• <article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle"> <header>

    eBay, qui prépare sa scission, va supprimer 2 400 emplois

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-01-21T23:43" itemprop="datePublished" pubdate=""> 21/01/2015 à 23:43</time>

    Le groupe de distribution en ligne précise que ces coupes représentent

    7 % de ses effectifs. Au quatrième trimestre, son bénéfice net a bondi de 10 %.

    lien

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> eBay va supprimer 2 400 emplois dans le monde. <figcaption>eBay va supprimer 2 400 emplois dans le monde. © Marcio Jose Sanchez/AP/SI</figcaption></figure>
     
    </header>

    Le groupe américain de distribution en ligne eBay poursuit ses préparatifs de scission avec l'annonce mercredi de 2 400 suppressions d'emplois et d'une possible vente d'une branche d'activité supplémentaire. Le groupe, qui a prévu de rendre son indépendance au deuxième semestre à sa filiale de paiements PayPal, précise dans un communiqué que ces coupes seront réalisées d'ici la fin mars et représenteront 7% de ses effectifs mondiaux.

    Elle devraient toucher à la fois ses plateformes de commerce en ligne, qui constitueront le coeur du nouvel eBay, PayPal, et la branche "Enterprise", qui offre des services pour les initiatives de grandes sociétés de distribution dans le domaine du commerce en ligne, indique-t-il sans détailler davantage.

    Bénéfice en hausse de 10 % au quatrième trimestre

    eBay explique parallèlement qu'il "explore des options stratégiques", dont une vente ou une entrée en Bourse, pour cette branche "Enterprise", faisant valoir qu'elle ne présente que "des synergies limitées" avec les deux nouvelles sociétés qui émergeront de sa scission.

    Le groupe a publié parallèlement une perte nette de 41 millions de dollars pour l'ensemble de 2014 après un bénéfice de 2,9 milliards de dollars l'année précédente.

    C'est dû en grande partie à une lourde charge fiscale de plusieurs milliards de dollars passée dans les comptes du premier trimestre et liée au rapatriement aux États-Unis de liquidités jusque là conservées à l'étranger et donc à l'abri des impôts américains.

    Au quatrième trimestre, eBay affiche un bénéfice net en hausse de 10 % à 936 millions de dollars. Son bénéfice trimestriel par action, qui sert de référence à Wall Street, a pour sa part dépassé d'un cent la prévision moyenne des analystes, à 90 cents.

    Le chiffre d'affaires est de son côté à peu près conforme aux attentes, avec une hausse de 12 % à 17,9 milliards de dollars sur l'ensemble de 2014 et de 9 % à 4,9 milliards au quatrième trimestre.

    Dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street, l'action eBay gagnait 2,66% à 54,80 dollars vers 21H55 GMT.

    </article>

    votre commentaire
  • <article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle"> <header>

    American Express va supprimer plus de 4 000 emplois dans le monde

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-01-21T23:32" itemprop="datePublished" pubdate=""> 21/01/2015 à 23:32</time> - Modifié le <time datetime="2015-01-21T23:35" itemprop="dateModified"> 21/01/2015 à 23:35</time>

    L'émetteur de cartes bancaires, qui souhaite réduire ses coûts, a aussi annoncé un bond de 10 %, à 5,83 milliards de dollars en 2014, de son bénéfice net.

    lien

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> American Express va supprimer 4 000 emplois dans le monde. <figcaption>American Express va supprimer 4 000 emplois dans le monde. © Mark Lennihan/AP/SIPA </figcaption> </figure>
     
     
    </header>

    L'émetteur de cartes bancaires American Express (AmEx) va supprimer plus de 4 000 emplois à travers le monde pour réduire ses coûts, a déclaré mercredi une porte-parole, Marina Hoffman Norville. Les licenciements seront effectifs cette année, a-t-elle ajouté, précisant que le groupe a inscrit une charge de 313 millions de dollars dans ses comptes du quatrième trimestre 2014 pour couvrir les indemnités qui seront versées aux salariés concernés. AmEx, qui émet ses cartes et dispose de son propre réseau bancaire, employait 62 800 personnes fin 2013.

    "Nous avons fait beaucoup de progrès"

    Le groupe a parallèlement annoncé un bond de 10 % à 5,83 milliards de dollars de son bénéfice net en 2014, grâce à une accélération des dépenses des consommateurs en fin d'année et une maîtrise de ses coûts. Sur le quatrième trimestre, les profits ont progressé de 10,7 % à 1,43 milliard de dollars, selon un communiqué.

    L'émetteur a en outre vu pour la première fois les transactions réalisées par les détenteurs de ses cartes dépasser le seuil des 1 000 milliards de dollars.

    "Nous avons fait beaucoup de progrès dans un environnement dominé par une économie mondiale qui croît inégalement et un impact négatif du raffermissement du dollar", a commenté le PDG Kenneth Chenault, cité dans le communiqué. "Nous entrevoyons de nombreuses opportunités de croissance mais faisons aussi face à des défis règlementaires", met-il en garde.

    </article>

    votre commentaire
  • En 2016, les 1% les plus riches possèderont

    plus que le reste de l'humanité

    19 Janv. 2015, 22h48 | MAJ : 19 Janv. 2015, 23h38
     
     
    <figure> ILLUSTRATION. En 2014, les membres de l'élite internationale possédaient en moyenne 2,7 millions de dollars par adulte. <figcaption class="articleChapeau">ILLUSTRATION. En 2014, les membres de l'élite internationale possédaient en moyenne 2,7 millions de dollars par adulte.
    (AFP/TIMOTHY A. CLARY.)</figcaption> </figure>

    Le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde dépassera en 2016 celui des 99% restants de l'humanité, a affirmé Oxfam ce lundi à l'approche du forum économique mondial de Davos (Suisse). L'organisation en appelle à «réécrire les règles» pour corriger ces inégalités «vertigineuses».

     
    <aside class="bloc m10t" id="complements">

    Sur le même sujet

    <article class="article_list article76x45 img16-9"> </article>
    </aside>



    Etude à l'appui, l'organisation non-gouvernementale a indiqué que «la part du patrimoine mondial détenu par les 1% les plus riches est passée de 44% en 2009 à 48% en 2014, et dépassera les 50 % en 2016».

    «En 2014, les membres de cette élite internationale possédaient en moyenne 2,7 millions de dollars par adulte. Le reste du cinquième (20%, ndlr) le plus riche de la population possède 46% du patrimoine mondial alors que 80% de la population mondiale ne se partagent que les 5,5% restant»,  précise Oxfam.

    L'organisation, dont la directrice générale Winnie Byanyima va coprésider le forum de Davos, a réclamé «l'organisation cette année d'un sommet mondial sur la fiscalité pour réécrire les règles fiscales internationales».

    «L'ampleur des inégalités est vertigineuse»

    «L'ampleur des inégalités mondiales est tout simplement vertigineuse», dénonce Winnie Byanyima, pour qui «le fossé entre les grandes fortunes et le reste de la population se creuse rapidement». Elle a appelé les dirigeants internationaux à s'attaquer «aux intérêts particuliers des poids lourds qui font obstacle à un monde plus juste et plus prospère».

    Oxfam  exhorte les Etats à adopter un plan pour lutter contre les inégalités, en contrant l'évasion fiscale, en promouvant la gratuité des services publics, en taxant davantage le capital et moins le travail, en instaurant des salaires minimum ou encore en mettant en place une protection sociale pour les plus pauvres.

    Le forum économique mondial (WEF), dont ce sera la 45e édition, se tiendra à Davos, en Suisse, de mercredi à samedi. Plus de 300 dirigeants politiques de premier plan, dont la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande, le chef du gouvernement italien Matteo Renzi, le Premier ministre chinois Li Keqiang et le secrétaire d'Etat américain John Kerry y sont attendus.


     

    > Restez informés ! Inscrivez-vous gratuitement aux newsletters et alertes du Parisien

    votre commentaire
  • <header id="titre_article">

    Les ventes mondiales de Renault en hausse

    de 3,2% en 2014

    lien 

     

    Il s'est écoulé 511.000 Dacia en 2014 et 2,11 millions de Renault, soit une Dacia pour quatre Renault - DR

    Les Echos | <time datetime="2015-01-19T10:28:24+01:00">Le 19/01 à 10:28, mis à jour à 11:32</time>
    </header> <section class="left" id="gauche_article">
    • <figure itemid="/medias/2015/01/19/1084597_les-ventes-mondiales-de-renault-en-hausse-de-32-en-2014-web-tete-0204091057563_660x352p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

       <figcaption itemprop="description">

       

      1 / 1
      </figcaption> </figure>

    Les ventes ont de la marque au losange progressé de 3,2% l'an passé avec 2,71 millions de véhicules écoulés. Un exercice marqué par le dynamisme de la marque Dacia et la santé retrouvée du marché européen.

    <aside class="articles-associes">
     
    Article(s) associé(s)
    </aside>

    Renault a vu ses ventes mondiales progresser de 3,2% en 2014 à 2,71 millions de véhicules. Sur ces 2,71 millions de véhicules écoulés, 2,37 millions étaient des voitures particulières et 334.000 des utilitaires. Le constructeur auto a vendu plus de la moitié de ses véhicules (1,46 million) en Europe où les ventes ont augmenté de 12,5%, tandis que dans le reste du monde, les volumes ont chuté de 5,9%, précise l'entreprise dans un communiqué.

    Renault a ainsi vu ses ventes croître de 5,5% en France, tandis que dans le reste de l'Europe, celles-ci ont bondi de 17,6%, grâce en particulier au Royaume-Uni (+41,9%). Le rebond enregistré dans les pays durement touchés par la crise est aussi net, avec des ventes en hausse de 42,1% au Portugal, de 30,2% en Espagne et de 28,9% en Italie. L'Europe a ainsi représenté l'an passé 54 % des ventes totales (contre 50 % en 2013).

     
     

    Le succès de Dacia

    Au plan mondial, Renault doit avant tout sa progression à Dacia, sa marque low-cost. Il s'est vendu 19,1% de plus de Dacia en 2014 qu'en 2013, tandis que les voitures portant le badge Renault ont subi une légère érosion (-0,6%). Nouvel indice du succès de cette marque relancée il y a dix ans: il s'est écoulé 511.000 Dacia l'année dernière et 2,11 millions de Renault, soit une Dacia pour quatre Renault. Le solde vient de la filiale coréenne "Renault Samsung Motors" (82.000 véhicules).

    Le véhicule du groupe le plus vendu en 2014 a été le petit 4x4 Duster, vendu sous les marques Renault et Dacia: 395.000 de ces voitures ont trouvé preneur. Suit la Renault Clio (379.000 unités) et la Logan, également vendue sous les deux badges (235.000).

     

    Globalement, la gamme low-cost a représenté 43 % des ventes, soit un point de plus qu'en 2013 . Une option qui pourrait se voir confortée. En effet, dix ans après avoir lancé la Logan, le constructeur français étudie la commercialisation de non pas une, mais quatre voitures « ultra-low cost » , à des prix démarrant autour de 3.500 euros dans certains pays émergents.

    Recul sur les marchés russe, turc et argentin

    Mais le groupe au losange a aussi accusé des reculs, notamment sur les marchés russe, turc et argentin. La Russie, où les ventes d'automobiles se sont effondrées de 11% en raison notamment des sanctions imposées dans la foulée de la crise ukrainienne, est le troisième marché de Renault. Le groupe français y a vu ses ventes reculer de 7,4% et fait donc valoir qu'il y a renforcé sa part de marché.

    Même situation difficile en Amérique du Sud, touchée par des revers économiques, en particulier au Brésil et en Argentine. Au Brésil, deuxième débouché de Renault après la France, les ventes augmentent de 0,3% dans un contexte de recul du marché de 7%.

    En Argentine en revanche, Renault a choisi de réduire la voilure face à la crise, et perdu 39,8% dans ce marché qui a lui-même chuté de 28,4%.

    Du coup, dans la région "Amériques", les ventes de Renault ont décroché de 10,7% à 417.000 unités. La Russie et la Turquie (-7,9% pour Renault dans un marché à -10%) ont quant à elles eu un effet négatif sur les résultats de la région Eurasie (390.000 véhicules, -5,4%).

     

    </section><section class="left">

    Recul également enregistré dans la région "Afrique, Moyen-Orient et Inde" avec 308.000 unités (-9,2%).

    </section>

    votre commentaire
  •  

    <article> <header>

    La grève des routiers prend de l'ampleur

    <time>Publié le 19-01-2015 à 06h11 Mis à jour à 11h26 </time>

     

    </header>

    Des routiers bloquent une route menant au marché de gros de Lyon-Corbas, le 18 janvier 2015
 (c) Afp

    Des routiers bloquent une route menant au marché de gros de Lyon-Corbas, le 18 janvier 2015 (c) Afp

    <script src="http://www.ultimedia.com/api/widget/jsall?j=new&t=1421663310419&otherplayer=0&search=La%20gr%C3%A8ve%20des%20routiers%20prend%20de%20l%26%23039%3Bampleur%2CParis%20(AFP)%20-%20Les%20routiers%20poursuivaient%20lundi%20matin%20leur%20gr%C3%A8ve%20par%20des%20blocages%20de%20centres%20industriels%20et%20de%20d%C3%A9p%C3%B4ts%20p%C3%A9troliers%2C%20ainsi%20que%20des%20op%C3%A9rations%20escargo...%2C&index=news%2Cbusiness&mode=smartlast&date=20150119&url=http%3A%2F%2Ftempsreel.nouvelobs.com%2Ftopnews%2F20150119.AFP5762%2Fgreve-des-routiers-blocages-de-camions-et-operations-escargot.html&mdtk=01435628&zone=4&nb=1&widget_title=%23NONE%23&width=645&height=320&layout=single&default_widget_title=Sur%20le%20web%3A%20%23CURRENT_TITLE%23&needs=jquery&target=ultimedia_image&click_to_play=1" type="text/javascript"></script>
     
    <script> var ULTIMEDIA_mdtk = "01435628"; var ULTIMEDIA_zone = "4"; var ULTIMEDIA_limit = "1"; var ULTIMEDIA_mode = "smartlast"; var ULTIMEDIA_index = "news,business"; var ULTIMEDIA_search = "La grève des routiers prend de l'ampleur,Paris (AFP) - Les routiers poursuivaient lundi matin leur grève par des blocages de centres industriels et de dépôts pétroliers, ainsi que des opérations escargo...,"; var ULTIMEDIA_date = "20150119"; var ULTIMEDIA_target = "ultimedia_image"; var ULTIMEDIA_layout = "single"; var ULTIMEDIA_width = "645"; var ULTIMEDIA_height = "320"; var ULTIMEDIA_widget_title = "#NONE#"; var ULTIMEDIA_default_widget_title = "Sur le web: #CURRENT_TITLE#"; var ULTIMEDIA_async = false; </script><script src="http://referentiel.nouvelobs.com/tools/digiteka.php"></script><script type="text/javascript" src="http://www.ultimedia.com/api/widget/jsall?j=new&t=1421663310419&otherplayer=0&search=La%20gr%C3%A8ve%20des%20routiers%20prend%20de%20l%26%23039%3Bampleur%2CParis%20(AFP)%20-%20Les%20routiers%20poursuivaient%20lundi%20matin%20leur%20gr%C3%A8ve%20par%20des%20blocages%20de%20centres%20industriels%20et%20de%20d%C3%A9p%C3%B4ts%20p%C3%A9troliers%2C%20ainsi%20que%20des%20op%C3%A9rations%20escargo...%2C&index=news%2Cbusiness&mode=smartlast&date=20150119&url=http%3A%2F%2Ftempsreel.nouvelobs.com%2Ftopnews%2F20150119.AFP5762%2Fgreve-des-routiers-blocages-de-camions-et-operations-escargot.html&mdtk=01435628&zone=4&nb=1&widget_title=%23NONE%23&width=645&height=320&layout=single&default_widget_title=Sur%20le%20web%3A%20%23CURRENT_TITLE%23&needs=jquery&target=ultimedia_image&click_to_play=1"></script>

    Paris (AFP) - Les routiers poursuivaient lundi matin leur grève par des blocages de centres industriels et de dépôts pétroliers, ainsi que des opérations escargot, notamment dans l'Ouest du pays, un mouvement de grogne destiné à peser sur des négociations salariales.

     

    "Notre but est de développer la mobilisation, créer de nouveaux points de tension dans le Nord et l'Ouest de la France", a commenté auprès de l'AFP Jérôme Vérité, patron de la CGT Transports.

    Ralentir l'économie pour faire pression sur le patronat. Le mot d'ordre lancé l'intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC s'est traduit par une cinquantaine d'actions sur l'ensemble du territoire dans la nuit de dimanche à lundi, notamment à Bordeaux, Toulouse, Lille (Tourcoing), Metz ou Reims.

    - 'Tout se passe dans le calme' -

    A Marseille, trois opérations escargot ralentissaient le trafic autoroutier lundi matin en direction de la ville, depuis l'ouest, l'est et le nord, avec des bouchons pouvant atteindre jusqu'à 15 km.

    En région parisienne, c'est au port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) qu'une trentaine de militants ont bloqué les trois principaux ronds-points, selon une source policière. Tous les camions sont bloqués, selon cette source.

    Gennevilliers est le premier port d'Ile-de-France. Chaque année, 20 millions de tonnes de marchandises transitent sur cette plateforme, "où quasiment tout le pétrole d'Ile-de-France est distribué", selon Pascal Goument (CFTC-GND).

    En banlieue lyonnaise, une centaine de personnes bloquent depuis dimanche soir l'accès aux transporteurs du marché de gros de Corbas. Ils comptent rester sur place jusqu'à mardi.

    Syndicats et organisations patronales se retrouvent mardi à Paris pour relancer un cycle de négociations salariales au point mort.

    En décembre, l'échec des négociations annuelles obligatoires (NAO) avait conduit l'intersyndicale à lancer un appel à une grève reconductible. Partie seule, la CFDT avait réalisé une opération coup de poing sur le péage de Saint-Arnoult (Yvelines), bloquant les poids lourds une nuit durant.

    Lundi matin, l'ouest de la France était particulièrement touché par les routiers en grève.

    A Rennes, une cinquantaine d'entre eux ont filtré à l'aide de voitures la sortie "porte de Lorient" de la rocade en direction de Paris, a indiqué Christophe Provost (CGT).

    Ils empêchent les camions de passer mais laissent accéder les voitures. "Tout se passe dans le calme", selon lui.

    - 'Ras-le-bol' -

    Près de Nantes, tous les accès de la zone industrielle de Carquefou sont bloqués par une cinquantaine de grévistes, selon Thierry Mayer (CGT) qui indique que 70 à 80 camions sont bloqués depuis 5h15. "Personne ne rentre personne ne sort", selon lui.

    A Caen, le centre régional de la circulation routière signalait 10 à 12 km de bouchons sur le périphérique peu après 8h00, avec plusieurs centaines de poids lourds stockés sur et près de la rocade.

    Pour Jean-Louis Delaunay (CGT), qui participait à l'opération escargot, l'ampleur de la mobilisation s'explique par le "ras-le-bol" de la profession.

    "Depuis 2013 il n'y a pas eu d'augmentation conventionnelle, on tiendra le coup quoi qu'il arrive!", prévient le responsable syndical.

    Par ces blocages, les routiers entendent "refuser la paupérisation et la Smicardisation rampantes" de la profession et peser sur les négociations.

    En 2014, un seul des quatre coefficients en vigueur (qui servent de base aux négociations salariales) dans le transport routier - celui des salariés les plus qualifiés - dépassait le Smic (9,61 euros bruts par heure en 2015).

    Les syndicats réclament "une augmentation du pouvoir d’achat minimum de 100 euros" par mois, en portant à 10 euros le taux horaire minimum pour les coefficients les plus bas à l'embauche.

    Le contexte est favorable à des revalorisations, estiment les syndicalistes, pointant les aides publiques octroyées aux entreprises via le pacte de responsabilité et le Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), ou encore la baisse des prix du carburant.

    Pas de quoi convaincre la partie patronale, qui estime ne pas avoir "les marges de manœuvre suffisantes" pour répondre à ces exigences.

    Les revendications des syndicats, qui exigent aussi un 13e mois ou la suppression de la carence maladie, sont "en décalage avec les réalités économiques des entreprises", se défend Nicolas Paulissen, délégué général de la Fédération nationale des transports routiers.

    Son organisation présentera mardi une "proposition améliorée" de "1% à 2% de hausse selon les coefficients". Les syndicats réclament 5%.

    <script> (function (art) { art.parentNode.insertBefore(document.querySelector('#js-article-inside-art'), art); })(document.querySelector('#js-article-body')); </script> </article>

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique