• Omar Sy fait le show avec Earth Wind & Fire

    Par Europe1.fr

    Publié le 12 juillet 2013 à 10h22 Mis à jour le 12 juillet 2013 à 10h42

    Omar Sy a la danse dans la peau, et l’a prouvé jeudi soir sur la scène du Zénith de Paris. Le comédien a en effet bougé son corps et chanté sur le tube September, de Earth Wind & Fire, rappelant ainsi une scène désormais culte d’Intouchables. "C’est formidable, j’ai grandi avec eux, ce sont comme des grands frères", a raconté le comédien au Parisien après le spectacle.


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  • Lafont, égérie de la Nouvelle Vague, est morte

    Par Gabriel Vedrenne avec agences

    Publié le 25 juillet 2013 à 17h29 Mis à jour le 25 juillet 2013 à 19h28

     
     

    L'interprète de la "La fiancée du pirate" ou du célèbre "La maman et la putain" de Jean Eustache s'est éteine à l'âge de 74 ans.

    L'interprète de la "La fiancée du pirate" ou du célèbre "La maman et la putain" de Jean Eustache s'est éteine à l'âge de 74 ans. © REUTERS

    La comédienne Bernadette Lafont avait tourné dans une centaine de films dont La Fiancée du pirate, en 1969.

    Le pirate a perdu sa fiancée. La comédienne française Bernadette Lafont est morte jeudi matin à l'âge de 74 ans, annonce jeudi Le Figaro.fr. L'actrice avait été hospitalisée lundi après un malaise, alors qu'elle se trouvait au centre hélio-marin du Grau-du-Roi, dans le Gard.

    Brune sensuelle dans ses années de jeunesse, dotée d'un incroyable bagout et d'une voix très particulière, Bernadette Lafont est devenue à la fin des années 50 l'égérie de la nouvelle vague tournant notamment "Le beau serge" de Claude Chabrol, puis "La fiancée du pirate" de Nelly Kaplan, "Une belle fille comme moi" de François Truffaut ou encore le célèbre "La maman et la putain" de Jean Eustache.

    Bernadette Lafont en orpheline insoumise dans "La fiancée du pirate", dont voici un extrait :

     

    Une actrice doublement césarisée. Alternant films pointus et comédies plus ou moins anticonformistes, elle devient une actrice incontournable du cinéma français, de "La Gueule de l'autre" de Pierre Tchernia avec Michel Serrault et Jean Poiret en 1979 à "L'Effrontée", de Claude Miller, avec Charlotte Gainsbourg en 1985, rôle pour lequel elle a obtenu le César du Meilleur Second Rôle féminin. Couronnée également d'un César d'honneur en 2003 pour l'ensemble de sa carrière, qui compte plus d'une centaine de films, elle a rejoint plus récemment Alain Chabat et Charlotte Gainsbourg pour "Prête-moi ta main" en 2006 ou "La première étoile" en 2009 de Lucien Jean-Baptiste.

    Dans "L'effrontée", elle incarnait la mère de Charlotte Gainsbourg :


    Sur scène et à la télévision. Parallèlement au cinéma, elle monte sur les planches comme avec "La Tour de la Défense" du dramaturge argentin Copi en 1981 ou en 2002, ou en 2006 pour "Si c'était à refaire" de Laurent Ruquier. Elle est aussi une familière du petit écran jouant dans de très nombreux téléfilms.

    Dans les salles obscures il y a peu. L'actrice était à l'affiche il y a quelques mois avec le film "Paulette", où elle campait une retraitée qui se met à vendre du cannabis pour joindre les deux bouts. Sorti en janvier, le film a attiré plus d'un million de spectateurs. Bernadette Lafont devait tourner "Les vacances du petit Nicolas" dont la sortie est prévue en juillet 2014.


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  • Bernadette Lafont et Fabrice Luchini à propos... par CinemaMonAmour

     

    Et tant d'autres.....Merci à youtube!


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  • Publié le vendredi 19 juillet 2013 à 10:03 par P.S.B. lien

    Mort de l’acteur Frank Geney (Le Groupe)

    à l’âge de 34 ans

    Le Groupe en deuil

     Son visage ne vous était certainement pas inconnu : le comédien Franck Geney nous a quittés hier à l’âge de 34 ans, emporté par une attaque cardiaque. 

    Pour les amateurs de séries télévisées, il restera Fred, l’étudiant cool qui vivait en colocation dans Le Groupe sur France 2 entre 2001 et 2002. Pour les autres, il est ce fan absolu du double cheese de McDonald’s qui se disputait avec un ami à propos de sa composition.

    L’acteur Frank Geney est décédé hier d’un arrêt cardiaque à l’âge de 34 ans.

    Après des cours de théâtre au Lycée, Frank rentre au cours Florent en 1999. Très vite, il se fait remarquer et intègre en 2001 le casting d’une nouvelle série de France Télévisions : Le Groupe. Cette production de Jean-Luc Azoulay narrait les aventures de trois étudiantes en lettres qui rencontraient trois étudiants en économie avec qui elles décidaient de monter un groupe de musique.

    Au générique, on retrouvait Sandra Lou, Barbara Cabrita ou encore Jérémy Michalak. La série a été arrêtée un an plus tard.

    Depuis, on a pu voir Frank dans de nombreuses fictions, que ce soit pour TF1 ou France 2. Il a ainsi joué dans Père et Maire, puis Commissaire Valence aux côtés de Bernard Tapie. Frank Geney avait particulièrement impressionné dans le téléfilm Marie Besnard, l’empoisonneuse aux côtés de Muriel Robin en interprétant Ady, un jeune ouvrier agricole allemand pour lequel Marie se prenait d’affection.

    Plus récemment, Il était devenu un personnage récurrent d’une campagne de publicité McDonald’s qui le mettait en scène en puriste du burger défiant un ami à coups de paris. Son ami Merwan Rim, un des chanteur et acteur de la comédie musicale Le Roi Soleil a été l’un des premiers à lui rendre hommage sur Twitter : « Il faut prendre la vie au sérieux, sans se prendre au sérieux. On gagne, on perd, on regagne...Mais à la fin on perd toujours. R.I.P Frank


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  • Culture

    Valérie Lang, extinction d'un feu

    <time datetime="2013-07-22T19:05:20+02:00" itemprop="datePublished">22 juillet 2013 à 19:05</time>

    Valérie Lang en 2011, lors d'une représentation de "La nuit sera chaude", de Josiane Balasko.

    Valérie Lang en 2011, lors d'une représentation de "La nuit sera chaude", de Josiane Balasko. (Photo Thomas Samson. AFP)

    La comédienne et fille de Jack Lang, coeur battant de tous les spectacles de Stanislas Nordey pendant 15 ans, est morte lundi matin.

    Du rayonnement de Valérie Lang, la première révélation pour de nombreux spectateurs de théâtre date de 1993. Dans Calderon de Pasolini, mis en scène par Stanislas Nordey au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, elle interprète Rosaura, la jeune femme qui se réveille dans trois univers différents. Elle est une ­bouche phosphorescente dans l’obscurité répétant des dizaines de fois le même cri, celle qui concentre et diffuse la lumière. Harmonie, puissance, Valérie Lang est pendant quinze ans le cœur battant de tous les spectacles de Nordey, deux fois Electre, dans Pylade, toujours de Pasolini, en 1994, et dans la pièce de Hofmannstahl donnée en 2006 au TNB de ­Rennes. Elle est aussi, au côté de Nordey, de tous les combats esthétiques et politiques, notamment l’aventure interrompue du «théâtre citoyen» au TGP de Saint-Denis entre 1998 et 2001.

    A LIRE Le portrait de Valérie Lang publié en 2008 dans Libération

    Fille de Jack Lang, elle a dû se battre contre les scep­tiques, prompts à la cataloguer «fille de». Et elle a, tout au long de ses aventures théâtrales, ainsi en compagnie de la metteuse en scène Christine Letailleur, toujours cherché les terrains difficiles et les projets sulfureux (Jahn, Sade, Masoch, récemment un texte de Laurent Gaudé intitulé Sodome ma douce, et une version enregistrée d’Histoire d’O de Pauline Réage), se mettant volontiers à nu, au propre comme au figuré. Lumineuse dans les bras de l’acteur japonais Hiroshi Ota, avec l’exacte fêlure dans la voix pour interpréter Hiroshima mon amour de Duras, en 2012.

    Comédienne exigeante, elle était aussi une militante particulièrement tenace. «Impossible de militer si on n’est pas en colère, disait-elle à Libération en 2008. Comme au théâtre, il faut y être avec son cœur, son corps, sa tête, avec la totalité de son être.» Engagée dans la défense des sans-papiers de l’église Saint-Bernard à l’été 1996, elle n’avait jamais cessé d’être active sur ce terrain, moteur dans des mobilisations où elle a entraîné beaucoup de monde (Josiane Balasko, Emmanuelle Béart…). Elle pouvait aussi se tromper et le reconnaître volontiers, ainsi de son éphémère passage en 2007 au Modem, rejoint pour cause d’incompatibilité fondamentale avec Ségolène Royal. Emportée en quelques semaines par un cancer généralisé diagnostiqué tard, Valérie Lang est morte lundi matin à Paris à l’âge de 47 ans.


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