• Ce que l'on sait du vol QZ8501, l'avion d'AirAsia qui a disparu entre l'Indonésie et Singapour

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    Ce que l'on sait du vol QZ8501, l'avion d'AirAsia

    qui a disparu entre l'Indonésie et Singapour

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-12-28T16:20:21+01:00" itemprop="datePublished">28.12.2014 à 16h20</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-12-28T17:30:32+01:00" itemprop="dateModified">28.12.2014 à 17h30</time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Un porte-parole du ministère des transports indonésien a précisé que le contact a été perdu avec le vol QZ 8501 à 7 h 24 locales. </figure>

    Le vol QZ8501 de la compagnie AirAsia a disparu des écrans radar dimanche 28 décembre. Cet Airbus A320-200 effectuait la liaison entre la ville indonésienne de Surabaya et Singapour.

    • Un Français copilote

    L'appareil transportait au décollage 162 personnes, a précisé AirAsia : 7 membres d'équipage et 155 passagers, dont 16 enfants et un nourrisson. Parmi eux se trouvaient :

    • 156 Indonésiens
    • 3 Sud-Coréens
    • 1 Singapourien
    • 1 Malaisien
    • 1 Français (le copilote de l'appareil)
    • Mauvaise météo

    La tour de contrôle de Djakarta a perdu le contact avec l'avion à 6 h 17 heure locale (0 h 17 à Paris). Aucun appel de détresse n'a été reçu de l'appareil, qui se trouvait à peu près à mi-chemin entre Surabaya et Singapour.

    Il faisait mauvais temps au-dessus de l'île de Belitung à l'heure où l'avion a envoyé ses dernières transmissions. AirAsia a expliqué que « l'avion avait demandé à dévier en raison de la météo ». Selon le ministère indonésien des transports, l'Airbus avait demandé l'autorisation de prendre de l'altitude et de passer de 32 000 à 38 000 pieds afin d'éviter une masse nuageuse.

    • Maintenance récente

    L'appareil appartient à la filiale AirAsia Indonésie, détenue à 51 % par des actionnaires indonésiens et à 49 % par la compagnie malaisienne à bas coûts AirAsia. En treize ans d'activité, la compagnie n'a connu aucun accident. AirAsia a indiqué dimanche que l'avion disparu avait subi des opérations de maintenance le 16 novembre dernier.

    Sur son site internet, la maison-mère AirAsia professe par ailleurs une « tolérance zéro » en matière de sécurité et vise un objectif « zéro accident » grâce à une « bonne formation, à des pratiques de travail et une gestion des risques appropriée ainsi qu'à une stricte adhésion aux régulations sur la sécurité ».

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Un Airbus A320 d'Air Asia à Singapour, le 28 décembre 2014. </figure>
    • Une compagnie au succès fulgurant

    AirAsia est le plus grand transporteur low cost d'Asie, et un gros client de l'avionneur européen Airbus. Créée en 1994 à Kuala Lumpur, la compagnie était dans le rouge lors de son acquisition en 2001 par Tony Fernandes, ancien cadre dirigeant de Time Warner. L'homme d'affaires a alors racheté les dettes de la compagnie (9 millions d'euros) et n'a déboursé qu'un quart de dollar pour ses deux avions vieillissants.

    Mais Fernandes a misé sur l'explosion du transport aérien en Asie avec l'émergence de classes moyennes avides de voyager. Un pari gagnant, alors que le trafic aérien low cost a triplé en dix ans en Asie, représentant environ 50 à 70 millions de passagers par an en 2013, soit 20 % du trafic aérien régional.

    Ce qui explique pourquoi en 2002, AirAsia était devenue rentable, tandis que sa dette était remboursée dès 2003. Les filiales d'AirAsia ont ensuite fait leur apparition sur tout le continent : en Thaïlande, aux Philippines, en Indonésie et en Inde. Actuellement, le groupe dessert environ 120 destinations.

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