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Par marialis2.2 le 8 Septembre 2013 à 22:44
Mylène Farmer assure un show spectaculaire
à Paris-Bercy
Créé le 08/09/2013 à 05h01 -- Mis à jour le 08/09/2013 à 11h07<aside>Mylène Farmer sur la scène de Paris Bercy le samedi 7 septembre 2013. Nathalie Delepine
</aside>MUSIQUE – Pour la première date de sa tournée «Timeless 2013», la chanteuse a retrouvé son univers tourmenté et féerique...
Une entrée en scène soignée avant de disparaître comme par magie, c'est le moins que l'on puisse exiger de la chanteuse française ayant vendu le plus de disques depuis 1984. Mylène Farmer entamait samedi soir à Paris-Bercy la première date de sa tournée «Timeless 2013»: 39 dates à travers 14 villes et 5 pays, notamment la Russie.
Après quatre ans d'absence, la discrète du show-biz s'épanouit dans un show conçu comme un écrin autour de sa personnalité gothico-flamboyante. Un show cosmique, organique. A 21h06 précises, Mylène Farmer atterrit sur scène en traversant un sas de vaisseau spatial. Elle interprète d'abord «A Force de», extrait de son neuvième album studio, Monkey me, vendu à 450 000 exemplaires.
Six changements de costumes
Deux heures plus tard, après une pluie de bulles, elle s'est envolée dans un tourbillon de fumée. Entre-temps, six changements de costumes signés Jean-Paul Gaultier. Du plus sobre -un costume-cravate sur corset- au plus futuriste -une combinaison saumon à la crème- en passant par le plus convenu -lolita ténébreuse. C'est d'ailleurs cette lolita qui fait lever Paris-Bercy sur le tube «Désenchantée», entourée de ses six danseurs en camisole.
Sur scène, les chorégraphies renvoient aux moulinets de bras plébiscités par les années 1990. Pas de quoi surprendre le public largement trentenaire et quadra, prêt à débourser entre 65 et 140 euros, pour voir Mylène Farmer dans une de ses dix dates à Bercy.
Etonnant, théâtral et glaçant
Le plus étonnant: cinq robots, des bras d'usine articulés que prolongent des visages menaçants, qui dansent sensuellement en rythme. Le plus théâtral: la longue rampe de lancement qui fait se déplacer Mylène Farmer au dessus de la fosse et des fans qui ont campé depuis plus d'une semaine devant Bercy.
Le plus glaçant: des vidéos d'hommes grimaçants qui se décomposent comme dans une toile de Francis Bacon. Le plus lumineux: un plafond d'éclairages rouge feu sur les musiciens, suivi par un gigantesque anneau de lumière autour de la chanteuse. La performance de Mylène Farmer demeure toutefois timide. C'est un filet de voix parfois étouffé par le mur de son ou par ses choristes.
Pop et diva
Elle se révèle davantage avec ses invités américains, virtuel avec Moby en écran géant sur «Slipping Away», ou sur scène avec Gary Jules. En duo, leur reprise du «Mad World» de Tears for Fears et leur interprétation des Mots, juste accompagnés par un piano, cherchent l'émotion. Mylène Farmer, elle, verse des larmes sur deux chansons. C'est une exception: elle sourit sans cesse.
A bientôt 52 ans -jeudi prochain, elle fait relâche à Bercy pour son anniversaire-, Mylène Farmer cultive son aura hors-norme. Populaire et lointaine. Pop et diva. Quinquagénaire, au physique de Libertine. «Timeless» donc. «C'était la première fois, c'est toujours perturbant et c'était magique», s'exclamait-t-elle, samedi soir. Mylène continue d'entretenir l'illusion.
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Par marialis2.2 le 7 Septembre 2013 à 23:58
de notre envoyé spécial
Mostra de Venise : un palmarès choc et toc
<time datetime="2013-09-07T21:53:13+02:00" itemprop="datePublished">7 septembre 2013 à 21:53</time>
La clôture de la 70e édition du festival de Venise a semblé consacrer les films à sujet, tandis
que (presque) tous les favoris de «Libé» passaient à la trappe.
Le réalisateur italien Gianfranco Rosi lors de la remise de son Lion d'or pour «Sacro Gra». - Photo Alessandro Bianchi. ReutersLe jury présidé par Bernardo Bertolucci a offert ce samedi soir à la 70e Mostra de Venise un palmarès au goût saumâtre de reality show. Lion d’or surprise, alors que beaucoup annonçaient le sacre de Stephen Frears (Philomena) ou d’Hayao Miyazaki (The Wind Rises), Sacro Gra de Gianfranco Rosi sillonne en minivan les bas-côtés de la ceinture périphérique de la ville de Rome, à la rencontre d’une série de personnages gravitant autour de l’autoroute, tous vaguement freak à leur manière – marginaux, ambulanciers, botaniste sauveur de palmiers... Ce n’est malheureusement pas, de loin, le meilleur film de documentariste italien, auteur d’El Sicario (2010) et Below Sea Level (2008), qui oscille ici entre jolies idées et mauvaise télévision.
L’autre grand gagnant est l’atroce Miss Violence du Grec Alexandros Avranas, récipiendaire à la fois d’un Lion d’argent de la mise en scène et d’un prix d’interprétation masculine (à son acteur Themis Panou) qui viennent récompenser une fable sordide à base de viols et d’inceste au carré. La même radicalité creuse est à l’œuvre dans The Police Officer’s Wife de Philip Gröning, couronné du prix de la meilleure contribution technique (sans doute pour la réalisation des fondus au noir et cartons des 59 chapitres qui segmentent les trois heures de cet interminable récit poétique de la violence conjugale). On aura du mal à juger du bien-fondé du prix d’interprétation à Elena Cotta pour Via Castellan Bandiera, premier film de l’Italienne Emma Dante, que l’on a raté, mais il nous faut saluer en revanche le prix «Marcello Mastroianni» du meilleur espoir, décerné au jeune Américain Tye Sheridan, déjà vu dans Mud et Tree of Life, et ici plutôt meilleur que le drame sudiste dont il est l’acteur face à Nicolas Cage (Joe de David Gordon Green). L’autre (seul) motif de réjouissance dans ce palmarès assez hideux à nos yeux réside dans le prix du jury alloué à Stray Dogs de Tsai Ming-liang, chronique hallucinée et surstylisée de la marginalité miséreuse d’une famille taïwanaise.
Pas trace en revanche, des autres films que l’on aura trouvés un tant soit peu stimulants au sein de la compétition, il est vrai moins racoleurs dans leurs choix de sujet et autrement plus singuliers dans l’affirmation d’une ambition de cinéma : Under the Skin, de Jonathan Glazer, La Jalousie de Philippe Garrel ou Tom à la ferme de Xavier Dolan (tout de même vainqueur vendredi du prix Fipresci). Enfin, si Hayao Miyazaki n’aura pas réussi à influencer la décision du jury par l’annonce de sa retraite le jour de la projection de son ultime chef-d’œuvre, le mélo gâteux et tiédasse de Frears, autre favori annoncé, ne repart pas tout à fait bredouille. Philomena complète ainsi le tableau avec un prix du meilleur scénario adjugé à Jeff Pope et Steve Coogan – également acteur principal du film. Signe du temps et de l’exclusivité de plus en plus relative d’un certain nombre d’œuvres présentées par la Mostra, ces derniers n’ont pu recevoir leur récompense en main propre sur le Lido où le film fut projeté le week-end dernier, faute d’avoir su résister aux sirènes plus scintillantes que jamais du festival de Toronto.
Analyse plus complète du palmarès et bilan du festival dans nos éditions de lundi.
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Par marialis2.2 le 7 Septembre 2013 à 21:53Dernière modification : 07/09/2013
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Le documentaire Sacro GRA remporte
le Lion d'or à Venise
© AFPLe Lion d'or de la Mostra de Venise a été attribué samedi à "Sacro GRA", un documentaire réalisé par l'Italien Gianfranco Rosi. Le Grec Alexandros Avranas a reçu le Lion d'Argent pour "Miss Violence" qui relate une histoire d'inceste.
Par Dépêche (texte)Le Lion d'or du festival de cinéma de Venise a été décerné samedi soir au documentaire de l'Italien Gianfranco Rosi, "Sacro Gra", portrait poétique des riverains du boulevard périphérique de Rome, le "GRA".
"Je dédie ma victoire aux personnages de mon film qui m'ont laissé entrer dans leurs vies. Certains en sont devenus des protagonistes involontaires sans le savoir", a déclaré Gianfranco Rosi , qui n'a aucun lien de parenté avec le réalisateur Francesco Rosi.
Très ému, il a remercié le "maestro" Bernardo Bertolucci, président du 70è jury de la Mostra pour avoir eu le courage de primer un documentaire. "Je voudrais aussi remercier mon ex-femme qui m'a obligé à faire ce film alors que je voulais quitter Rome, une ville que j'ai commencé à aimer à travers son périphérique", a-t-il ajouté.
Le Grand Prix du Jury a été remis au Chinois Tsai Ming-Liang pour "Jiaoyou" (Stray Dogs), l'histoire d'un père sans logis et de ses deux enfants contraints d'errer dans les rues de Taipei (Taïwan). "Miss Violence" du Grec Alexandros Avranas a obtenu, lui, de Lion d'Argent pour la meilleure mise en scène d'une histoire d'inceste et de suicide d'enfant.
Ce film grec a fait le plein de récompenses obtenant aussi le prix du meilleur acteur pour Themis Panou, qui campe un terrible personnage de grand-père abuseur.
Pour le meilleur prix d'interprétation féminine, c'est l'Italienne Elena Cotta, pour le film "Via Castellana Bandiera" de la Sicilienne Emma Dante qui a été récompensée.
La Mostra a aussi récompensé le film de l'Allemand Philip Gröning pour "La femme du policier" avec le Prix spécial du Jury. Meilleur scénario à Steve Coogan et Jeff Pope pour le film du Britannique Stephen Frears "Philomena" qui était en tête du classement des favoris pour le Lion d'Or. Le prix du jeune acteur émergent a été décerné à Tye Sheridan, un Américain de 16 ans déjà remarqué dans "L'arbre de la vie" de Terrence Malick.
AFP
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Par marialis2.2 le 29 Août 2013 à 20:07
<header>
Le génie de Léonard de Vinci déchiffré à travers
"le journal intime" de ses dessins
</header><time datetime="2013-08-29T15:15:01" itemprop="datePublished">Publié le 29-08-2013 à 15h15</time> - <time datetime="2013-08-29T19:51:29" itemprop="dateModified">Mis à jour à 19h51</time>Le célèbre "homme de Vitruve" de Leonard de Vinci ainsi qu'une cinquantaine d'autres dessins du maître font l'objet d'une rare exposition à la Galleria dell'Academia de Venise, qui ouvre ses portes jeudi. (c) AfpVenise (AFP) - Une exposition de 52 dessins de Léonard de Vinci illustre à Venise la capacité magistrale de ce génie de la Renaissance d'allier l'art et la science, la beauté et la médecine, la nature et les proportions, le corps et l'âme.
"Léonard de Vinci : l'homme universel" : cette exposition, inaugurée jeudi
et proposée à l'Académie de Venise jusqu'en décembre, réunit des dessins de caractère scientifique et artistique réalisés entre 1478 et 1516.
Pour la plupart très petits, ces dessins proviennent de musées comme l'Ashmolean Museum, le Louvre, le British Museum, ou de collections privées prestigieuses, parmi lesquelles celles de la famille royale britannique des Windsor.
Pour la première fois en trente ans, le public pourra admirer le célèbre dessin "L'homme de Vitruvio", accompagné de notes anatomiques.
"Les dessins ont été exposés de manière à être vus des deux côtés. C'est comme si l'on feuilletait son journal intime, et que l'on entrevoyait sa pensée et sa façon de procéder", a expliqué à l'AFP la conservatrice de l'exposition, Annalisa Perissa.
Pouvoir contempler "le journal intime" de ce personnage emblématique de la Renaissance, considéré comme un génie universel pour son talent multiple et sa curiosité infinie, est aussi un voyage dans le monde créatif d'un des artistes les plus intéressants de l'Histoire.
"Journal intime"
Architecte, botaniste, scientifique, écrivain, philosophe, ingénieur, inventeur, musicien, poète et urbaniste, il a peint, effacé, corrigé, écrit, raisonné, sautant d'une idée à l'autre.
Les minuscules dessins au crayon réalisés sur une feuille unique, certains autres au fusain, avec des pointes métalliques ou à la sanguine, incluent des profils de visages humains, certains très étranges, des variétés de fleurs, des formes géométriques, des calculs et des notes.
"Vingt-cinq des dessins n'ont pas été exposés depuis 1980. C'est donc une occasion unique pour les admirer tous ensemble", observe Mme Perissa.
La sagesse de ce grand maître, toute au service de son art, se découvre dans les dessins préparatoires pour "la dernière Cène", qui retourneront, comme les autres oeuvres exposées, à des archives climatisées et ne pourront être de nouveau exposées avant cinq ans.
"Elles seront conservées à une température et avec une humidité constante, dans l'obscurité", a expliqué la conservatrice.
Deux études pour "L'homme de Vitruvio", emblème de la perfection et de l'équilibre entre corps et esprit, sont aussi exposées, provenant de la Bibliothèque royale de Turin et de la collection Windsor.
"Au total, nous proposons onze études sur la proportion qui n'ont jamais été exposées ensemble", relève Mme Perissa.
Divisée par thèmes, l'exposition s'ouvre par une section consacrée à la botanique, avec différentes études de fleurs et nuages insolites : une invitation à naviguer dans les recoins de l'imagination de l'artiste.
Une dizaine de dessins permettent de reconstituer la préparation et l'exécution de la "bataille d'Anghiari" : une peinture murale de taille imposante, 7 mètres sur 17, réalisée à Florence, pendant que Michel-Ange peignait "La bataille de Cascina" sur la paroi opposée.
Les deux oeuvres se sont perdues et la peinture de Léonard est seulement connue, précisément, grâce aux croquis préparatoires et aux copies.
"S'il y avait seulement les dessins, l'exposition pourrait être moins attirante. En réalité, elle va au delà, permettant d'analyser et de déchiffrer le processus créatif d'un artiste, surtout d'un génie extraordinaire comme Léonard", a souligné de son côté Giovanna Damiani, responsable des Musées de Venise.
Une section est consacrée à ce génial précurseur de nombreuses machines et armes modernes, notamment un projet de char blindé avant l'heure.
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Par marialis2.2 le 26 Août 2013 à 00:15
<nav class="breadcrumb" role="breadcrumb">
</nav> <header class="article_header">Rock en Seine: nouveau record de fréquentation
avec 118 000 entrées
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L'édition 2013 du festival musical a connu un vive succès cette année avec pas moins de 118 000 spectateurs en trois jours. De quoi assurer son retour l'an prochain.
<aside class="toolbar">Le groupe français Phoenix faisait parmi des artistes qui se sont produits sur la scène de Rock en Seine cette année.
PIERRE ANDRIEU / AFP
</figcaption> </figure> </header>Rock en Seine a de nouveau battu son record de fréquentation pour sa 11e édition, qui s'achève dimanche soir avec System of a Down, avec 118 000 spectateurs. Une affluence qui permet d'assurer la pérennité du festival après quelques incertitudes économiques.
Rock en Seine, qui clôt la saison des festivals d'été, a affiché complet samedi et dimanche. La journée de vendredi a rassemblé 38 000 festivaliers sur une jauge maximale possible de 40 000 personnes par jour. L'année dernière, pour son édition anniversaire, le festival avait déjà battu un record avec 110 000 festivaliers.
Des incertitudes économiques levées
"Le record d'affluence, je m'en moque un peu, nous ne sommes pas forcément dans la course au chiffre", a commenté le directeur de Rock en Seine, François Missonnier. "Mais cette année, la fréquentation avait une importance plus significative que d'habitude pour des raisons économiques. Ce bon résultat nous permet de dire qu'il y aura une édition de Rock en Seine en 2014", a-t-il ajouté.
Au début de l'année, le département des Hauts-de-Seine a décidé d'arrêter de participer au financement de Rock en Seine, privant le festival d'une subvention qui avait atteint 265 000 euros en 2012. La Région Ile-de-France a poursuivi son soutien au festival, en reconduisant sa participation à la hauteur de celle accordée pour l'édition anniversaire, soit 650 000 euros.
Pas de changement de lieu
Face à cette décision tardive du département, "nous avons peaufiné notre budget en réduisant les coûts", a expliqué François Missonnier. Pour cette édition 2013, le festival - qui n'a pas augmenté le prix des billets - disposait d'un budget d'environ 6,5-7 millions d'euros, composé à 72% de recettes de billetterie, 8% de subventions, 15% de partenariats privés et 5% de recettes annexes (vente de T-shirts, boissons...).
L'arrêt de la subvention départementale, pour lequel le directeur n'a pas avancé d'explication, ne devrait toutefois pas entraîner de changement de lieu du festival pour l'édition 2014. "Rock en Seine, c'est une programmation artistique mais aussi une intégration harmonieuse au Domaine de Saint-Cloud, qui est rattaché aux Monuments Nationaux, donc géré par l'État", a justifié François Missonnier.
Des stars mais aussi des découvertes
Concernant la programmation artistique, les organisateurs ont essayé cette année de "contrebalancer encore plus les gros groupes avec les découvertes, avec 27 groupes (sur environ 60) qui avaient seulement un seul album à leur actif" en rock, mais aussi pop, électro, rap ou reggae, a indiqué le programmateur Christophe Davy. "Il faut des têtes d'affiche pour déclencher la venue des festivaliers, mais notre rôle, c'est aussi de faire découvrir d'autres artistes que les gens n'iraient pas forcément voir sur leur seul nom dans une salle de spectacles", a-t-il encore dit.
Le festival avait misé cette année sur des têtes d'affiche moins grand public que les années précédentes en "additionnant les genres musicaux pour garantir la billetterie", avec le DJ allemand Paul Kalkbrenner et Franz Ferdinand vendredi, Phoenix et Nine Inch Nails samedi, et System of a Down dimanche soir.
Le week-end a notamment été marqué par le retour triomphal de Franz Ferdinand avant un nouvel album attendu lundi, un concert impressionnant de Nine Inch Nails, groupe culte du rock industriel, et la confirmation du talent de nouveaux venus: le rappeur Kendrick Lamar, Alt-J, Tame Impala ou encore le collectif parisien Fauve.
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