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    Afghanistan
    <time datetime="15-04-06"> Publié le 06-04-2015 </time> <time datetime="15-04-06"> Modifié le 06-04-2015 à 19:32 lien </time>

    Afghanistan: une biographie à la gloire

    du mollah Omar

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    media En Afghanistan, un groupe de talibans s'entraîne avec les armes. Reuters/Stringer/Files

    On se souvient de sa fuite en mobylette dans le sud de l’Afghanistan, il y a 13 ans. On apprend aujourd’hui que le mollah Omar est un expert du lance-roquettes et qu’il serait encore impliqué dans des «activités jihadistes». C’est en tout cas ce qu’affirme la biographie du chef des talibans publiée ce week-end sur Internet. Un texte destiné à montrer le rôle de «précurseur» de «l’émir des croyants» face à l’influence croissante du groupe Etat islamique.

    Plus qu’un manuel du parfait terroriste, c’est au « résistant » fondateur de « l’émirat islamique d’Afghanistan » qu’entendent rendre hommage les talibans dans cette biographie inédite de leur chef toujours en fuite. L’ennemi numéro 1 des Etats-Unis, qui ont promis jusqu’à 10 millions de dollars pour sa capture, est célébré ici dans le cadre du 19e anniversaire de sa désignation comme chef suprême de l’insurrection islamiste. C’était le 4 avril 1996 lors d’un rassemblement à Kandahar, le fief des talibans dans le sud-ouest de l’Afghanistan

    Pas de résidence luxueuse ni compte en banque

    Trente mille signes, plus de cinq mille mots, ces cinq pages en anglais publiées sur le site officiel des insurgés décrivent un homme « charismatique » et « courageux » dont les faits d’armes contre les Russes et les Américains rappellent les récits guerriers du Moyen âge.

    Le texte revient sur la naissance du futur mollah, né en 1960, dans le district de Khakrez, dans la province de Kandahar. Un paragraphe est consacré à sa formation religieuse et son entrée à huit ans dans la madrasa de Shar-i-Kohna dirigé par son oncle. Un autre passage est dédié à sa famille issue du clan « Tomzi » de la tribu « Hotak ».

    Une vie consacrée au prosélytisme et au combat contre « les cruels envahisseurs étrangers », et au bout du compte une existence frugale. A en croire les talibans, leur chef ne serait ni propriétaire de résidences luxueuses, ni même titulaire d’un compte en banque, en Afghanistan comme à l’étranger, et ce depuis que la communauté internationale a décidé de geler les avoirs des leaders radicaux afghans, en 1999.

    RPG-7, comme arme de prédilection

    Truffée d’anecdotes, la biographie revient sur plusieurs engagements armés face aux soldats russes ou de la coalition américaine dans lesquels serait impliqué le mollah Omar. Dans le chapitre « Sa lutte jihadiste », il est notamment fait référence au passage d’un convoi militaire russe sur l’autoroute qui relie Herat à Kaboul. Le mollah Omar et l’un de ses fidèles n’ont alors que quatre lance-grenades anti-blindés à leur disposition, ils vont pourtant faire mouche à tous les coups, selon le récit, et détruire quatre chars.

    Le chef taliban serait ainsi un expert du lance-roquettes RPG-7, à tel point que ses amis ne se souviennent plus du nombre de tanks qu’il a mis sur les chenilles. Un combattant endurci dont la vision dépasserait les frontières de son pays.

    Au chapitre « Sa vigilance sur les questions internationales et le monde islamique », le chef taliban est présenté comme quelqu’un qui « n’a jamais aimé les querelles idéologiques ou les luttes de factions entre les musulmans ».

    Une manière aussi, pour celui qu’al-Qaida considère comme « l’émir des croyants », de se poser en rassembleur face à l’influence croissante du groupe Etat islamique et au califat du grand rival Abou Bakr al-Baghdadi, en Irak et en Syrie.

    Chronologie et chiffres clés

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    Somalie : l'aviation kényane bombarde des Chabab

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    Les Chabab disent avoir perpétré la tuerie de Garissa pour punir le Kenya de sa présence militaire en Somalie au sein de la force africaine AMISOM. </figure>

    Des avions kényans ont bombardé dimanche deux camps des Chabab, les islamistes somaliens qui ont revendiqué le massacre du campus universitaire de Garissa, dans l'est du Kenya, où 148 personnes ont été assassinées la semaine dernière, a-t-on appris lundi 6 avril.

    « Les deux camps ont été détruits », a annoncé un porte-parole de l'armée kényane, qui n'a pas fourni de bilan plus précis. Les islamistes, eux, soutiennent que leurs camps n'ont pas été touchés par les tirs.

    Nouvelles menaces des Chabab

    Les raids aériens visaient la région de Gedo, en Somalie, qui jouxte l'extrémité nord-est du Kenya. Ils constituent la première riposte militaire d'envergure à la tuerie de jeudi à Garissa, située à 200 kilomètres de la frontière somalienne.

    Lire le reportage : A Garissa, la sidération après le massacre des étudiants

    La couverture nuageuse sur la région n'a pas permis d'établir avec précision si ces raids avaient fait des victimes parmi les islamistes armés.

    Les Chabab, qui disent avoir perpétré la tuerie de Garissa pour punir le Kenya de sa présence militaire en Somalie au sein de la force africaine AMISOM, ont proféré de nouvelles menaces au cours du week-end, promettant de « nouveaux bains de sang » dans les villes du pays.

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  • Attaque de Garissa au Kenya: 5 suspects arrêtés,

    les shebab menacent à nouveau

    Publié03-04-2015 à 10h25Mis à jour le 04-04-2015 à 20h22  lien

    Des personnes entrent dans une salle transformée en morgue à l'université de Garissa le 4 avril 2015 pour identifier les victimes de l'attaque des shebab (c) Afp

    Des personnes entrent dans une salle transformée en morgue à l'université de Garissa le 4 avril 2015

    pour identifier les victimes de l'attaque des shebab (c) Afp

    Nairobi (AFP) - Le président kényan a promis samedi soir que le Kenya "ne plierait pas" et répondrait "le plus sévèrement possible" à l'attaque de l'université de Garissa, décrétant trois jours de deuil national en mémoire des 148 morts, essentiellement des étudiants.

    "Mon gouvernement répondra le plus sévèrement possible à l'attaque et à toute autre attaque", a-t-il déclaré dans sa première intervention publique depuis la fin de l'attaque, la plus meurtrière au Kenya depuis celle contre l'ambassade américaine de Nairobi en 1998 (213 morts). "Malgré l'adversité, nous n'avons jamais plié - et nous ne plierons jamais".

    Les responsables "seront traduits en justice", a assuré M. Kenyatta, dont le gouvernement essuie depuis trois jours un feu de critiques pour son incapacité à enrayer un cycle d'attaques des islamistes shebab sur le sol kényan qui ont fait plus de 400 morts depuis la mi-2013.

    "Contrer le terrorisme est devenu particulièrement difficile, car ceux qui le planifient et le financent sont profondément implantés dans nos communautés et étaient considérés comme des gens ordinaires et inoffensifs", a-t-il averti, mais "nous ne les laisseront pas continuer à vivre normalement".

    "La radicalisation qui engendre le terrorisme se déroule (...) au grand jour, dans les écoles coraniques, les maisons et les mosquées avec des imams sans scrupules", a-t-il aussi mis en garde, appelant responsables religieux et communautaires, mais aussi les proches de "ceux qui radicalisent les jeunes", à les dénoncer.

    M. Kenyatta a parallèlement exhorté le pays et ses différentes communautés à rester unis. "Faisons en sorte que notre colère justifiée (...) ne débouche sur aucune stigmatisation", a-t-il dit, en référence aux musulmans, Somaliens ou Kényans d'ethnie somali, souvent pointés du doigt ou victimes d'abus policiers après de telles attaques.

    Samedi, une poignée de manifestants a défilé dans le quartier majoritairement somali d'Eastleigh à Nairobi, rappelant que "les musulmans sont aussi victimes du terrorisme" ou qu'être "musulman n'est pas être shebab".

    M. Kenyatta s'est exprimé quelques heures après de nouvelles menaces des islamistes somaliens.

    Ils ont promis au Kenya une "longue et épouvantable guerre" et un "nouveau bain de sang", tant que ne cesserait pas "l'oppression" des musulmans" dans ce pays - qui se revendique chrétien à 80% - et "l'occupation des terres musulmanes" par Nairobi, à savoir la Somalie, où l'armée kényane combat les shebab depuis 2011, mais aussi les régions kényanes musulmanes de la côte et de la façade Est.

    "Vous avez choisi votre gouvernement de votre propre gré, subissez donc les pleines conséquences de sa sottise", ont-ils lancé, dans ce communiqué à une population kényane encore sous le choc.

    - Une survivante dans une penderie -

    Plus de 50 heures après le début de l'attaque, une survivante, cachée depuis deux jours dans une penderie, a été retrouvée samedi matin. La veille, quatre rescapés avaient déjà été secourus.

    A bord de bus affrétés par le gouvernement, 663 autre étudiants rescapés ont quitté Garissa, en direction de Nairobi et des autres grandes villes du pays dont ils sont originaires. L'université, qui accueillait plus de 800 étudiants, est fermée jusqu'à nouvel ordre.

    Jeudi à l'aube, un commando y est entré en ouvrant le feu au hasard, avant de pénétrer dans la résidence universitaire, séparant musulmans et non-musulmans, laissant partir les premiers et gardant les seconds en otage.

    Cinq suspects ont été arrêtés depuis jeudi: "nous les soupçonnons d'être des complices des assaillants (...), nous tentons d'établir des liens", a expliqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur Mwenda Njoka.

    Deux d'entre eux ont été arrêtés à l'intérieur de l'université: un Tanzanien, caché dans le plafond de l'université avec des grenades et un vigile kényan d'ethnie somali, soupçonné d'avoir aidé les assaillants à entrer (...), selon M. Njoka. Les trois autres suspects ont été arrêtés alors qu'ils tentaient de fuir vers la Somalie.

    Quatre membres présumés du commando ont également été tués. La police a exhibé samedi leurs dépouilles nues et ensanglantées dans les rues de Garissa, devant une foule en colère ou indignée par cette sinistre parade.

    Jeudi, les autorités kényanes ont offert d'une récompense d'environ 200.000 euros pour la capture de celui qu'elle décrit comme le cerveau de l'attaque, Mohamed Mohamud, alias "Kuno", ancien professeur kényan d'une école coranique de Garissa.

    Le massacre de Garissa s'inscrit dans la lignée de l'assaut du centre commercial Westgate ou d'une série de raids sur la côte kényane et dans la ville de Mandera frontalière de la Somalie, au cours desquels environ 160 personnes au total avaient été exécutées de sang froid en 2014.

    "Vous êtes vulnérables et vous le serez toujours. Votre gouvernement ne peut pas vous protéger", ont lancé les shebab.

    Affaiblis en Somalie, les islamistes ont choisi le Kenya, pays frontalier, miné par la corruption, où une minorité musulmane jeune et délaissée constitue un terreau à l'islamisme radical, pour montrer qu'ils peuvent continuer de frapper à leur guise, estiment les observateurs.

     

    Sur le web : Kenya: la communauté musulmane réagit à l'attaque de Garissa  VIDEO

     


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  • La Ligue arabe annonce la création

    d'une force unifiée

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    Le secrétaire général de l'ONU Ban ki-moon en réunion avec le président égyptienAbdel Fattah al-Sissi, dimanche, à Charm el-Cheikh

    Réunis à Charm el-Cheikh, en Égypte, ses membres ont évoqué la lutte contre le terrorisme

    et des conflits comme le Yémen.

    L'initiative est inédite. Après deux jours de concertation, les chefs d'État de la Ligue arabe ont entériné ce dimanche leur projet de force régionale commune, notamment pour combattre les «groupes terroristes». «Les dirigeants arabes se sont mis d'accord sur le principe d'une force militaire arabe», a déclaré Abdel Fattah al-Sissi depuis la station balnéaire de Charm el-Cheikh où étaient réunis les représentants de 21 des 22 pays membres (la Syrie ayant boudé la réunion). Le président égyptien était depuis plusieurs mois l'un des principaux fers de lance de ce projet, motivé par la menace djihadiste en Irak, en Syrie, mais également en Libye, pays avec lequel l'Égypte partage une longue frontière. Pour l'heure, les contours de ce mini-Otan version arabe restent flous: aucun détail ne transparaît quant à ses objectifs précis et sa composition.

    Raids aériens

    Mais, coïncidence du calendrier, l'annonce de ce projet intervient au moment même où une coalition d'une dizaine de pays arabes emmenés par l'Arabie saoudite bombarde au Yémen depuis jeudi les positions de la milice houthiste. Cette dernière, accusée de collusion avec l'Iran chiite, a chassé les autorités élues. Selon les observateurs, cette opération militaire d'envergure est considérée par les dirigeants arabes comme un «test» pour leur future force conjointe. Le secrétaire général de la Ligue, Nabil al-Arabi, en a d'ailleurs profité pour préciser, ce dimanche, que l'offensive en cours au Yémen «se poursuivra(it) jusqu'à ce que la milice des houthistes se retire et dépose les armes». Ses propos se lisent comme un soutien inconditionnel au président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a fui son pays pour se réfugier en Arabie saoudite. Il a lancé samedi un appel à la poursuite des opérations «jusqu'à la reddition des houthistes» lors de sa visite express à Charm el-Cheikh

    Ce week-end, les avions de la coalition panarabe ont intensifié leur offensive, en bombardant dans la nuit de samedi à dimanche la piste de l'aéroport de Sanaa, la capitale yéménite, la mettant hors service. Des raids aériens ont également pris pour cible le quartier général de la garde républicaine yéménite, alliée aux rebelles houthistes, tuant 15 soldats à Sanaa. À Aden, ville stratégique du Sud, où le président Hadi s'était dernièrement retranché avant son exil saoudien, la situation oscille entre anarchie et guerre civile. Plusieurs témoignages relayés sur les réseaux sociaux font état de combats de rue entre les comités de défense populaires, qui soutiennent Hadi, et les miliciens houthistes appuyés par les forces de l'ex-président Saleh. Selon un bilan provisoire, au moins 20 personnes ont péri lors de ces violents accrochages nocturnes. Le chaos qui prévaut dans ce pays, le plus pauvre de la péninsule Arabique, a par ailleurs poussé, en début de week-end, plus de 200 employés de l'ONU, d'ambassades et de sociétés étrangères à évacuer in extremis Sanaa par voie aérienne.

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  • Comment les djihadistes de Boko Haram justifient l’exécution de leurs épouses forcées

    la rédaction | Le 20 mars 2015   lien

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    Avant que l'armée nigériane ne reprenne la ville de Bama aux djihadistes de Boko Haram, ces derniers ont exécuté les femmes qu'ils avaient épousées de force pour éviter qu'elles se remarient avec des « infidèles ».

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    Des dizaines de Nigérianes mariées de force à des combattants islamistes de Boko Haram ont été exécutées par leurs « époux » avant la reprise par l'armée de la ville de Bama, dans le nord-est du pays, ont rapporté jeudi plusieurs témoins. Selon eux, des islamistes fuyant l'avancée de l'armée, qui a reconquis la ville de Bama, craignaient d'être tués ou séparés de leurs femmes. Ils les ont assassinées pour éviter qu'elles ne se remarient à des non musulmans ou à des athées, selon ces sources.

    Après avoir conquis la ville en septembre 2014, le groupe islamiste armé Boko Haram avait forcé des dizaines de femmes de Bama à se « marier » avec des combattants. Lorsque son mari a été tué il y a quatre mois par les islamistes, Sharifatu Bakura, elle, n'a pas été obligée d' « épouser » un combattant car elle était enceinte. Elle a été témoin du massacre. « Les terroristes ont dit ne pas vouloir que leurs femmes épousent des infidèles », a déclaré Mme Bakura, 39 ans. Selon cette mère de trois enfants, dont le témoignage a été corroboré par d'autres, les combattants islamistes avaient été prévenus de l'assaut contre Bama, l'un de leurs fiefs dans l'État de Borno. Les insurgés ont alors décidé de fuir en direction de Gwoza, une localité proche, sans attendre l'arrivée des soldats. Mais auparavant, ils ont « tué leurs femmes pour que personne ne puisse se remarier avec elles ».

    "Les tuer et les envoyer au paradis"

    Les témoins, placés cette semaine sous la protection de militaires dans la capitale de l'État de Borno, Maiduguri, ont précisé que le massacre des femmes avait commencé une dizaine de jours avant la reprise de Bama. Les islamistes ont déclaré que « s'ils tuaient leurs femmes, elles resteraient pures jusqu'à ce qu'ils se retrouvent au paradis », a ajouté un autre témoin, Salma Mahmud. Un membre d'une milice d'autodéfense qui a participé à la reprise de Bama, Abba Kassim, a déclaré y avoir vu « des dizaines de cadavres de femmes ». D'autres témoins ont cité des chiffres similaires, mais il n'était pas possible de vérifier ce bilan pour le moment.

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    Des dizaines de cadavres de femmes
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    Fanna Aisami, 52 ans, également réfugiée à Maiduguri après avoir fui Bama, a déclaré que les meurtres de femmes ont eu lieu après des ordres donnés en ce sens par un « chef » de Boko Haram. Ce « chef a informé ses hommes de la situation et des conséquences en cas de reconquête de la ville par les troupes gouvernementales. Il leur a dit qu'à leur arrivée, ils prendraient leurs femmes et qu'elles seront ensuite forcées de se marier et de vivre avec des infidèles », raconte une mère de sept enfants, jointe à Kano par téléphone. Leur chef a « dit qu'il serait préférable pour eux de tuer leurs femmes et de les envoyer au paradis » , a ajouté Aisami.  Plusieurs femmes ont ensuite été exécutées en face de la maison du chef, a-t-elle dit. Confirmant ce récit, Yagana Mairambe, 58 ans, a ajouté cependant que « certains membres de Boko Haram avaient refusé » de tuer leurs femmes et s'étaient enfuis avec elles vers l'État voisin de Yobe, dans le nord.

    Attentats sanglants et massacres de villageois

    Le porte-parole du gouvernement pour les questions de sécurité, Mike Omeri, a déclaré ne pas pouvoir confirmer ces informations dans l'immédiat, et les responsables militaires n'étaient pas joignables. Boko Haram, dont le nombre de combattants est évalué à plusieurs milliers, subit une série de défaites dans le nord-est du Nigeria, alors que le gouvernement d'Abuja tente de rassurer les électeurs sur la tenue des scrutins présidentiel et législatif du 28 mars, scrutins initialement prévus le 14 février. Mais le groupe islamiste, qui vient de faire allégeance à l'organisation djihadiste État islamique (EI), multiplie les attentats sanglants dans les grandes villes du nord du Nigeria et les massacres de villageois dans les zones reculées, dans ce pays et parfois dans les États voisins.

    Le Nigeria et ses alliés, le Tchad, le Cameroun et le Niger, ont lancé fin janvier une vaste opération contre Boko Haram pour sécuriser le nord-est du pays avant les élections du 28 mars. La rébellion du groupe islamiste armé et sa répression souvent aveugle par l'armée ont fait 13.000 morts et plus de 1,5 million de déplacés depuis six ans.

    (Avec AFP)


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