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    Burma's Ethnic Leaders Call for Sanctions to Remain 

    Dear Marylise,

    The United Nationalities Federal Council (UNFC) is an ethnic alliance composed of a dozen ethnic armed groups, including those who have signed preliminary ceasefire agreements, like the Karen National Union (KNU), as well as those in active combat like the Kachin Independence Organization (KIO). These ethnic leaders realize that Burma's military shouldn't be rewarded for ongoing aggression and human rights abuses "It is necessary for the international community to oppose and pressure the [Burma Army] for its wrong actions.” They are calling on the international community "not to suspend or lift the remaining political, military, financial and economic sanctions." Read the full statement here. 

    In a strong sign of unity, the UNFC stated its deep concern for the ongoing violence in Kachin state, and how "an attack on a member is the same as an attack on all the members." These ethnic leaders cannot see how President Thein Sein's ceasefire talks could be genuine as long as attacks continue in Kachin areas. Stay updated on conflict and human rights in Burma by following our Crisis Map

    The UNFC have now set a deadline of June 10, 2012: If the Burma military doesn't' stop its aggression by then, the other existing ceasefire agreements will possibly be suspended.  This could lead to a complete breakdown of ceasefire talks and a widespread escalation of violence in Burma. It is through standing against the military's aggression they hope to rechart the course of Burma towards a viable durable peaceful political settlement. 



    While government officials discuss ceasefire agreements with some ethnic groups, the military aggressively attacks others. The attacks against civilians in Kachin State have been ongoing. People are fleeing their homes to escape the conflict, says one displaced Kachin "When the soldiers came to our village, they separate men and women, they tortures men and rapes women, we can’t bear it anymore so we have fled." Daw Aung San Suu Kyi recently encouraged caution about being too optimistic about change in Burma, and left it up to the American people to decide about sanctions. Do you want our government to give Burma's military leaders the huge reward of lifting sanctions while they are still committing atrocities? No we must stand with Burma’s oppressed minorities.


    United to End Genocide has urged its members to call Assistant Secretary of State Kurt Campbell to not allow the Obama administration to lift an investment ban on Burma this week. We need to act now to tell Assistant Secretary Campbell at the State Department to slow down the lifting of the investment ban. Can you call his office today at 202-647-9596. Click here for talking points. 


    In Solidarity,



    U.S. Campaign for Burma 


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Birmanie : Aung San Suu Kyi a obtenu un passeport

    et peut voyager

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-05-08T13:18:53+02:00" itemprop="datePublished">08.05.2012 à 13h18</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-05-08T16:34:33+02:00" itemprop="dateModified">08.05.2012 à 16h34</time>

     
     
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    La députée de l'opposition birmane Aung San Suu Kyi, longtemps maintenue en résidence surveillée, a obtenu un passeport et peut désormais voyager à l'étranger pour la première fois depuis 1988, a indiqué mardi 8 mai un responsable de son parti.

    Ce porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), a indiqué avoir appris vendredi que la lauréate du prix Nobel de la paix avait reçu ce document. "C'est son premier passeport depuis vingt ans, j'ai l'impression que tout est redevenu normal désormais", a-t-il ajouté, précisant que ce voyage historique aurait lieu mi-juin "comme prévu".

    L'ancienne dissidente, réintégrée l'an passé dans le jeu politique légal par le président Thein Sein, prévoit de se rendre en Norvège pour y recevoir enfin le prix Nobel décerné en 1991, et en Grande-Bretagne, où elle avait fait ses études et rencontré son mari, décédé depuis.

    INVITÉE AUX NATIONS UNIES

    Revenue en Birmanie en 1988 au chevet de sa mère malade, Aung San Suu Kyi était entrée cette année-là en politique à la faveur d'un soulèvement populaire. Elle avait jusqu'ici toujours refusée de partir, de crainte de donner aux militaires une occasion de la maintenir en exil.

    Mais la junte au pouvoir s'est autodissoute en mars 2011 et a transmis ses pouvoirs à un gouvernement civil d'anciens militaires qui a multiplié les réformes politiques. La "Dame" de Rangoun a même triomphalement remporté son premier siège de députée aux élections partielles du 1er avril, qui ont fait de la LND la première force d'opposition du Parlement. Elle y a prêté serment la semaine dernière.

    Un responsable gouvernemental a confirmé mardi qu'elle était désormais totalement libre de ses mouvements. "Elle peut se rendre librement à l'étranger", a-t-il assuré sous couvert de l'anonymat. Aung San Suu Kyi a été par ailleurs invitée aux Nations unies par son secrétaire général Ban Ki-moon.

    </article>

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  • Aung San Suu Kyi au Parlement

    Mise à jour le mercredi 2 mai 2012 à 14 h 35 HAE
      |  Radio-Canada avec Agence France-Presse

    AP/Khin Maung Win

    Le reportage de Raymond St-Pierre
     
    VIDEO

    L'opposante de longue date à la junte militaire birmane et Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi a finalement prêté serment pour faire son entrée au Parlement.

    La « Dame » a consenti, après quelques jours d'hésitations, à prêter serment et a promis de « sauvegarder » la Constitution.

    Élue avec une forte majorité lors des élections législatives partielles du 1er avril dernier, Mme Suu Kyi refusait depuis la semaine dernière de prêter serment. Elle et ses 33 autres députés du parti de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) souhaitaient simplement s'engager à « respecter » la constitution de 2008.

    Le texte de la Constitution, adoptée en 2008, octroie notamment 25 % des sièges des assemblées aux militaires.

    « Je serai loyale à la République de l'Union de Birmanie et à ses habitants et tiendrai toujours en estime la non-désintégration de l'Union, la non-désintégration de la solidarité nationale et la perpétuation de la souveraineté », ont promis Mme Suu Kyi et les députés de la LND devant le président de la chambre basse, l'ancien général Shwe Mann.

    L'opposante Suu Kyi est revenue sur sa décision de bouder l'assermentation, mardi, afin d'éviter une impasse avec le régime du président Thein Sein. « Nous avons toujours cru en la flexibilité dans le processus politique », a-t-elle déclaré mardi en présence de son invité le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. « C'est notre seul moyen d'atteindre nos objectifs sans violence. »

    « Je pense que je peux servir les intérêts du peuple mieux qu'avant. » — Aung San Suu Kyi

    La décision de boycotter le Parlement était le premier signe de discorde avec le pouvoir depuis son élection et sa décision de prêter serment est son premier choix politique majeur à titre de députée. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué la décision de Mme Suu Kyi et a souligné sa « flexibilité ».

    « C'est un évènement important pour l'avenir de la Birmanie », s'est félicitée pour sa part la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, plaidant depuis Pékin mercredi pour « une véritable transition vers une démocratie, avec plusieurs partis, conduisant à des élections générales en 2015 ».

    Lauréate du prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi est entrée en politique en 1988 devenant rapidement l'une des dissidentes les plus connues de la planète. Le départ de la junte militaire du pouvoir, il y a un an, lui a permis de réintégrer l'arène politique. La junte militaire a été remplacée par un régime qui se prétend civil, mais qui est dirigé par d'anciens militaires réformateurs.

    En complément

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    Urbi & Orbi > Monde

    2/5/12 - 16 H 03 mis à jour le 2/5/12 - 16 H 04

     

    2/5/12 - 16 h 03 LA CROIX - MONDE lacroix
     
    Les évêques birmans saluent l’accession de Aung San Suu Kyi au parlement
     

    Aung San Suu Kyi (au centre) et des députés de son parti lors de leur prestation de serment au parlement birman, mercredi 2 mai à Naypyitaw.

    Les évêques catholiques de Birmanie ont exprimé leur satisfaction suite au « nouveau pas en avant » accompli mercredi 2 mai dans le pays. Après sa prestation de serment, la militante Aung San Suu Kyi est entrée officiellement au parlement birman, avec les autres membres de son parti, la Ligue nationale pour la Démocratie.

    Après l’appel à l’unité lancé par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, Aung San Suu Kyi a décidé de ne pas boycotter l’événement, comme cela avait été annoncé les jours précédents.

    Interrogé par l’agence Fides, Mgr Raymond Saw Po Ray, président de la Commission Justice et Paix de la conférence épiscopale, a affirmé : « Nous sommes heureux de ce progrès. Nous croyons qu’il s’agit d’une amélioration pour le changement et le renouvellement du pays. » « Il s’agit d’un nouveau signal positif pour l’avenir » après de nombreux autres qui se sont succédé précédemment, remarque l’évêque.

    « Apporter une contribution au renouvellement du pays »

    Mais, « avant de parler de nouvelle époque », remarque-t-il, il faut encore être prudents et dire que « nous sommes au début d’une nouvelle phase, attendu qu’il demeure encore de nombreux défis à relever ».

    L’un d’entre eux, rappelle-t-il, est la réconciliation avec les minorités ethniques : « Actuellement, on est arrivé à un cessez-le-feu dans différents foyers de conflit avec les minorités ethniques mais dans le nord du pays, dans la zone kachine, la situation est encore très difficile et problématique pour différentes raisons, liées à la présence de l’armée mais aussi à l’influence de puissances étrangères. »

    L’Église catholique, petite minorité, conclut l’évêque, « œuvre au sein de la société, avec la population, aux côtés des fonctionnaires civils et d’autres communautés religieuses afin d’apporter une contribution au renouvellement du pays ».

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    2/5/12 - 16 H 03 mis à jour le 2/5/12 - 16 H 04

     


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Aung San Suu Kyi met fin à son bras de fer avec l'exécutif birman

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2012-04-30T09:03:30+02:00" itemprop="datePublished">30.04.2012 à 09h03</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-04-30T09:03:28+02:00" itemprop="dateModified">30.04.2012 à 09h03</time>

     
     
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    Session du Parlement birman, le 24 avril 2012.

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    L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a annoncé, lundi 30 avril, qu'elle allait finalement prêter serment au Parlement, dans le cadre du bras de fer avec le régime qui l'avait poussée la semaine dernière à refuser d'assister à la première session de l'Assemblée.

    Lors des élections législatives partielles, le 1er avril, la LND l'a emporté dans quarante-trois des quarante-quatre circonscriptions où elle présentait un candidat. Mais les élus de l'opposition, Aung San Suu Kyi en tête, réclamaient une modification du serment, souhaitant non plus s'engager à "protéger" la Constitution de 2008, mais à la "respecter".

    La Constitution conçue par l'ancienne junte, adoptée par référendum en 2008, une semaine après le passage du cyclone Nargis (cent trente-huit mille morts ou disparus), confère des pouvoirs immenses aux militaires, et Aung San Suu Kyi a fait de son amendement l'une de ses priorités.

    "Nous irons assister [à la session du] Parlement aussi vite que possible", a finalement déclaré Aung San Suu Kyi lundi au siège de son parti. "La raison pour laquelle nous acceptons est d'abord la volonté du peuple. Nos électeurs ont voté pour nous parce qu'ils veulent nous voir au Parlement", a-t-elle ajouté.

    Les partisans d'Aung San Suu Kyi avaient refusé de participer aux élections législatives en 2010, en raison de la présence de termes semblables dans les lois électorales. Leur suppression a en revanche conduit la LND à accepter de participer aux élections partielles du 1er avril, qu'elle a largement remportées.

    La secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) a tenu, jeudi, une conférence de presse conjointe avec le ministre des affaires étrangères italien pour répondre aux critiques grandissantes sur son absence des premières sessions parlementaires. La situation a mis mal à l'aise certains sympathisants du parti, et des analystes craignent que l'attitude de la LND ne paraisse inutilement conflictuelle à l'opinion publique.

    Le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), soutenu par l'armée, reste néanmoins largement majoritaire à l'Assemblée, puisque seulement un siège sur dix était en jeu.

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rencontré lundi le président birman, Thein Sein, nouveau signe du soutien de la communauté internationale au nouveau régime, qui a multiplié les réformes depuis un an. Il appelle à aller plus loin dans la levée des sanctions.

    </article>

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  • Birmanie : Aung San Suu Kyi refuse de prêter serment

    le 23 avril 2012 à 17h18 , mis à jour le 23 avril 2012 à 17h34

    L'opposante, élue députée au début du mois, a boudé lundi l'ouverture de la nouvelle session du Parlement pour ne pas être obligée de prêter serment de "sauvegarder" la Constitution. Une décision qui jette une ombre sur les réformes alors que l'UE a suspendu presque toutes ses sanctions.

     
     
    Aung San Suu Kyi, le 30/3/2012
    Aung San Suu Kyi, le 30/3/2012 © AFP

    Aung San Suu Kyi et les nouveaux députés de sa Ligue nationale pour la démocratie (LND), élus triomphalement aux élections partielles du 1er avril, ont refusé de siéger ce lundi à la séance inaugurale du nouveau Parlement birman.

    Ils ne voulaient en effet pas prêter le serment de "sauvegarder" la Constitution de 2008, passage obligé pour tout nouveau député avant de pouvoir exercer leur mandat.

    Ce texte, conçu par l'ancienne junte et adopté par référendum une semaine après le passage du cyclone Nargis en 2008 (138.000 morts ou disparus), arroge des pouvoirs immenses aux militaires. Or la Prix Nobel de la paix 1991 a fait de son amendement une de ses priorités.

    Premier signe de discorde
     
    La décision d'Aung San Suu Kyi et de ses collègues de ne pas se rendre lundi à Naypyidaw, la capitale, est le premier signe de discorde entre l'opposition et le gouvernement depuis le scrutin historique d'avril. Largement salué dans le monde, il a encouragé l'Occident, l'
    UE en tête, à commencer à lever ses sanctions.

    Réunis à Luxembourg, les ministres européens des Affaires étrangères ont ainsi suspendu pour un an leurs sanctions politiques et économiques, à l'exception de l'embargo sur les armes, "afin de saluer et d'encourager le processus de réformes". La LND a salué la suspension des sanctions européennes, jugeant la décision "importante pour l'économie" birmane. Pour maintenir la pression, l'UE pourra d'ailleurs revoir sa position à  tout moment.

    "Pas de revirement"
     
    Le nouveau gouvernement qui a succédé à la junte en mars 2011 a notamment encouragé le retour d'Aung San Suu Kyi au coeur du jeu politique officiel, libéré des centaines de prisonniers politiques et entamé des discussions avec les groupes rebelles des minorités ethniques.

    Et le président Thein Sein, en déplacement au Japon, a assuré lundi que le processus de démocratisation continuerait. Il n'y aura "pas de revirement", a-t-il déclaré aux journalistes, selon l'agence de presse japonaise Kyodo.

    le 23 avril 2012 à 17:18

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