• réforme bancaire:le Groupe socialiste enrichit le texte et amorce le combat contre les paradis fiscaux et les frais bancaires - 07/02/13 --

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    Réforme bancaire Le Groupe socialiste enrichit le texte et amorce le combat contre les paradis fiscaux et les frais bancaires

    jeudi 7 février 2013 10h56

    Catégorie:

    Projet de loi sur la réforme bancaire

     

    Le Groupe socialiste enrichit le texte et amorce le combat contre les paradis fiscaux et les frais bancaires
     

    Alors que notre pays subit encore aujourd'hui les effets de la crise financière de 2008, les Français ne doivent plus être les victimes des activités à haut risque de certaines banques.
     

    A l'initiative du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, la Commission des Finances a adopté mercredi soir deux amendements essentiels sur les opérations spéculatives et sur les paradis fiscaux.
     

    Le premier amendement, porté par la rapporteur Karine Berger et par le responsable du groupe Laurent Baumel, vise à renforcer la séparation des opérations spéculatives des banques de leurs activités utiles à l'économie réelle et à l'emploi. Il encadre l'activité de tenue de marché en définissant strictement cette activité pour que les banques ne puissent pas y dissimuler des opérations spéculatives. Il donne d’autre part au Ministre des Finances le pouvoir de limiter le montant des opérations de tenue de marché conservées dans la banque universelle.
     

    Les Groupes socialiste et EELV ont également engagé la lutte contre les paradis fiscaux en faisant adopter un second amendement qui imposera une plus forte transparence de la part des établissements bancaires. Ceux-ci devront publier pour chaque pays la nature de leurs activités, leurs effectifs et leurs produits nets bancaires. Cette mesure constitue une avancée majeure au niveau international et positionne la France au premier rang des nations dans la bataille de la régulation financière.
     

    Le Groupe PS poursuit enfin le dialogue avec le gouvernement pour que soit renforcé le plafonnement des frais bancaires, prévu par le texte. Une mesure  protectrice pour le pouvoir d’achat des milliers d’épargnants modestes.

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    Communiqué  du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen à l’Assemblée nationale - 07/02/13


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    Mariage pour tous : l'UMP, beaucoup d'obstruction et peu de présence

     

    Débat sur le mariage pour tous à l’Assemblée nationale
    Quand l’obstruction des Députés UMP masque leur absence de mobilisation

     

    Le débat sur le projet de loi visant à ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe dure depuis maintenant deux semaines. Le groupe UMP fait durer le débat à coup de détournement de procédure et d’incidents de séance provoqués.
     

    Cette obstruction masque avant tout l’absence de mobilisation des députés de l’UMP. Il est certes normal que la majorité soit majoritaire dans l’hémicycle, mais le différentiel de mobilisation de chacun des groupes est frappant.
     

    Même pour le vote de ses trois motions de procédure, au cœur du débat, votées en milieu de semaine, annoncées longtemps à l’avance, l’UMP a été moins présente, en effet : 

    De la même manière, les taux de participation relevés grâce aux multiples scrutins publics demandés par l’UMP sont frappants :

    La mobilisation du groupe UMP n’a pas été une seule fois, tout au long du débat, plus importante que celle du groupe SRC.
     

    Sur ce texte, en moyenne, la mobilisation des députés de l’UMP a atteint seulement 46,24% des membres de ce groupe, contre 65,54% pour le groupe SRC.
     

    Il suffit de bien peu de députés pour bloquer le travail de l’Assemblée nationale. Mais cette obstruction ne saurait masquer la réalité : les députés de l’UMP sont peu présents dans l’hémicycle lors de l’examen de la loi.

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  • Mariage homo: les députés s'enfoncent dans une guerre de tranchées

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    Créé le 05/02/2013 à 18h27 -- Mis à jour le 05/02/2013 à 22h06
    Les députés socialistes applaudissent la ministre de la Justice Christiane Taubira, à l'Assemblée à Paris le 5 février 2013
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    Les députés socialistes applaudissent la ministre de la Justice Christiane Taubira, à l'Assemblée à Paris le 5 février 2013 Francois Guillot afp.com

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    Les députés, qui sont entrés mardi dans leur deuxième semaine d'examen du projet du mariage homosexuel, se sont enfoncés dans une guerre de tranchées, l'opposition faisant durer les débats sur les termes de «père» et «mère», et la majorité donnant des signes d'impatience.

     

    A la reprise de la séance, l'UMP a recommencé à batailler contre l'article 4 qui, à l'origine, dressait une longue liste des dispositions du code civil où les termes de «père» et de «mère» disparaissaient au profit du terme de «parents» --«150 occurences», avait compté Hervé Mariton (UMP).

    Pour pallier cet inconvénient, la commission des Lois a réécrit l'article en se contentant de préciser que, généralement, les termes de «père et mère» devaient être compris comme celui de «parents», sans qu'il y ait besoin de modifier le code civil.

    Hervé Mariton (UMP) a cependant tenu à prendre cette réécriture en défaut, prenant en exemple un article du code civil que l'officier d'état civil devra lire aux futurs mariés de même sexe et dans lequel il est dit que l'autorité parentale appartient au père et à la mère jusqu'à la majorité de l'enfant.

    «Nous ne voulons pas que les officiers d'Etat civil se ridiculisent», a lancé le député de la Drôme.

    «Le ressenti sera douloureux, offusquant lorsque vous allez avoir un couple homosexuel en face de vous», a noté Christian Jacob, chef de file des députés UMP.

    La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a souligné que le choix avait été fait par la commission des Lois de l'Assemblée de retenir une «disposition interprétative» sur différents mots. «Et ne faisons pas semblant de croire que l'officier d'état civil par exemple ne serait pas capable d'interpréter dans un cas précis éventuellement», a-t-elle lancé.

    «Faisons confiance aux maires!», a pour sa part répondu le rapporteur du texte, Erwann Binet (PS).

    Devant les 187 amendements déposés par l'UMP sur l'occurrence des termes «père» et «mère», Olivier Dussopt (PS) a suggéré, en vain, de ne faire qu'un seul débat pour raccourcir les débats.

    De nombreux députés de gauche ont du reste marqué leur lassitude, voire leur impatience, face aux milliers d'amendements et aux multiples rappels aux règlements et suspensions de séance émanant de l'UMP.

    «Arrêtez votre stratégie d'obstruction», a sommé le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux.

    Et Thomas Thévenoud (PS) d'ironiser sur «la chance d'avoir la droite la plus ringarde d'Europe» car «même les conservateurs anglais sont en train de voter l'ouverture du mariage aux couples de même sexe».

    La communiste Marie-George Buffet a reproché à l'opposition d'«essayer de ralentir le débat et d'être des mauvais perdants de l'article 1» ouvrant le mariage aux couples homosexuels.

    «Tout a été dit, il n'y a pas un argument nouveau. Nous appelons donc les députés de l'opposition à faire preuve de bon sens, d'esprit raisonnable pour qu'on puisse passer à d'autres sujets», a déclaré pour sa part à la presse François de Rugy, co-président du groupe écologiste.

    «Beaucoup d'autres sujets intéressent les Français par les temps qui courent et nous sommes bloqués ici à l'Assemblée à cause de cette obstruction par l'UMP, qui n'a plus ni queue ni tête dans les arguments avancés», a-t-il lancé.

    Le radical de gauche Alain Tourret a estimé de son côté: «Nous montons d'un cran dans l'intolérance et l'invective. Tout cela nous ridiculise et ne sert qu'une chose, le populisme».

    En réponse à cette impatience, Christian Jacob a affirmé que son groupe ne s'était «nullement fixé de date» et avait bien l'intention de présenter ses amendements jusqu'au bout. «Ils obligent le gouvernement et la majorité à se dévoiler, à faire tomber les masques», a-t-il dit.

    L'ancienne députée Christine Boutin, qui fut à l'Assemblée la pasionaria de la lutte contre le Pacs il y a quinze ans, a assisté à cette séance.

    En cours d'après-midi, le président de l'Assemblée, Claude Bartolone (PS), au perchoir pratiquement sans discontinuer depuis le début des débats, s'est absenté pour fêter le Nouvel An chinois, comme prévu à son agenda.

    © 2013 AFP

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    FRANCE

    Exil fiscal : les parlementaires multiplient les initiatives

    Par Elsa Conesa | 03/02 | 17:37 | lien 
     

    Plusieurs groupes de travail et missions d'information viennent d'être lancés. Certains doivent déboucher sur des amendements au projet de loi de Finances 2014.

    AFP
    AFP

    Le phénomène de l'exil fiscal ne passionne pas seulement les journaux. Depuis quelques semaines, les parlementaires de la majorité comme de l'opposition se sont saisis du sujet. Plusieurs groupes de travail et missions d'information planchent sur le sujet, dont certains doivent déboucher sur des propositions de texte ou d'amendement au prochain projet de loi de inances (PLF), à l'automne.

    Sanctions pénales

    Le groupe socialiste à l'Assemblée a ainsi lancé en fin d'année dernière un groupe de travail après l'annonce fracassante du départ de Gérard Depardieu pour la Belgique. Objectif : mesurer l'ampleur des départs, mal connue, et surtout faire des propositions pour durcir la loi. Les auditions ont commencé en janvier, menées par le député socialiste du Cher, Yann Galut, particulièrement actif à l'époque où la polémique avait éclaté, puisqu'il avait appelé à déchoir de leur nationalité les exilés fiscaux refusant d'acquitter leurs impôts en France.

    Plusieurs pistes sont déjà à l'étude, à commencer par un durcissement du régime actuel de l'« exit tax », l'impôt frappant les plus-values latentes des candidats au départ. « On peut très bien imaginer de relever le taux de l'"exit tax", ainsi que son assiette », explique Yann Galut aux « Echos ». Le député n'a pas non plus renoncé à proposer de déchoir les exilés de leur nationalité, même si une telle mesure poserait des problèmes techniques de compatibilité avec les conventions bilatérales conclues avec des dizaines d'Etats.

    Enfin, il souhaite faire des propositions sur les sanctions pénales en matière fiscale. « Il faut donner à la justice et à l'administration de vrais moyens pénaux pour lutter contre la fraude et l'évasion fiscales », poursuit-il, évoquant par exemple le renforcement des obligations d'information des personnes physiques et morales en matière fiscale, ou la possibilité pour le parquet de s'autosaisir sans qu'une plainte de Bercy soit nécessaire. Les auditions vont se poursuivre jusqu'au printemps, avec le PLF 2014 en ligne de mire. Le groupe de travail s'est aussi rendu à Bruxelles pour rencontrer des députés locaux ainsi que des spécialistes de la fiscalité et de l'expatriation.

    Une série de travaux lancés

    En parallèle, le président de la commission des inances de l'Assemblée, Gilles Carrez (UMP), qui a déjà demandé officiellement des données au ministère des inances sur le nombre de départs, devrait entamer prochainement un cycle d'auditions sur le sujet. Il proposera aussi une mission d'information sur le bilan des dispositifs antiabus. De son côté, le député PS Pierre-Alain Muet a proposé la création d'une mission d'information sur l'optimisation fiscale des entreprises. Un sujet qui devrait faire les titres la semaine prochaine, à l'occasion du G20 et de la remise du rapport de l'OCDE sur la taxation des multinationales.

    D'autres élus mènent aussi des travaux sur ce thème, décidément très en vogue. La commission des ffaires étrangères a lancé une mission sur les paradis fiscaux, confiée aux députés Nicolas Dupont-Aignan, dans l'opposition, et Alain Bocquet (PCF). Reste à savoir comment le gouvernement accueillera les propositions d'amendement ou de texte qui découleront de ces travaux, et dont l'application ne sera pas forcément évidente.


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  • Politiques

    L'Assemblée adopte l'article 1 ouvrant le mariage aux personnes de même sexe

    2 février 2013 à 12:49 (Mis à jour: 13:12) lien 
    Deux femmes s'embrassant lors de la manifestation de soutien au projet de loi du mariage pour tous, le 27 janvier 2013.
    Deux femmes s'embrassant lors de la manifestation de soutien au projet de loi du mariage pour tous, le 27 janvier 2013. (photo Christian Hartmann. Reuters)
     

    L’Assemblée nationale a adopté samedi par 249 voix contre 97 le premier article du projet de loi sur le mariage homosexuel, le plus important, celui qui ouvre le mariage aux personnes de même sexe.

    Sans surprise, les députés socialistes, écologistes, radicaux de gauche et Front de gauche ont voté pour. Les députés UMP, la plupart des députés centristes ont voté contre. Dans les rangs de l’UMP, seul Franck Riester s’est prononcé pour cet article 1er.

    «Nous sommes heureux et fiers d’arriver à cette première étape», a salué la garde des sceaux, Christiane Taubira. «Nous allons établir la liberté pour chacune et chacun de choisir sa ou son partenaire pour construire un avenir commun (…). Il n’y avait aucune raison que l’Etat n’assure pas aussi la protection du mariage» aux couples homosexuels, a-t-elle dit.

    «Un vote historique»

    Pour l’UMP, Philippe Gosselin a regretté que «le gouvernement s’engage dans un choix de société que nous ne souhaitons pas». «Aujourd’hui, c’est le mariage, l’adoption, demain ce sera la PMA (procréation médicalement assistée) et la question des mères porteuses qui est toujours posée. La circulaire Taubira montre qu’il y a bien là une vraie ambiguïté».

    Alain Tourret (Radicaux de gauche) a indiqué que son groupe votait «sans la moindre hésitation», récusant «cette référence constante» de l’opposition aux mères porteuses.

    Marie-George Buffet (Front de gauche) a salué «un grand moment» et Corinne Narassiguin (PS) «un vote historique».

    François Rochebloine (UDI) avait indiqué que «la grande majorité de son groupe voterait contre cet article», remarquant: «Nous avons, nous, la liberté de vote!» Enfin Sergio Coronado (Ecologistes) a lancé: «C’est avec beaucoup de fierté que nous votons cet article. Nous préférons à la loi naturelle l’Etat de droit!»

    (AFP)


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