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    Présidentielle au Mali : Kidal contraint
    Tiébilé Dramé à jeter l’éponge

      
    A une dizaine de jours du premier tour de l’élection présidentielle qui aura lieu le 28 juillet, Tiébilé Dramé, l’un des 28 candidats déclarés pour ce scrutin tant attendu, a décidé de se retirer de la course au fauteuil présidentiel. Et pour cause : les conditions pour la tenue d’un scrutin régulier ne sont pas réunies, à en croire l’ancien chef de la diplomatie malienne.
     

    Il ne reste plus que 27 candidats en course pour le premier tour de l’élection présidentielle malienne, prévue le dimanche 28 juillet prochain. En effet Tiébilé Dramé vient d’annoncer le retrait de sa candidature pour la magistrature suprême de son pays. Pour le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), les conditions pour la tenue d’un scrutin juste et transparent ne sont pas actuellement réunies.

    L’ancien ministre des Affaires étrangères sous la présidence d’Alpha Oumar Konaré fait ainsi allusion à Kidal, le fief des rebelles du Mnla situé à plus de 1500 kms de Bamako. Dans la capitale de l’Adrar des Ifogas, la loi électorale a été violée, soutient Tiébilé Dramé. La semaine dernière, le patron du Parena avait déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle pour qu’elle reporte le scrutin. Il n’a pas obtenu gain de cause. Sa démarche avait en son temps amené le président de la République à monter au créneau. Dioncounda Traoré avait réaffirmé la semaine dernière à Koulouba, devant tous les prétendants au fauteuil présidentiel, que la date du scrutin sera maintenue.

    Tiébilé Dramé n’est pas le seul à s’inquiéter de la bonne tenue de scrutin tant attendu. En effet, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Mamadou Diamouténé, avait lui aussi émis des réserves quant à la tenue effective de la Présidentielle le 28 juillet prochain. Mais son point de vue n’a pas été pris en compte par le gouvernement de transition, qui maintient le cap et veut sortir le pays de cette situation exceptionnelle qu’il vit depuis mars 2012.


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  • RDC: 130 morts en 24 heures

    dans des combats dans l'Est

    Créé le 15/07/2013 à 20h22 -- Mis à jour le 15/07/2013 à 22h25
     Soldats de l'armée congolaise, le 15 juillet 2013, à Munigi 
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    Soldats de l'armée congolaise, le 15 juillet 2013, à Munigi AFP

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    Goma (RD Congo) - Les combat en cours dans l'Est de la République démocratique du Congo ont fait 130 morts en 24 heures, a affirmé lundi le gouvernement de Kinshasa, les Nations unies se disant prêtes à employer «la force armée» pour stopper une avancée des rebelles.

    Selon la mission de l'ONU en RDC (Monusco), les rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) ont renforcé leurs positions autour de la ville de Goma à l'aide d'«artillerie lourde» et d'un blindé.

    Lundi midi, de tirs étaient audibles depuis les quartiers nord de Goma, capitale régionale du Nord-Kivu. Plusieurs chars de l'armée congolaise ont tiré en direction des positions du M23, a constaté un photographe de l'AFP. Ce journaliste a par ailleurs croisé un millier de réfugiés qui se pressaient vers Goma, dans un nuage de poussière.

    En fin de matinée à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé avait assuré à la presse que l'armée avait «infligé de très lourdes pertes» aux rebelles. Selon lui, 120 rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et 10 soldats avaient été tués.

    Mais aucun bilan n'a pu être obtenu auprès du M23 ni de sources indépendantes.

    Ces nouveaux combats avaient commencé dimanche en début d'après-midi à une douzaine de kilomètres de Goma, dans les villages de Mutaho et Kibati.

    Le M23 est constitué d'ancien militaires congolais qui se sont mutinés et ont trouvé, selon la RDC et les Nations unies, un appui - en hommes et en munitions - auprès des gouvernements ougandais et rwandais. Mais ces deux pays voisins nient toute assistance au M23.

    Depuis dimanche, rebelles et gouvernement congolais se rejettent l'initiative des nouveaux combats.

    M. Mendé a assuré que les rebelles congolais, «soutenus par des troupes régulières rwandaises», avaient «attaqué» les positions des forces armées.

    De son côté, le M23 a affirmé qu'il condamnait «avec la dernière énergie cette reprise de la guerre à l'initiative du gouvernement congolais», dans un communiqué diffusé dans la nuit.

    Enfin, le Rwanda a accusé lundi soir l'armée de RDC et la Monusco d'avoir «délibèrement» bombardé deux villages rwandais frontaliers. Selon le général Joseph Nzabamwita, porte-parole de l'armée rwandaise, deux obus ont atterri dans les villages de Kageshi et Gasiza, sans faire de blessés, et il s'agissait d'«un acte de provocation délibéré».

    Discussions dans l'impasse

     

    Les combats engagés dimanche près de Goma sont les plus violents depuis neuf mois.

    En novembre 2012, le M23 avait occupé Goma pendant une dizaine de jours après avoir rapidement défait l'armée pourtant soutenue par les casques bleus onusiens. Les rebelles s'étaient retirés de la ville sous la pression des pays de la région, en échange de l'ouverture de négociations avec le gouvernement de Laurent-Désiré Kabila.

    Mais ces discussions entamées en décembre à Kampala n'ont pas beaucoup avancé depuis, le gouvernement refusant qu'elles soient élargies au niveau politique et sociale.

    L'ONU, qui entretient 17.000 casques bleus en RDC, avait été pris à partie fin 2012 pour son incapacité à protéger les populations du Nord-Kivu. Les Nations unies ont, depuis, imposé un accord-cadre signé à Addis Abeba le 24 février: tous les pays de la région se sont alors engagés à ne pas appuyer les mouvements rebelles agissant dans l'Est de la RDC.

    Lundi, le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky a formulé une mise en garde, depuis New York: la Monusco a «placé ses troupes en état d'alerte. (Elle) se tient prête à prendre toutes les mesures nécessaires et cela comprend l'usage de la force armée dans le but de protéger les populations civiles», a-t-il dit. «Toute tentative du M23 de se diriger vers Goma sera considérée comme une menace directe contre les civils», a-t-il ajouté.

    Le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté en mars une résolution créant une brigade d'intervention de 3.000 hommes chargée de neutraliser les groupes armés dans la région.

    Cette brigade qui sera composée de soldats tanzaniens, sud-africains et malawites, se met lentement en place et devrait, selon des sources occidentales, n'être pleinement opérationnelle que fin août.

    Par ailleurs, dans la même région de l'Est de la RDC mais plus au nord, les offensives d'une rébellion ougandaise, la semaine dernière, ont poussé des milliers de Congolais à fuir.

    Les rebelles ougandais des Forces alliées démocratiques (ADF-Nalu) avaient attaqué jeudi, et brièvement occupé, la localité de Kamengo, sur la frontière. Les troupes congolaises les ont délogés et les pourchasse depuis.

    Fuyant les violences, 65.000 Congolais ont cherché refuge en Ouganda, selon la Croix-Rouge ougandaise.

    © 2013 AFP

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  • Dernière modification : 15/07/2013 

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    Dioncounda Traoré : "La date du 28 juillet sera tenue pour la présidentielle malienne"

    Dioncounda Traoré : "La date du 28 juillet sera tenue pour la présidentielle malienne"

    À l'issue de la cérémonie du 14-Juillet à laquelle il a assisté, le président malien par intérim Dioncounda Traoré a accordé une interview à FRANCE 24. Il s’est déclaré confiant sur le bon déroulement de la présidentielle, le 28 juillet.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    À l’occasion de son passage en France où il était convié aux cérémonies du 14-Juillet, à laquelle les troupes maliennes ont participé, le président du Mali par intérim Dioncounda Traoré a accordé un entretien à FRANCE 24.

    Il assure que la guerre "classique" a été gagnée au Mali, mais que la victoire doit être consolidée et que la bataille doit se poursuivre contre les terroristes, les djihadistes et les narcotrafiquants.

    Il est par ailleurs revenu sur l’élection présidentielle, assurant qu’elle se tiendrait bien le 28 juillet, "conformément à la décision du gouvernement malien". Le président par intérim se montre confiant sur le bon déroulement du scrutin aussi bien à Kidal, ville du nord tout juste reprise aux Touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), que dans le reste du pays. "Je m’engage à ce que ces élections soient justes et transparentes", a-t-il assuré.


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  • Soudan: sept Casques bleus tués

    dans une attaque au Darfour

    Créé le 13/07/2013 à 20h45 -- Mis à jour le 13/07/2013 à 21h57
    Un Casque bleu au Darfour
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    Un Casque bleu au Darfour Ashraf Shazly AFP

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    Khartoum - Sept Casques bleus ont été tués et 17 blessés samedi dans la région soudanaise du Darfour, l'attaque la plus meurtrière ayant touché la force conjointe de maintien de la paix ONU-Union africaine (Minuad) en cinq ans d'opérations.

    «Sept Casques bleus ont été tués et 17 blessés», alors qu'une patrouille se «rendait d'un site (de la Minuad) à un autre», a expliqué à l'AFP le porte-parole par intérim de la Minuad, Christopher Cycmanick.

    «L'équipe de la Minuad s'est retrouvée sous le feu d'un important groupe non identifié. Après un long échange de tirs, la patrouille a pu être évacuée grâce à des renforts de la Minuad», a par ailleurs indiqué l'organisation dans un communiqué.

    L'attaque, qui a débuté vers 09H00 (06H00 GMT), s'est produite près d'une base de la Minuad située à Manawashi, au nord de Nyala, principale ville du Darfour, et à 25 km de celle de Khor Abeche.

    La Minuad n'a pas donné la nationalité des victimes, mais des troupes tanzaniennes sont chargées de ce secteur. Deux femmes, qui conseillent la police, figurent parmi les blessés.

    «La Mission condamne dans les termes les plus forts les responsables de cette attaque haineuse», a affirmé le chef de la Minuad, Mohamed Ibn Chambas. «Les auteurs doivent être avertis qu'ils seront poursuivis pour ce crime et cette violation flagrante de la législation humanitaire internationale».

    Début juillet, trois Casques bleus nigérians avaient été blessés dans une embuscade visant leur convoi à Lavado, à une soixantaine de kilomètres à l'est de Nyala. Un assaillant avait été tué par les Casques bleus, avait expliqué peu après à l'AFP le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous.

    La ville de Nyala elle-même a été le théâtre de violences la semaine passée. Selon des responsables, des «différends» entre membres de forces de sécurité ont été à l'origine des heurts qui ont fait au moins huit morts, dont deux travailleurs humanitaires.

    Plus de 40 Casques bleus ont péri lors d'actions hostiles depuis la mise en place de la Minuad en 2007. Des sources à l'ONU déplorent régulièrement ne jamais avoir été informées de poursuites judiciaires à l'encontre des responsables, malgré des appels répétés des Nations unies en ce sens.

    L'attaque la plus meurtrière dans l'histoire de la mission remontait, jusqu'à samedi, au 2 octobre 2012, quand quatre Casques bleus nigérians avaient péri dans une embuscade dans l'ouest du Darfour.

    En avril, un autre Nigérian avait été tué par balle dans une attaque contre une base de la Minuad à Muhagiriya, au Darfour-Sud. Des sources locales avaient alors affirmé que l'attaque avait été vraisemblablement menée par des forces liées au gouvernement de Khartoum. Mais les autorités avaient nié toute implication.

    En février, un groupe d'experts de l'ONU avait indiqué que d'anciens membres de milices gouvernementales avaient mené des «attaques directes sur du personnel et des locaux de la Minuad» pour «exprimer leur colère vis-à-vis de l'actuel gouvernement».

    En 2003, des tribus locales au Darfour se sont soulevées contre Khartoum pour dénoncer la domination économique et politique des élites arabes, déclenchant un conflit long et dévastateur.

    Au moins 300.000 personnes ont été tuées et 1,8 million déplacées au Darfour en dix ans, selon l'ONU. Khartoum parle de 10.000 morts.

    Selon M. Ibn Chambas, la majeure partie des violences est aujourd'hui liée à des conflits tribaux.

    Diverses voix, des rebelles jusqu'au plus haut responsable darfouri, Eltigani Seisi, ont exprimé leur inquiétude concernant la capacité de la Minuad à protéger la population.

    Samedi, une source humanitaire a déclaré à l'AFP que la nouvelle attaque allait rendre la Minuad encore plus prudente: «La seule chose qu'ils vont faire dans le futur sera de s'assurer qu'ils sont en sécurité, plutôt que d'enquêter sur quoi que ce soit».

    M. Ladsous avait affirmé début juillet que la Minuad, avec plus de 20.000 soldats et policiers, était capable d'accomplir sa mission.

    Il avait néanmoins reconnu qu'il y avait eu «des cas dans lesquels la réaction des soldats n'était pas exactement celle que nous attendions». L'ONU est en contact avec les pays envoyant des troupes afin que leur entraînement et équipement soient conformes aux normes des Nations unies, avait-il ajouté.

    © 2013 AFP

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    Mali : entrée "pacifique" à Kidal de 150 soldats maliens

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-05T19:05:06+02:00" itemprop="datePublished">05.07.2013 à 19h05</time>

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    150 soldats maliens sont entrés vendredi de manière "pacifique" dans la ville de Kidal, au nord-est du Mali, jusqu'alors occupée par la rébellion touareg, a annoncé le porte-parole de l'armée malienne.

    "Notre armée est arrivée à Kidal. C'est une arrivée pacifique, coordonnée, et tout se passe bien. Il y a plus de 150 éléments de l'armée" à Kidal, a déclaré le porte-parole, le lieutenant-colonel Souleymane Maiga.

    L'arrivée des soldats maliens, qui ont rejoint à Kidal d'autres soldats africains de la Mission de stabilisation de l'ONU au Mali (Minusma) et des soldats français de l'opération Serval, fait suite à un accord sur le cantonnement dans la ville et sa périphérie des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Ce cantonnement, négocié ces derniers jours à Bamako, est conforme à l'accord du 18 juin signé à Ouagadougou entre le gouvernement de transition malien et la rébellion touareg.

    Lire : "Un accord de paix préliminaire a été signé entre les rebelles touareg et l'Etat malien"


     

    "Le lieu du cantonnement des rebelles est connu, nous attendons qu'ils respectent les accords signés", a déclaré le lieutenant-colonel Maiga. L'entrée des soldats maliens à Kidal, qui ouvre la voie au déroulement du premier tour de la présidentielle dans cette ville le 28 juillet, a été confirmée à l'AFP par une source militaire d'un contingent africain de la Minusma.

    Lire (édition abonnés) : ""Mettre un drapeau malien à Kidal, c'est une déclaration de guerre" pour le MNLA"

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