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    Premières photos de Bouteflika depuis son hospitalisation

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-06-12T17:44:18+02:00" itemprop="datePublished">12.06.2013 à 17h44</time>
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    Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, est apparu pour la première fois depuis son hospitalisation à Paris assis aux côtés de ses collaborateurs, selon quatre photos diffusées mercredi 12 juin par agence de presse nationale algérienne Algérie Presse Service (APS).

    Lire : "Convalescent", Bouteflika transféré dans un autre établissement de Paris

    Imad Mesdoua @ImadMesdoua

    First picture of -n President with PM and head of armed forces in Paris yday pic.twitter.com/O230EFXlpK

     

     

    Habillé d'une robe de chambre, il recevait mardi le premier ministre Abdelmalek Sellal et le chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah, selon les photos visibles sur le site de l'APS.

    Au cours de cette audience, qui s'est déroulée Institutopn nationale des Invalides à Paris, M. Bouteflika est également apparu portant une tasse à ses lèvres, selon les photos. La diffusion de ces images est destinée à démentir les rumeurs sur une dégradation de l'état de santé du président Bouteflika, qui ont circulé à Paris et à Alger.

    Lire (édition abonnés) : L'absence prolongée de M. Bouteflika nourrit les incertitudes en Algérie

    A l'issue de l'entrevue de mardi, M. Sellal avait déclaré que le président avait "très bien réagi et [que] son état de santé semblait correct". Peu auparavant, les "médecins accompagnateurs" du président à Paris avaient publié un bulletin de santé indiquant que M. Bouteflika observait une "période de réadaptation fonctionnelle" à l'Institution des Invalides "en vue de consolider l'évolution favorable de son état de santé".

    Admis le 27 avril à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, il avait été transféré dans un autre établissement le 21 mai "à sa demande".

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  • Alger réitère: «L'Algérie et le président Bouteflika

    se portent bien»

    Publié le 28.05.2013, 18h52 | Mise à jour : 20h27   lien

    Les assurances du gouvernement sur une amélioration de l'état de santé du président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé en France, n'ont pas convaincu en Algérie. Des analystes estiment difficile de garder longtemps le secret sur la santé des dirigeants à l'ère des réseaux sociaux.

    Les assurances du gouvernement sur une amélioration de l'état de santé du président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé en France, n'ont pas convaincu en Algérie. Des analystes estiment difficile de garder longtemps le secret sur la santé des dirigeants à l'ère des réseaux sociaux. | AFP / Farouk Batiche

    Zoom
    Alger n'aime pas que des informations sur l'état de du viennent de l'étranger. Vérouillant toute communication à ce sujet au point d'irriter une partie de la presse locale, le pouvoir algérien maintient le black out total sur la santé de Bouteflika hospitalisé en France depuis un mois.
     


    «Il se porte bien» et «sera bientôt de retour», ont tour à tour tenté de rassuré ministres ou chef du gouvernement après des informations parues à Alger comme à Paris sur la gravité de l'état de santé de Bouteflika. Et même Enrico Macias, originaire de Constantine, en a pris pour son grade après avoir raconté qu'il s'était rendu à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris lui rendre visite et qu'il était «très malade et ne pouvait pas parler»,

    Le Premier ministre algérien, Abdelamalek Sellal, avait d'ailleurs réagi durement en début de semaine dernière, après quinze jours de silence absolu, contre ce qu'il qualifiait d'informations «alarmistes» et «sans fondements». Après des fuites sur son état dans la presse,  le président algérien a d'ailleurs été transféré mardi dernier en toute discrétion du Val-de-Grâce vers un autre lieu. Alger parlait de «convalescence». 

    Ce mardi, c'est au tour du président du Conseil de la nation de poursuivre sur cette ligne, avec les mêmes mots. Abdelkader Bensalah, par ailleurs secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND) qui partage le pouvoir avec le FLN (parti du président algérien), a affirmé, lors d'un meeting à Sétif, à l'est du pays, que «le président de la République et l’Algérie se portent bien».

    Abdelkader Bensalah a fustigé, comme l'a fait le Premier ministre algérien, «les voix s’élevant de l’étranger pour semer le désespoir». Et d'assurer que «l’Algérie se portera bien tant qu’il y aura des hommes plaçant l’intérêt du pays au-dessus de tout et œuvrant à sa prospérité». D'après lui, malgré l'absence du président Bouteflika, «l'Etat et ses institutions fonctionnent d’une manière normale» et le «gouvernement accomplit toutes les tâches qui lui sont dévolues».

    Peu convaincus, les Algériens veulent voir ou entendre Bouteflika

    Dans ce discours relayé par l'agence officielle APS, le haut responsable algérien se veut rassembleur et s'interroge sur «les réelles motivations des écrits tendancieux qui tentent de mettre en doute les avancées réalisées par le pays sur le plan de la sécurité et la stabilité». Et de mettre en avant «les performances économiques traduites par le recul de l’inflation et du chômage et la relance du développement aux quatre coins du pays».

    Bref, pour Alger la santé de Bouteflika ne «suscite aucune inquiètude». Mais, les responsables algériens ne donnent aucune précision sur la nature de la maladie de Abdelaziz Bouteflika. Ce qui laisse place à des spéculations dans une Algérie affolée depuis le transfert du président algérien en urgence à l'hôpital militaire du Val-de Grâce, à Paris, pour un «AVC mineur». Voilà un mois jour pour jour.

    Les Algériens, habitués aux rares images d'un homme très affaibli ces derniers temps, sont peu convaincus par les déclarations officielles. Ils veulent, eux, entendre ou voir leur président pour être rassurés.

    VIDEO. La succession de Bouteflika est très ouverte selon un expert
     
     
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    LeParisien.fr

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  • Dernière modification : 25/05/2013 

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    Algérie : après 50 ans à la tête du FFS, l'opposant Hocine Aït Ahmed démissionne

    Algérie : après 50 ans à la tête du FFS, l'opposant Hocine Aït Ahmed démissionne
    © Capture d'écran / FRANCE24

    Hocine Aït Ahmed, président historique du Front des forces socialistes (FFS), le plus vieux parti d'opposition algérien, a démissionné ce samedi à l'ouverture du 5e congrès de cette formation politique. Le FFS s'est doté d'une présidence collégiale.

    Par Dépêche (texte)
     

    Le Front des forces socialistes (FFS), plus vieux parti d'opposition en Algérie, s'est doté samedi d'une présidence collégiale, après le retrait de son chef historique Hocine Aït Ahmed, a-t-on appris auprès de participants au 5e congrès de ce parti.

    Cette présidence est composée de cinq membres, dont une femme, a déclaré à l'AFP Jugurtha Abbou, délégué de la fédération de Tizi Ouzou, en Kabylie (110 km à l'est d'Alger).

    Elle compte le Premier secrétaire sortant Ali Laskri, l'ancien ministre Mohand Amokrane Cherifi, les députés Rachid Hallet et Saïda Ichlamène, et Aziz Baloul, membre du conseil national sortant, a-t-il précisé.

    M. Aït Ahmed, 86 ans, qui a présidé le FFS depuis sa création en 1963, a démissionné jeudi à l'ouverture du congrès qui se tient jusqu'à samedi à Alger.

    N'ayant pas pu se rendre au congrès en raison de "contraintes de santé", il a annoncé son retrait de la présidence via un message lu aux participants par un représentant du parti.

    Le congrès a décidé vendredi de proclamer M. Aït Ahmed président d'honneur du FFS.

    Cet opposant irréductible est le seul survivant des "fils de la Toussaint" qui avaient déclenché la guerre d'indépendance, le 1er novembre 1954.

    A l'indépendance du pays, Aït Ahmed est élu député de la première Assemblée nationale mais s'oppose à Ahmed Ben Bella devenu président. Il crée en 1963 le FFS et des maquis de résistance en Kabylie.

    Arrêté en 1964, il est condamné à mort puis gracié. Il s'évade en avril 1966 et s'installe en Suisse, d'où il rentrera à Alger en décembre 1989, après 23 ans d'exil.

    Les autorités, qui venaient d'autoriser le multipartisme, avaient alors reconnu le FFS.

    Candidat à la présidentielle en avril 1999, il se retire avec cinq autres candidats pour dénoncer une fraude annoncée, selon eux, en faveur de Abdelaziz Bouteflika. Il vit depuis en Suisse.

    Le FFS, éloigné des urnes durant une dizaine d'années, est revenu dans l'arène électorale à l'occasion des élections législatives du 10 mai 2012, en remportant 27 sièges sur 462.

    AFP


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  • Algérie : le président Bouteflika toujours à Paris

    dans un état grave

    R.B. et S.R. (avec AFP) | Publié le 20.05.2013, 20h18 | Mise à jour : 23h38   lien

    ARCHIVES. Le black-out des autorités algériennes sur la santé du président Abdelaziz Bouteflika relance de plus belle les conjectures dans la perspective de l'élection présidentielle prévue dans moins d'un an.

    ARCHIVES. Le black-out des autorités algériennes sur la santé du président Abdelaziz Bouteflika relance de plus belle les conjectures dans la perspective de l'élection présidentielle prévue dans moins d'un an. | AFP / Farouk Batiche

    Zoom
    Alors que les autorités algériennes appliquent un black-out sur la du , admis le 27 avril dernier à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, selon nos informations, confirmées par deux sources dont une militaire, le président algérien est toujours soigné dans l'établissement parisien et se trouve «dans un état grave».

    Hospitalisé voilà près d'un mois pour une récidive d'un cancer de l'estomac pour lequel il avait déjà été traité en 2006, Abdelaziz Bouteflika aurait vu son état s'aggraver et serait désormais, selon ces mêmes sources, en soins intensifs.

    Un peu plus tard dans la soirée de lundi, le gouvernement algérien est sorti très brièvement de son silence. Dans une déclaration rendue publique par l'agence APS, le Premier ministre Abelmalek Sellal affirme que le président Bouteflika doit observer «un strict repos» mais que son pronostic vital n'a «jamais» été engagé. Et, précise le texte, sa santé «s'améliore de jour en jour». M. Sellal s'en est par ailleurs pris «à certains médias étrangers» qui, en diffusant selon lui «de fausses informations concernant le président» et «les institutions républicaines», visent en fait l'Algérie «dans ses fondements républicains, son développement et sa sécurité».

    Pour leur part, les autorités françaises ne laissent filtrer aucune information, Paris considérant qu'il appartient à l'Algérie de communiquer sur la santé de son président.

    La question de la santé de Bouteflika relance de plus belle les conjectures dans la perspective de l'élection présidentielle prévue dans moins d'un an. Ces derniers jours, les appels se sont multipliés dans la presse en vue de l'application de l'article 88 de la Constitution sur une procédure d'empêchement du président.

    Deux journaux saisis à Alger pour avoir voulu publier un dossier alarmant

    Dimanche, deux journaux qui voulaient publier un dossier alarmant sur la santé du président algérien ont été saisis. Le Parquet d'Alger a accusé le patron des journaux Hichem Aboud d'«atteinte à la sécurité de l'Etat» pour ses «propos infondés» à des médias étrangers. Et le ministère de la Communication évoquait «des informations erronées» et «totalement fausses» dans les deux publications.

    L'avocat Ali Yahia Abdennour, un chef historique de l'opposition, a appelé M. Bouteflika, 76 ans, à «passer la main», jugeant que la maladie rendait «indispensable son retrait» après 14 ans au pouvoir. «La lutte pour la succession est ouverte, mais tout est bloqué. Aucune initiative n'est prise», a jugé lundi cet infatigable défenseur des droits de l'Homme de 92 ans, dans un entretien à El-Watan.

    Le chef du Parti El-Fadjr el-Jadid, Tahar Benbaïbèche, déplore une situation sans précédent: «L'Algérie n'a jamais connu une situation comme celle-là depuis l'indépendance», il y a presque 51 ans. «L'absence du président de la République a provoqué une situation de blocage de toutes les institutions. Le Parlement, avec ses deux Chambres, ne fonctionne plus», affirme-t-il.

    Une réforme constitutionnelle est en cours

    Un avis contesté par le député Ramdane Taazibt, du Parti des Travailleurs (trotskyste): «Contrairement à ce que veulent faire croire certains il n'y a pas de chaos ni de vacance de pouvoir. Les institutions fonctionnent normalement». «La présidentielle de 2014, c'est dans moins d'une année. Président malade ou pas, on s'y prépare» ajoute-t-il.

    Dans le camp présidentiel, le Front de Libération Nationale (FLN) premier parti de l'Assemblée nationale avec 208 députés sur 462, la prudence est de mise. «Nous sommes encore dans la gestion de la situation née de la maladie du président», souligne Kassa Aïssi, porte-parole du FLN. «Soit le président est en mesure de poursuivre sa mission, soit il ne peut pas et on sera dans une nouvelle dynamique à ce moment-là», ajoute-t-il. Nombre de partisans du FLN voulaient, avant son hospitalisation, voir le président Bouteflika se présenter, pour un quatrième mandat, au scrutin d'avril 2014.

    Sur le terrain social, les grèves ont repris récemment. Dans le sud du pays, ce sont maintenant des milliers de chômeurs qui réclament haut et fort un emploi, un logement, un avenir. Un destin que pourtant Abdelaziz Bouteflika avait promis meilleur en lançant toute une série de réformes dont la dernière, constitutionnelle, est en cours d'élaboration.
     

    LeParisien.fr


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  • Dernière modification : 19/05/2013 

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    État de santé de Bouteflika :

    deux journaux algériens censurés

    © Capture d'écran

    Le directeur des deux quotidiens "Mon journal" et "Djaridati", Hichem Aboud, affirme qu’Abdelazziz Bouteflika a été évacué en Algérie le 15 mai et qu'il se trouve dans un "coma profond". Les journaux ont été interdits de publication.

    Par Nicolas BAKER (vidéo)  lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Il s'agit du premier cas de censure en Algérie depuis des années. Deux quotidiens algériens, le francophone "Mon journal" et son pendant arabophone "Djaridati" ont été saisis, samedi soir, par les autorités algériennes parce qu’ils affirmaient sur deux pages, dont la une, que le président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis le 27 avril à Paris, était revenu en Algérie dans un état "comateux" après une "détérioration" de son état de santé.

    "Selon mes sources - moi je n’ai rien vu - mais j’ai des sources, je recoupe et je vérifie, le président est en Algérie, affirme Hichem Aboud, directeur des deux publications, interrogé par FRANCE 24. Mes sources me disent qu’il n’est ni à Genève en Suisse, ni au Val-de-Grâce à Paris. Il est en Algérie. Il est rentré le mercredi (15 mai, NDLR) à l’aube après avoir quitté Paris à 3 heures du matin, précise cet ancien militaire devenu opposant au régime. Il y a une aggravation, une détérioration de son état de santé, c’est pour cela qu’il a été évacué sur Alger, c'est-à-dire qu’au Val-de-Grâce on ne pouvait plus rien faire pour lui. On nous dit qu’il est dans un état de coma profond, un coma qui peut se prolonger plusieurs jours voire plusieurs semaines. Voilà ce qui est dans le contenu des deux pages", insiste Hichem Aboud.

    "Nous avons refusé l'autocensure"

    Le directeur de "Mon journal" et de "Djaridati" précise que ses sources sont " médicales françaises et des proches de la présidence algérienne". "C’est l’imprimeur qui a alerté le ministère, lorsqu’il a découvert le dossier traitant de l’état de santé du président Bouteflika", a expliqué Hichem Aboud au journal algérien "El Watan". "Les deux journaux ont été saisis samedi soir à l'imprimerie", a-t-il encore précisé à l’AFP. "Le ministère de la Communication nous a demandé de supprimer les deux pages de l'édition de dimanche consacrées à Bouteflika".

    "Nous avons refusé l'autocensure", a-t-il dit, expliquant qu'il était "techniquement impossible" de supprimer deux des 24 pages de ces éditions.

    L'application de l'article 88 de la Constitution demandée

    Pour Hichem Aboud, l’attitude des autorités confirme les informations sur l'état de santé du président publiées dans ses journaux. Si elles "étaient non fondées, le mieux pour les autorités aurait été de publier un communiqué du médecin personnel du président pour démentir ces informations ou, mieux encore, diffuser des images de M. Bouteflika".

    La dernière apparition publique du chef de l'État algérien, âgé de 76 ans, remonte au 17 avril, lors des funérailles de l'ancien président du Haut Comité d'État (HCE), Ali Kafi. Mais, depuis son hospitalisation en France le 27 avril, il n'a été ni vu, ni entendu par ses concitoyens.

    Le 11 mai, après plusieurs jours de black-out total sur l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, l’agence de presse officielle APS avait publié un communiqué affirmant qu’il "se portait bien" et qu’il suivait les dossiers "d'intérêt national" malgré l’exigence "d’une période de repos". Ces informations distillées au compte-gouttes n’ont cependant pas réussi à mettre un terme aux rumeurs et autres spéculations.


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