• Dernières minutes : Prise d?otages à In Amenas

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    17-01-2013   lien

    Prise d’otages à In Amenas
    Le fil des événements
     
    16 h 53 : L'assaut est terminé depuis une demie-heure, selon Le Monde.fr.qui cite une source locale.
    16 h 50 : L'armée algérienne a bombardé une colonne de ravisseurs qui tentaient de s'enfuir avec des otages, selon Radio France international. 

    Il s'agissait de leur quatrième tentative de fuite. "La seule chose dont nous sommes sûrs, c'est que les Algériens ont rompu les négociations avec les ravisseurs, a expliqué la correspondante de la radio à l'antenne. En début d'après-midi, "c'était la quatrième tentative de fuite des preneurs d'otages. Ils tentaient d'emmener avec eux cinq otages mais ont été repoussés. L'Algérie était d'accord pour négocier avec les ravisseurs à condition que ceux-ci ne touchent pas aux otages, qu'ils les laissent dans la base. Ils pouvaient à cette condition quitter le pays. Mais comme ils ne l'ont pas respectée, les négociations ont été rompues".

    16 h 37 : un otage irlandais libéré. Un porte-parole du ministère des affaires étrangères irlandais affirme à l'agence Reuters qu'un citoyen irlandais a été libéré et est en bonne santé : "Il a pu contacter sa famille. Nous comprenons qu'il va bien et qu'il est en sécurité. Il n'est plus retenu en otage."

    16 h 18 : selon l'agence d'Etat algérienne APS, 600 employés algériens ont été libérés à In Amenas. L'agence cite des sources locales et dit ne pas connaître les conditions de cette libération.

    15 h 46 : un Français et trois autres otages étrangers ont été libérés dans une opération de l'armée algérienne, selon l'agence de presse d'Etat APS, qui cite des sources locales. Les étrangers sont un Kenyan et deux Britanniques.

    15 h 35 : les gouvernements français et britannique ont confirmé qu'une "opération" algérienne était "en cours", une formulation extrêmement vague. 15 h 20 : déluge de bilans invérifiables. Des bilans contradictoires et invérifiables circulent sur l'assaut en cours de l'armée algérienne : l'agence mauritanienne ANI, Reuters et Al-Jazira évoquent entre 35 et 6 morts parmi les otages, entre 35 et 8 morts parmi les djihadistes. L'agence Reuters, citant une source algérienne dans un village proche, affirme par ailleurs que 180 otages algériens et 25 étrangers se seraient enfuis.

    14 h 25 : assaut de l'armée algérienne. Selon plusieurs sources contactées par Le Monde, le site où sont retenus les otages a été bombardé jeudi par voie aérienne. Selon les islamistes cités par l'agence de presse mauritanienne ANI, l'attaque aurait fait plusieurs victimes. 14 heures : 25 des étrangers retenus en otages sont parvenus à s'enfuir, a-t-on appris de source proche des services de sécurité algériens. Parmi eux figurent deux Japonais, a-t-on précisé.

    13 h 50 : Des citoyens roumains parmi les otages. Un ou plusieurs citoyens roumains figurent parmi les otages retenus en Algérie, a indiqué jeudi le ministère des affaires étrangères roumain. "Selon les informations fournies par les autorités algériennes et par les missions diplomatiques accréditées à Alger, un nombre non précisé de citoyens de plusieurs pays dont la Roumanie sont pris en otage par les auteurs d'une attaque armée", a déclaré à la presse le secrétaire général du ministère, Robert Cazanciuc.

    13 h 30 : Selon Associated Press, qui cite une source gouvernementale algérienne, une vingtaine d'otages seraient parvenus à s'échapper du site gazier jeudi où ils étaient retenus, et parmi eux se trouveraient des Américains. 13 h 25 : François Hollande confirme la présence de Français sur le site d'In Amenas, sans donner plus de précisions. "Il y a des ressortissants français sur le site, il y en avait, il y en a", a-t-il déclaré.

    13 h 20 : "Minutieusement préparée". La prise d'otages algériens et occidentaux, dont des Britanniques, a été préparée minutieusement et de longue date, a estimé jeudi le gouvernement de Londres. Le Royaume-Uni estime que la meilleure stratégie est de continuer à travailler par l'intermédiaire des autorités algériennes plutôt que d'agir unilatéralement, a précisé le porte-parole du premier ministre, David Cameron.

    13 h 10 : "Passage sécurisé vers la Libye". Les ravisseurs exigent que les autorités algériennes leur laissent un passage sécurisé vers la Libye, selon CNN. 13 h 05 : "La situation est confuse." La France est en contact avec l'Algérie pour que "l'issue la meilleure" puisse être trouvée dans la prise d'otages en cours, a déclaré François Hollande. Le chef de l'Etat français a refusé de confirmer si des ressortissants français étaient au nombre des personnes retenues par un groupe islamiste sur le site. "La situation y est confuse et je suis en contact avec les autorités algériennes pour que l'issue la meilleure puisse être trouvée", a-t-il dit lors d'une conférence de presse commune avec le premier ministre portugais, Pedro Coelho, à Paris.

    12 h 50 : Selon la correspondante du Monde au Maghreb, Isabelle Mandraud, le site est tellement vaste que les preneurs d'otages ne le maîtrisent pas totalement. La stratégie de l'armée algérienne pourrait être de profiter de cet état de fait afin de mener des incursions en différents points du site, avançant ainsi progressivement vers les lieux de détention des otages. Des snipers sont d'ores et déjà positionnés autour du site. L'Etat algérien devrait rester ferme sur le fait de mener les opérations seul, précise Mme Mandraud, tout en veillant à éviter tout carnage, sous les pressions occidentales.

    12 h 15 : "C'est confus." Selon le quotidien économique Tout sur l'Algérie (TSA), les autorités algériennes gèrent seules la situation. Des sources diplomatiques occidentales à Alger précisent qu'elles ne fournissent que très peu d'informations sur la prise d'otages en cours. "C'est confus", expliquent ces sources à TSA.

    12 h 05 : Quinze étrangers, dont un couple de Français, seraient parvenus à s'échapper. "Quinze étrangers dont un couple de Français ont échappé à leurs ravisseurs", a rapporté jeudi la chaîne privée algérienne Ennahar. Le patron de la chaîne, Anis Rahmani, a indiqué à l'AFP qu'elle citait une "source officielle". De source gouvernementale algérienne, on a cependant indiqué à l'AFP qu'il était impossible dans l'état actuel des choses de pouvoir confirmer une telle information. L'ambassade de France s'est refusée également à confirmer.

    11 h 56 : "Il y a parmi nous de nombreux blessés graves." Les correspondants de la Tribune de Genève sont parvenus à joindre un otage français par téléphone, bien que la France ne confirme toujours pas la présence de ressortissants parmi les otages. "Il y a parmi nous de nombreux blessés graves. Certains otages ont des explosifs à la ceinture", raconte l'homme, âgé de 52 ans.

    11 h 40 : Alger a la "confiance totale" de Paris. Les autorités françaises ont "une confiance totale" en la capacité des autorités algériennes à résoudre la prise d'otages en cours, a déclaré jeudi le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian. 11 h 23 : "Un avertissement à l'Algérie." "Cette attaque n'est pas seulement un avertissement aux pays Occidentaux mais aussi à l'Algérie qui a ouvert son espace aérien à l'aviation militaire française", a commenté Chafik Mesbah, ex-officier de l'armée algérienne, dans une interview au quotidien Echorouk jeudi.

    11 h 15 : Ansar Eddine condamne cette attaque. Interrogé par le site d'information TSA Algérie, le groupe islamiste Ansar Dine affirme que "la France doit assumer la responsabilité de ce qui s'est passé et de tout ce qui va se passer à l'avenir". "Ansar Dine n'a jamais pris d'otages ou fait des actions pareilles. On n'était pas au courant de cette opération", précise son porte-parole. "Ansar Eddine condamne avec la plus grande énergie cette attaque."

    11 h 10 : L'assaut aurait été lancé. Selon le correspondant de la Tribune de Genève, l'armée algérienne aurait lancé l'assaut contre le groupe djihadiste de Mokhtar Belmokhtar qui détient des otages sur le site gazier BP-Statoil-Sonatrach.

    11 h 08 : Trente travailleurs algériens parviennent à s'échapper. Trente travailleurs algériens sont parvenus à s'échapper jeudi du site gazier, où ils étaient retenus en otage depuis mercredi par un groupe terroriste armé, rapporte l'agence nationale Algérie Presse Service (APS) qui cite la wilaya (préfecture) d'Illizi. L'agence ne donne aucun détail sur les circonstances de leur fuite

    10 h 50 : Statoil renforce la sécurité de ses sites. Le groupe pétrolier norvégien, dont 12 employés sont "concernés" par la prise d'otages en Algérie, a augmenté la sécurité autour de certains de ses sites, a annoncé jeudi son directeur général Helge Lund. Statoil avait dix-sept salariés sur ou près du complexe au moment de l'assaut. Sur ce total, cinq sont aujourd'hui en sécurité mais les douze autres, neuf Norvégiens et trois Algériens, sont "concernés" ou "affectés" par la prise d'otages, indique Statoil et les autorités norvégiennes, sans donner plus d'explications sur leur situation.

    10 h 08 : "Otages algériens" Le PDG du groupe français CIS Catering, dont 150 employés algériens sont retenus avec 41 otages étrangers sur le site gazier, a indiqué que la "situation était stable" jeudi sur la base attaquée la veille. Régis Arnoux, interrogé sur Europe 1, a confirmé que ses employés algériens retenus "sont libres d'évoluer sur la base sans avoir l'autorisation d'en sortir". Le PDG de la société assurant des services d'hôtellerie et de restauration et qui emploie 4 500 personnes réparties sur une centaine de sites pétroliers et gaziers en Algérie, a assuré que "dans cette équipe, il n'y a que des Algériens" et pas de Franco-Algérien.

    9 h 50 : "J'ai vu un otage se faire tuer". La Tribune de Genève affirme avoir eu un otage Français âgé de 52 ans au téléphone. "Il y a parmi nous de nombreux blessés graves. Certains otages ont des explosifs à la ceinture", a-t-il témoigné selon le site d'information suisse. "J'ai vu un otage se faire tuer. Ils ont tiré à bout portant", a indiqué un autre otage, toujours selon la Tribune de Genève. Les otages, dont les propos étaient traduits simultanément en arabe par la télévision satellitaire du Qatar, relayaient la demande d'un des ravisseurs, présenté sous le pseudonyme d'Abou Al-Baraa, qui était intervenu auparavant sur Al-Jazira. "Nous demandons le retrait de l'armée algérienne pour permettre de lancer des négociations" sur les otages, a dit Abou al-Baraa. Les forces de l'ordre encerclaient jeudi le site gazier. L'"otage irlandais", selon la télévision, a affirmé que la situation se détériore. 9 heures : Incertitudes sur des otages français. Selon des informations recueillies par Europe 1 jeudi, quatre Français seraient potentiellement retenus en Algérie parmi les otages.


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