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    BlackBerry bientôt vendu et retiré de la Bourse

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    <time datetime="2013-09-23T22:51:02" itemprop="datePublished">Publié le 23-09-2013 à 22h51</time> - <time datetime="2013-09-23T23:16:15" itemprop="dateModified">Mis à jour à 23h16</time>

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    Le fonds d'investissement canadien Fairfax va racheter BlackBerry, ex-leader des smartphones qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il était depuis l'arrivée de l'iPhone, au terme d'une transaction le valorisant 4,7 milliards de dollars.
(c) Afp

    Le fonds d'investissement canadien Fairfax va racheter BlackBerry, ex-leader des smartphones qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il était depuis l'arrivée de l'iPhone, au terme d'une transaction le valorisant 4,7 milliards de dollars. (c) Afp

    Montréal (AFP) - Le fonds d'investissement canadien Fairfax va racheter BlackBerry, ex-leader des smartphones qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il était depuis l'arrivée de l'iPhone, au terme d'une transaction le valorisant 4,7 milliards de dollars.

    Fairfax, qui possède déjà 10% de l'ancienne icône technologique, s'est associé avec un consortium d'investisseurs --à l'identité non précisée-- pour racheter l'ensemble du capital du groupe à raison de 9 dollars par action, ce qui constitue une appréciation de 3% par rapport au cours d'ouverture de lundi. En juillet 2007, juste après l'arrivée de l'iPhone d'Apple, le titre BlackBerry valait 230 dollars.

    En procédant à ce sauvetage, le consortium d'acquéreurs a décidé de retirer BlackBerry de la Bourse, ce qui pourrait intervenir dès le 4 novembre, échéance de l'offre de rachat.

    Le Wall Street Journal avait rapporté vendredi que l'ex-fondateur et PDG de BlackBerry Mike Lazaridis s'était associé avec des fonds d'investissement afin de racheter la société qu'il avait créée en 1984. Une telle opération viserait à restructurer le groupe à l'abri des turpitudes du marché, comme Steve Jobs avait remis sur les rails Apple. Et comme M. Jobs, M. Lazaridis s'est fait évincer de sa société, en janvier 2012.

    "C'est sans doute la meilleure solution pour BlackBerry", a commenté l'analyste Jack Gold, tout en notant qu'il était trop tôt "pour juger si (cette décision) intervient trop tard".

    Avec une période de six à douze mois "pour faire ce qu'il veut" à l'abri de tous, le groupe "pourra au moins devenir plus séduisant pour une acquisition", a-t-il relevé, alors que les noms de plusieurs repreneurs potentiels circulent depuis plusieurs mois, notamment celui du groupe informatique chinois Lenovo.

    Chute libre

    L'entente conclue entre le conseil d'administration de BlackBerry et Fairfax fait suite à l'annonce vendredi du licenciement de 4.500 employés du groupe de Waterloo (au sud de Toronto), soit 40% du personnel de la société canadienne. BlackBerry avait également révélé une perte d'exploitation de près d'un milliard de dollars pour le deuxième trimestre de son exercice en cours et une perte nette de 250 à 265 millions.

    En chute libre malgré le lancement au début de l'année d'un nouveau système d'exploitation et d'une nouvelle génération d'appareils, BlackBerry avait formé en août un comité spécial chargé de formuler des recommandations sur l'avenir de la société.

    Le PDG de Fairfax, Prem Watsa, avait d'ailleurs démissionné du Conseil d'administration de BlackBerry mi-août pour éviter "d'éventuels conflits d'intérêt" alors que l'instance dirigeante du groupe canadien venait de former ce comité spécial.

    "Cette transaction va ouvrir un nouveau chapitre excitant pour BlackBerry, ses clients, ses opérateurs et ses employés", a d'ailleurs assuré M. Watsa lundi, disant suivre "une stratégie à long terme" qui vise à "offrir des solutions pour entreprises qui soient supérieures et sécuritaires".

    Le conseil d'administration de BlackBerry "a approuvé les termes de la lettre d'entente selon lesquels le consortium", qui cherche du financement auprès de deux institutions bancaires, Bank of America Merril Lynch et BMO Capital Markets, "va acquérir BlackBerry et cesser sa cotation", indique un communiqué de BlackBerry publié lundi.

    Ce développement souligne l'échec de la stratégie déployée par le successeur de M. Lazaridis, Thorsten Heins, un ancien de Siemens qui avait repris en main l'innovation vacillante de BlackBerry, retardant notamment la sortie des nouveaux téléphones.

    Au tout début des années 2000, le smartphone BlackBerry a été le premier sur le marché des téléphones dits intelligents et était devenu l'outil indispensable de tous les responsables d'entreprises et des hommes politiques en Amérique du Nord et en Europe. Le BlackBerry n'avait jamais réussi à percer sur le marché asiatique.

    Au niveau mondial, BlackBerry ne pèse plus que 3% du marché des smartphones quand le système Android équipe 8 téléphones sur 10 dans le monde et Apple 13%.

    Le groupe Microsoft est même repassé devant BlackBerry depuis le début de l'année avec son logiciel d'exploitation Windows Phone grâce au finlandais Nokia, dont il vient de racheter les téléphones.


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