• Amiante dans des hôpitaux: d'ex-responsables de l'AP-HP convoqués par un juge

    20 juillet 2011 - 17H03  

     

    Amiante dans des hôpitaux: d'ex-responsables de l'AP-HP convoqués par un juge

    D'anciens responsables de l'AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) sont convoqués par un juge en vue d'une éventuelle mise en examen dans le cadre de l'enquête sur les conséquences sanitaires de la présence d'amiante dans des hôpitaux parisiens, a-t-on appris mercredi de sources proches de l'enquête.

    D'anciens responsables de l'AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) sont convoqués par un juge en vue d'une éventuelle mise en examen dans le cadre de l'enquête sur les conséquences sanitaires de la présence d'amiante dans des hôpitaux parisiens, a-t-on appris mercredi de sources proches de l'enquête.

    AFP - D'anciens responsables de l'AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) sont convoqués par un juge en vue d'une éventuelle mise en examen dans le cadre de l'enquête sur les conséquences sanitaires de la présence d'amiante dans des hôpitaux parisiens, a-t-on appris mercredi de sources proches de l'enquête.

    Une première personne, ancien responsable hospitalier, devait être entendue mercredi après-midi en vue d'une possible mise en examen par la juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy, a-t-on précisé, confirmant une information du Parisien. D'autres devraient suivre dans les semaines à venir, a-t-on ajouté.

    Ces comparutions s'inscrivent dans le cadre d'une enquête ouverte en octobre 2008 notamment pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "infraction aux règles d'hygiène et de sécurité au travail".

    Cette enquête fait suite à une plainte contre X déposée par la fédération CGT de l'AP-HP qui estime que l'Assistance publique (38 hôpitaux ou groupes hospitaliers à l'époque) n'avait pas rempli ses obligations en matière de désamiantage.

    Trois hôpitaux étaient alors plus particulièrement visés par la plainte: Antoine-Béclère, Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Louis. Des ouvriers travaillant à Saint-Louis ont en particulier été atteints par des lésions pleurales après avoir touché de l'amiante friable.

    Le 9 janvier 1996, la direction de l'AP-HP avait publié une note aux directeurs d'établissement demandant la suppression de "toute l'amiante sous deux ans". Au total, quelque 28.000 m² avaient été identifiés en "niveau à risque" (calorifugeage, flocages, faux-plafonds).

    Pourtant, près de dix ans plus tard, le 30 septembre 2005, seuls 26 sites sur 50 avaient établi une fiche récapitulative sur la présence d'amiante, en dépit de la présentation par l'AP-HP d'un plan amiante en mars de cette année 2005.

    "L"instruction permettra d'établir la responsabilité éventuelle de l'institution", a réagi l'AP-HP auprès de l'AFP.

    Dans un communiqué diffusé mercredi, l'Assistance publique précise aussi que "le nombre de maladies professionnelles déclarées et reconnues s'établit à 132" et que "les agents concernés sont individuellement pris en charge par l'AP-HP et bénéficient d'un accompagnement pour les démarches administratives".

    Elle assure aussi "les professionnels de l'AP-HP ayant été potentiellement exposés sont identifiés et placés sous surveillance renforcée" et qu'"à ce jour, il n'existe plus d'amiante de classe 3 dans les flocages et faux plafonds dans les bâtiments de l'AP-HP".


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