• Damas veut des "garanties écrites" de l'opposition avant tout retrait militaire

    Dernière modification : 08/04/2012 

    - Bachar al-Assad - Kofi Annan - Syrie


    Damas veut des "garanties écrites" de l'opposition avant tout retrait militaire

    Damas veut des "garanties écrites" de l'opposition avant tout retrait militaire

    Damas conditionne le départ des forces déployées dans les centres urbains à des "garanties écrites" de l'opposition. Le plan de Kofi Annan, que le régime syrien est censé avoir accepté, prévoit pourtant le retrait des forces syriennes d'ici mardi.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le régime du président Bachar al-Assad ne retirera pas ses forces armées déployées dans les villes syriennes avant d'obtenir des "garanties écrites" de l'opposition, a indiqué le ministère syrien des affaires étrangères dans un communiqué.

    "Dire que la Syrie va retirer ses forces des villes à la date du 10 avril est inexact, (l'émissaire international) Kofi Annan n'ayant pas encore présenté de garanties écrites sur l'acceptation par les groupes terroristes armés de l'arrêt de toute forme de violences et leur volonté de livrer leurs armes afin d'étendre le pouvoir de l'Etat sur tout le sol" syrien, affirme le communiqué.

    "M. Annan n'a pas non plus présenté d'engagements écrits des gouvernements du Qatar, de l'Arabie saoudite et de la Turquie sur l'arrêt de leur financement des groupes terroristes", ajoute le ministère syrien.

    Ces trois pays ont fortement appuyé l'opposition syrienne ces derniers mois, l'Arabie saoudite et le Qatar se déclarant même en faveur de l'envoi d'armes aux rebelles.

    Le plan de sortie de crise présenté par M. Annan prévoit le retrait de l'armée des villes mardi et la fin des combats 48 heures plus tard.

    "La Syrie ne va pas répéter ce qui s'était passé lors de la présence des observateurs arabes, quand les forces armées étaient sorties des villes, ce qui avait permis aux groupes terroristes armés de se réorganiser et de se réarmer pour contrôler des quartiers entiers, commettant tous les actes terroristes possibles, tuant et kidnappant les gens et détruisant les propriétés publiques et privées", poursuit le texte.

    La Ligue arabe avait déployé en début d'année des observateurs avant de mettre fin à sa mission face à la poursuite des violences.

    Lors d'un entretien à Damas avec le président Assad, "M. Annan a affirmé que sa mission reposait sur le respect de la souveraineté syrienne. Il a dit qu'il allait oeuvrer pour arrêter les violences de quelque partie que ce soit, en vue de désarmer les groupes armés (...) afin d'entamer un dialogue national global avec les mouvements de l'opposition en Syrie", explique le communiqué.

    Le texte précise: "C'est sur ce principe que la Syrie avait accepté la mission d'Annan et son plan en six points".

     

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