• Tunisie : 23 complices présumés arrêtés après l’attentat du Bardo

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    Le ministre tunisien de l'Intérieur, Najem Gharsalli, lors de la conférence de presse, à Tunis, le 26 mars 2015. REUTERS/Zoubeir Souissi

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    La Tunisie a révélé de nouveaux éléments de l'enquête sur l'attaque du Bardo qui a fait 21 morts la semaine dernière à Tunis. Le ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, a tenu une conférence de presse, ce jeudi 26 mars, au cours de laquelle il a annoncé l'arrestation de 23 complices présumés. Parmi eux, une femme et un chef de groupe.

    Vidéos à l'appui, le ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, décrit le déroulement de l'attaque. Entre les coups de feu, on y voit les forces de l'ordre entrer dans le musée ; des visiteurs évacués sous le choc ; certains blessés ; puis les dépouilles des deux assaillants. Ils portaient des ceintures d'explosifs et des grenades, non utilisées.

    « Les dégâts auraient pu être encore pires », précise-t-il.

    80% de la cellule terroriste impliquée dans l'attaque du musée aurait été arrêtée, c'est-à-dire 23 personnes, en tout, dont le chef du groupe qui a organisé l'attaque et une femme. Quatre suspects courent toujours, à savoir deux Marocains, un Algérien et un Tunisien accusé d'avoir fourni les armes automatiques des tueurs.

    L'Etat islamique a revendiqué l'attaque du Bardo, mais cette revendication est remise en question par le ministre de l'Intérieur.

    « Ce n’est pas encore vérifié que c’était l’Etat islamique. Ce qui a été vérifié, pour nous en tant que Services de sécurité, c’est la Katiba Okba ibn Nafaa », a indiqué le ministre.

    Il assure que l'opération a été dirigée par un chef jihadiste algérien de la Katiba Okba Ibn Nafaa, affilée à al-Qaïda. En deux ans, ce groupe armé a fait des dizaines de victimes au sein des forces de sécurité sur le mont Chaambi, à la frontière algérienne.
     

     

     


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  • Attentat de Tunis : le président tunisien

    admet des "défaillances"

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      • Mis à jour <time datetime="2015-03-21T22:52:44+01:00" itemprop="dateModified">le 21/03/2015 à 22:52</time>
      • Publié <time datetime="2015-03-21T22:46:14+01:00" itemprop="datePublished"> le 21/03/2015 à 22:46</time>
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    Le président tunisien Béji Caïd Essebsi admet qu'il y a eu des "défaillances" dans le dispositif de sécurité de son pays, qui ont facilité l'attentat meurtrier du Bardo, dans une interview publiée samedi sur le site internet de l'hebdomadaire français Paris Match.

    "Il y a eu des défaillances", reconnaît le chef de l'Etat tunisien, selon lequel "en amont, la police et le renseignement n'ont pas été assez systématiques pour assurer la sécurité du musée" de Tunis. M. Caïd Essebsi souligne cependant que les services de sécurité "ont réagi de manière très efficace pour terminer rapidement l'attaque au Bardo, évitant certainement des dizaines de morts supplémentaires si les terroristes avaient pu déclencher leurs ceintures d'explosifs."

    Il affirme par ailleurs que "jamais la Tunisie ne sera gouvernée par la charia" et qu'elle "demeure un havre de démocratie". L'attaque de mercredi à Tunis, qui a coûté la vie à 20 touristes étrangers et un Tunisien, a été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).

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  • ÉGYPTE :  Le guide des Frères musulmans

    Mohamed Badie condamné à mort

    La peine capitale a été prononcée contre Mohamed Badie et 13 autres membres et dirigeants de la confrérie. Des centaines d'autres personnes ont été condamnées à mort depuis deux ans. Souvent par le même juge, le désormais célèbre Mohamed Nagui Chehata.
    En juin 2014, Mohamed Badie lors de son procès -Photo de Khaled Desouki/AFP
    En juin 2014, Mohamed Badie lors de son procès -Photo de Khaled Desouki/AFP
     
    "Quatorze membres et dirigeants des Frères musulmans condamnés à mort", rapporte le journal officieux égyptien Al-Ahram. Parmi eux, Mohamed Badie, le guide suprême de la confrérie, qualifiée d'organisation terroriste par la presse égyptienne. "Ils sont accusés d'avoir mis en place une 'salle de planification des opérations' pour semer le chaos dans le pays." "Leurs dossiers sont maintenant transférés au mufti de la République" pour avis, indique le journal. C'est la procédure habituelle en cas de condamnation à mort.

    Le jugement définitif devra être prononcé le 11 avril. Badie se trouve ainsi condamné pour la quatrième fois depuis 2013, apprend-on dans Mada Masr. Toujours selon Al-Ahram, "le procès au tribunal de Guizèh a été présidé par Mohamed Nagui Chahata". D'après le site égyptien Al-Masryoon, c'est ce même juge qui est "à l'origine de la moitié des [centaines] de condamnations à mort dans le pays". Il s'était également distingué en février 2015 en condamnant à la perpétuité 230 opposants de la gauche révolutionnaire, dont notamment Ahmed Douma, rappelle le quotidien Al-Shorouk.

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    Egypte : les élections législatives reportées

    par une décision de justice

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    La justice égyptienne a jugé anticonstitutionnelle la loi électorale devant régir les prochaines législatives. </figure>

    Dimanche 1er mars, la justice égyptienne a jugé anticonstitutionnelle la loi électorale devant régir les prochaines législatives, les premières sous le président Abdel Fattah Al-Sissi. Selon la commission électorale, cette décision va entraîner le report du scrutin, qui devait initialement se dérouler par étapes entre le 21 mars et le 7 mai.

    La Cour constitutionnelle a estimé que certaines dispositions de ladite loi, notamment en ce qui concerne le découpage des circonscriptions électorales, étaient anticonstitutionnelles.

    Al-Sissi s'oppose au report

    Cette loi électorale a été ratifiée en décembre par le président Al-Sissi, et le scrutin devait se dérouler en vertu d'un processus complexe, initialement destiné à rendre le Parlement le plus représentatif possible. Après cette nouvelle décision de justice, le président Abdel Fattah al-Sissi a ordonné une réécriture d'ici un mois du texte qu'il avait lui-même ratifié en décembre, selon un communiqué de son bureau. Il a également demandé que toutes les « mesures légales soient prises pour éviter un report » du scrutin, ce qui semble déjà compromis.

    Le tribunal administratif doit désormais se annoncer formellement, sur la base de l'arrêt de la Cour constitutionnelle, sur le report du scrutin. « L'élection va être repoussée, et le processus va devoir être repris au début », a estimé Mohamed Abdel Wahhab, un juriste interrogé par l'Agence France-Presse.

    Lire aussi l'entretien avec le spécialiste de l’Egypte Bernard Rougier : En Egypte, « une partie importante de la population semble accepter le mouvement répressif »

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    Egypte: la justice déclare le mouvement palestinien

    Hamas "terroriste"

    - Publié le <time datetime="2015-02-28T13:18" itemprop="datePublished" pubdate=""> 28/02/2015 à 13:18</time>

     
     
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    <figure class="media_article media_article_afp" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="margin-top:10px"> Un militant de la branche armée du Hamas, lors d'un rassemblement à Gaza, le 5 février 2015 <figcaption>Un militant de la branche armée du Hamas, lors d'un rassemblement à Gaza, le 5 février 2015 © AFP/Archives - Mohammed Abed</figcaption> </figure>

    Un tribunal égyptien a classé samedi comme organisation "terroriste" le mouvement palestinien Hamas, selon une source judiciaire, alors que le pouvoir au Caire a déjà banni la branche armée du groupe islamiste, accusé de soutenir une insurrection jihadiste dans le Sinaï.

    Fin janvier, la justice égyptienne avait classé comme mouvement "terroriste" la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, et en mars un tribunal avait proscrit les activités du mouvement palestinien sur le sol égyptien et ordonné que ses avoirs soient gelés.

     28/02/2015 13:17:20 - Le Caire (AFP) - © 2015 AFP
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