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Par marialis2.2 le 16 Mai 2015 à 00:12
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</nav>Auchan et Système U vont fusionner
Les deux poids lourds de la grande distribution devraient bientôt s'allier, devenant ainsi le groupe numéro 2 sur le marché.
<figure><figcaption>(FRANCE 2)</figcaption></figure><section class="byline clearfix">
</section><section class="share">C'est un mariage historique dans la grande distribution. Les deux géants Auchan et Système U vont bientôt fusionner. Le groupe deviendrait alors n°2 sur le marché, alors que "Auchan et système U sont aujourd'hui 5e et 6e", constate la journaliste Margaux Manière, sur le plateau de France 2. "Ils sont donc trop petits dans le contexte de la guerre des prix", ajoute la reporter.
Mauvaise nouvelle pour les fournisseurs
Cette union est une bonne nouvelle pour les consommateurs. Ils peuvent ainsi espérer voir les prix baisser. Ce mariage devrait toutefois être mois bien accueilli par les fournisseurs "qui sont déjà étranglés dans la guerre des prix", note la journaliste.
Cette fusion n'est pas une exception dans le monde de la grande distribution. Les magasins Casino et Rallye ont fusionné en 1992, tandis que Carrefour s'est marié avec Promodes en 1999.
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Par marialis2.2 le 30 Avril 2015 à 11:45
Ces fleurons économiques qui passent
sous pavillon étranger
Alstom, Alcatel, Lafarge et maintenant Norbert Dentressangle : les grands noms français font le bonheur des groupes américains, asiatiques ou européens. Et les services sont de plus en plus touchés par ces départs à l’étranger.
<figure class="mainImage"> <figcaption>Les 9000 camions du numéro un du transport routier seront repeints aux couleurs de l’américain XPO. Photo AFP</figcaption> </figure>Encore un fleuron français qui passe sous pavillon étranger. Le rachat du transporteur Norbert Dentressangle par l’américain XPO Logistics fait suite à celui d’Alcatel-Lucent par le finlandais Nokia, au mariage du cimentier Lafarge et du suisse Holcim (sous prééminence zurichoise), à la vente des activités énergie d’Alstom à l’américain General Electric, à l’entrée du chinois Dongfeng dans le capital de Peugeot. N’en jetez plus ! Les grands noms de l’économie française passent, un à un, et plus ou moins totalement, sous contrôle étranger.
La grande braderie ne date pas d’hier. En 1999, le pôle pharmaceutique de Rhône-Poulenc, le chimiste national, s’alliait avec l’allemand Hoechst pour créer Aventis (aujourd’hui devenu Sanofi après une nouvelle fusion). En 2003, le géant de l’aluminium Pechiney était racheté par le canadien Alcan, lui-même racheté trois années plus tard par l’anglo-australien Rio Tinto.
En 2006, c’est la quasi-totalité de la sidérurgie française qui était préemptée par l’indien Mittal.
L’emploi touché
L’emploi a payé un lourd tribut à toutes ces acquisitions, à chaque fois présentées comme une façon de consolider le secteur. Et à chaque fois, le gouvernement français a dû assister, impuissant, à l’hémorragie. On se souvient de la fermeture de l’aciérie de Gandrange par Mittal en 2008 sous Nicolas Sarkozy et à la fermeture, par le même Mittal, des hauts-fourneaux de Florange en 2013 sous François Hollande.
La corbeille de la mariée Alstom, présentée à l’été dernier sous un monceau de fleurs, s’est révélée presque vide à l’automne, quand la bise fut venue. Hormis ses actionnaires, qui ont empoché un pactole de 4 milliards d’euros, Alstom fait grise mine. Les « coentreprises » promises pour convaincre le gouvernement français – alors représenté par Arnaud Montebourg – sont toutes à majorité General Electric, qui nomme leurs dirigeants. Le nucléaire, dont Arnaud Montebourg avait fait une pierre d’achoppement, est même à 80 % entre les mains de l’Américain…
Une fois de plus, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent… La puissance reste à ceux qui ont les capitaux.
Le cas Renault
La longue liste des prises de participations industrielles n’est certes pas à sens unique. Des français également, prennent des participations à l’étranger. C’est le cas de Renault qui a acquis 36,5 % des parts du Japonais Nissan en 1999, participation que le constructeur a portée au-delà de 40 % depuis. Mais il faut croire que l’industrie française avance avec des boulets aux deux pieds, puisqu’après avoir spectaculairement redressé Nissan qui était en quasi-faillite, Renault s’est fait dépasser par son partenaire en production, en ventes et en résultats. Si bien que le partenariat Renault-Nissan penche désormais vers le Japon malgré l’avantage capitalistique qui reste à Billancourt. Un bras de fer oppose aujourd’hui même Renault, qui tient son assemblée générale, à l’État français qui peine à faire appliquer les votes doubles prévus par la loi Florange au conseil d’administration du constructeur automobile.
On saura ce soir si Emmanuel Macron sera plus persuasif que Nissan. Carlos Ghosn, le patron de Renault, sera de toute façon gagnant : il est également PDG de Nissan…
L’industrie n’est plus le seul secteur qui fait des envieux au-delà des frontières hexagonales. Jusqu’à présent, le gouvernement a empêché Orange de vendre Dailymotion à des américains ou à des hongkongais, et SFR, racheté par Numericable, reste officiellement en France. Mais Altice, la maison mère, est basée à Luxembourg. Et c’est elle qui fait les choix stratégiques… et financiers.
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Par marialis2.2 le 27 Avril 2015 à 22:50<header id="titre_article">
Encore 15.000 chômeurs de plus en mars
</header> <section class="left" id="gauche_article">La France a dépassé de nouveau, en mars, le cap des 3,5 millions de personnes n’ayant pas du tout travaillé. 1.247.800 chômeurs sont inscrits à Pôle emploi depuis au moins deux ans.
Si certains indicateurs semblent indiquer un début de reprise, cela ne se traduit pas, ou en tout cas pas encore, dans les chiffres du chômage. En mars, le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant pas du tout travaillé a encore progressé de 15.400, soit +0,4 %. Il a nettement franchi la barre des 3,5 millions, à 3.509.800 en métropole, selon les statistiques publiées ce lundi à 18 heures par le ministère du Travail. DOM compris, on atteint désormais le chiffre de 3.768.300.
La bonne surprise du mois de janvier , durant lequel les effectifs des chômeurs de catégorie A avait diminué après avoir franchi en décembre le seuil des 3,5 millions de chômeurs, pourrait bien n’être qu’un « accident », puisque les deux mois suivants, l’augmentation a repris à un rythme soutenu. Mais le ministre du Travail, François Rebsamen, veut croire que l’embellie de janvier n’aura pas été qu’un feu de paille. « Le début d’année 2015 demeure une phase d’amélioration de la tendance, même si elle ne suffit pas à obtenir, pour le moment, une baisse régulière du nombre de demandeurs d’emploi », affirme-t-il dans un communiqué, s’appuyant sur le fait que le niveau de mars est à peine plus élevé que celui de décembre 2014 (3.500.900 chômeurs en catégorie A). Il souligne que les intentions d’embauche de plus d’un mois progressent depuis janvier, en particulier dans les très petites entreprises.
Diminution des activités de courte durée
Excès d'optimisme ? Les chiffres d’avril le diront. Mais pour l’heure, les signaux positifs sont rares. Si l’on intègre les demandeurs d’emploi ayant travaillé dans le mois, la situation n’est pas meilleure puisque leur nombre a aussi progressé pour atteindre 5.290.500 dans l’Hexagone et 5.590.600 sur la France entière. Seul signe un peu positif : on constate une diminution des personnes ayant travaillé, mais moins de 78 heures dans le mois (catégorie B, en baisse de 0,4 %) et une augmentation de celles ayant travaillé plus (catégorie C, en hausse de 1,4 %).
Ce sont les jeunes qui ont été le plus touchés par la hausse du chômage en mars. Le nombre de moins de 25 ans au chômage a augmenté de 1 % quand celui des seniors et des 25-49 ans - les plus nombreux - a progressé de moins de 0,5 %. Ceci n’est pas sans lien avec la poussée des premières entrées sur le marché du travail enregistrées le mois dernier par Pôle emploi (+6,6 %), qui reste cependant très inférieure au volume des inscriptions de nouveaux chômeurs pour fin de contrat à durée déterminée (près d’une entrée sur quatre).
Baisse des radiations administratives
Du côté des sorties, on peut certes noter une progression du nombre de reprises d’emploi déclarées (+2,7 % sur un mois), mais il faut noter que leur niveau est inférieur de plus de 10 % à celui de mars 2014. Quant aux radiations administratives, qui parfois contribuent à limiter la hausse du chômage, elles n’ont clairement pas joué le mois dernier puisqu’elles ont baissé de près de 6 %.
De son côté, le chômage de longue durée a continué à progresser, avec une augmentation de 1,1 % sur un mois et 10,1 % sur un an. Catégories A, B et C confondues, le ministère du Travail a comptabilisé 2.308.800 demandeurs d’emploi concernés, dont 1.247.800 inscrits à Pôle emploi depuis au moins deux ans et 733.000 depuis au moins 3 ans. Certes, cette tendance apparaît inéluctable tant que le marché du travail ne se retournera pas, les entreprises ayant tendance à regarder d’un mauvais œil les chômeurs trop anciens, dans un marché du travail où globalement l’offre excède largement la demande. Mais elle est très inquiétante car le retour à l’emploi s’avère d’autant plus difficile qu’on en a été éloigné longtemps.
LIRE AUSSI :
236.000 emplois détruits en France entre 2012 et 2014 (11/03)
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Par marialis2.2 le 19 Avril 2015 à 00:23
En Allemagne, l'accord de libre-échange UE-USA déchaîne les passions
Berlin - TTIP: quatre lettres qui laissent indifférents la plupart des Européens, mais déchaînent les passions en Allemagne où plusieurs milliers de personnes sont descendues dans la rue samedi contre le futur traité transatlantique de libre-échange.
<aside class="toolbar"> </aside><header class="article_header"><figure class="ouverture"><figcaption>Manifestation contre le traité transatlantique devant l'ambassade américaine à Berlin, le 18 avril 2015
afp.com/JOHN MACDOUGALL
</figcaption> </figure> </header>En Europe seuls les Autrichiens et les Luxembourgeois manifestent un intérêt aussi marqué, et une opposition aussi forte, à ce vaste accord pour lequel une neuvième série de discussions, depuis l'an dernier, démarre lundi à New York.
Selon un sondage YouGov publié fin mars, pour 43% des Allemands l'accord, soutenu par le gouvernement, serait "mauvais" pour leur pays, contre 30% qui l'estiment "bon". Aucun autre des sept pays sondés ne compte autant de sceptiques.
Les réserves se focalisent sur les normes sanitaires et de sécurité, notamment alimentaires, et les mécanismes d'arbitrage international des différends économiques.
Pour Peter Sparding, chercheur du German Marshall Fund, le débat en Allemagne, première économie européenne "a atteint une telle ampleur que les responsables des deux côtés doivent envisager le risque d'un échec ou d'une sérieuse réduction de la voilure" de l'accord.
- Un million de signatures -
Dans beaucoup de pays européens, ONG et syndicats font campagne contre le TTIP, acronyme désignant le projet (pour Transatlantic Trade and Investment Partnership, également appelé Trans-Atlantic Free Trade Agreement ou Tafta). En Allemagne l'écho de cette campagne, lancée dès 2013, est énorme. Sur les plus de 700 manifestations prévues samedi à travers le monde pour protester contre les accords de libre-échange, plus de 200 y ont eu lieu avec notamment un cortège d'environ 23.000 personnes à Munich, selon Attac Allemagne.
Et sur les 1,7 million de signatures collectées en Europe par le collectif européen "Stop TTIP", environ un million l'ont été en Allemagne, près de dix fois plus qu'en France et 50 fois plus qu'en Italie.
Pour Maritta Strasser, directrice de campagne chez Campact, l'une des ONG allemandes derrière "Stop TTIP", la singularité allemande tient à ce que la mobilisation a commencé tôt, sous l'impulsion de quelques personnalités très engagées, mais elle gagne le reste de l'Europe. "Plus les gens en savent, plus il y a de rejet", veut-elle croire.
Tanja Börzel, professeur de sciences politiques à l'Université Libre de Berlin, évoque "des raisons ancrées dans notre culture politique", à savoir "un anti-américanisme latent depuis longtemps", qui se nourrit d'un rejet de la mondialisation, d'un "capitalisme de casino" débridé dont les Etats-Unis seraient le porte-voix.
Les révélations ces dernières années sur les pratiques d'espionnage des services de renseignement américains, qui ont mis sur écoute jusqu'au portable d'Angela Merkel, ont amplifié cette défiance, poursuit-elle.
- Pas d'autres soucis -
La gauche est particulièrement critique du partenaire américain, y compris tout un pan du parti social-démocrate SPD, qui gouverne avec les conservateurs d'Angela Merkel. Sa direction doit donc défendre un accord que beaucoup de militants rejettent, un dilemme mis en avant par M. Sparding.
Le mouvement anti-TTIP a trouvé des relais efficaces dans un réseau puissant d'Églises, syndicats et associations, aguerris à la mobilisation, tantôt contre le nucléaire tantôt contre la guerre en Irak. La force du débat a en outre créé une dynamique où "tout le monde a l'impression qu'il faut qu'il prenne position", détaille M. Sparding depuis Washington.
Sans doute parce que l'Allemagne, fortement exportatrice, paraît prédestinée à tirer profit de l'accord, les avocats de TTIP - les milieux d'affaires notamment - n'ont peut-être pas anticipé la contestation, supputent certains.
Le gouvernement et les fédérations économiques mettent maintenant les bouchées doubles, avec des prévisions chiffrées de créations d'emplois et d'effets sur la croissance. Sans grande chance de faire bouger les lignes, tant les positions sont figées, relève M. Sparding.
La plupart des observateurs se retrouvent sur un point: la vigueur du débat doit beaucoup au fait que "cela va bien pour l'Allemagne en ce moment", explique Mme Börzel. L'économie crée des emplois, les revenus augmentent, les Allemands ont plus le loisir de se pencher sur des débats de société que leurs voisins français par exemple qui ont "bien d'autres problèmes à l'heure actuelle", relève l'universitaire.
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Par marialis2.2 le 17 Avril 2015 à 00:06<header id="titre_article">
Renault : le bras de fer avec l’Etat reste entier
</header> <section class="left" id="gauche_article">Les deux parties campent sur leurs positions tout en jouant la carte de l’apaisement.
Les interrogations restent entières. A l’issue d’un conseil d’administration extraordinaire, les administrateurs de Renault ont campé sur leurs positions tout en laissant la porte ouverte à l’apaisement, via un communiqué tout en nuances. Le conseil du constructeur automobile assume en effet le conflit avec l’Etat, qui détient 15,3 % de son capital. Renault continue à soutenir la résolution numéro 12 qui a mis le feu aux poudres et qui sera présentée aux actionnaires lors de l’assemblée générale du groupe du 30 avril.
Soutenant le principe selon lequel « une action = une voix », cette résolution vise à déroger à la loi Florange, en empêchant l’Etat, actionnaire de long terme du constructeur, d’obtenir des droits de vote double. Las, alors que le gouvernement reste attaché à cette loi et qu’il a, pour imposer ses vues, amorcé une montée au capital de Renault, qui lui permettra de détenir, d’ici au 30 avril, jusqu’à 19,7 % du capital, les chances pour le conseil d’administration de Renault de voir sa résolution passer sont minces. Dans ce contexte, le constructeur souhaite que l’Etat se positionne pour empêcher une prise d’influence significative. Le conseil d’administration de Renault « demande que l’équilibre entre les deux principaux actionnaires de Renault soit maintenu lors de la prochaine assemblée générale ou restauré après celle-ci », selon le communiqué d’hier.
La balle est dans le camp de l’Etat
Alors que Nissan détient 15 % du capital de Renault, mais sans aucun droit de vote, l’allié japonais voit en effet d’un bien mauvais œil le renforcement potentiel de l’Etat, d’autant plus qu’il en a peu goûté la manière. Sans compter que le constructeur japonais génère l’essentiel des profits de Renault depuis plusieurs années et qu’il pèse deux fois plus en Bourse. Jeudi, les représentants de Nissan ont du reste fait état de leurs inquiétudes face au renforcement de l’Etat.
La balle est donc dans le camp de l’Etat. Jeudi, celui-ci a veillé à déminer le terrain. Les équilibres de l’alliance Renault-Nissan « seront pleinement préservés par l’Etat », a indiqué Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie. Plus tôt dans la journée, celui-ci avait précisé que les actions acquises par l’Etat « seront revendues dès après l’Assemblée générale » du 30 avril. Reste à voir si c’est pour revenir à une participation de 15 % avec des droits de vote double, acquis progressivement à partir de 2016. Ou bien s’il s’agit de descendre en dessous et de disposer d’un niveau d’influence équivalent à celui d’aujourd’hui avec une participation au capital bien moindre.
Surtout, il s’agit de voir si les deux parties parlent bien le même langage lorsqu’elles évoquent une préservation de l’équilibre de l’alliance. Pour certains, au sein de l’Etat, cet équilibre ne repose pas forcément sur des aspects capitalistiques : « Nissan ne peut exercer ses droits de vote depuis le début de l’Alliance même quand l’Etat avait plus de 25 % du capital de Renault. » Carlos Ghosn et les autres administrateurs de Renault auront-ils la même lecture ? Ou bien décideront-ils de croiser le fer, en faisant en sorte que Nissan,dispose de droits de vote au sein du constructeur français.
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