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    Présidentielle en Algérie : violences en Kabylie contre Bouteflika, un meeting annulé

     

    Publié le 05.04.2014, 16h20 | Mise à jour : 18h42    lien 

    Abdelmalek Sellal, le directeur de campagne du président algérien Abdelaziz Bouteflika, empêché de tenir meeting à Bejaïa, en Kabylie.

    Abdelmalek Sellal, le directeur de campagne du président algérien Abdelaziz Bouteflika, empêché de tenir meeting à Bejaïa, en Kabylie. | Farouk Batiche

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    Alors que la campagne électorale du  Bouteflika se déroule sans incidents particuliers depuis son lancement, ce samedi a été plus violent à l'encontre de son lieutenant, l'ex-Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ce dernier mène, comme d'autres leaders du pouvoir, la campagne par «procuration» du président candidat, agé de 77 ans et absent du terrain en raison de sa maladie. 

    A Bejaîa, en Kabylie à l'est du pays, Sellal qui porte la casquette de directeur de campagne, a été empêché de tenir meeting. <btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px;">
     
    </btn_noimpr> Selon la presse locale, des centaines de manifestants hostiles à un quatrième mandat de Bouteflika ont cerné la salle où devait se tenir cette réunion et empêché l'équipe de campagne d'y accéder, malgré l'intervention des forces de l'ordre utilisant du gaz lacrymogène. Les manifestants ont scandé «Boutef dégage» et rappelé que Bejaïa est «une terre de toutes les luttes». 

    Selon le journal francophone El-Watan, il y aurait plusieurs blessés dans ces affrontements. L'agence officielle de presse algérienne APS ne fait état d'aucune violence particulière samedi après-midi. Plus tard, elle indique que des unités anti-émeutes de la Sûreté nationale «ont été déployées pour disperser les manifestants et rétablir l'ordre» et que «les journalistes et leurs équipes techniques ont été évacués vers l'aéroport, à bord de véhicules de la sûreté nationale».

     Le journal rapporte également qu'un journaliste de la chaîne privée arabophone Ennahar, qui soutient Bouteflika, aurait été «lynché» sans donner d'indications sur les auteurs de cette agression. «Une équipe de cinq personnes a été agressée et quatre de ses journalistes ont été blessés, dont un grièvement», a déclaré à l'AFP son directeur, Anis Rahmani

    Bouteflika n'a jamais eu la cote en Kabylie

    «Nous avons mené une campagne contre la violence et l'extrêmisme. J'ai annulé le meeting mais je remercie les habitants de Béjaïa pour leur accueil. Nous allons poursuivre notre travail avec la même détermination», a déclaré Abdelmalek Sellal à Bejaïa, avant de regagner Alger pour une autre réunion. «J'ai annulé ce meeting pour préserver la sécurité, ni plus ni moins (...) Vous constatez par vous-mêmes (aux journalistes) la conception qu'ont certains de la 
    . Nous sommes contre la violence et contre l'extrémisme. L'extrémisme ne passera pas dans ce pays», a-t-il affirmé. Anis Rahmani le directeur de la télévision Ennahar a pour sa part mis en cause directement des partisans du candidat Ali Benflis, principal challenger de Bouteflika.

    Cependant, l'annulation du meeting du chef de file des partisans de Bouteflika intervient alors que, pour des raisons de sécurité, une autre réunion, prévue la semaine prochaine à Batna, autre région berbère de l'est algérien, pourrait être également empêché s'il était présent. Le secrétaire général du FLN pourrait du coup l'animer. 

    Dimanche, Sellal devrait mesurer la température de l'hostilité à l'université de Tizi-Ouzou, chef lieu de la grande Kabylie, où le Mouvement de protestation des étudiants démocrates (MPED) a appelé à un rassemblement contre un quatrième mandat de Bouteflika.

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  • Algérie : Bouteflika justifie sa candidature

    à la présidentielle dans une lettre

     

    Mehdi Pfeiffer | Publié le 22.03.2014, 21h06 | Mise à jour : 22h28    lien 

    ARCHIVES. Le président algérien, objet de critiques depuis l'annonce de sa candidature à un 4e mandat, s'explique dans une lettre adressée au peuple algérien.

    ARCHIVES. Le président algérien, objet de critiques depuis l'annonce de sa candidature à un 4e mandat, s'explique dans une lettre adressée au peuple algérien. | AFP/Denis Allard

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    Alors que tout le monde s'interroge sur l'aptitude du président algérien Abdelaziz Bouteflika à exercer un nouveau mandat, ce dernier, via une lettre adressée à ses concitoyens, justifie sa candidature à l'élection présidentielle. <btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px;"> </btn_noimpr>

    Dans cette missive citée par APS, l'agence de presse nationale algérienne, Abdelaziz Bouteflika ne nie pas ses ennuis de . Mais il estime qu'ils n'entravent en rien sa capacité à exercer un nouveau mandat présidentiel. «Les difficultés liées à ma santé physique actuelle ne semblent pas me disqualifier à vos yeux ou plaider en faveur de ma décharge des lourdes responsabilités qui ont eu raison d'une bonne partie de mes capacités. Vous tenez à ce que je voue mes dernières forces au parachèvement de la réalisation du programme pour lequel vous m'avez, à chaque fois, donné mandat», explique le président-candidat.

    Révision de la Constitution en cas de réélection

    Pour le chef de l'Etat, cette candidature n'est qu'une réponse au peuple algérien, qui la réclame. Elle apparaît donc à ses yeux comme une fatalité, une obligation : «C'est avec une grande émotion et un lourd sentiment de responsabilité que j'ai reçu les appels qui m'ont été adressés par les citoyennes et les citoyens, la société civile, les formations politiques, les organisations syndicales et les organisations de masse, m'exhortant à me porter candidat à la prochaine élection présidentielle. Animé que j'ai toujours été du respect du peuple algérien, qui m'a accordé l'honneur et le privilège de le servir pendant trois mandats, je suis en devoir de répondre positivement, car je ne me suis jamais, ma vie durant, dérobé à aucun devoir au service de ma patrie».

    En cas de réélection, Abdelaziz Bouteflika, qui fait face à une vague de mécontentement depuis l'annonce de sa candidature, promet aussi de réviser la Constitution d'ici fin 2014. «Je m'engage à créer les conditions politiques et institutionnelles, avec l'ensemble des acteurs représentant les différents segments de la société, permettant l'édification d'un modèle de gouvernance répondant aux attentes et espérances de notre peuple. Elle se concrétisera dans une révision de la Constitution qui sera menée dans le courant de cette année», explique-t-il.

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    Des milliers d'anti-Bouteflika

    rassemblés à Alger

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-03-21T22:24:56+01:00" itemprop="datePublished" style="box-sizing: border-box;">21.03.2014 à 22h24</time>

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    Pancarte d'appel au boycott de l'élection algérienne.

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    Plusieurs milliers d'opposants au président algérien, Abdelaziz Bouteflika, étaient rassemblés, vendredi 21 mars au soir, à Alger, pour un meeting en faveur du boycott de l'élection présidentielle du 17 avril.

    Organisé par une coalition de partis, ce meeting avait été autorisé alors que les autorités avaient empêché auparavant toutes les manifestations de rue hostiles à l'élection et à la candidature du président Abdelaziz Bouteflika. Au pouvoir depuis quinze ans, à 77 ans, M. Bouteflika est candidat à sa propre succession aprèsavoir a été élu à trois reprises, en 1999, en 2004 puis en 2009, à la suite d'une révision partielle de la Constitution pour abolir la limitation des mandats.

    « SANS PRÉCÉDENT »

    « Boycott, boycott pour l'Algérie »« le peuple veut une période de transition », pouvait-on lire sur des banderoles et des pancartes lors du rassemblement dans une salle omnisport du centre de la capitale. Un important dispositif policier était déployé aux alentours pour éviter tout débordement, mais aucun incident n'a été enregistré.

    « La rencontre d'aujourd'hui est le point de départ d'un changement sans précédent » en Algérie, a affirmé dans un discours Mohcine Bellabas, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), parti de centre gauche. Le scrutin du 17 avril est « piégé, car le pouvoir est décidé plus que jamais à recourir à la fraude », a-t-il affirmé. 

    Le représentant de Ennahdha, parti islamiste, Mohamed Douibi, a appelé les Algériens à « boycotter massivement cette élection truquée pour que le monde entier puisse constater que le futur président est l'œuvre de la fraude ».

    Depuis l'annonce de la candidature de M. Bouteflika, des rassemblements contre un quatrième mandat et en faveur du boycottage de l'élection présidentielle se sont multipliés un peu partout en Algérie, mais les autorités interviennent systématiquement pour les disperser.

    Lire (édition abonnés) : En Algérie, une mobilisation inédite contre la candidature d'Abdelaziz Bouteflika

     

     

     
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  • Algérie : six candidats retenus pour la présidentielle

     

    G.L. | Publié le 13.03.2014, 17h44 | Mise à jour : 19h50

    Le président algérien Abdelaziz Bouteflika le 8 février 2009 à Alger.

    Le président algérien Abdelaziz Bouteflika le 8 février 2009 à Alger. | (AFP/Fayez Nureldine.)

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    Le Conseil constitutionnel algérien a retenu six candidats à la présidentielle du 17 avril, dont , a annoncé jeudi le de cette institution Mourad Medelci. Outre le président qui se présente pour un quatrième mandat, figurent l'ancien chef du Ali Benflis, Moussa Touati du Front national algérien (FNA), Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des Travailleurs (gauche), Abdelaziz Belaid du Front El Moustakbal et Ali Fawzi Rebaine du parti Ahd 54.

    L'indépendant Ali Benfils, Premier ministre entre 2000 et 2003, qui s'était déjà présenté en 2004, est considéré comme le principal challenger du président sortant. Seul Abdelaziz Belaid, dont le parti a été créé en 2012, est candidat pour la première fois. Six autres prétendants à la présidence ont vu leur candidature rejetée par le Conseil constitutionnel, dont l'ancien ministre du Trésor Ali Benouari.

    L'officialisation des candidatures a donné lieu jeudi à un jeu de chaises musicales. Nommé chef de campagne d'Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a cédé sa place au ministre de l'Energie et des Mines Youcef Yousfi, qui à 72 ans va assurer l'intérim le temps de la campagne. Deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem, ont été nommés ministres d'Etat, le premier directeur de cabinet de la présidence de la République, le second conseiller spécial du président de la République.

    La journée de jeudi a aussi été marquée par le rassemblement d'une cinquantaine d'universitaires à l'université de Bouzaréah, sur les hauteurs d'Alger, pour réclamer un changement de système. La veille, la police avait empêché un rassemblement de dirigeants de partis politiques partisans du boycottage de l'élection présidentielle.

    LeParisien.fr


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  • SA CANDIDATURE OFFICIELLEMENT CONFIRMÉE PAR LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

    Bouteflika: la fin du suspense

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    La décision du président Bouteflika de se représenter ne peut être que bien accueillieLa décision du président Bouteflika de se représenter ne peut être que bien accueillie

    Une déclaration de candidature ne fait pas le candidat. A ce stade, personne n'est candidat. Les seuls candidats seront annoncés par le Conseil constitutionnel.

    Fin du suspense. Le président Abdelaziz Bouteflika a décidé, hier, de se représenter à l'élection présidentielle du 17 avril prochain. C'est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui l'a annoncé à partir d'Oran où il assistait à la conférence africaine sur l'économie verte.
    Cette annonce appelle des remarques. Pourquoi c'est Sellal qui fait l'annonce? Le président aurait bien pu le faire. Les services de la Présidence ont fait état seulement de l'accomplissement des formalités. La réponse comporte plusieurs volets. La première est que Bouteflika n'est pas candidat. Comme il n'y a pas encore de candidats du tout. Tous ceux qui se présentent comme tels ne sont en réalité que des candidats à la candidature. Ne seront candidats que ceux dont les dossiers seront validés par le Conseil constitutionnel après le 4 mars. Aujourd'hui il ne s'agit, conformément à l'art. 136 du Code électoral, que de «La déclaration de candidature à la Présidence de la République (qui) résulte du dépôt d'une demande d'enregistrement auprès du Conseil constitutionnel contre récépissé».
    D'ailleurs, c'est exactement ce qui s'est passé. Le président a déposé sa demande et fait retirer les formulaires de signatures. C'est tout. Par respect des institutions, le président Bouteflika, préfère attendre la décision du Conseil constitutionnel avant de se considérer candidat de plein droit. S'il y met la forme plus que d'autres, c'est précisément parce qu'il est président de la République. A ce titre, il doit montrer l'exemple et se comporter comme l'exige l'Etat de droit compris dans son programme. Une déclaration de candidature ne fait pas le candidat. Oui, mais! Direz-vous. Quand on a déjà été, par le passé, un candidat validé par le Conseil constitutionnel, pourquoi douterait-il aujourd'hui? Le dossier exigé par le Conseil constitutionnel comporte 14 pièces.

    Le certificat médical
    Parmi ces pièces, une attire particulièrement l'attention. La septième. Le certificat médical de l'intéressé délivré par des médecins assermentés. Chacun sait qu'il a eu un AVC et qu'il a dû être hospitalisé. Les opposants en avaient fait un tel tapage que cela n'a échappé à personne. D'ailleurs, il est à prévoir que ce «plat» ne va pas tarder à nous être resservi. Il le sera même si personne n'est encore candidat comme nous l'avons précisé plus haut. La seule autorité devant laquelle les candidats doivent soumettre leur dossier étant le Conseil constitutionnel, vous l'aurez compris, le président Bouteflika ne répondra à aucune attaque sur cette question. Nous l'avançons car nous sommes certains de son souci de respecter scrupuleusement les lois du pays. Ce qui est sûr, maintenant qu'il se représente, c'est que l'état de santé du président lui permet de se représenter. C'est une bonne nouvelle. Humainement, d'abord et politique, ensuite. Sellal l'a confirmé hier. «Le président Bouteflika est en bonne santé. Il a toutes les capacités intellectuelles pour assurer cette responsabilité» a-t-il cru bon de souligner. Ne feront semblant d'en douter que ses adversaires. Les Algériens ont pu vérifier la bonne marche des affaires de l'Etat sans discontinuer. Tout le monde sait qu'un président qui reçoit longuement des personnalités internationales comme le président malien Ibrahim Boubakar Keïta, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa, un ministre saoudien, un ministre égyptien et bien d'autres au cours du seul mois de janvier dernier, ne peut qu'être en pleine capacité de ses moyens. Surtout que ses visiteurs viennent demander son avis, voire ses conseils sur les situations des plus complexes que vit le monde. Qu'il nous soit permis de faire un peu d'humour. Ses opposants crient à son incapacité de diriger tout en ayant une crainte démesurée à l'affronter à l'élection. Ou c'est lui qui est trop fort ou c'est eux qui sont trop faibles. Dans les deux cas, l'Algérie est entre de bonnes mains.

    Guerre et paix
    Revenons aux choses sérieuses. La décision que vient de prendre le président Bouteflika de se représenter est celle du moudjahid qui se donne corps et âme à son pays. Bien que ce qu'il a accompli, pour l'Algérie et les Algériens depuis 1999, soit considérable, pour ne pas dire titanesque, il lui reste à parachever et consolider ses réalisations. La paix est à nouveau menacée. La Réconciliation nationale exige encore un peu de temps. Le développement économique est à portée de main avec l'assise des infrastructures de base. L'emploi qui va avec est primordial pour le bien-être des Algériens. La crise du logement n'est pas loin d'être résorbée, surtout le logement social qu'attendent encore beaucoup de citoyens démunis, et bien d'autres chantiers en cours et qu'il doit mener à terme. Il suffit de se rappeler dans quel état était l'Algérie au moment de son arrivée à la tête de l'Etat. Pas de logements. Pas d'eau H24. Pas d'économie. Autant dire rien. Et pour cause? Le pays était en guerre contre le terrorisme. Rien n'est possible en période de guerre. C'est pourquoi, le président Bouteflika a commencé par la paix. Il a réussi, n'en déplaise à tous ceux qui, de mauvaise foi, font semblant de l'oublier. Il a eu le génie de prévoir les risques de l'instabilité qui a gagné pas mal de pays sous le label du «printemps arabe». Il a eu le génie d'avoir su nous mettre à l'abri de la crise financière et économique qui secoue le monde entier, en remboursant par anticipation dès l'année 2006 (alors que la crise n'a éclaté qu'en 2008). La reconstruction et le développement n'ont pris leur élan qu'après toutes ces étapes préliminaires. Il faut le dire sans ambages. Aujourd'hui, l'Algérie et les Algériens ont plus besoin du président Bouteflika que lui de nous. De sa riche expérience des affaires de l'Etat et du monde. De son expertise que les étrangers et non des moindres, sollicitent.

    Campagne électorale
    Les Algériens savent tout cela. Et lorsque Sellal dit que sa campagne électorale sera assurée par ses comités de soutien, on a envie de répondre qu'il n'en a pas besoin. Tous les Algériens savent ce qu'il a donné à ce pays et ce qu'il peut encore lui donner. Pour preuve, la télé privée, Ennahar TV, diffuse depuis quelques semaines, une émission intitulée En toute franchise. C'est une émission qui recueille l'avis des citoyens rencontrés dans la rue sur divers candidats à l'élection présidentielle. Les réflexions entendues ne sont tendres pour aucun des candidats cités. La majorité (sans aucune invite du journaliste) préfère «garder» le président Bouteflika à qui, au passage, ils souhaitent bonne santé et longue vie. Ce n'est pas une vue de l'esprit mais bien une réalité. Nous conseillons à tout le monde de suivre cette émission.
    Ceci dit, la nouvelle de la décision du président Bouteflika de se représenter ne peut être que bien accueillie. Pour toutes les raisons évoquées plus haut. Et d'autres que, faute de place, nous n'avons pas pu citer. La scène politique prendra, à n'en pas douter, une nouvelle tournure. Elle sera bien animée. Tant que c'est dans le respect de chacun, le débat aussi vif soit-il sera le bienvenu. Car toujours enrichissant!


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