• Colombes : des décapitations d'otages mimées dans une colonie de vacances

    Colombes : des décapitations d'otages mimées dans une colonie de vacances

    Le Point - Publié le <time datetime="2014-11-21T10:19" itemprop="datePublished" pubdate=""> 21/11/2014 à 10:19</time>

    La maire de Colombes a déposé plainte pour délit d'apologie d'acte de terrorisme contre quatre animateurs qui avaient simulé des exécutions d'otages.

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Quatre animateurs se seraient pris en photo en train de mimer des scènes d'exécution d'otages par des djihadistes en août sur l'île de Groix (Morbihan). <figcaption>

    Quatre animateurs se seraient pris en photo en train de mimer des scènes d'exécution d'otages par des djihadistes en août sur l'île de Groix (Morbihan). © REMY GABALDA / AFP

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    Un "otage" agenouillé, un couteau sous la gorge, des geôliers cagoulés et armés : la maire (UMP) de Colombes, Nicole Goueta, a déposé plainte pour délit d'apologie d'acte de terrorisme contre quatre animateurs de la ville qui avaient simulé des exécutions d'otages, a-t-elle annoncé vendredi. Les quatre agents, un titulaire et trois vacataires, se seraient pris en photo en train de mimer des scènes d'exécution d'otages par des djihadistes lors d'une colonie de vacances en août sur l'île de Groix (Morbihan), des mises en scène qui s'inspirent largement des codes utilisés par le groupe État Islamique (EI).

    "Nous avons porté plainte jeudi. Ils ont également été suspendus de leurs fonctions et une procédure disciplinaire a été engagée", a déclaré vendredi Nicole Goueta, confirmant une information du Parisien. Les services de la mairie étaient en train de préparer une exposition de photos prises lors de colonies de vacances organisées par la ville. À cette occasion, les quatre agents leur ont remis une clé USB contenant une série de clichés dont une vingtaine sur lesquelles ils simulent des actes de torture et de barbarie. On ignore à ce stade si certains des 45 enfants de la colonie, âgés de huit à douze ans, ont assisté à ces mises en scène.

    Sur un des clichés, on aperçoit l'un d'entre eux assis par terre dans le coin d'une pièce, les yeux effarés. "Mais on ne peut pas certifier pour l'instant qu'il avait peur car il visionnait une scène d'horreur ou car il avait été puni", a relevé Nicole Goueta. "Il revient désormais à la justice de savoir si ces agents sont perméables aux thèses de l'islamisme radical", a ajouté l'édile.


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