n’avait condamné aucun des sept scientifiques poursuivis dans ce dossier.
Aujourd’hui les hormones de croissance, bien que synthétisées sont très surveillées:En 2007, l’Afssaps a lancé une étude épidémiologique avec, pour objectif d’actualiser les connaissances et d’évaluer l’état de santé des jeunes adultes qui ont reçu ces traitements dans leur enfance. Jusqu’en 1997, le suivi national des enfants traités par hormone de croissance recombinante était toujours centralisé par l’Association France Hypophyse. L’étude actuelle repose en premier lieu sur l’identification, à partir du registre de l’Association, des patients concernés; leur nombre est estimé à près de 10.000. En janvier dernier, la Société Française de Pédiatrie et la Société Française d’Endocrinologie et de Diabétologie Pédiatrique ont publié des recommandations concernant le traitement par hormone de croissance synthétique, faisant suite à la publication des premiers résultats de l’étude SAGhE (Santé Adulte GH Enfant) suggérant une surmortalité des patients sous traitement. Les premières données de cette étude avaient conduit l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), à recommander, en décembre dernier, la limitation du traitement aux enfants pour lesquels le bénéfice escompté du traitement est grand, cela dans l’attente de la décision de l’Agence européenne du médicament (EMA).
Sources:Afssaps, EMA, Agences
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Par marialis2.2 le 6 Mai 2011 à 17:18Rassemblement de soutien à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier le 13 mai rassemblement-soutien-a-herve-ghesquiere-stephane-taponier-le-13-mai
AFP - Un rassemblement de soutien aux journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, ainsi qu'à leurs trois accompagnateurs, retenus en otages en Afghanistan depuis bientôt 500 jours, aura lieu le 13 mai à 14H15 sur le parvis de France Télévisions.
Ce rassemblement est organisé par le groupe public en lien avec le comité de soutien, la mairie de Paris et Reporters sans frontières, précise France Télévisions dans un communiqué. Des manifestations sont également prévues en province.
Une photo symbolisant la longue captivité des otages sera réalisée pour l'occasion: les participants au rassemblement en seront les acteurs en dessinant "500" sur le parvis avec des chiffres hauts de plus de 8 mètres. A cette occasion, Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, prendra la parole, ainsi que des proches des deux journalistes otages.
Tout au long de la journée, France Télévisions mobilisera ses antennes avec des invités et des reportages dans toutes les éditions d'information.
Hervé Ghesquière, Stéphane Taponier et leurs trois accompagnateurs ont été enlevés le 30 décembre 2009 en Afghanistan, alors qu'ils enquêtaient pour le magazine de France 3 "Pièces à conviction".
Le 13 mai, cela fera 500 jours que les cinq hommes sont otages.
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