• Corruption présumée : Nicolas Sarkozy a bien promis "d'aider" Gilbert Azibert

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    Corruption présumée : Nicolas Sarkozy a bien promis "d'aider" Gilbert Azibert

    <time>Publié le 12-07-2014 à 14h39Mis à jour à 19h02</time>lien

    "Moi, je le fais monter", dit l'ex-président à propos du magistrat le 5 février, sur un téléphone acheté sous un faux nom, selon des écoutes. 

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    Nicolas Sarkozy, le 10 avril 2012.
(Kenzo Tribouillard/AFP)Nicolas Sarkozy, le 10 avril 2012. (Kenzo Tribouillard/AFP)
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    Nicolas Sarkozy, mis en examen pour corruption,a bien promis au téléphone d'intervenir pour aider le haut magistrat Gilbert Azibert à obtenir un poste de prestige à Monaco, avant de renoncer subitement, selon des extraits d'écoutes diffusées par "Le Monde" samedi 12 juillet.

    Selon ces extraits, l'ex-chef de l'Etat et son avocat Thierry Herzog évoquent plusieurs fois le désir de Gilbert Azibert, alors en poste à la Cour de cassation, d'être nommé dans la Principauté. Or, Gilbert Azibert a lui aussi été mis en examen, soupçonné d'avoir obtenu des informations couvertes par le secret et renseigné le camp Sarkozy dans l'affaire Bettencourt.

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    "Moi, je le fais monter"

    "Je l'aiderai", dit Nicolas Sarkozy à Me Thierry Herzog le 5 février, sur un téléphone acheté sous un faux nom. "Moi, je le fais monter". Et l'ancien président d'ajouter: "Appelle-le aujourd'hui en disant que je m'en occuperai parce que moi je vais à Monaco et je verrai le prince".

    Le 24 février, dans une nouvelle conversation, Nicolas Sarkozy annonce à son avocat que son intervention est imminente: "tu peux lui dire que je vais faire la démarche auprès du ministre d'Etat demain ou après-demain".

    Le lendemain, les choses se précisent encore: "Je voulais te dire, pour que tu puisses le dire à Gilbert Azibert, que j'ai rendez-vous à midi avec Michel Roger, le ministre d'Etat de Monaco (...) Je t'appellerai pour te dire ce qu'il en est".

    Mais finalement, Nicolas Sarkozy rappelle son avocat le 26 février, cette fois sur son téléphone "officiel", celui dont les enquêteurs pensent qu'il savait qu'il était sur écoute. L'ancien président affirme alors qu'il a renoncé: "J'ai trouvé que ça ferait un peu ridicule donc j'ai préféré ne pas en parler", dit-il notamment.

    Quelques minutes plus tard, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog vont avoir une conversation similaire, mais sur leur portable secret, selon "Le Monde".

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    "Ils auraient donc adapté leur discours"

    D'après le quotidien, les enquêteurs "pensent avoir établi" que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont appris le 25 février que la ligne secrète était aussi sur écoute et qu'"ils auraient donc adapté leur discours" et "éventuellement, leurs actes".

    Au lendemain de sa mise en examen, le 2 juillet, Nicolas Sarkozy avait évoqué la demande de Gilbert Azibert d'être nommé à Monaco.

    "Thierry Herzog m'a demandé si je pouvais me renseigner pour faire une démarche auprès de Monaco. Je n'ai pas fait cette démarche", avait-il assuré sur TF1 et Europe 1, affirmant aussi qu'une des écoutes dans le dossier le montrait.

    "Où est le trafic d'influence? Où est la corruption?"

    Rappelant que le magistrat n'avait in fine pas décroché le poste convoité, l'ex-président avait déclaré: "GilbertAzibert n'a rien obtenu, je n'ai pas fait de démarche et j'ai été débouté par la Cour de cassation" dans la procédure Bettencourt qui l'intéressait à cette époque. "Où est le trafic d'influence? Où est la corruption? Qui a corrompu, et pour quel objet? C'est scandaleux", s'était-il emporté.

    Sollicité par l'AFP, l'avocat de Nicolas Sarkozy dans ce dossier, Pierre Haïk, n'a pas donné suite dans l'immédiat.

    L'information judiciaire pour trafic d'influence et violation du secret de l'instruction, élargie ensuite à des faits de corruption, avait été ouverte le 26 février.

    Toujours selon Le Monde, le ministre d'Etat de Monaco, Michel Roger, a confirmé aux enquêteurs que Nicolas Sarkozy l'avait appelé au téléphone le 25 février mais qu'il n'avait pas évoqué Gilbert Azibert.

    Le délit de corruption peut être constitué par une simple promesse en faveur d'une personne dépositaire de l'autorité publique pour la pousser à agir en vue d'obtenir un avantage.


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