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Dragons Catalans : une claque pour un clap

Le 14 septembre à 6h00 par A Hull, Matthieu Terrats | Mis à jour il y a 10 heures     lien

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<figcaption class="caption">Les Dragons ont donné l'impression de pouvoir attaquer plusieurs heures, hier soir, sans pouvoir marquer le moindre essai. PHOTO/© D.R</figcaption> </figure>

Incapables de marquer un essai, les Dragons ont lourdement chuté, vendredi soir à Hull FC (14-4). Une défaite synonyme d'élimination et de fin de saison.

Un voyage en jet privé, un hôtel qui flirte avec le bon goût et un temps curieusement clément : Hull en est presque devenu sympathique. Jusqu'à ce que sonne l'heure de rallier le KC Stadium. Et de se confronter aux Airlie Birds. Les fameux. Ceux-là même qui vous accueillent en se gargarisant d'assister au dernier match de Steve Menzies. Confiants à souhait. Arrogants comme on les connaît.

Même avec sept titulaires absents (Crooks, Lineham, O'Meley, Galea, Lynch, McDonnell, Arundel) au moment de disputer un play-off éliminatoire. Mais avec un ciel de leur côté. Qui décidait de tomber sur toutes les têtes aux alentours et de plomber un décor qui n'avait pas franchement besoin de ça. Un signe avant-coureur pour les Dragons. Eux qui se voyaient déjà aller à Huddersfield, jeudi prochain. Eux qui étaient rassurés par leur composition d'équipe, même si Scott Dureau était contraint au forfait (blessé au quadriceps). Eux qui, au final, n'ont pas fait le nécessaire pour remporter un combat qui n'avait d'autre enjeu que de sauver une saison en-dessous de leurs ambitions.

Menzies à la retraite

Sous les yeux du boxeur de légende, Evander Holyfield, il y avait comme une odeur de KO qui planait sur le KC Stadium. Là où les premiers à frapper ont été les premiers récompensés. Et quand les Dragons attaquaient pendant sept minutes (8e-15e) et quatre chaînes consécutives, les 'sang et or' ne parvenaient jamais à toucher Ellis et les siens. En dominant pourtant nettement. Mais en n'étant pas réellement dangereux. Bosc manquait alors une première pénalité (12e), Bousquet y laissait son épaule (luxation de la clavicule, 14e), et Elima n'assurait pas sa passe pour Whitehead, seul en bout de ligne, après une énorme percée de Bosc, pour ce qui constitue la plus grosse occasion catalane de cette première mi-temps (25e). Ainsi, déjà, les Dracs rataient le coche.

Dessinant les contours d'un scénario catastrophe. Les oiseaux de Hull FC se faisant un plaisir de souffler le frisson sur un raté incompréhensible de Crookes à la conclusion d'un contre terrible (38e). Avant cet essai somptueux signé Shaul après 80 mètres de course (38e). Juste avant la pause. Un coup de bec assassin. Qui mettait le doigt sur l'inefficacité de Perpignanais qui ont donné l'impression de pouvoir attaquer plusieurs heures, vendredi soir, sans pouvoir marquer le moindre essai.

Une impression confirmée en deuxième mi-temps. Comme sur ce ballon miraculeusement récupéré par Duport à cinq mètres de la ligne (45e). Comme sur cette percussion de Whitehead qui mourrait à un mètre de la ligne (48e). Ou cette partie de dribbling de Pryce qui aurait bien pu s'avérer gagnante (62e). Les deux seules pénalités de Bosc n'ont pas suffi (12e, 56e).

De toute façon, Gareth Ellis se chargeait d'enfoncer le clou dans une plaie toujours plus béante (67e). Et on vous passe l'essai refusé à Steve Menzies (78e), envoyé à la retraite de la plus cruelle des façons (14-4). Ainsi s'achevait, vendredi soir, la saison des Dragons. Et dire que jusqu'à l'épisode du KC Stadium, Hull en était presque devenu sympathique.