• Autoroutes : partisans et opposants d'un rachat des concessions s'affrontent

    AFP le <time datetime="2014-11-19T21:37:17+01:00" itemprop="datePublished">19/11/2014 à 21:37 lien </time>

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    Un péage autoroutier à Saint-Arnoult-en-Yvelines, le 31 juillet 2014 ( AFP/Archives /  )
    Un péage autoroutier à Saint-Arnoult-en-Yvelines, le 31 juillet 2014 ( AFP/Archives / )

    Quel avenir pour les sociétés d'autoroute? Faut-il les renationaliser ? Mercredi, des députés ont évoqué des pistes alternatives à un tel rachat par l'Etat tandis que les sociétés concessionnaires ont appelé à "sortir de la critique excessive".

    Face à ceux, qui comme les communistes, demandent une renationalisation des autoroutes, la mission parlementaire d'information a évoqué des solutions alternatives et réclamé un débat public au Parlement, lors de la présentation mercredi d'un rapport d'étape.

    Ce débat devrait "aborder le sujet des concessions, qui ont fait l'objet en 2005 d'une privatisation en dehors de toute décision législative", ont écrit les députés Bertrand Pancher (UDI) et Jean-Paul Chanteguet (PS), respectivement président et rapporteur de cette mission d'information, dans un courrier envoyé à Manuel Valls.

    Il aborderait aussi le plan de relance autoroutier, négocié entre le gouvernement et les sociétés concessionnaires d'autoroute (SCA) et qui a été approuvé par Bruxelles. Ce plan prévoit une prolongation de la durée de leurs contrats, en échange de plus de trois milliards d'euros d'investissement.

    Car s'il ne souhaite pas "nationaliser les autoroutes", Jean-Paul Chanteguet préconise une résiliation anticipée des contrats passés avec les sociétés concessionnaires pour des "motifs d'intérêt général", une mesure "possible et compatible avec notre politique budgétaire et la réglementation européenne".

    Selon lui, "une majorité se dégagerait" parmi les membres de la mission d'information en faveur d'une telle dénonciation des contrats. Celle-ci coûterait 20 milliards d'euros, plus 17 à 20 milliards d'euros de dette résiduelle.

    Plus prudent, Bertrand Pancher préfère lui évoquer le "rééquilibrage du contrôle des sociétés concessionnaires par les services de l'Etat" et "la création ou le rattachement de ces activités à une haute autorité indépendante de régulation".

    La dénonciation des contrats passés avec les SCA est simplement "une possibilité qui (nous) est ouverte", précise-t-il.

    Le rapport final de la mission d'information doit être rendu mi-décembre. Début novembre, le ministre de l'Économie Emmanuel Macron avait promis d'imposer "beaucoup plus de pression" sur les sociétés autoroutières et même de faire "baisser les tarifs là où ce sera possible".

    - une "rente" ? -

    De son côté, le groupe Vinci (ASF, Cofiroute, Escota et Arcour, soit 4.386 km) avait invité à débattre les acteurs, et spécialistes du secteur et quelques responsables politiques, tous favorables au système des concessions et qui ont alterné plaidoyer pro domo et pédagogie chiffrée.

    "Il faut garder confiance dans les concessions et sortir de cette critique sûrement excessive des sociétés d'autoroutes", a ainsi jugé le député du Calvados Philippe Duron.

    Car ces entreprises sont particulièrement visées depuis qu'un rapport de l'Autorité de la concurrence a relevé, il y a deux mois, une rentabilité de 20% ou plus, sur fond de prix des péages augmentant plus vite que l'inflation depuis la privatisation de 2005-2006.

    Cet organisme indépendant avait estimé que les sociétés concessionnaires bénéficiaient d'une situation de "rente".

    La rentabilité "sera de 7% par an si tout va bien, elle sera négative si tout va mal, c'est-à-dire si les taux d'intérêt montent et si le trafic baisse", a martelé Pierre Coppey, président de Vinci Concessions et de l'Association professionnelle des sociétés françaises d'autoroutes.

    Quid des hausses tarifaires, elles-aussi jugées excessives depuis la privatisation en 2006? De 2007 à 2014, elles ont été de 1,81% par an contre 2,06% entre 2000 et 2006, soit "un peu supérieures à l'inflation" (1,43% à partir de 2007 et 1,63% avant), a chiffré l'Asfa (Association française des sociétés d'autoroute).

    En outre "les règles de fixation des tarifs sont restées les mêmes" et "il est pernicieux de dire qu'elles auraient été extorquées à l'Etat", alors que le gouvernement contrôle ces tarifs, a encore estimé Pierre Coppey.

    "Nous ressentons les procès qui nous sont faits comme très injustes. Ils ne nous paraissent cohérents ni avec la satisfaction qu'expriment nos clients (...), ni avec le fait que nous nous sommes acquittés sans jamais nous en départir, des obligations qui sont dans nos contrats", a-t-il ajouté.


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  • Immobilier : voici ce qu'il faut gagner pour pouvoir acheter

    Edité par
    le 12 novembre 2014 à 09h10 , mis à jour le 12 novembre 2014 à 09h25.
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    Image d'illustration / Crédits : Caroline Piquet / MYTF1News

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    Pour acheter un appartement, il faut gagner 5237 euros par mois en moyenne en France. Mais ce chiffre varie considérablement selon les villes avec un pic à 7998 euros par mois à Paris pour un premier achat selon une étude de Meilleurstaux.com.

    Il suffit de s'attarder devant n'importe quelle devanture d'agence immobilière pour s'en convaincre : il est de plus en plus difficile d'acheter un appartement ou une maison en France. Selon une étude du site de courtage Meilleurstaux.com, révélée par Le Parisien et Europe 1 ce mercredi, l'acheteur type en France est avant tout une personne... aisée qui peut chaque mois s'autoriser d'importantes mensualités avec, de surcroît, un apport personnel conséquent.


    37,4 ans.  C'est l'âge moyen d'un emprunteur immobilier. Il achète en général son premier logement.    A Lille, cet âge baisse à 33 ans. Il atteint 38 ans à Marseille,  36,1 ans à Lyon et 36,8 ans à Nantes.


    68 808 euros d'apport ! Il a presque doublé en 10 ans, indique Meilleurstaux.com. En 2004, époque où les prix de l'immobilier étaient en forte croissance, l'apport était "d'à peine" 35.000 euros. Désormais, sans l'aide de parents ou de tout autre membre de la famille, difficile d'acheter.


    5237 euros de revenus par mois. C'est ce que gagnent en moyenne les emprunteurs. Mais, là aussi, ces revenus fluctuent d'une ville à l'autre. Pour pouvoir acheter à Lyon, il faut gagner 5743 euros mais "seulement" 4990 euros à Lille et... 7998 euros à Paris. Pour acheter, il faut gagner 1000 euros de plus qu'il y a dix ans ! 


    Le prêt : de 166.000 à 270.000 euros. Conséquence direct de la hausse des prix, il faut emprunter 270.000 euros en moyenne à Paris pour acheter contre 195.798 euros à Lyon et 166.494 euros à Strasbourg.

    VIDEO. De moins en moins de propriétaires en France


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  • Nestlé entend se délester de sa filiale française de surgelés Davigel

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-11-14T10:37:36+01:00" itemprop="datePublished">14.11.2014 à 10h37</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-11-14T10:39:08+01:00" itemprop="dateModified">14.11.2014 à 10h39</time> | Par

    Nestlé poursuit sa cure minceur. Cette fois, c’est sa filiale française Davigel qui en fait les frais. Le groupe suisse a annoncé vendredi 14 novembre qu’il mettait en vente cette activité spécialisée dans la production de plats surgelés pour la restauration et les collectivités.

    Davigel, dont le siège est à Dieppe (Seine-Maritime), emploie en France 3100 salariés. La société affiche un chiffre d’affaires de 700 millions d’euros en 2013, après 783 millions l’année préccédente. L’entreprise était entrée dans le giron de Nestlé en 1989 lors du rachat de Buitoni.

    Cette cession intervient après d’autres opérations de délestage. Le leader mondial de l’agroalimentaire, à l’instar d’autres géants comme Unilever ou Procter & Gamble, s’est lancé dans une stratégie de toilettage de ses activités. Il y a un an, quasiment jour pour jour, Nestlé s’allégait de la marque de diététique Jenny Craig. Puis, il a aussi cédé les marques de nutrition sportive Powerbar et Musashi et ses boissons Juicy Juice.

    Lire aussi : L’inépuisable lapin Duracell va jouer du tambour aux oreilles de Warren Buffett

    En France, Nestlé a déjà vendu ses eaux minérales régionales comme Plancoët ou Carola. Il a aussi restructuré ses activités l’an dernier, en arrêtant la production de plats cuisinés surgelés à la marque Maggi dans son usine de Beauvais, recentrée sur la fabrication de glaces.

    LIGNE DE CONDUITE

    Le scandale de la viande de cheval substituée à de la viande de bœuf avait fait plonger les ventes des lasagnes et autres plats préparés Maggi, ce qui avait contribué à la décision. Des traces de viande de cheval avaient été dans des lasagnes cuisinées à Beauvais pour Davigel.

    Vidéo suggérée sur le même sujet

    • Nestlé accuse un recul de ses ventes sur les neufs derniers mois

      Le chiffre d'affaires du leader mondial de l'agro-alimentaire a reculé de 3,1 % de janvier à septembre. Il a été affecté par d'importants effets de change négatif. Le repli des ventes s'explique par un ralentissement dans les pays émergents, notamment en Chine et par une activité quasiment plate dans les pays matures. En Europe, la croissance a été positive grâce à l'innovation et aux produits haut de gamme. L'activité s'est développée en Europe de l'Ouest. Le groupe a en tout cas confirmé ses prévisions de croissance organique de + 5 % pour l'ensemble de l'année.

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    Ces opérations répondent à la ligne de conduite fixée par Paul Bulcke,directeur général de Nestlé,

    en octobre 2013. Il n’avait pas alors caché que les activités dont les performances n’étaient pas satisfaisantes n’avaient pas leur place au sein du groupe. Or, Davigel voit son chiffre d’affaires reculer et le secteur de la restauration demeure à la peine, affecté par la mollesse de la croissance.

    En parallèle, le groupe suisse veut se renforcer sur des marchés en forte croissance. Il a ainsi fait entrer les soins de la peau dans son nouveau périmètre. Avec la reprise à 100 % du capital de Galderma et l’acquisition de droits de commercialisation de soin de dermatologie esthétique en Amérique du Nord. Nestlé qui n’avait pas atteint son objectif de croissance en 2013, s’est engagé à une croissance de son chiffre d’affaires de près de 5 % en 2014.


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  • Quels sont les produits dont les prix baissent le plus ?

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    Conjoncture le prix des ordinateurs a chuté de 90% en moyenne depuis 1998

    <figcaption class="legend ta-l"> le prix des ordinateurs a chuté de 90% en moyenne depuis 1998 (Crédits : Reuters) </figcaption> </figure> <section class="signature"> Fabien Piliu  |  <time datetime="2014-11-13CET10:02:00+0100" itemprop="datePublished"> 13/11/2014, 10:02 </time>  -  375  mots </section> <section class="chapeau"> Selon l'Insee, l'indice des prix à la consommation est resté stable en octobre. Sur an, il progresse de 0,5%. Certains produits ont vu leurs prix fortement reculer depuis douze mois. Sur longue période, le repli est encore plus marqué. </section> <aside class="img-links-wrapper"> </aside>

    Stable. Entre septembre et octobre, l'indice des prix à la consommation mesuré par l'Insee est resté stable. Sur un an, il affiche une progression de 0,5%. Si certains produits ont vu leurs prix augmenter au cours des douze derniers moins - c'est notamment le cas des produits frais dont les prix ont progressé de 1,5%, le tabac (+3,5%) et des services (+1,5%) - d'autres affichent de très nettes baisses sur la période.

    C'est le cas de l'énergie dont les prix on reculé de 1,2% sur un an, marqués par une baisse des tarifs des produits pétroliers (-3,6%) et des carburants (-3,1%).

    Les prix des biens électroniques chutent, et ce n'est pas fini

    C'est surtout le cas des prix des produits manufacturés. Ils se sont repliés de 0,8 % sur un an. La baisse est plus nette pour la verrerie, la vaisselle et les ustensiles de ménage (-1,2%), les appareils ménagers (-2,5%) les produits de santé (-2,9%). Il l'est encore plus pour les produits technologiques. Sur un an, les prix des équipements audio-visuels, photographiques et informatiques a reculé de 6,8 %. Ceux des équipements téléphoniques et de télécopie affichent une chute de 15,8 % au cours des douze derniers mois. Cette tendance qui permet de soutenir les ventes des équipements de l'information et de la communication. Elles ont augmenté de 1,8% en juin et août selon l'Insee.

    " La baisse des prix des produits manufacturés devrait se poursuivre structurellement sous l'effet de l'innovation technologique et de la concurrence toujours accrue entre les entreprises et entre les pays, en raison de la concurrence qui limite la durée de vie des rentes et diminue ainsi les prix ", explique le cabinet Asteres.

    Sur plus longue période, la baisse des prix de certains biens est encore plus importante. Quelques exemples : en moyenne, le prix des jouets a reculé de 20% par rapport à 1998. Celui d'appareil ménager a baissé de 25%. Les tarifs liés à la communication, qui intègre notamment la téléphonie, sont inférieurs de 34% à ceux observés en 1998 par l'Institut. Les prix des équipements audiovisuels et photographiques ont diminué de 75% quand ceux des " Matériels de traitement de l'information ", une sous-classe de produits définie par l'Insee qui comprend notamment les micro-ordinateurs ont chuté de 90% !


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  • La justice américaine approuve le plan de Detroit pour sortir de la faillite

    <section>

     
    <article>
    <section id="detail_content">Par: rédaction lien 
    8/11/14 - 01h03  Source: Belga

    La justice américaine a approuvé vendredi le plan de Detroit pour sortir de la faillite, la plus importante dans l'histoire des municipalités aux Etats-Unis, en renégociant sa faramineuse dette de près de 18 milliards de dollars.

    <section>

    "C'est un jour historique pour la ville de Detroit, pour sa région et pour son Etat" (Michigan, nord-est), a déclaré lors d'une conférence de presse le juge Gerald Rosen, qui avait été nommé médiateur pour gérer les graves difficultés financières de "Motor City". 

    Plombé par une chute de ses recettes fiscales, l'ancien fleuron de l'industrie automobile s'était placé sous la protection du régime des faillites en juillet 2013 pour pouvoir renégocier sa dette à l'abri de ses créanciers. Après plusieurs semaines d'audience, la justice de Detroit a approuvé son plan de sortie qui prévoit d'effacer près d'un tiers de la dette à long terme (7 milliards) de la ville au prix d'une mise sous surveillance budgétaire et d'une réorganisation visant à réaliser des économies. 

    Selon les médias américains, une partie des fonds disponibles (1,7 milliard de dollars) seront réinvestis dans les services publics de Detroit (pompiers, police...), laissés à l'abandon avec la lente désindustrialisation et la crise immobilière qui ont frappé la région. Un tiers de cette somme devrait être utilisée pour s'attaquer au problème des quelque 80.000 bâtiments abandonnés qui jalonnent les rues de la grande ville du Michigan. 

    Berceau des "Big Three" (Ford, Chrysler, General Motors), la ville avait lié son destin à celui de la voiture enregistrant un lent déclin économique et financier qui est allé de pair avec une déchéance sociale. En 60 ans, Detroit a perdu la moitié de sa population et a vu son taux de criminalité grimper en flèche. Le cas de Detroit était surveillé de près par les employés municipaux à travers le pays qui redoutent de voir leurs retraites sabrées en raison des difficultés financières rencontrées par leur propre ville.

    </section></section> </article></section>

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