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Par marialis2.2 le 3 Mai 2015 à 01:01Nigeria : l’armée lance l’opération"Bring back our girls"samedi 2 mai 2015 / parIls sont 527 filles, femmes et enfants libérés par l’armée nigériane, en moins d’une semaine. A travers ces libérations, c’est la réponse (enfin) de l’armée nigériane à l’appel lancé par le monde entier à travers le slogan "Bring back our girls".
"Bring back our girls", telle est l’appellation donnée par AFRIK.COM à l’opération menée par l’armée nigériane depuis une semaine. En ce sens que l’armée a enclenché une opération de libération d’otages, notamment des femmes et filles qui étaient entre les mains du groupe terroriste Boko Haram. En une semaine, sur les quelque 2 000 femmes et filles enlevées par le groupe dirigé par le féroce Abubakar Shekau, près de 500 d’entre elles ont été libérées.
Au Nigeria, on marche pour le retour des filles enlevées
Flash-back : Il y a environ un an, Boko Haram exportait son nom à l’international en enlevant, en une seule opération nocturne, 267 lycéennes dans leur établissement de Chibok. Le groupe terroriste, qui avait revendiqué ce rapt, n’avait pas hésité à déclarer que ces filles seront soit monnayées comme des esclaves, soit converties à l’islam et mariées de force. C’était le scandale ! La mobilisation est alors sonnée partout dans le monde. Une occasion saisie par de nombreuses personnalités, notamment la Première dame des Etats-Unis, Michelle Obma, ou autre Premier ministre britannique David Cameron, derrière les parents et proches des filles enlevées, pour lancer la campagne visant retrouver les lycéennes. L’appel était clair : « Bring back our girls », oui « Rendez-nous nos filles » ou tout simplement « Ramenez-nous nos filles ».
Michelle Obama lance de son côté un appel de détresse
Un appel tombé dans l’oreille de sourds à l’époque. L’armée nigériane, sous le commandement de son chef suprême, en l’occurrence l’ancien Président Goodluck Jonathan, montre ses limites. En un an, aucune fille de retrouvée, aucune d’elle de libérée, à part la cinquantaine de lycéennes qui avaient réussi à s’échapper des griffes de Boko Haram. Au contraire, les enlèvements de femmes et d’enfants se poursuivaient. Sans compter les enrôlements de garçons et autres massacres d’hommes qui faisaient foison. Il y a moins semaine, la boule semble avoir tourné. Le Nigeria a un nouveau Président, en la personne de Muhammadu Buhari, l’armée a adopté une nouvelle stratégie. Coïncidence ou pas, l’existence d’une force de sécurité capable de défendre le peuple nigérian se fait désormais sentir.
David Cameron exige la libération des lycéennes enlevées
En début de semaine, l’armée nigériane lance l’assaut contre les fiefs de Boko Haram. Une vaste opération menée au nord-est du pays, notamment dans les zones Kawuri et Konduga de la forêt de Sambisa, dans le sanctuaire du groupe terroriste. Et le résultat est payant, cash même ! Elles sont 527 personnes à être libérées des mains de Boko Haram, notamment un premier groupe de 293 filles et femmes, et un second de 234 femmes et enfants. Un gros coup frappé par l’armée nigériane qui, visiblement, a décidé de ramener les filles à la maison. Comme dirait l’autre, « Your girls will be back ». En clair, vos filles seront de retour !
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Par marialis2.2 le 15 Avril 2015 à 00:32
Somalie : les shebab attaquent le ministère
de l'Education à Mogadiscio
lien
Mogadiscio - Les insurgés islamistes shebab ont attaqué mardi le ministère de l'Education à Mogadiscio, faisant exploser une voiture piégée et lançant un commando armé à l'intérieur.
Une voiture chargée d'explosifs a enfoncé le portail et une fusillade a suivi à l'intérieur du ministère, a déclaré un policier, Mohamed Dahir.
Un témoin, Idil Malim, a dit avoir vu plusieurs cadavres sur place. Plusieurs morts jonchaient le sol, a-t-il dit à l'AFP.
Le ministère de l'Education est situé dans le quartier dit K5 de la capitale somalienne, un quartier qui a déjà été la cible d'attaques des shebab au cours des derniers mois.
Les islamistes liés à Al-Qaïda ont rapidement revendiqué l'attaque en cours.
Leur porte-parole Abdulaziz Abu Musab a déclaré à l'AFP que des militants armés étaient à l'intérieur du ministère de l'Education, prétendant qu'ils en avaient pris le contrôle, alors que des tirs étaient toujours entendus.
Il a également affirmé que des hommes armés avaient pénétré à l'intérieur du ministère du Pétrole, dont le bâtiment est voisin, ce qui n'a pas été confirmé.
Les shebab ont souvent adopté la tactique de l'attentat à la voiture piégée pour forcer l'accès à des bâtiments fortifiés tandis que des hommes armés s'engouffrent ensuite dans la brèche.
Les insurgés qui luttent contre le gouvernement soutenu par la communauté internationale et les forces de l'Union africaine ont essuyé depuis août 2011 une série ininterrompue de revers militaires, perdant un à un leurs fiefs dans le centre et le sud du pays.
Ils multiplient depuis les actions de guérilla, notamment à Mogadiscio où ils visent régulièrement des sites officiels.
Ils ont aussi visé à plusieurs reprises le Kenya voisin, en représailles à l'intervention de l'armée kényane en Somalie dans le cadre de la mission de l'UA.
Les insurgés ont notamment revendiqué l'attaque de l'université de Garissa, le 2 avril, où 148 personnes, en majorité des étudiants chrétiens, ont été massacrées.
(©AFP / 14 avril 2015 12h37)
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Par marialis2.2 le 14 Avril 2015 à 11:34
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Nigeria : que sont devenues les lycéennes
enlevées par Boko Haram?
<time>Publié le 14-04-2015 à 08h37Mis à jour à 10h25</time>Un an après l'enlèvement des 276 lycéennes de Chibok, un rapport d'Amnesty International revient sur ce kidnapping de masse.
</header>Une marche silencieuse en mémoire des lycéennes était organisée lundi 13 avril à Abuja,la capitale du Nigeria. Sunday Alamba/AP/SIPA<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside><article>
<aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="obs-article-brelated">À lire aussi
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Le groupe islamiste armé Boko Haram a enlevé au moins 2.000 femmes et fillettes au Nigeria depuis le début de l'année dernière, a estimé Amnesty International mardi 14 avril, un an après l'enlèvement des 276 lycéennes de Chibok.
Le président nouvellement élu du Nigeria Muhammadu Buhari a reconnu mardi qu'il ne pouvait "pas promettre" de retrouver les 219 lycéennes de Chibok enlevées il y a un an jour pour jour par le groupe islamiste Boko Haram.
"Nous ne savons pas si les filles de Chibok peuvent être secourues. Leur localisation reste inconnue. J'aimerais beaucoup pouvoir le faire, mais je ne peux pas promettre de les retrouver", a déclaré M. Buhari dans un communiqué.
Le kidnapping, le 14 avril 2014, de 276 adolescentes du lycée de cette petite ville du nord-est du Nigeria - dont 219 sont toujours portées disparues - a suscité une émotion sans précédent à travers le monde. Mais s'il a été très médiatisé, c'est loin d'être le seul crime de ce type commis par Boko Haram, rappelle l'organisation de défense des droits de l'homme.
Amnesty affirme avoir listé 38 cas d'enlèvement de masse commis par le groupe islamiste, sur la base de nombreux témoignages, notamment de femmes et jeunes filles ayant réussi à s'échapper.
"Il est difficile d'estimer combien de personnes ont été enlevées par Boko Haram", mais "le nombre de femmes et de fillettes enlevées est sans doute supérieur à 2.000" assure Amnesty dans un nouveau rapport.
Amnesty cite une source militaire de haut rang, qui affirme que les otages de Chibok ont été séparées en trois ou quatre groupes et gardées dans différents camps de Boko Haram.
Une opération de sauvetage trop risquée
Certaines d'entre elles se trouveraient dans la forêt de Sambisa, dans l'Etat de Borno, d'autres autour du lac Tchad et dans la chaîne de montagnes qui sépare le Nigeria du Cameroun, et d'autres (environ 70) auraient été emmenées au Tchad voisin.
L'armée nigériane a déjà affirmé par le passé savoir où se trouvent les lycéennes, mais qu'une opération de sauvetage serait trop risquée.
On n'a aucun signe de vie des otages depuis la vidéo diffusée en mai 2014 par Boko Haram, qui montrait une centaine de lycéennes voilées, récitant des sourates du Coran.
Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a déclaré avoir converti les adolescentes qui n'étaient pas musulmanes et les avoir toutes "mariées de force".
Des femmes et les fillettes enlevées lors d'autres kidnappings de masse ont dit à Amnesty avoir été détenues dans des conditions horribles, dans des prisons surpeuplées. Elles disent avoir été mariées de force, avoir été obligées à cuisiner, à faire le ménage... Et plusieurs d'entre elles disent avoir été violées.
Selon une militante des droits de l'homme qui a rencontré 80 ex-otages, 23 d'entre elles ont été violées avant leur arrivée sur le camp ou après leur mariage forcé.
"J'ai été violée plusieurs fois"
Une jeune femme de 19 ans enlevée en septembre 2014 raconte: "J'ai été violée plusieurs fois, quand j'étais dans le camp. Parfois ils étaient cinq. Parfois trois, parfois six".
"Ca a continué, pendant tout le temps où j'y étais. Ca se passait toujours la nuit (...) Certains étaient d'anciens camarades de classe de mon village. Ceux qui me connaissaient avaient tendance à être encore plus violents avec moi".
D'autres ex-otages ont affirmé avoir été obligées d'apprendre à se servir d'armes à feu et à fabriquer des bombes artisanales. L'une d'entre elles a même rapporté avoir été envoyée sur le front pour mener une attaque contre son propre village.
Selon Amnesty, pour qui Boko Haram devrait être poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, plus de 4.000 personnes ont été tuées par le groupe islamiste l'année dernière, et au moins 1.500 personnes ont été tuées au cours du premier trimestre 2015.
Un rassemblement était organisé lundi 13 avril à Abuja, la capitale nigériane, où le mouvement #Bringbackourgirls se réunit quotidiennement depuis un an pour réclamer la libération des otages. Une veillée à la bougie devait avoir lieu sur un grand rond-point de Lagos, où les noms de toutes les otages ont longtemps été affichés.
(avec AFP)
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Par marialis2.2 le 6 Avril 2015 à 02:22
Attaque de Garissa: un des assaillants identifiés, l'enquête progresse
Par RFI
Des soldats kenyans arrivent à l'université de Garissa, le 4 avril.REUTERS/Goran Tomasevic
Alors que le Kenya entame sa deuxième journée de deuil national à la suite de l’attaque à Garissa qui a fait 148 morts, l'enquête progresse. Les forces de sécurité ont annoncé avoir identifié l'un des quatre assaillants. Il s'agit d'un jeune Kényan, Abdirahim Abdullahi, étudiant en droit, soupçonné d’avoir rejoint la Somalie depuis 2013.
L'homme identifié s'appelle Abdirahim Abdullahi. D'ethnie somali, il est originaire de la région de Mandera, dans l'extrême nord du Kenya. Diplômé de l'université de droit de Nairobi, il était promis à un brillant avenir, selon un de ses proches. Son père, un responsable local d'une circonscription de Mandera, avait signalé sa disparition aux autorités. Le jeune homme était soupçonné d'avoir rejoint la Somalie depuis 2013.
En parallèle, les forces de l'ordre interrogent depuis samedi cinq suspects, un Tanzanien et quatre Kényans, tous complices présumés. Selon le ministère de l'Intérieur, deux ont été arrêtés à l'intérieur de l'université. L'un d'eux a été retrouvé caché dans le plafond des bâtiments en possession de grenades. L’autre est un gardien qui aurait facilité l'entrée des terroristes. Les trois autres ont été interpellés alors qu’ils tentaient de fuir vers la Somalie, selon les enquêteurs.
Des recherches sont aussi en cours dans le sud-ouest du pays, où deux étudiants de l'université d'Egerton ont été arrêtés après avoir proféré des menaces d'attaques terroristes sur Internet contre leur établissement. Un troisième homme est lui toujours recherché pour des faits similaires. Une récompense de 20 000 euros a été offerte pour sa capture.
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Par marialis2.2 le 3 Avril 2015 à 02:18
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Kenya. Plus de 140 morts dans l’attaque d'une université par les chebabs
Publié le <time datetime="2015-04-02" itemprop="datePublished">02/04/2015 - 12:11</time> </header> <aside class="article-sitesocial"> <aside class="view view-civ-mostpopular-most-viewed view-id-civ_mostpopular_most_viewed view-display-id-entity_view_2 view-dom-id-2900ab906f80d2038fecd990807e9816"> </aside> </aside> <figure class="article-illustration"><figcaption>Une personne blessée au cours de l'attaque d'une université kenyane par des Chebabs arrive à l'hôpital de Nairobi, le 2 avril 2015.– PHOTO SIMON MAINA / AFP</figcaption></figure>L’université de la ville de Garissa, dans le nord-est du pays, a été attaquée tôt jeudi matin, par des terroristes d’Al-Chabab. La police kényane est intervenue en milieu d’après-midi pour libérer près de 500 étudiants otages sur le campus. Au moins 147 personnes sont mortes.
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Les forces de sécurité kényanes ont finalement donné l’assaut sur le campus de l’University College de Garissa, ville de l’est du Kenya proche de la frontière somalienne. Selon le ministre de l’Intérieur kényan, au moins 147 personnes, essentiellement des étudiants, ont été tuées.
Ce matin déjà, le Daily Nation, principal quotidien du Kenya, rapportait que l’attaque du campus avait fait une dizaine de morts et une trentaine de blessés. Une attaque revendiquée par les chebabs somaliens.
Le journal de Nairobi rapporte que “des hommes armés auraient attaqué l’institution vers 5 h 30”, et écrit que son correspondant local “dit avoir vu les corps des gardes près de l’entrée principale de l’université”.
Selon le chef de la police kényane, Joseph Boinet, “les assaillants ont tiré sans distinction dès qu’ils sont entrés dans l’enceinte de l’université. Et, quand les forces de sécurité sont arrivées, les assaillants se sont repliés vers le campus.”Les islamistes somaliens d'Al-Chabab, qui ont juré de venger l’intervention kényane en Somalie, ont déjà commis plusieurs attentats à Garissa et à Nairobi, la capitale. Le mouvement a notamment revendiqué l’attaque qui avait fait 67 morts en septembre 2013 dans un centre commercial de la capitale du Kenya.
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