• Eurotunnel vendra ses navires

    au groupe Danois DFDS

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-06-08T00:11:12+02:00" itemprop="datePublished">08.06.2015 à 00h11   lien </time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Un navire de SeaFrance, à Calais, le 9 janvier 2012. <figcaption class="legende" data-caption="Un navire de SeaFrance, à Calais, le 9 janvier 2012." style="display: block;">Un navire de SeaFrance, à Calais, le 9 janvier 2012. AFP/PHILIPPE HUGUEN</figcaption> </figure>

    Le dernier espoir de SeaFrance s’envole. Eurotunnel a annoncé dimanche 7 juin avoir choisi l’offre du groupe danois DFDS pour la vente de deux de ses trois navires exploités par la compagnie MyFerryLink sur des liaisons entre la France et l’Angleterre.

    « Le groupe, regrettant que la SCOP SeaFrance n’ait pas eu les soutiens nécessaires pour présenter une offre de reprise, annonce retenir l’offre engageante présentée par DFDS pour la location-vente des navires Berlioz et Rodin », a indiqué le groupe dans un communiqué.

    Eurotunnel avait décidé fin mai de ne pas renouveler son contrat avec la SCOP SeaFrance exploitant la compagnie MyFerryLink, et qui court jusqu’au 2 juillet. Cette décision avait relancé l’incertitude autour de l’avenir des quelque 600 salariés de SeaFrance. Une audience est prévue le jeudi 11 juin pour placer l’entreprise en redressement judiciaire

    Lire : SeaFrance en passe d’être placé en redressement judiciaire

    Problèmes de gouvernance

    Le choix de DFDS « privilégie ainsi le maintien de l’activité à Calais », et « permet d’espérer la meilleure solution possible en termes d’emplois sauvegardés sans interruption des services début juillet », assure Eurotunnel. Le groupe, qui exploite le tunnel sous la Manche, se veut confiant dans l’autorisation que doit désormais donner l’autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) à cette opération « qui se traduira par deux opérateurs maritimes d’égale importance ». Outre DFDS, le Britannique P & O assure des liaisons entre Calais et Douvres.

    Eurotunnel précise souhaiter par ailleurs « poursuivre son exploitation en fréteur », de son troisième navire, le Nord-Pas-de-Calais, et en fera la demande aux autorités de la concurrence.

    En 2012, Eurotunnel avait racheté les bateaux de l’ex-SeaFrance pour les louer à d’anciens marins de la compagnie regroupés dans la SCOP SeaFrance qui affrète les navires au groupe Eurotunnel, via MyFerryLink. Mais un long feuilleton judiciaire a pesé sur l’activité, les autorités britanniques estimant que cette situation posait des problèmes de concurrence. Mi-mai, la cour d’appel britannique a donné raison à la compagnie maritime française, suspendant l’interdiction de desservir Douvres depuis Calais.

    Cette victoire de MyFerryLink n’a pourtant pas « modifié la donne » pour le groupe Eurotunnel, car la CMA envisageait de poser un recours devant la Cour suprême. Certains syndicalistes et connaisseurs du dossier estiment, eux, que les problèmes de gouvernance à l’intérieur de la SCOP ont pu peser dans la décision du groupe franco-britannique de rompre avec la compagnie maritime.


     

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  • L'INSEE annonce une baisse surprise

    du chômage début 2015

    après un pic fin 2014

    Le taux de chômage a baissé de 0,1 point au premier trimestre, après avoir atteint un niveau historiquement haut en fin d'année dernière. Les jeunes restent particulièrement touchés.   lien

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    Le ministère de l'Économie à Paris. (Illustration)
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    Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
    Le ministère de l'Économie à Paris. (Illustration) </figcaption> </figure>

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    Un répit sur le front du chômage: son taux a baissé à 10,0% de la population active métropolitaine au premier trimestre (-0,1 point), après avoir atteint fin 2014 son plus haut niveau depuis fin 1997, selon l'Insee.

    Selon l'Institut, la statistique baisse également de 0,1 point en incluant l'Outre-mer (10,3%) au premier trimestre, durant lequel la France a aussi connu un rebond de croissance. Sur un an, le taux, mesuré par l'Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), augmente de 0,2 point en métropole et de 0,1 point en France entière.

    Prudence sur les résultats, presque 1 jeune sur 4 est au chômage

    Néanmoins, ces évolutions sont à analyser avec prudence, car elles se situent dans la marge d'erreur de +/-0,3 point de la statistique de l'Insee. L'organisme public a révisé à la hausse son taux de chômage au quatrième trimestre 2014, à 10,1%, un niveau plus atteint depuis fin 1997. Cette année-là, la statistique avait atteint son pic historique, à 10,4% en métropole. La baisse observée début 2015 est une surprise, car l'Institut s'attendait dans ses dernières prévisions à des taux de 10,1% en métropole et de 10,5% avec les départements ultramarins. Par catégorie d'âge, la baisse ne concerne que les seniors, dont le taux recule de 0,4 point à 6,4%.

    En revanche, les jeunes voient leur situation se dégrader de 0,2 point: près d'un quart des actifs de moins de 25 ans (24,1%) sont au chômage. La hausse est encore plus forte sur un an (+1,2 point). Indicateur encourageant: le sous-emploi se stabilise. Cette situation concerne 6,5% des actifs, essentiellement des travailleurs à temps partiel qui souhaiteraient travailler davantage. Cependant, la baisse globale du chômage est à relativiser, car elle coïncide avec des baisses du taux d'emploi et du taux d'activité. Cela peut signifier qu'une partie des chômeurs n'a pas trouvé d'emploi mais est sortie de la population active.

    Flou autour des chiffres réels

    Cette analyse est confortée par le fait que le "halo autour du chômage" est en "nette hausse": +71.000 sur le trimestre et +104.000 sur un an. Ce "halo" mesuré par l'Insee réunit 1,5 million de personnes qui souhaitent travailler mais ne sont pas disponibles immédiatement ou ne cherchent pas activement un emploi. Au total, l'Insee a recensé 2,858 millions de chômeurs en métropole, soit 38.000 de moins (-1,3%) que fin 2014. Sur un an, la hausse est de 55.000 chômeurs (+2,0%).

    Ces chiffres sont divergents de ceux de Pôle emploi, qui recensait fin mars sur ses listes 3,51 millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité. L'opérateur avait constaté une hausse de 9.100 personnes sur le trimestre (+0,3%) et de 163.400 sur un an (+4,9%). Depuis, le chiffre de Pôle emploi a de nouveau augmenté de 26.200 inscrits en avril, pour atteindre le record de 3,53 millions.

    Prévisions légèrement supérieures pour le deuxième trimestre

    L'écart entre les deux indicateurs s'explique par le fait qu'ils ne mesurent pas le chômage de la même manière: Pôle emploi recense les demandeurs d'emploi enregistrés sur ses listes alors que l'Insee mesure son taux, seul indicateur reconnu internationalement, à partir d'une enquête effectuée chaque trimestre auprès de 110.000 personnes. Selon les dernières prévisions de l'Insee et de l'OCDE, le taux de chômage devrait atteindre 10,2% au deuxième trimestre. Pour l'Organisation de coopération et de développement économiques, le taux se replierait ensuite légèrement à 10,1% fin 2015 et 10,0% fin 2016.

    Des prévisions qui confortent celles du ministre du Travail François Rebsamen, qui attend "une baisse du nombre de demandeurs d'emploi en fin d'année". Le président François Hollande a assuré à plusieurs reprises qu'il n'aurait pas la légitimité pour briguer un second mandat en 2017 si le chômage ne baissait pas d'ici à cette échéance.

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  • Réunion au sommet pour tracer l’avenir d’Areva

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-06-02T15:41:28+02:00" itemprop="datePublished">02.06.2015 à 15h41</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-06-03T08:26:17+02:00" itemprop="dateModified">03.06.2015 à 08h26</time> | Par

     

    Comment « redessiner » les contours d’Areva ? Quelle forme donner à un rapprochement avec EDF, qui s’est officiellement déclaré intéressé, mais par une partie seulement du groupe nucléaire ? Quel rôle attribuer à Engie, l’ex-GDF Suez ?

    Autant de questions qui seront au centre d’une réunion qui se tiendra à l’Elysée mercredi 3 juin, présidée par François Hollande, en présence du premier ministre, Manuel Valls, et des ministres concernés par le nucléaire (Ségolène Royal, Emmanuel Macron et Laurent Fabius).

    Si ce rendez-vous « sera un moment important » pour l’avancée du dossier, comme l’a indiqué le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, le 22 mai, il ne devrait, a priori, pas être décisif. Le gouvernement, actionnaire à 87 % d’Areva et à 84,5 % d’EDF, n’a pas encore totalement tranché. M. Macron a évoqué une décision gouvernementale permettant « d’ici l’été » d’assurer « une pleine visibilité ». Tout en assurant qu’il ne s’agit pas « de faire du Meccano financier, en découpant des bouts d’entreprise. »

    Areva doit présenter sa feuille de route stratégique le 30 juillet lors de la publication des résultats du premier semestre.

    • Par quoi EDF est-il intéressé et quel prix est-il prêt à payer ?

    Le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a adressé, le 22 mai, au président et au directeur général d’Areva, Philippe Varin et Philippe Knoche, une « offre indicative », un peu supérieure à 2 milliards d’euros, pour racheter Areva NP, spécialiste de la conception, de la fabrication et de la maintenance des réacteurs nucléaires. Cette offre sur l’ex-Framatome exclut le passif du groupe, notamment les risques liés au chantier de l’EPR finlandais d’Olkiluoto.

    Lire aussi : EDF pose ses conditions au rachat des réacteurs d’Areva

    M. Lévy s’était officiellement porté candidat au rachat d’Areva NP, le 19 mai, lors de l’assemblée générale des actionnaires d’EDF, prévenant qu’il proposerait « un prix de marché ». Sous-entendu : un prix inférieur à la valeur inscrite dans les comptes d’Areva (2,7 milliards).

    Le PDG d’EDF avait fait part à ses actionnaires de sa « préoccupation » sur le niveau d’endettement d’une entreprise à la veille des très lourds investissements : au moins 55 milliards d’euros pour le « grand carénage », le plan de modernisation et de sécurisation des 58 réacteurs français d’ici à 2025.

    Le rachat d’Areva NP présente néanmoins, selon lui, « une logique industrielle » en renforçant EDF dans les métiers qu’il maîtrise déjà. Elle se traduirait par la création d’une filiale indépendante dans laquelle entreraient des partenaires industriels et financiers, français et étrangers – notamment chinois.

    « Cette société aurait une grande autonomie industrielle et de gestion, mais elle serait proche de son actionnaire majoritaire EDF pour être plus efficace », a précisé M. Lévy.

    • La solution avancée par EDF fait-elle consensus ?

    L’Etat plaide depuis des mois pour le rachat de la totalité d’Areva NP, pour sauver la filière nucléaire française après la perte de 4,8 milliards d’euros enregistrée par Areva en 2014.

    Mais les dirigeants du groupe nucléaire restent hostiles à une cession de la totalité de ce pôle qui représente environ 40 % du chiffre d’affaires et des effectifs, et à un recentrage sur le seul cycle du combustible (mines d’uranium, chimie, enrichissement, traitement-recyclage des combustibles usés), confié jusqu’en 2000 à la Compagnie générale des matières atomiques (Cogema).

    Pour leur part, les syndicats d’Areva dénoncent un « démantèlement sans logique industrielle. » Mardi 2 juin, les salariés d’Areva se sont d’ailleurs mobilisés (à travers des barrages filtrants, des arrêts sur les sites de production, des manifestations) pour défendre les emplois (3 000 à 4 000 suppressions de postes prévues en France) et dire non à un démantèlement. « Le message est clair : on veut que le groupe soit préservé et pérenne », a déclaré Jean-Pierre Bachmann (CFDT) devant le siège du groupe à la Défense (Hauts-de-Seine).

    Sur l’ouverture aux industriels chinois, sujet sensible, le gouvernement ne souhaite visiblement pas que les actuels partenaires d’EDF et d’Areva, China National Nuclear Corporation (CNNC) et China General Nuclear (CGN), prennent dans un premier temps plus de 10 % de cette filiale.

    Il réclamera, en échange, un renforcement des coopérations et des partenariats avec la filière chinoise pour participer au développement du programme nucléaire de l’empire du Milieu, le premier marché au monde, et l’accompagner dans son ambitieuse politique d’exportation.

    Lire aussi : Trois entreprises chinoises intéressées par Areva

    La question du prix à payer Areva NP fait par ailleurs débat. En l’état, la proposition d’EDF couvre à peine un tiers des 7 milliards de besoins d’Areva, notamment pour financer des activités dans le cycle du combustible très gourmandes en capital.

    Le gouvernement s’est certes engagé à aider financièrement le groupe en difficulté : « L’Etat prendra ses responsabilités en tant qu’actionnaire, y compris jusqu’aux recapitalisations en temps voulu » d’Areva, a prévenu M. Macron, dès le 13 mai. Mais, plus EDF fera d’efforts et moins la puissance publique aura à débourser d’argent.

    • Comment Engie peut-il s’insérer dans le « jeu » ?

    Gérard Mestrallet, le PDG d’Engie ne veut pas laisser passer l’occasion de se renforcer dans le nucléaire. Il a réaffirmé, mardi 2 juin, l’intérêt de son groupe pour les services de maintenance nucléaire à l’international d’Areva, mais jugé qu’il était trop tôt pour évoquer la valorisation de ces activités. « On n’en est pas là », a-t-il indiqué en marge du Congrès mondial du gaz.

    La semaine dernière il avait déclaré qu’il n’envisageait pas une acquisition d’actifs, ni une entrée directe au capital du groupe, mais plutôt « une prise de participation dans les activités de maintenance nucléaire à l’international d’Areva, tout en gardant Areva impliqué dans ces activités ».

    Lire aussi : Engie dispute à EDF une partie de l’activité d’Areva

    Si Gérard Mestrallet et Isabelle Kocher (directrice générale déléguée) évoquent les activités internationales d’Areva, c’est qu’ils savent qu’EDF n’acceptera jamais qu’Engie accède aux secrets de ses 58 réacteurs exploités en France et à la quinzaine de tranches d’EDF Energy au Royaume-Uni.

    En revanche, Engie pourrait intervenir sur le parc des électriciens étrangers, un secteur qui se développera dans les prochaines décennies avec le vieillissement des installations et le durcissement des normes de sûreté.


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/02/reunion-au-sommet-pour-tracer-l-avenir-d-areva_4645882_3234.html#3t8tosMFx1rQoZz2.99

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  • Woerth veut réformer le marché du travail

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-06-03T10:01" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/06/2015 à 10:01</time>

    Le député de l'Oise dénonce dans un livre la mollesse de notre marché du travail et prône une sorte de "travailler plus pour gagner plus" version 2015.

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    L'ancien ministre veut en finir avec les 35 heures et les jours fériés.

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    L'ancien ministre veut en finir avec les 35 heures et les jours fériés. © Jacques Brinon/AP/SIPA / AP PHOTO

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    Sur France Info, au lendemain de sa nomination par Nicolas Sarkozy au poste clef de délégué général au projet du nouveau mouvement, le député a évoqué les idées qu'il détaille dans un livre qu'il publie avec le think tank la boîte à idées Une crise devenue française, quelle politique économique pour la France ? (éditions L'Archipel). « Il faut réformer le marché du travail, le temps du travail », a déclaré l'ex-ministre.

    « Dire que le marché du travail crée du chômage, c'est une réalité », a tranché l'élu de l'Oise. Il faut le transformer « en gardant dans le Code du travail ce qui est d'ordre public et en rapprochant de l'entreprise le plus de décisions possible ». « On ne travaille pas assez en France », a tranché le maire de Chantilly, qui évoque dans son livre une remise en cause des 35 heures, la suppression de certains jours fériés, un report de l'âge du départ en retraite, le niveau du smic.

    « On ne peut pas, a expliqué Éric Woerth, accepter d'avoir 5,6 millions de chômeurs, d'avoir des personnes formées exclues définitivement du marché du travail, d'avoir beaucoup de travailleurs pauvres. . « On ne peut pas accepter non plus de financer à crédit notre protection sociale. »

    La loi Macron, qui passe ce jour en commission mixte paritaire ? « C'est une toute petite loi. Le bon sens, c'est d'aller plus loin, plus vite, on ne peut pas passer son temps à des réformettes. » « Il faut tout réformer en même temps », selon lui.


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  • Ils investissent massivement à l’étranger

    Ces Algériens qui achètent des logements à Paris

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    le 30.05.15 | 10h00 16 réactions

     

    L es Algériens se taillent une part importante des transactions immobilières réalisées par des étrangers en Ile-de-France, avec 10,2% des investissements consentis en Grande Couronne durant les trois premiers mois de l’année 2015.

    Un sujet qu’il est étrange d’évoquer en ces temps de crise. Pourtant, les Algériens investissent en masse dans l’immobilier. Au seul détail près, ils le font à l’étranger. Résolument globe-trotters, nos compatriotes ont élu domicile dans diverses contrées. Pourtant, c’est en Europe que l’on trouve les exemples les plus courants, mais aussi et surtout des chiffres qui révèlent l’ampleur du phénomène.

    Les données les plus récentes ont d’ailleurs été publiées jeudi par les notaires d’Ile de France. Elles démontrent non seulement que les Algériens se placent toujours parmi les plus gros acquéreurs étrangers dans l’immobilier parisien et francilien, mais aussi que les profils de ces derniers acquéreurs sont très variés.

    Si l’idée selon laquelle l’immobilier de luxe parisien attire une certaine caste d’Algériens a fait consensus au fil des publications impliquant tel et tel responsable, il n’en demeure pas moins  que d’autres catégories s’intéressent de plus en plus à l’immobilier en France.

    C’est ainsi que les données présentées jeudi par les notaires d’Ile de France et largement relayées par divers médias hexagonaux mettent en évidence  le rôle de plus en plus actif des Algériens dans le marché immobilier en France. Les données compilées par AFP, le magazine Challenges ainsi que la Tribune.fr précisent ainsi que les Algériens sont les deuxièmes plus gros investisseurs dans l’immobilier en Grande couronne, derrière les Portugais en s’accaparant 10,2% des transactions passées au premier trimestre de 2015.

    Il s’agit là de la périphérie francilienne ; ces acquisitions se concentrent dans les départements de la Seine et Marne, des Yvelines, de l’Essonne, ainsi que du Val d’Oise, soit des départements à la moyenne des prix largement en deçà du marché parisien à proprement parler. Des données qui renseignent d’ailleurs sur le profil des acquéreurs, ceci d’autant que les notaires d’Ile de France précisent que 80 à 90% des acquéreurs classés comme étrangers bénéficient en réalité du statut de résidents en France.

    Et d’expliquer également l’engouement grandissant des acquéreurs pour l’immobilier francilien par deux facteurs, à savoir la baisse de l’euro, ainsi que la déprime du marché de l’immobilier en France, qui se caractérise par une baisse continue des prix.  Aussi,  s’il est vrai que les résidents boostent le marché immobilier francilien en général, il n’en demeure pas moins que les non-résidents entretiennent toujours l’attrait des quartiers plus huppés tels que les IVe et le VIIe arrondissements de Paris qui captent des investisseurs du monde entier.

    Les Algériens ne sont pas en reste sur ce segment. Il faut rappeler à ce titre qu’une étude publiée il y a quelques mois par les notaires d’Ile-de-France faisant la rétrospective de deux décennies d’immobilier parisien, nos compatriotes se situent en 4e position des investisseurs non résidents se concentrant sur des acquisitions immobilières dont le prix est supérieur de 23% à la moyenne parisienne de 400 000 euros. Des chiffres qui donnent le tournis !


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