• L’armée nigériane annonce avoir tué des dizaines d’islamistes de Boko Haram

    <figure class="img"><figcaption>© Emmanuel Arewa, AFP | Des femmes et des enfants, libérés par l'armée nigériane à Sambisa, photographiés au camp de réfugiés de Malkohi, le 5 mai 2015. </figcaption></figure>

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 23/05/2015

    L'armée nigériane a affirmé, samedi, avoir tué des dizaines d'islamistes de Boko Haram, qui ont pris les armes depuis six ans et tués des milliers de personnes, lors d'un raid dans le nord-est du Nigeria. Vingt prisonniers ont également été libérés.

    L'armée nigériane a annoncé, samedi 23 mai, avoir tué des dizaines d'islamistes du groupe armé Boko Haram et libéré 20 prisonniers des mains des insurgés lors d'une opération dans un fief rebelle, la forêt de Sambisa, dans le nord-est du Nigeria.

    "Bien que nous ayons été continuellement confrontés à un grand nombre de mines qui jonchent encore la forêt de Sambisa, les soldats sont allés de l'avant (...) pendant que des dizaines de terroristes périssaient dans l'attaque de leurs bases vendredi", indiquait, samedi, un communiqué du ministère de la Défense.

    "Un total de 20 femmes et enfants ont été secourus à la fin de l'opération de vendredi", ajoute le communiqué.

    Un soldat a également été tué et 10 autres ont été blessés dans l'assaut contre les bases rebelles, précise le document.

    Il n'a pas été possible de vérifier ces déclarations de source indépendante.

    Plus de 2 000 femmes et filles enlevées

    Les bilans des combats avec Boko Haram communiqués par le passé par le ministère de la Défense sont régulièrement minorés par rapport aux informations fournies par des témoins.

    L'insurrection islamiste et sa répression par les forces de l'ordre ont fait plus de 15.000 morts au Nigeria, dont une très grande partie dans le nord-est, depuis 2009.

    Ces dernières semaines, le Nigeria a enregistré une série de succès contre les insurgés.

    Plus de 700 captifs, essentiellement des femmes et des enfants, ont été libérés durant l'opération militaire dans la forêt de Sambisa, que Boko Haram utilise comme base depuis plusieurs années.

    Selon Amnesty International, les islamistes ont enlevé plus de 2 000 femmes et filles depuis le début de l'année dernière. Beaucoup de ces captives ont été victimes de violences sexuelles.

    Malgré les succès annoncés, les attaques de Boko Haram ont continué, avec notamment une flambée de violences cette semaine dans l'État d'Adamawa (nord-est), relativement calme depuis plusieurs mois jusque-là.

    Les experts estiment que même si Boko Haram a été chassé de dizaines de villes et villages qu'il contrôlait, le groupe armé va continuer de mener des attaques de type guérilla, visant particulièrement des civils.

    Avec AFP


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  • Deux jihadistes français auteurs

    d'attentats-suicides en Irak

    Le groupe Etat islamique, auquel ils appartiennent, ne précise pas quand les attentats ont été menés.

    <figure id="image_1059167">Une photo non datée du groupe Etat islamique, qui affirme qu'il s'agit de Abou Maryam al-Firansi, un des deux Français auteurs d'attentats suicide en Irak.<figcaption>Une photo non datée du groupe Etat islamique, qui affirme qu'il s'agit de Abou Maryam al-Firansi, un des deux Français auteurs d'attentats suicide en Irak. (WELAYAT AL-FARAT / AFP)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2015-05-23T13:01:03+02:00" itemprop="dateModified">23/05/2015 | 13:01</time> , publié le <time datetime="2015-05-23T12:57:36+02:00" itemprop="datePublished">23/05/2015 | 12:57</time>

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    Deux Français ont mené des attentats-suicides contre des casernes de milices sunnites et chiites près de la ville d'Haditha, dans l'ouest de l'Irak. C'est ce qu'a a affirmé vendredi 22 mai le centre de surveillance des sites jihadistes SITE (en anglais), en citant une section du groupe Etat islamique (EI).

    Le groupe ne précise pas quand les attentats ont été menés. Il affirme que "des dizaines d'ennemis ont été tués et blessés dans les deux attaques" perpétrées par les deux combattants présentés comme Abou Maryam al-Firansi et Abou Abdoul Aziz al-Firansi, "al-Firansi" signifiant le Français en arabe. Le premier est originaire de Toulouse, et s'appelle Kevin Chassin, selon France 3 Midi-Pyrénées.

    Plus de 100 jihadistes français morts en Syrie et en Irak

    "Deux chevaliers de l'Etat islamique ont lancé deux camions bourrés de tonnes d'explosifs contre des rassemblements et des repaires" de milices sunnites et chiites près de Haditha, affirme l'EI. "Le frère Abou Maryam al-Firansi a visé un quartier général" et "Abou Abdoul Aziz al-Firansi (...) a suivi avec un deuxième camion visant des casernes d'apostats", selon le message cité par SITE qui publie la photo des deux hommes.

    Le 3 mai, une source proche des services antiterroristes français comptabilisait plus de 100 morts parmi les islamistes partis de France pour mener le jihad en Syrie et en Irak. Selon cette source, plus de 800 personnes sont allées en Syrie et en Irak, dont quelque 450 y sont encore et environ 260 ont quitté la zone.


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  • L'EI revendique un attentat contre la minorité chiite d’Arabie saoudite

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-05-22T16:02:10+02:00" itemprop="datePublished">22.05.2015 à 16h02</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-05-22T19:07:00+02:00" itemprop="dateModified">22.05.2015 à 19h07  lien </time>

    La mosquée chiite de Koudeih, dans l’est de l’Arabie saoudite, a été frappée par un attentat-suicide le 22 mai.

    L’explosion a eu lieu en pleine prière du vendredi, le 22 mai. La mosquée chiite du village de Koudeih, dans l’est de l’Arabie saoudite, a été frappée par un attentat-suicide qui a fait au moins 19 morts, selon la Croix-Rouge. Il a été revendiqué par l'organisation de l'Etat islamique (EI), par le biais d'une branche qui dit être implantée sur le territoire saoudien.

    Selon des témoins, cités par l’Agence France-Presse, un kamikaze s’est mêlé à la foule des fidèles venus assister à la prière avant de faire sauter la charge explosive qu’il portait sur lui.

    « Un individu a fait détoner une bombe qu’il portait sous ses vêtements pendant la prière du vendredi », a confirmé en début d’après-midi le porte-parole du ministère de l’intérieur saoudien. Il a souligné la détermination des services du ministère à « traquer toute personne impliquée dans ce crime terroriste perpétré par des personnes cherchant à porter atteinte à l’unité nationale, et à la présenter à la justice ».

    Koudeih est située au nord de la ville de Katif, au cœur de la province orientale, une région pétrolière où se concentre la minorité chiite (10 % de la population), qui se dit victime de discriminations dans le royaume saoudien.


     

    Lire aussi le décryptage : Quelles sont les différences entre sunnites et chiites ?

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    L'instrumentalisation des tensions entre chiites et sunnites par l'Arabie saoudite et l'Iran </figure>

    « Un acte destiné à propager les troubles »

    Le mufti d’Arabie saoudite, plus haut dignitaire religieux sunnite du pays, Cheikh Abdel Aziz Ben Abdallah Al-Cheikh, est intervenu en direct sur la chaîne Al-Ekhbariya pour dénoncer l’attentat :

    « C’est un acte criminel destiné à creuser un fossé entre les fils de la nation (…) et à propager les troubles dans notre pays. »

    Les autorités saoudiennes ont multiplié ces derniers mois les arrestations parmi des extrémistes sunnites soupçonnés de planifier des attaques pour attiser les tensions confessionnelles dans le pays. Une cellule de 65 personnes soupçonnées de liens avec l’Etat islamique a ainsi été démantelée le mois dernier.

    Il s’agit du premier attentat à viser la communauté chiite en Arabie saoudite depuis novembre 2014 : des hommes armés avaient tué sept chiites, dont des enfants, dans la localité d’Al-Dalwa, dans l’est du pays, pendant la célébration du deuil chiite de l’Achoura.

    L’Arabie saoudite a pris la tête d’une coalition arabe qui bombarde les miliciens chiites houthistes au Yémen. Après une courte trêve à caractère humanitaire, les bombardements ont repris. Au moins 1 037 civils ont été tués au Yémen depuis le 26 mars et 2 453 autres blessés, selon l'ONU.

    Lire aussi notre enquête (édition abonnés) : La guerre au Yémen ravive le malaise des chiites d’Arabie saoudite


     

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  • <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr">

     

    <time datetime="2015-05-21T19:45:59+02:00" itemprop="datePublished">21.05.2015 à 19h45   lien </time>

    TwitPremières images de la prise de Palmyre

    L'Etat islamique a diffusé sur les réseaux sociaux les premières photos de la ville syrienne après les combats.

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    </article>

    premières images de Palmyre après sa prise par l'Etat islamique


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  • EI : la communauté internationale

    doit-elle intensifier son intervention en Syrie ?

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    <figure> Le porte-avion américain Theodore Roosevelt participe aux opérations contre l'EI en Irak et en Syrie. <figcaption class="articleChapeau">Le porte-avion américain Theodore Roosevelt participe aux opérations contre l'EI en Irak et en Syrie. (AFP/US NAVY/D'ARTANYAN RATLEY.) </figcaption> </figure>

    Le groupe jihadiste Etat islamique (Daech) a conquis ce jeudi la ville de Palmyre en Syrie, quatre jours après avoir conquis celle de Ramadi en Irak. En s'emparant de ce véritable carrefour routier qui ouvre sur le grand désert syrien frontalier de l'Irak, Daech se rend désormais maître de la moitié du territoire de Syrie et menace Homs, la troisième ville du pays, et Damas, la capitale.

     



    Malgré une campagne aérienne lancée depuis 2014 par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis pour aider en Irak le pouvoir et en Syrie les rebelles, à stopper la progression de l'EI, ce groupe ultraradical sunnite a réussi ces deux coups de force en huit jours.

    Selon vous, face à l'EI, la communauté internationale doit-elle intensifier son intervention en Syrie ?


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