• Caddie : l'offre de reprise validée par le tribunal de commerce

    VIDEOS.
    Caddie : l'offre de reprise validée par le tribunal
    de commerce

     

    Publié le 27.10.2014, 09h54 | Mise à jour : 11h05 lien 

     
    Usine des chariots de supermarché Caddie Ã  Drusenheim en Alsace. Le tribunal de commerce de Paris a approuvé lundi l'offre de reprise du fabricant de chariots de supermarché Caddie, en liquidation judiciaire, présentée par son ancien directeur général, Stéphane Dedieu.

    Usine des chariots de supermarché Caddie à Drusenheim en Alsace. Le tribunal de commerce de Paris a approuvé lundi l'offre de reprise du fabricant de chariots de supermarché Caddie, en liquidation judiciaire, présentée par son ancien directeur général, Stéphane Dedieu. |(AFP/Frederick Florin)

    Zoom
     
    Le tribunal de commerce de Paris a approuvé lundi l'offre de reprise du fabricant de chariots de supermarché Caddie, présentée par son ancien directeur général, Stéphane Dedieu. <btn_noimpr> </btn_noimpr>L'offre prévoit de conserver 128 des quelque 380 salariés de l'entreprise, en redressement judiciaire depuis début août. La reprise prendra effet au 1er novembre, a précisé le tribunal.

    Le projet de Stéphane Dedieu prévoit de maintenir 105 emplois sur le site historique de Caddie, à Drusenheim (Bas-Rhin), et 23 sur le site de revêtement industriel de Oberhausbergen. L'ancien directeur général prendra 65% de la nouvelle société. L'italien Bertoldi, distributeur de Caddie depuis 1961, et l'allemand Shopbox, spécialisé dans l'entretien et la maintenance des chariots, entreront au capital respectivement à hauteur de 25% et 10%.

    Avant la décision du tribunal ce lundi, Stéphane Dedieu, qui porte ce projet de reprise, s'était montré confiant. «Tout se présente bien», affirmait-il vendredi. «Le nom, les marques et les brevets font partie de la reprise», avait-il indiqué, après avoir posé cette condition pour reprendre le groupe alsacien. 

     
     
     
    Un chiffre d'affaires de 17 millions d'euros visé en 2015 

    Dans le courant de la semaine, Stéphane Dedieu avait obtenu la confirmation de l'administrateur judiciaire que la marque faisait bien partie de la reprise, le nom Caddie étant formellement la propriété d'une autre société du groupe Altia, propriétaire du fabricant de chariots. La semaine précédente, il avait lui-même apporté les garanties financières exigées par le tribunal, soit le dépôt de 1,7 million d'euros sur un compte en France et la preuve du soutien des banques. 

    Les repreneurs visent un chiffre d'affaires de 17 millions d'euros en 2015 (contre 37 millions de ventes réalisées en 2013) et se sont engagés à ne pas effectuer de licenciements économiques pendant deux ans.

    A l'audience de lundi dernier, le tribunal avait jugé l'offre «recevable au regard des garanties financières apportées». L'administrateur judiciaire a apporté son soutien au projet. A la sortie, les syndicats se montraient prudemment optimistes. «Je suis optimiste. Les ouvriers sont derrière ce projet», avait déclaré Jean-Paul Ostertag, délégué CFTC, le syndicat majoritaire qui soutient l'offre de reprise. «Nous pensons que la tendance est plutôt optimiste, l'administrateur ayant donné un avis positif», avait renchéri Christophe Zinck, le secrétaire du CE (comité d'entreprise) du site historique du groupe à Drusenheim, à proximité de Strasbourg.

    «Plus de 250 salariés sur le carreau»
    Lundi, les salariés de Caddie à Drusenheim (Bas-Rhin) ont accueilli lundi dans une ambiance pesante la validation du projet de reprise. «Les gens sont résignés: ils savent ce qui les attend», confiait Céline Goehringer, déléguée syndicale Force Ouvrière. «C'est bien qu'il n'y ait pas liquidation, mais il va y avoir une saignée (ndlr. dans les effectifs)», relevait-elle. Sous un ciel maussade, une centaine de salariés de l'équipe du matin se trouvaient lundi sur le site au moment où la nouvelle est tombée. L'usine est à l'arrêt depuis plusieurs jours.

    L'offre retenue par le tribunal de commerce de Paris «était l'unique solution. Dans la mesure où c'était la seule solution, c'était la meilleure», a commenté Thierry Carl, élu CFTC au CE. Pour autant, l'annonce reste «une catastrophe» selon lui, car elle mettra «plus de 250 salariés sur le carreau». «Les gens sont très démoralisés, ils en ont marre, ils aimeraient qu'on en finisse avec cette histoire de redressement», poursuit Thierry Carl. Mais «l'histoire n'est pas finie: ça ne va pas être drôle pour ceux qui vont partir et ceux qui vont rester», prédit-il.
     
    La liste des postes que l'offre de reprise prévoit de supprimer a été publiée la semaine dernière, mais n'est pas nominative. Thierry Carl espère «que M. Dedieu va avoir les reins assez solides pour repartir sur une base solide». Mais certains, à l'instar de Céline Goerhinger, jugent son plan «trop prudent». «Si la cadence commence à augmenter, le business plan de M. Dedieu risque d'être trop juste», affirme cette dernière.


    VIDEO (21 octobre). Caddie : le contenu du plan de reprise 


    VIDEO. 6 septembre 2012 : Caddie placé en redressement judiciaire

    <btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px; font-family: tahoma, arial; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);"></btn_noimpr><btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px; font-family: tahoma, arial; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);"></btn_noimpr>

    LeParisien.fr 


    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :