• Le Mali signe un accord de paix avec plusieurs groupes armés

    Publié le dimanche 1 mars 2015  |  AIP    lien

    © Autre presse par DR
    Le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA)

     

     

    Abidjan - Après huit mois de négociations, le gouvernement malien et une partie des groupes armés du nord du pays ont paraphé, ce dimanche à Alger un "accord de paix et de réconciliation", qui vise à mettre fin à la guerre au Mali.

    Toutefois, le document n'a pour l'instant pas reçu l'approbation de la Coordination des mouvements de l'Azawad, qui regroupe plusieurs groupes rebelles comme le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Elle a demandé un "délai raisonnable" en vue de consulter les populations qu'elle représente car un "accord non partagé avec les populations" a "peu de chance d'être appliqué sur le terrain", rapporte la presse internationale.

    Cet accord fait suite aux premières négociations, débutées en juillet, qui rassemblent l'ensemble des parties prenantes au conflit dans le nord du Mali. Le texte appelle à "reconstruire l'unité nationale du pays sur des bases novatrices, qui respectent son intégrité territoriale, tiennent compte de sa diversité ethnique et culturelle".

    Comme le souhaitait Bamako, l'accord ne parle pas d'autonomie ni même de fédéralisme, et insiste sur l'unité territoriale, l'intégrité territoriale de l'Etat du Mali, ainsi que sur son caractère républicain et laïc. En revanche, il cite l'appellation d'Azawad, par laquelle les groupes rebelles à dominante touareg désignent cette région, comme une "réalité humaine", en réponse aux revendications des rebelles.

    L’accord prévoit la création d'Assemblées régionales élues au suffrage universel direct, dotées de pouvoirs importants dans un délai de 18 mois, ainsi qu'une "plus grande représentation des populations du Nord au sein des institutions nationales".

    Sur la question de la sécurité, il stipule une refonte de l'armée notamment par l'intégration de combattants des mouvements armés du Nord. En outre, une Commission d'enquête internationale devra faire la lumière sur tous les crimes de guerre, contre l'humanité, de génocide et autres violations graves des droits de l'homme pendant le conflit, selon ce document.

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    Centrafrique : l'humanitaire française

    Claudia Priest est libre

    Gabriel PORNET<time datetime="2015-01-23T18:33:18" itemprop="datePublished"> 23 janvier 2015 à 18:33 lien </time>

     

    <aside class="tool-bar" style="position: fixed; left: 844.5px; top: 20px;">

    </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Des miliciens anti-Balaka se reposent dans leur camp de base, dans le district de Boeing à Bangui, le 16 janvier 2014. <figcaption itemprop="description">Des miliciens anti-Balaka se reposent dans leur camp de base, dans le district de Boeing à Bangui, le 16 janvier 2014. (Stringer. Reuters)</figcaption></figure>

     

    A CHAUD

    Les deux otages enlevés lundi à Bangui par des miliciens anti-balaka ont été libérés vendredi. Il s'agit du père Gustav, un religieux centrafricain, et d'une humanitaire française originaire de Saône-et-Loire.

     

    C’est le soulagement à Bangui. Après quatre jours de captivité, l’humanitaire française Claudia Priest et le père Gustav, membre de l’ONG locale Codis (Coordination diocésaine de santé), ont été libérés vendredi, selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

    Dans un communiqué, François Hollande s'est immédiatement réjoui de cette libération, saluant «l’engagement des autorités centrafricaines et de toutes les bonnes volontés qui ont permis que notre compatriote retrouve la liberté».

    Lundi, alors qu’ils venaient de ravitailler des villages en médicaments et qu’ils étaient sur la route du retour, leur minibus siglé «UN» avait été stoppé par des miliciens anti-balaka dans le quartier de Gobongo. Ils réclamaient la libération d’un de leurs chefs, Rodrigue Ngaïbona, autoproclamé «général Andjilo», arrêté samedi à Bouca dans le nord-ouest du pays. C’est l’archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, qui était chargé des négociations.

    Thérèse Marie Claude Priest (qui se fait appeler Claudia) a 67 ans. Elle et son mari Armand sont originaires d’Epinac, en Saône-et-Loire. Depuis une quinzaine d’années, ils habitent également à Pont-de-Veyle, dans l’Ain. Ils ont fondé en 2005 l’association Imohoro, pour venir en aide à la population centrafricaine. Claudia collabore régulièrement avec le Codis, ce qui explique pourquoi elle était dans ce véhicule lundi. C’est une femme «gaie, optimiste et passionnée par son action», a déclaré à l’AFP Jean-Paul Moutot, le maire de Pont-de-Veyle. «Elle m’avait dit qu’elle n’irait plus en Afrique compte tenu de la dangerosité.»

    «Nous avons découvert une population tellement gentille»

    Il y a quinze ans, Armand se rend dans un village à une cinquantaine de kilomètres de Bangui, pour aider à la création d’une ferme d’élevage. A son retour, il raconte à son épouse ce qu’il a vu, et ils décident ensemble de faire quelque chose pour aider les populations. Sur son site Internet, le couple explique : «Nous avons découvert une population tellement gentille, tellement attachante, si naïve et sans aucune ressource au niveau de la santé et de l’éducation que nous avons décidé[…] de créer une association pour leur venir en aideImohoro, du nom du village, était née.»

    L’association dispose de plusieurs centres de santé et d’une école, fondée en 2012 à Ngoundja, qui accueille au moins 300 enfants en alternance, faute de place. Armand Priest expliquait en 2013 au Journal de Saône-et-Loire que l’organisation venait en aide à près de 20 000 personnes dans 14 villages. Dans un post sur leur blog daté du 6 septembre 2014, le couple s’inquiétait des violences en Centrafrique : «Malgré une très légère amélioration, la sécurité des populations n’est toujours pas assurée dans de nombreuses régions du pays. […] Espérons que l’arrivée des Casques bleus calmera les esprits et stabilisera sensiblement les conditions de vie pour un retour progressif à la paix.» Claudia Priest et son mari se rendent deux à trois fois par an dans ce pays. 

    Par ailleurs, une employée expatriée de l’ONU en Centrafrique, qui avait été enlevée près de l’aéroport mardi matin, avait été libérée le soir même.

    Vendredi soir, François Hollande s'est réjoui dans un communiqué de la libération de Claudia Priest, et a «salué l'engagement des autorités centrafricaines».

    Gabriel PORNET

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  • Centrafrique : Thérèse Claudia Priest

    «enlevée par hasard», selon son mari

    Armand Priest, le mari de l'humanitaire française enlevée lundi à Bangui par une milice chrétienne avec un employé local d'une ONG, évoque dans un entretien au journal La Croix leur engagement pour la Centrafrique. Pour lui, son épouse a été enlevée «par hasard».

    21 Janv. 2015, 22h21 | MAJ : 21 Janv. 2015, 22h52  lien
     
     
    <figure> Claudia Priest, une humanitaire française, a été enlevée lundi à Bangui, en Centrafrique. <figcaption class="articleChapeau">Claudia Priest, une humanitaire française, a été enlevée lundi à Bangui, en Centrafrique.
    Imohoro</figcaption> </figure>

    «Je pense qu'elle a été enlevée par hasard. Elle s'est trouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais je ne sais rien de ce qui s'est passé», assure Armand Priest, ingénieur retraité de 66 ans, originaire de l'Ain, qui devait chercher son épouse Thérèse à l'aéroport ce mardi matin.

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    <figure> Française enlevée en Centrafrique : Claudia Priest est originaire de l'Ain </figure>
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    Son épouse a été enlevée quelques heures avant son départ de Centrafrique. «Les minutes sont très longues», «on ne connaît pas l'issue, on ne connaît pas le délai», confie-t-il au quotidien catholique La Croix.

    Il sait juste qu'elle a été enlevée avec un ami frère spiritain en sortant de Bangui, alors qu'ils allaient apporter des médicaments et du matériel médical au dispensaire d'un village soutenu par leur association Imohoro,fondée en 2005 «au retour d'un voyage en Centrafrique» pour venir en aide aux populations.

    Il dit ne rien savoir des négociations conduites par l'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, qu'il «n'arrive pas à joindre», son seul contact étant pour l'instant l'ambassadeur de France à Bangui à qui il fait «entièrement confiance».

    Invité de RTL, le ministres des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, avait assuré dans la matinée que l'archevêque menait toujours les discussions. «Tout le monde est mobilisé», avait-il dit, espérant «parvenir à un bon résultat».

    Retour en Centrafrique après 3 ans d'absence

    Éducatrice spécialisée, Claudia Priest, 67 ans, était arrivée en Centrafrique le 6 janvier, pour une mission de deux semaines pour «préparer des projets, rencontrer l'administration, relancer nos activités», explique son mari. C'était la première fois qu'elle y retournait depuis le soulèvement contre François Bozizé en 2012.

    Thérèse, avec qui il s'entretenait chaque soir par téléphone, lui avait dit avoir été arrêtée à deux reprises par des anti-balaka la semaine passée. Ils l'avaient finalement laissée passer. «Vous savez, depuis que l'on va en RCA, on a pris l'habitude des coupeurs de routes. Cela ne nous impressionne guère» assure cet ancien ingénieur en bâtiment. Il évoque aussi l'engagement de leur couple pour la Centrafrique et la création de l'association Imohoro. «Nous avons été retournés par ce pays, par la gentillesse des Centrafricains et par leurs conditions de vie. Nous ne pouvions pas rester les bras croisés», dit celui qui avec son épouse a tenté il y a cinq ans d'obtenir la double nationalité.
     

    Il n'y avait plus d'otage français dans le monde

    «La France ne compte plus d'otage et ne doit plus en compter, ce qui suppose une grande vigilance», avait prévenu début décembre le président François Hollande, se réjouissant alors de la libération de Serge Lazarevic, après plus de 1000 jours de captivité. En l'accueillant lui-même à l'aéroport militaire de Villacoublay (Yvelines), le chef de l'Etat s'était voulu insistant : «Je veux lancer un message simple, clair, à tous nos compatriotes qui peuvent se trouver dans des zones à risque : faites en sorte de ne pas aller où vous pouvez être enlevés.»



    Ce premier enlèvement d'un ressortissant français en Centrafrique depuis le début de la crise en 2013 marque la fin d'une très courte période où la France n'avait plus aucun otage connu dans le monde.



    >> CHRONOLOGIE. Il n'y a(vait) plus d'otage français dans le monde.



     


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  • Afrique

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    Niger Nigeria Tchad Boko Haram
    <time datetime="15-01-20"> Publié le 20-01-2015 </time> <time datetime="15-01-20"> Modifié le 20-01-2015 à 00:38 </time>

    Niger: sommet sur Boko Haram à Niamey

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    Les soldats nigériens face à des combattants armés de Boko Haram. Au loin, un drapeau des jihadistes. RFI/ Nicolas Champeaux

    Au Niger, un sommet international sur la problématique de Boko Haram s’ouvre ce mardi 20 janvier à Niamey. Pour la énième fois, les pays riverains du bassin du Lac Tchad et les pays partenaires tenteront de trouver des solutions à la nébuleuse Boko Haram.
     

    Deux réunions simultanées se tiendront à Niamey. D’une part, celle qui regroupera les ministres des Affaires étrangères de la Défense du bassin du Lac Tchad et, d’autre part, celle qui regroupera dans les locaux de l’état-major des forces armées nigériennes tous les chefs d’état-major des armées des pays du bassin du Lac Tchad.

    Pour les pays partenaires, comme les Etats-Unis et l’Union européenne, il s’agit, entre autres, d’analyser, en compagnie des pays membres du bassin du Lac Tchad, les dernières situations sécuritaires de la zone sous influence de Boko Haram. Ensemble, ils étudieront les mesures concrètes pour la coordination des actions actuellement en cours.

    Ce n’est un secret pour personne, ces dernières semaines, la situation sécuritaire s’est beaucoup dégradée. Boko Haram a pris le dessus sur les forces régulières du Nigeria. Deux localités comme Malam Fatori, Damasak et tout récemment Bagas sont tombées une à une entre les mains de la secte islamiste.

    Quant au Niger dont les forces font face depuis quelques temps aux errements de Boko Haram sur sa frontière, le dispositif sécuritaire a été renforcé et un détachement aérien a même été envoyé dans la région de Diffa pour parer à toute éventualité. En dehors de quelques escarmouches, Boko Haram n’a, jusque là, pas osé s’attaquer aux forces armées nigérienne qui se maintiennent sur le qui-vive.


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    Au Niger, le calme revenu après de violentes manifestations anti-Charlie

    AFP<time datetime="2015-01-17T19:02:19" itemprop="datePublished"> 17 janvier 2015 à 19:02 </time>(Mis à jour : <time datetime="2015-01-17T19:58:29" itemprop="dateModified">17 janvier 2015 à 19:58</time>)lien
    <aside class="tool-bar" style="position: fixed; left: 844.5px; top: 20px;"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">A Niamey, la capitale nigérienne, samedi.<figcaption itemprop="description">A Niamey, la capitale nigérienne, samedi. (Photo Boureima Hama. AFP)</figcaption></figure>

    Alors que huit églises ont été brûlées par des manifestants qui protestent contre la caricature de Mahomet, Fabius condamne «le recours à la violence».

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    Le calme est revenu samedi soir dans la capitale du Niger, Niamey, après des violentes manifestations contre la caricature de Mahomet dans Charlie Hebdo qui ont abouti à la destruction de nombreuses églises et commerces chrétiens.

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    Toutefois à Zinder, deuxième ville du pays, où des manifestations anti-Charlie Hebdo ont dégénéré en émeutes vendredi, faisant 4 morts et 45 blessés, environ 300 chrétiens ont été placées sous protection militaire samedi soir.

    Dans un communiqué ce samedi en fin de journée, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, «condamne le recours à la violence» et «exprime sa solidarité avec les autorités du Niger».

     
     

    Une vingtaine d'oulémas appellent au calme

    Face à ces débordements, une vingtaine d’oulémas, des théologiens musulmans, ont aussi appelé au retour du calme dans les rues de la capitale. «N’oubliez pas que l’islam est contre la violence», rappelle le prédicateur Yaou Sonna à la télévision publique.

    Selon le correspondant de l’AFP à Niamey, huit églises ont été brûlées, pour la plupart des lieux de culte évangéliques, toutes sur la rive gauche du fleuve Niger. Certaines siégeaient dans de petites villas, sans aucun signe religieux distinctif. Des manifestants se dirigeaient samedi après-midi vers la rive droite de la capitale, où se trouvent d’autres églises.

    Des nombreux bars, hôtels, débits de boisson ou commerces divers appartenant à des non-musulmans ou tenant enseigne pour des entreprises françaises, ont également été détruits.

    Une source sécuritaire dénombrait six groupes de 200 à 300 protestataires semant le chaos dans la capitale nigérienne, armés de gourdins, de barres de fer ou de pioches. En fin de matinée, un millier de jeunes se sont réunis près de la grande mosquée de Niamey, en dépit de l’interdiction du rassemblement par les autorités, aux cris de «A bas la France», «A bas Charlie Hebdo» ou «Allah Akbar» (Dieu est grand). L’édifice a été encerclé par quelques dizaines de policiers anti-émeute munis de casques et de boucliers, qui ont dispersé les manifestants à coup de gaz lacrymogènes.

    «On va tout casser. Nous protégeons notre prophète»

    «On va tout casser. Nous protégeons notre prophète. Nous allons le défendre même au péril de notre sang», clame manifestant, une grosse pierre à la main. Les violences se sont ensuite étendues à plusieurs autres quartiers du centre de la capitale, dont celui de la cathédrale, protégée par une centaine de policiers anti-émeute. «Ils n’ont pas eu le temps d’y mettre le feu», assure un policier nigérien.

    Plusieurs agences de l’entreprise française Pari mutuel urbain (PMU) et des kiosques publicitaires de l’opérateur téléphonique français Orange ont été saccagés. Des lambeaux des kiosques ont été utilisés comme matériau de barricades.

    L’ambassade de France à Niamey a invité ses ressortissants sur place à «éviter toute sortie» tandis que les membres de l’ONU sont appelés à se tenir à l’écart de «tout attroupement» dans la capitale. Les autorités consulaires recensaient 1.648 Français installés au Niger fin 2013. En fin d’après-midi samedi, aucun bilan sur d’éventuelles victimes n’était disponible et les officiels nigériens ne s’étaient pas encore exprimés.

    Vendredi, le Centre culturel franco-nigérien avait été incendié à Zinder et trois églises saccagées dans cette agglomération proche du nord du Nigeria, où le groupe islamiste Boko Haram ne cesse de multiplier les massacres et d’étendre son contrôle sur des zones entières dans le nord-est du pays. Réagissant sur les violences survenues à Zinder, le gouvernement de Niamey avait lancé une mise en garde: «Nous n’accepterons pas que la chienlit s’installe», a averti le ministre de l’Intérieur, Hassoumi Massaoudou.

    Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, fait partie des six chefs d’Etat africains qui ont participé à la marche républicaine du 11 janvier à Paris, après l’attaque terroriste qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo.

    De violentes manifestations ont rassemblé des foules nombreuses dans plusieurs pays comme le Pakistan, le Mali, l’Algérie ou le Sénégal pour dénoncer la publication par l'hebdo satirique français, à la Une de son premier numéro après les attentats perpétrés à Paris, d’une caricature du prophète Mahomet.

    AFP
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