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     AQMI : Attaque terroriste contre

    un convoi de l’ANP à Ain Defla :

    Au moins 11 militaires tués

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    le 18.07.15 | 15h01 Réagissez

    AQMI Ain defla

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    Au moins 11 militaires ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi, aux environs de 23h, dans une embuscade tendue par un important groupe terroriste près de la wilaya de Ain Defla, a-t-on appris de plusiuers sources. 

     

    Selon nos sources, un convoi de l’armée nationale populaire a été ciblé par une attaque terroriste perpétrée au lieudit Kerouche, sur les hauteurs de la commune de Ain Djendel distante d’une cinquantaine de kilomètres au nord du chef-lieu de wilaya de Ain Defla.

    C’est au retour d’une opération de ratissage touchant les maquis des communes de Ain Djendel, El Hachania et Amrouna, connus d’être le fief des groupes armés au début des années de terrorisme que les militaires ont été surpris par cette attaque.

    Cette attaque sanglante intervient deux jours après que l’organisation terroriste Daceh a diffusé un message promettant “une guerre inextinguible” à l’Algérie.


     

    Amar Fedjkhi

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  • Algérie: vote d’une loi controversée

    criminalisant la violence faite

    aux femmes

    Publié le 05-03-2015 à 16h22Mis à jour à 19h57

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    Des mourchidates, guides sprirituelles de l'Islam, mandatées par le ministère des Affaires religieuses pour sensibiliser le public au Coran à la mosquée Ennidal à Alger le 22 février 2015
 (c) Afp

    Des mourchidates, guides sprirituelles de l'Islam, mandatées par le ministère des Affaires religieuses pour sensibiliser le public au Coran à la mosquée Ennidal à Alger le 22 février 2015 (c) Afp

     

    Alger(AFP) - Les députés algériens ont adopté une loi criminalisant les violences contre les femmes qui a été vivement dénoncée par les conservateurs comme une intrusion dans l'intimité du couple contraire aux valeurs de l'islam.

    La loi veut défendre les femmes contre les violences de leur conjoint, et préserver leurs ressources financières des convoitises de celui-ci, perçu comme le chef de famille dans les sociétés traditionnelles.

    Ce texte, qui modifie et complète le code pénal, introduit également la notion de harcèlement dans les lieux publics et celle de harcèlement moral conjugal.

    Il dispose que quiconque porte volontairement des coups à son conjoint, et en fonction des blessures, risque de 1 à 20 ans de prison avec la réclusion à perpétuité en cas de décès.

    Un autre article prévoit six mois à deux ans de prison pour "quiconque exerce sur son épouse des contraintes afin de disposer de ses biens ou de ses ressources financières".

    Au sein de l'Assemblée nationale qui ne compte pourtant pas d'islamistes radicaux, des élus ont accusé le gouvernementde vouloir imposer des normes occidentales à une société musulmane.

    Le texte est "contraire aux préceptes coraniques et vise la dislocation de la famille", a estimé le député Naamane Belaouar de l'Alliance pour l'Algérie Verte, une coalition de partis islamistes.

    Les députés d'une autre formationislamiste, El Adala, ont réclamé des lois mettant fin "au non port du voile et à la nudité des femmes dans les lieux publics, cause principale des harcèlements" selon eux.

    - 'Plus simple d'avoir une maîtresse' -

    Le député indépendant Ahmed Khelif estime lui que cette loi constitue une légitimation des relations extra-conjugales. Selon lui, "il sera plus simple d’avoir une maîtresse que d’être marié et de courir le risque d’être poursuivi en justice pour n’importe quelle faute".

    Face à ses détracteurs, le ministre de la Justice Tayeb Louh a affirmé que "les versets coraniques protègent l'honneur de la femme et ne permettent pas d’accepter ce phénomène" de violences à son encontre.

    "La violence contre les femmes dans notre société existe et s'amplifie", a-t-il observé.

    Entre 100 et 200 femmes meurent chaque année de violences familiales, selon des statistiques parues dans la presse.

    Une situation alarmante pour Fouzia Sahnoun du Rassemblement national démocratique (RND) qui parle de "terrorismefamilial".

    Plusieurs de ses consœurs du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir) se sont félicitées de la nouvelle loi, saluant "une avancée" en termes de protection de la femme.

    - Polémique autour du pardon -

    En dépit des progrès enregistrés dans la législation, ses effets sont limités par l'introduction de la notion de pardon qui peut être obtenu avec des pressions familiales sur la victime.

    Dans le texte, le pardon de l'épouse met fin aux poursuites judiciaires dans les cas les moins graves, mais elles sont maintenues, bien qu'allégées, dans les plus graves.

    Pour Soumia Salhi, féministe et syndicaliste qui reconnaît une "avancée", souligne cependant que "la clause sur le pardon pose problème car c’est une mise en échec de la parole des femmes et un message d’impunité aux auteurs des violences".

    "Dès lors que l’on introduit le pardon, la loi perd de sa substance", abonde Oujdane Hamouche du Front des forces socialistes(FFS).

    La juriste Nadia Aït Zai préconise de son côté le maintien de l'action publique contre les auteurs des violences même en cas de pardon de la victime.

    Enfin, Amnesty Internationalestime que cette loi est "un pas en avant" mais s'"alarme" de "l’arrêt des poursuites judiciaires en cas de pardon de la victime".

    Avec cette loi, l'Algérie est le deuxième pays du Maghreb après la Tunisieà criminaliser les violences contre les femmes.

    Au Maroc, un projet de loi contre les violences faites aux femmes est à l'étude mais fait l'objet de vifs débats.

    La ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, Bassima Hakkaoui, du Partide la justiceet du développement (islamiste, au pouvoir) a dit espérer que cette loi verra le jour "d'ici la fin de cette année".

     


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  • TERRORISME François Hollande a confirmé la mort d'un des bourreaux du Français...

    Recherche des assassins d'Hervé Gourdel: Paris salue l'action de l'Algérie

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    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> Hervé Gourdel, a été décapité par ses ravisseurs en septembre.  <figcaption>Hervé Gourdel, a été décapité par ses ravisseurs en septembre. - LECOMTE BARBARA/SIPA </figcaption> </figure>

    20 Minutes avec AFP

    François Hollande a salué jeudi l'action des autorités algériennes dans la recherche des assassins du Français Hervé Gourdel, confirmant que l'un d'entre eux avait été tué par l'armée algérienne comme annoncé jeudi par Alger.

    «Je veux saluer l'action des autorités algériennes parce que ce sont elles qui dès le premier jour, dès l'enlèvement, ont été à l'oeuvre pour retrouver notre concitoyen Hervé Gourdel. Hélas, il a été lâchement assassiné», a-t-il déclaré lors d'un entretien accordé aux médias RFI, TV5Monde et France 24. «Les autorités algériennes nous ont confirmé qu'elles continueraient la poursuite» des assassins, et «qu'elles chercheraient la dépouille d'Hervé Gourdel pour la ramener à sa famille», a ajouté le président français.

    «Les punir et les retrouver»

    «L'un de ceux-là a été effectivement tué par l'armée algérienne, les autres ont été identifiés», a-t-il ajouté en refusant d'en dire plus et de préciser le nom du ou des groupes auxquels ils appartiennent. «Ce qui compte c'est de les punir et de les retrouver», a-t-il dit.

    Le ministre algérien de la Justice Tayeb Louh avait révélé mercredi qu'un des assassins du Français avait été tué. «Il ressort de l'enquête sur l'assassinat du ressortissant français Hervé Gourdel que l'un des auteurs de ce meurtre, identifié auparavant, a été éliminé en octobre par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) dans le cadre d'une opération antiterroriste», avait-il dit à la presse.

    Interrogé sur la situation du dernier otage français détenu au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Serge Lazarevic, le président français s'est montré peu disert. «Je suis prudent» et «je ne veux pas donner de faux espoirs», a déclaré François Hollande. «Je veux remercier le président (nigérien Mahamadou) Issoufou parce que c'est lui qui est à l'initiative pour retrouver Serge Lazarevic et lui permettre de revenir vers sa famille», a-t-il ajouté.

    Dimanche, le président nigérien s'était déclaré «tout à fait optimiste» quant à une libération prochaine de Serge Lazarevic, détenu depuis trois ans par le groupe islamiste Aqmi.


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  • Le président turc Erdogan en visite à Alger


    Alger - Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé mercredi à Alger pour une visite officielle de deux jours, accompagné de plusieurs ministres et d'une importante délégation d'hommes d'affaires, selon un journaliste de l'AFP.

    M. Erdogan a notamment été accueilli par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.

    Cette visite, à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika, s'inscrit dans le cadre du renforcement continu des relations entre les deux pays liés par un traité d'amitié et de coopération signé en 2006, selon un communiqué de la présidence algérienne.

    Un forum économique des hommes d'affaires est prévu dans le cadre de cette visite.

    L'Algérie est le premier partenaire en Afrique de la Turquie qui tente de réorienter sa politique vers le monde arabo-islamique depuis le report de son intégration à l'Union européenne, indique un document officiel obtenu par l'AFP.

    En 2012, le volume des échanges entre les deux pays s'était établi à 4,4 milliards de dollars (3,5 milliards d'euros). L'Algérie a exporté pour 2,6 milliards de dollars, dont 1,7 milliard de dollars d'hydrocarbures et dérivés. Les deux pays sont liés par un contrat gazier qui expire en 2014 et qui doit être renouvelé pour dix ans. L'Algérie est le 4e fournisseur de la Turquie en énergie.

    En visite à Alger en juin 2013 en tant que Premier ministre, M. Erdogan avait souhaité porter rapidement à 10 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros) le volume des échanges entre les deux pays.

    Les deux pays entretiennent une longue histoire commune, la Régence d'Alger, Etat de l'Afrique du Nord, ayant été sous le contrôle de l'empire ottoman de 1518 à 1830, date de l'expédition française sur l'Algérie.


    (©AFP / 19 novembre 2014 14h44)


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  • Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a quitté la clinique de Grenoble

    Publié le 15.11.2014, 14h30 | Mise à jour : 15h42   lien

     
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    Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, ici lors de la cérémonie d'investiture le 28 avril 2014 à Alger, a quitté la clinique de Grenoble où il avait été admis jeudi.

    Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, ici lors de la cérémonie d'investiture le 28 avril 2014 à Alger, a quitté la clinique de Grenoble où il avait été admis jeudi. | Farouk Batiche

    Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 77 ans, affaibli par la maladie depuis un AVC en 2013, a quitté samedi la clinique de Grenoble où il était hospitalisé depuis jeudi, selon la police.

    Le chef d'Etat est reparti de la clinique Alembert vers 13h30 dans une ambulance escortée par plusieurs véhicules de police, en direction de l'aéroport de Grenoble où il était arrivé discrètement jeudi. Un avion de la présidence algérienne en a décollé vers 14h45.
     
     


    Les raisons qui ont motivé son hospitalisation demeurent inconnues, Alger étant resté muet sur le sujet, de même que la direction du Groupe hospitalier mutualiste dont fait partie la clinique.

    Selon le quotidien régional Le Dauphiné Libéré, qui a révélé la présence de M. Bouteflika à Grenoble vendredi, celui-ci a été hospitalisé dans un service de cardiologie et maladie vasculaire, où travaille un professeur de cardiologie qui officiait auparavant à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, où le chef de l'Etat algérien avait été soigné durant près de trois mois l'an dernier à la suite de son AVC.

    Depuis le début de son 4e mandat fin avril, M. Bouteflika n'a fait que de rares apparitions publiques, en fauteuil roulant, alimentant les rumeurs sur son réel état de santé.


    Algérie : les précédentes hospitalisations du président Abdelaziz Bouteflika en France

    - 26 novembre-17 décembre 2005: Bouteflika séjourne trois semaines à Paris, au Val-de-Grâce, un établissement dépendant du ministère de la Défense et accueillant périodiquement des responsables étrangers et français. Son hospitalisation est marquée par un secret quasi-total, un seul bulletin médical algérien révélant qu'il a été opéré d'un «ulcère hémorragique au niveau de l'estomac».

    Abdelaziz Bouteflika passe ensuite deux semaines de convalescence dans un palace de la capitale française, l'hôtel Meurice, avant de regagner Alger.

    Du 19 au 21 avril 2006, il est de nouveau hospitalisé, également au Val-de-Grâce, pour des «examens post-opératoires».

    - 27 avril-16 juillet 2013: le président est hospitalisé 80 jours à Paris à la suite d'un AVC. Il séjourne d'abord au Val-de-Grâce puis à l'Institution nationale des Invalides, spécialisée dans la prise en charge notamment du grand handicap.

    Dans un bulletin de santé, rendu public le 11 juin, ses «médecins accompagnateurs» avaient réaffirmé que le président algérien avait eu un accident vasculaire cérébral (AVC) le 27 avril "sans retentissement sur ses fonctions vitales" et qu'il observait une «période de réadaptation fonctionnelle».

    - 13-16 janvier 2014: le chef de l'Etat algérien subit des examens médicaux à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris.
     

     

     

    LeParisien.fr


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