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Par marialis2.2 le 13 Décembre 2014 à 03:37
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Fitch abaisse la note souveraine de la France,
Paris promet de maintenir le cap
</header>Le ministre français des Finances Michel Sapin, le 10 décembre 2014 à l'Assemblée nationale,à Paris (c) Afp<aside class="top-outils"></aside> <aside class="inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside>
Paris (AFP) - La France a subi vendredi une nouvelle dégradation de sa note souveraine, par l'agence de notation Fitch Ratings, une décision dont Paris a pris note en assurant que sa politique de relance commençait "à porter ses fruits".
Fitch a justifié sa décision d'abaisser à "AA" contre "AA+" la note de Paris, assortie d'une perspective stable, en raison du dérapage budgétaire de la France et des "faibles" perspectives économiques qu'offre l'économie française.
Selon l'agence, celles-ci pèsent sur la consolidation des finances publiques et la stabilisation du ratio de la dette.
"L'économie française devrait croître moins que la moyenne des pays de la zone euro pour la première fois en quatre ans", explique Fitch dans son communiqué.
Le gouvernement français a immédiatement réagi en assurant que "la politique menée commence à porter ses fruits". Selon Bercy, "les entreprises bénéficient des premiers effets des baisses de prélèvements, qui se poursuivront durant les prochaines années".
Le ministre des Finances Michel Sapin estime également que "les derniers indicateurs confortent les perspectives de croissance" de la France.
Des arguments insuffisants selon l'analyse de Fitch, pour qui le programme de réformes structurelles de la France "n'apparaît pas suffisant pour renverser les tendances négatives qui pèsent sur la croissance à long terme et la compétitivité".
- 'Crédibilité budgétaire affaiblie' -
L'agence de notation table sur une croissance du Produit intérieur brut (PIB) français de 0,4% en 2014 et de 0,8% en 2015, année où "la dépréciation de l'euro et les prix du pétrole plus bas soutiendront quelque peu la croissance".
Et au gouvernement qui rappelle avoir "récemment revu à la baisse le déficit public prévu pour 2015 (de 4,3% à 4,1% du PIB) et pour les années suivantes", Fitch répond que "cela ne sera pas suffisant pour changer (ses) projections sur la dynamique de la dette publique de la France".
Elle estime ainsi qu'à 4,1% du PIB, le déficit prévu pour 2015 "ne présente pas d'amélioration par rapport à celui de 2013". Le gouvernement projette aussi un déficit de 4,4% pour 2014 au lieu de 3,8% prévu en avril.
"Ces dernières déviations dans les objectifs budgétaires (...) affaiblissent la crédibilité budgétaire" de la France, affirme encore l'agence ajoutant que "c'est la deuxième fois depuis fin 2012 que le gouvernement français retarde l'objectif d'atteindre le seuil de déficit de 3%" que réclame l'Union européenne.
Défendant sa politique, le gouvernement rappelle que le "contexte économique (est) difficile en Europe" mais assure maintenir "son cap, avec la mise en œuvre des économies prévues, avec la poursuite des réformes nécessaires pour renforcer la croissance et rendre les entreprises plus compétitives".
Il met en avant également le Pacte de responsabilité et de solidarité et le Crédit d'impôt compétitivité emploi qu'il a mis en place pour relancer l'économie.
Enfin, il rappelle que "la dette française est parmi les plus sûres et les plus liquides au monde, avec une charge de la dette contenue, comme le souligne Fitch dans son appréciation"
De fait, la France continue à emprunter à des taux historiquement bas sur le marché obligataire. Le taux des emprunts français à 10 ans a ainsi touché ce vendredi un nouveau plus bas en séance, à 0,890%, sur le marché obligataire secondaire où s'échange la dette déjà émise.
- Répit de Bruxelles -
Le 10 octobre, l'agence concurrente Standard and Poor's, avait elle aussi lancé un avertissement à la France, en faisant passer à "négative" au lieu de "stable" la perspective d'évolution de la note de la dette française, qu'elle maintenait à "AA".
Standard and Poor's est traditionnellement plus sévère à l'égard de la France, qu'elle avait été la première à priver de son "triple A", en janvier 2012.
La troisième grande agence Moody's est la dernière désormais à continuer d'accorder la deuxième meilleure note possible à la qualité de la dette française, alors que S&P était déjà descendue au troisième cran.
La France avait cherché fin octobre à désamorcer les critiques de la Commission européenne sur son projet de budget 2015 en annonçant une réduction supplémentaire du déficit public.
Elle a obtenu un répit de Bruxelles fin novembre, qui a renvoyé au printemps son verdict sur le budget 2015, mais en exigeant davantage d'efforts pour améliorer les finances publiques, sous peine de sanctions.
La France avait déjà demandé par deux fois de remettre à plus tard cet engagement, sous la présidence de Nicolas Sarkozy puis sous celle de François Hollande.
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Par marialis2.2 le 10 Décembre 2014 à 12:00
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La Chine officiellement première puissance économique au monde
<time datetime="2014-12-08T12:31:13" itemprop="datePublished"> 8 décembre 2014 à 12:31 </time><aside class="tool-bar"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption itemprop="description">Pause déjeuner sur un chantier à Pékin, le 8 décembre. (Photo Greg Baker. AFP)</figcaption></figure>ARTICLE+INFOGRAPHIE</header>Selon le FMI, le PIB chinois, exprimé en parité de pouvoir d'achat, devrait dépasser cette année celui des États-Unis.
C’est officiel, ça vient (presque) de tomber : la Chine est la première puissance économique du monde. Voilà ce que rapporte le site américain d’information financière MarketWatch, qui a mis le nez dans les dernières données du Fonds monétaire international, publiées en octobre dernier. Et en a ressorti ces chiffres : en 2014, le produit intérieur brut (PIB) chinois exprimé en parité de pouvoir d’achat (PPA, on va en reparler) devrait être de 17 632 milliards de dollars; tandis que celui des États-Unis ne serait «que» de 17 416 milliards. L’année précédente, ces derniers enregistraient encore une légère avance sur Pékin.
Selon MarketWatch, ce nouveau classement reflète aussi bien une tendance de long terme − le développement industriel de la Chine − qu’une récente modification du calcul du PIB chinois par l’institut statistique national. Cette réforme a conduit à intégrer davantage d’activités dans la richesse nationale, et ainsi à gonfler un peu plus celle-ci - un effet qu’a aussi expérimenté la France cette année. Voilà donc la Chine sur la première marche du podium. Et, à en croire les projections du FMI, c’est parti pour durer. Mais au juste, cette situation est-elle vraiment nouvelle ? Regardons le PIB en prix constants (c’est-à-dire corrigés des effets de l’inflation) : à ce compte-là, c’est dès 2011 que Pékin a doublé Washington en termes de richesse nationale.
MarketWatch considère cependant qu’il est plus sûr d’exprimer le PIB en parité de pouvoir d’achat. Et il y a de bonnes raisons de penser cela. En effet, comment trouver un référentiel commun pour exprimer la richesse de pays qui diffèrent, non seulement par leurs monnaies, mais aussi par leurs niveaux de vie ? Une solution est de tout convertir en une même devise, par exemple le dollar. Mais les résultats sont alors à la merci d’une modification des taux de change. Qui plus est, un dollar n’a pas forcément la même valeur d’usage selon le pays − concrètement, il permet d’acheter beaucoup plus de choses en Chine qu’aux États-Unis.
Le calcul en PPA est une réponse à ce problème. Il consiste à ne pas utiliser les taux de change officiel pour convertir les monnaies entre elles, mais à mesurer leur pouvoir d’achat par rapport à un «panier» de produits. Par exemple, si une bouteille d’eau coûte 4 dollars aux États-Unis et 2 yuans en Chine, le taux de change sous-jacent est de 1 yuan pour 2 dollars. Et c’est lui qui sera retenu pour exprimer le PIB chinois dans la devise américaine. En pratique, toutefois, les «paniers» retenus par les institutions internationales comprennent plus de 3000 biens et services.
On obtient ainsi un indicateur relativement concret, et une médaille d’or de plus pour la Chine en matière économique. Reste toutefois une catégorie dans laquelle Pékin devrait longtemps rester à la traîne : le PIB (PPA) par habitant. Dans ce classement, en 2013, son abondante population valait à la Chine d’occuper le 89e rang, entre les Maldives et la Jordanie.
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Par marialis2.2 le 8 Décembre 2014 à 16:53
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Eurogroupe à la France : encore un petit effort...
</header>Les ministres des Finances de la zone euro partagent l'analyse de la Commission européenne sur le budget de la France qui ne se conforme pas au pacte de stabilité.
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Les ministres des Finances de la zone euro, qui se réunissent lundi à Bruxelles, demandent à la France de prendre des mesures supplémentaires afin de réduire son déficit structurel.
Déjà en 2013, les ministres de l'Eurogroupe avaient demandé à la France de réduire son déficit structurel de 0,8 points pour l'année 2014 ainsi que pour 2015. Paris n'a toutefois probablement réduit celui-ci que de 0,1 point cette année et mise sur une baisse de 0,3 points en 2015. Des chiffres qui l'exposent à des sanctions de la part de la Commission européenne.
Selon le communiqué de la réunion des ministres dont l'agence de presse Reuters a pu prendre connaissance, l'Eurogroupe déclare partager l'analyse de la Commission européenne sur la non conformité du budget français au regard du pacte de stabilité. Il estime également que "des mesures additionnelles seront nécessaires pour montrer une amélioration de l'effort structurel".
L'Italie dans le même cas
Même traitement pour l'Italie à qui les ministres européens demandent de réduire son déficit structurel en 2015. Pour ce faire, il est attendu que Rome effectue de nouvelles coupes dans son budget.
L'Italie est priée de réduire son déficit structurel à 0,5 point de PIB en 2015. Des chiffres qui ne concordent pas pour autant avec les estimations de la Commission européenne qui table de son côté sur une réduction de 0,1 point.
"Nous observons que, selon l'évaluation effectuée par la Commission, l'effort structurel de l'Italie en 2015 sera de 0,1 point de PIB alors qu'il est requis 0,5 point (...) c'est pourquoi des mesures supplémentaires seraient nécessaires pour permettre une amélioration de l'effort structurel", signale le communiqué de la réunion de l'Eurogroupe.
Lire aussi :Budget : la Commission européenne accorde un dernier sursis à la France
La France corrige son budget 2015 et évite in extremis le bras de fer avec BruxellesSource Reuters
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Par marialis2.2 le 6 Décembre 2014 à 00:26
Le journal de 21h : l'aéroport Toulouse-Blagnac passe sous pavillon chinois
REPLAY INTÉGRAL - Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, a annoncé ce jeudi le rachat de 49.9% du capital de l’aéroport de Toulouse-Blagnac par un consortium chinois. lien
<figure class="article-cover mdl js-player cover-player" data-cover="http://media.rtl.fr/cache/0H7i373MvuYJ1WjAoGcGuQ/795x530-2/online/image/2014/0610/7772519798_l-info-sur-rtl.jpg" data-player="jwplayer" data-src="http://media.rtl.fr/online/sound/2014/1204/7775743932_le-journal-de-21h-du-04-12.mp3">
<time class="item publish-time" datetime="2014-12-04T22:40:00+01:00"> publié le 04/12/2014 à 22:40</time><aside class="article-tool js-social-hitcount" data-hitcount-url="/article/share/7775743933" id="article-tool" style="top: auto;">Partager</aside>Dans un entretien accordé à La Dépêche, Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi avoir cédé 49.9% du capital de l’aéroport de Toulouse-Blagnac au groupe chinois Symbiose. Le consortium asiatique, composé du Shandong Hi-Speed Group et Friedmann Pacific Investment Group, aurait acheté sa participation pour 308 millions d’euros.
Par ailleurs, le ministre de l’Économie a tenu à remarquer que cette opération de rachat ne résultait pas d'une politique de privatisation du gouvernement. Il s'agirait "d'une ouverture de capital dans laquelle les collectivités locales et l’État restent majoritaires avec 50,01 %", a-t-il déclaré dans cette même interview.
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Par marialis2.2 le 3 Décembre 2014 à 20:17
Passes d’armes entre le gouvernement et le patronat
Le Monde.fr | <time datetime="2014-12-03T16:35:54+01:00" itemprop="datePublished">03.12.2014 à 16h35</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-12-03T18:37:06+01:00" itemprop="dateModified">03.12.2014 à 18h37</time>
<figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> </figure>
Depuis près d’une semaine, pas une journée sans que le patronat et le gouvernement ne s’invectivent à distance, par micros interposés, en se rejetant la responsabilité de la situation de blocage de l’économie française, au moment où les petites et les moyennes entreprises se mobilisent.
Lire aussi : L’exécutif accuse le patronat d’irresponsabilité
Mardi 2 décembre, c’est le premier ministre lui-même, Manuel Valls, qui profite de la tribune que lui offre l’Assemblée nationale pour dénoncer les « provocations » de certains « dirigeants du patronat », qui ne sont « pas à la hauteur » de leurs « responsabilités ». Une attaque, à peine voilée, contre le patron du Medef, Pierre Gattaz, qui rassemble ses troupes lors d’un grand meeting, mercredi 3 décembre à Lyon.
La bataille médiatique avait été amorcée six jours plus tôt, vendredi 28 novembre, trois jours avant le début d’une semaine de mobilisation patronale. C’est sur i-Télé que Bruno Le Roux ouvrait les hostilités en menaçant le patronat de « revenir » sur les 40 milliards d’euros de baisse de charges. Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, visait alors directement M. Gattaz, « qui essaie de ruiner jour après jour tous les efforts que nous faisons pour espérer retrouver de la confiance ». Un « comportement peu citoyen », estimait-il.
« Quelque chose d’incompréhensible »
Dimanche 30 novembre, c’est au tour du porte-parole du gouvernement et ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, de fustiger les propos du patron des patrons qui avait appelé la France à lever l’obligation de justifier un licenciement. « Je pense qu’il y a un problème Gattaz », assène le ministre sur France 5 dans l’émission « C Politique ».
Alors que les chefs d’entreprises s’activent à la veille d’une journée de mobilisation, Stéphane Le Foll estime que la mobilisation a « quelque chose d’incompréhensible ». « Ces patrons qui vous disent qu’il faut faire 100-150 milliards d'euros d’économies, ils vous disent de les faire où ? Le jour où il faudra baisser encore de manière drastique le nombre de fonctionnaires et la dépense publique, c’est le BTP qui viendra dire : “Mais on n’a plus de quoi investir.” »
Le temps de la riposte patronale arrive logiquement lundi, jour de l’appel à manifester de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises. C’est au micro d’Europe 1 que Pierre Gattaz choisit de répondre. Il souligne le « ras-le-bol » des patrons face à « la fiscalité qui continue de monter contrairement aux promesses ». « Nous sommes asphyxiés par ces charges », poursuit le patron du Medef, chiffrant la hausse de la fiscalité des entreprises à quelque 42 milliards d’euros sur la période 2010-2015, dont « 21 milliards de la responsabilité de Sarkozy-Fillon et 21 milliards de la responsabilité de François Hollande et de ses gouvernements ».
Lire aussi : Les petits patrons à Hollande : « On ne vous dit pas “merci pour ce moment” »
« Usine à gaz » ou « avancée sociale »
La colère du patronat se cristallise contre trois dispositifs de l’exécutif : le compte pénibilité lié à la réforme des retraites, l’obligation d’informer en amont des salariés en cas de projet de cession d’une PME (loi Hamon) et l’instauration d’une durée de travail minimum de 24 heures par semaine pour le temps partiel. « Il faut revoir ces dispositifs, les surseoir, voire les supprimer », avance Pierre Gattaz en les jugeant « anti-économiques », coûteux et complexes à mettre en œuvre.
Aux déclarations de Pierre Gattaz et à celles de centaines de patrons qui répondent aux médias durant leur journée de mobilisation, le gouvernement riposte par une vague d’attaques ciblées. Sur la question du « compte pénibilité », Marisol Touraine, ministre de la santé, lance la contre-offensive : il s’agit « d’une avancée sociale majeure », dit-elle, assurant aux patrons qui dénoncent une nouvelle « usine à gaz » administrative que la « mise en place sera simple ». « Je veux rappeler cela avec force aujourd’hui, alors que certains défilent dans la rue en brandissant caricatures et exagérations. »
C’est ensuite au tour d’Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de répondre vertement au responsable patronal, mardi 2 décembre sur Radio Classique : « Je n’ai pas à qualifier l’attitude de Pierre Gattaz. J’ai simplement à dire que dans “pacte de responsabilité”, il y a le mot responsabilité », tance le ministre. « Aujourd’hui, il y a très peu d’accords de branche qui sont signés. C’est un échec et c’est aussi le sien », accuse-t-il, en visant M. Gattaz.
La déclaration sème la confusion au sein de la majorité : « Depuis le début de l’année, le gouvernement nous répète que le pacte est l’atout numéro un pour relancer la croissance. Et alors que son application commence à peine, Macron nous explique que c’est un échec ? C’est hallucinant », grince un dirigeant socialiste.
Pierre Gattaz répond d’un tweet sarcastique à l’attaque d’Emmanuel Macron :
Pierre Gattaz ✔ @PierreGattaz Suivre.@EmmanuelMacron Le Pacte est un « échec » ? On arrête de demander aux branches de s’impliquer ? #crisedeconfiance #liberonslentreprise
L’ambiance affichée fin août paraît bien loin, lorsque M. Valls avait lancé son « j’aime l’entreprise » suscitant la réaction enthousiaste de M. Gattaz qui avait applaudi « un discours de lucidité, de pragmatisme, de courage ».
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