• PIB -  l’Insee confirme la croissance nulle du deuxième trimestre 

    LINFO.RE – créé le 24.09.2014 à 05h00 –

    mis à jour le 24.09.2014 à 05h49  lien 

    <section>
    <figure> L’économie française continue sa traversée de tunnel. </figure>
    <figure>L’Insee annonce une autre croissance nulle pour le second semestre…insee / crédit SIPA</figure><figure>L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) est l’organe de l’Etat français en charge de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles telles que la comptabilité nationale annuelle et trimestrielle, l’évaluation de la démographie nationale, du taux de chômage, etc. Il constitue une direction générale du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (MINEFI). Il dispose d’une indépendance de fait vis-à-vis du gouvernement, désormais garantie en droit par la loi. Il a sorti ce mardi son rapport sur l’économie française au second semestre.</figure>

    Selon le rapport, la France a connu une croissance nulle de son produit intérieur brut. Ainsi l’estimation réalisée au mois d’août se confirme, alors que le premier semestre de 2014 a déjà affiché une autre croissance nulle. L’Insee annonce que le taux de marge des entreprises françaises, l’un des plus bas d’Europe, s’était dégradé à 29,3% contre 29,8% en début d’année.

    Les statistiques de l’Insee annoncent un ralenti de l’économie française. Le revenu disponible brut des ménages décélère fortement (+0,5 % après +1,3 %). La masse salariale reçue par les ménages ralentit légèrement (+0,4 % après +0,5 %), notamment du fait de la décélération du salaire moyen par tête versé dans les sociétés non financières (+0,3 % après +0,5 %). Les prestations sociales décélèrent également (+0,3 % après +0,6 %). Les impôts sur le revenu et le patrimoine, qui avaient fortement baissé au premier trimestre (–4,3 %) après un second semestre 2013 dynamique, diminuent légèrement au deuxième trimestre (–0,5 %)
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  • <header id="titre_article">

    Moody’s confirme la note Aa1 de la France et maintient les perspectives négatives

    LES ECHOS | <time datetime="2014-09-19T22:52:54+02:00">LE 19/09 À 22:52, MIS À JOUR À 23:31   </time>lien 
    </header><section id="gauche_article">
    • <figure itemid="/medias/2014/09/19/1044782_moodys-confirme-la-note-aa1-de-la-france-et-maintient-les-perspectives-negatives-web-tete-0203790740467_660x352p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption itemprop="description">

    L’agence de notation Moody's a sans surprise abaissé la note de la France à Aa2 - Photo Richard B. Levine / Newscom / SIPA

    </figcaption></figure>
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  • + DOCUMENT L’agence de notation n'a pas abaissé la note de la France, contrairement à ce qui était attendu. Elle en maintient cependant la perspective négative.

    A la surprise générale, deux ans après avoir déchu la France de son précieux AAA, Moody’s n'a pas frappé de nouveau. L’agence de notation a pris la décision de confirmer la note, Aa1, de la France, tout en maintenant la perspective négative.

    Dans un communiqué , Moody's explique que, bien que soumise à des pressions défavorables, la France conserve des avantages importants en matière de crédit, parmi lesquels des taux de financement très bas "en dépit d'une érosion continue et graduelle de sa solidité économique et budgétaire". L'agence ajoute avoir également pris en compte "l'engagement renouvelé du gouvernement à accélérer le rythme des réformes structurelles".

    Moody's estime aussi que "les niveaux de popularité historiquement faibles du gouvernement reflètent les pressions auxquelles il est soumis" mais note que "le récent vote de confiance parlementaire a réaffirmé son mandat législatif pour mettre en oeuvre une série de réformes susceptibles de favoriser la croissance."

    Elle souligne toutefois que le maintien de la perspective négative traduit notamment "les risques importants en matière de mise en œuvre des réformes structurelles". L'agence ajoute qu'elle prend également en compte "la persistance des dépassements de déficits et la faiblesse de la croissance".

     
     
     

    Michel Sapin "prend acte"

    Le ministre de l'Economie, Michel Sapin, a "pris acte" de cette décision et estime que celle-ci "reflète la cohérence de notre stratégie économique : mise en oeuvre du Pacte de responsabilité et de solidarité et de réformes pour retrouver une économie plus compétitive, donc plus de croissance et d’emploi de manière durable, et tenue de l’objectif d’économies que nous nous sommes fixé."

    Pourtant, la communauté financière se préparait à ce que Moody’s abaisse la note de la France à Aa2. En août, l'agence avait annoncé qu’elle sévirait « si (sa) confiance dans la mise en œuvre des réformes ou leur efficacité s’érodait. Si les perspectives de croissance à moyen et long terme se détérioraient encore. Ou si (ses) anticipations sur la trajectoire de la dette à moyen terme se rapprochaient de 100% du PIB ».

    Or, en août toujours, Moody’s a révisé à la baisse ses perspectives de croissance pour la France à 0,5 % pour 2014 et déclaré que l’objectif de déficit ne serait pas atteint. Ce qui a récemment été confirmé par le gouvernement français. Par ailleurs, on sait désormais que la dette publique frôlera 100 % du PIB en 2015 . La décision de l'agence de notation est donc une réelle surprise à plus d'un titre. 

     
    Moody's confirme la note du Royaume-Uni après le "non" écossais

    L'agence a confirmé la note de solvabilité financière de la Grande-Bretagne ("Aa1"), estimant que la victoire du "non" au référendum écossais permettait de "préserver" le cadre institutionnel et budgétaire du pays.
    L'agence indique également que la perspective du pays reste "stable", suggérant qu'elle n'entendait pas modifier sa note, l'une des meilleures, dans les prochains mois.

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  • Les mesures chocs de l'OCDE pour réformer le système fiscal mondial

    Les mesures chocs de l'OCDE pour réformer le système fiscal mondial

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-09-16T15:16:53+02:00" itemprop="datePublished">16.09.2014 à 15h16</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-09-16T16:58:23+02:00" itemprop="dateModified">16.09.2014 à 16h58</time> |Par Anne Michel

    lien Les mesures préconisées par l'OCDE seront examinées lors des réunions du G20 prévus en Australie les 20 et 21 septembre et et les 15 et 16 novembre.
    <figure></figure>

    Pour le compte du G20, qui l'avait mandatée en 2013, sur fond de crise économique et de disette budgétaire, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a dévoilé, mardi 16 septembre, à 14 heures (heure de Paris), un plan d'action international anti-abus précis et ambitieux, baptisé « projet BEPS » (pour Base erosion and profit shifting, érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices).

    Lire notre décryptage : La lutte contre l'évasion fiscale finit par payer

    Précis, car il s'attaque à la zone grise de l'optimisation fiscale, c'est-à-dire à ces instruments fiscaux légaux (prix de transfert au sein d'un groupe, produits dits « hybrides », c'est-à-dire complexes…), mais détournés de leur objet ou utilisés à l'excès par les grandes entreprises, pour ne payer aucun impôt nulle part.

    UN PLAN AMBITIEUX

    Précis aussi, parce qu'il s'en prend aux pratiques jugées déloyales de ces grands groupes. Notamment au chalandage fiscal, qui consiste à sélectionnerles pays les mieux-disants fiscalement, pour y domicilier un siège social ou yloger certains investissements ou opérations financières. Les groupes stars de l'économie numérique (GoogleApple, Starbucks, Amazon…), auxquels l'OCDE consacre d'ailleurs un rapport particulier, sont notamment ciblés.

     
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    Ce plan est en outre ambitieux car il devra, pour être traduit en lois et en actes, partout sur la planètesurmonter les résistances s'exprimant dans les pays à fiscalité faible voire nulle, et qui ont fait de l'accueil des multinationales un argument commercial et un avantage compétitif : notamment l'Irlande, leLuxembourg, la Suisse… ou encore le Royaume-Uni.

    LES ETATS-UNIS VEULENT AVANCER PROGRESSIVEMENT

    Selon nos informations, ce dernier a d'ailleurs pesé, lors de l'élaboration de ce plan et des discussions de ces derniers mois entre grandes puissances, et aux côtés des Pays-Bas et du Luxembourg, pour que ne soient pas stigmatisées les fameuses « patent boxes » – ces régimes fiscaux notamment généreusement offerts Outre-Manche, qui permettent à une entreprise exploitant des brevets debénéficier d'importants abattements fiscaux.

    De leur côté, les États-Unis, sous la pression permanente d'un lobby industriel particulièrement puissant, ont insisté sur la nécessité d'avancerprogressivement.

    Sur les quinze mesures (très techniques) dévoilées mardi, et qui devraient êtreplébiscitées lors des prochains sommets internationaux prévus en Australie (le G20 des ministres des finances de Cairns des 20 et 21 septembre et le G20 des chefs d'Etat et de gouvernement des 15 et 16 novembre), quatre d'entre elles, les plus importantes et lourdes d'impact, méritent un focus particulier.

    • Publication d'informations pays par pays (de l'anglais, reporting)

    L'OCDE veut exiger des multinationales qu'elles transmettent, aux administrations fiscales des pays où elles opèrent, des informations détaillées, pays par pays sur : leur chiffre d'affaires, leurs profits, leurs actifs, leurs effectifs, les impôts acquittés…

    Un pas important vers la transparence – et la possibilité de contrôle, donc –, qui pourrait s'accompagner d'un bilan à l'horizon 2020.

    • Lutte contre chalandage fiscal (de l'anglais, treaty shopping)

    L'OCDE veut mettre fin aux pratiques de chalandage fiscal (par des investisseurs qui veulent éviter des retenues à la source) et autres stratégies d'utilisation abusive des conventions fiscales liant les États entre eux, qui, souligne l'organisation internationale, privent les pays de recettes.

    En clair, il s'agit d'intégrer des règles anti-abus dans les conventions fiscales afin d'empêcher que les territoires se livrent entre eux une concurrence fiscale préjudiciable avec des statuts fiscaux trop avantageux

    L'OCDE admet pourtant que certains types d'instruments fiscaux « adaptés à la situation particulière [des États] » pourront être utilisés, afin de ne pas entraverl'investissement et la croissance. Les « patent boxes » entrent dans ce cas de figure.

    • Neutralisation des montages dits « hybrides »

    L'OCDE propose un modèle de législation fiscale qui pourrait mettre fin à l'utilisation abusive des produits hybrides.

    Utilisés par les grandes entreprises pour minorer artificiellement leur facture fiscale, ces produits financiers ont connu un développement exponentiel ces dernières années.

    Ils sont notamment mis en place entre les maisons mères et leurs filiales, dans le seul but de profiter à plein des avantages fiscaux qui leur sont attachés. Par exemple : vente d'obligations convertibles en actions d'une maison mère à une filiale fortement bénéficiaire, qui se traduit par une double déduction fiscale, la filiale déduisant de ses impôts le paiement des intérêts et la maison mère percevant pour sa part des dividendes non imposables.

    • Réformer les prix de transfert (pour les biens incorporels)

    L'OCDE veut réformer un système totalement dévoyé, qui voit certains grands groupes créer des filiales dans des territoires offshore sans fiscalité (notamment aux Bermudes ou aux Îles Caïman), pour y développer un nouveau produit, en réalité conçu par des équipes de recherche et développement au sein de la maison mère.

    Ces filiales sont dénuées d'activité économique réelle.

    • Aller vite sur le calendrier de mise en place

    L'OCDE préconise d'engager sept de ces quinze mesures dès 2014, les huit autres en 2015.

    Parmi les principales mesures à adopter dès 2014 figurent : l'adoption de nouvelles normes internationales permettant de neutraliser les montages hybrides ; l'alignement des règles d'imposition sur la substance économique des entreprises (pour que l'impôt soit payé là où il devrait être dû) ; la réforme du système des prix de transfert, afin que ceux-ci soient calculés conformément à la création de valeur (pour les biens incorporels).

     Lire également (en édition abonnés) : Optimisation fiscale : les politiques au pied du mur


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  • Renault va embaucher en France, assure son PDG Carlos Ghosn

    Renault va embaucher en France, assure

    son PDG Carlos Ghosn

     

    Créé le 14/09/2014 à 23h20 -- Mis à jour le 14/09/2014 à 23h30
    <aside>Le PDG du constructeur automobile Renault, Carlos Ghosn, le 17 juillet 2014 à Tokyo

    Le PDG du constructeur automobile Renault, Carlos Ghosn, le 17 juillet 2014 à Tokyo KAZUHIRO NOGI JIJI PRESS

    </aside>

    Paris - Le PDG du constructeur automobile Renault, Carlos Ghosn, a assuré dimanche que son groupe allait embaucher en France pour répondre à l'augmentation de la production de véhicules dans le pays, sur fond de reprise du marché automobile européen.

    «Il y aura des embauches, forcément, parce que vous ne pouvez pas produire 710.000 voitures avec le même nombre de personnes», a déclaré le dirigeant, interrogé sur la radio Europe 1.

    «Combien? Cela va dépendre beaucoup de la cadence avec laquelle on va monter», a-t-il ajouté.

    La firme au losange a conclu avec les syndicats, en 2013, un accord de compétitivité prévoyant le maintien de ses cinq sites industriels français et une augmentation de la production à un minimum de 710.000 véhicules par an à l'horizon 2016, contre 530.000 en 2012, en échange d'efforts consentis par les salariés, comme une modération salariale.

    «Je peux vous dire par exemple que l'usine de Flins», dans les Yvelines, «va travailler à 50% pour Nissan» pour y produire notamment la Micra de son partenaire, a indiqué M. Ghosn.

    Outre la possibilité de conclure des accords de compétitivité, d'autres efforts sont actuellement menés en France pour restaurer la compétitivité des entreprises, s'est-il félicité.

    «Depuis un certain temps, des mesures ont été prises qui vont dans le bon sens en matière de compétitivité», a estimé le patron de Renault, citant le crédit d'impôt recherche ou le Pacte de responsabilité.

    Dans le même temps, le marché automobile européen montre des signes de reprise.

    «Oui, ça va mieux. Il était temps», a dit M. Ghosn.

    «Il y a un progrès des ventes en Europe pour la première fois en 2014 depuis longtemps, et je m'attends à ce que ce progrès perdure. Nous devrions avoir une récupération lente, mais systématique», a-t-il précisé.

    Le constructeur constate «un petit sursaut en France» également, avec «une amélioration très légère des ventes de voitures qu'on a constatée au cours des derniers mois».

    Renault est aujourd'hui la troisième marque européenne et ambitionne de devenir la deuxième du continent, où l'entreprise réalise plus de 50% de son chiffre d'affaires, a rappelé M. Ghosn.

     © 2014 AFP

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  • Taxe «Tobin»: les Européens volontaristes malgré leurs divergences

    Taxe «Tobin»: les Européens volontaristes

    malgré leurs divergences

     

    Créé le 13/09/2014 à 16h00 -- Mis à jour le 13/09/2014 à 16h10
    <aside>Les 11 pays européens qui veulent instaurer une taxe "Tobin" sont déterminés à trouver un accord d'ici la fin de l'année malgré leurs divergences

    Les 11 pays européens qui veulent instaurer une taxe "Tobin" sont déterminés à trouver un accord d'ici la fin de l'année malgré leurs divergences DANIEL ROLAND AFP

    </aside>

    Milan - Les 11 pays européens qui veulent mettre en place une taxe sur les transactions financières (TTF) sont déterminés à trouver un accord d'ici la fin de l'année sur les contours du dispositif, même s'il reste beaucoup à faire pour rapprocher leurs points de vue, après déjà près de trois ans de discussions stériles.

    Les 11, qui ont eu une réunion sur le sujet vendredi, «ont la volonté de respecter absolument ce que nous avions décidé» au printemps: «que d'ici la fin de l'année, tout le travail technique soit fait», a assuré samedi le ministre français des Finances, Michel Sapin, en marge d'une réunion avec ses homologues des 28 à Milan.

    Le président français, François Hollande, avait indiqué en juin que la taxe devrait «être mise en place pour 2015». Elle est censée s'appliquer à partir du 1er janvier 2016. Mais la proposition est sur la table depuis septembre 2011 et, jusqu'ici, les discussions sur le fond n'ont fait que patiner.

    «La situation est différente selon les pays, c'est pourquoi le premier pas sera sans doute modeste», a averti vendredi le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble. «Je suis optimiste car je pense que si nous faisons ce premier pas, nous allons créer un effet d'entraînement qui mènera à des pas supplémentaires et pourrait inciter d'autres pays à nous rejoindre».

    Le projet de taxe sur les transactions financières, également appelée «taxe Tobin», est porté par la France et l'Allemagne et fait l'objet d'une coopération renforcée, ce qui laisse les pays de l'UE libres d'y participer ou pas. Le Royaume-Uni, avec sa grande place financière, y est hostile.

    Les 11 pays participant au projet peinent eux-mêmes, depuis le début, à s'entendre sur l'assiette de cette future taxe. S'ils sont d'accord pour l'appliquer aux actions, il est également prévu de l'étendre à certains produits dérivés. Reste à définir lesquels. Or, certains pays sont réticents à taxer les dérivés, selon une source diplomatique.

    Les intérêts de la France et de l'Allemagne divergent en la matière car en France, contrairement à l'Allemagne, «le secteur des dérivés est très développé», souligne une autre source diplomatique. «Chaque pays veut instaurer la taxe, mais préfère que ce soient les autres qui paient», résume un responsable européen sous couvert d'anonymat.

    - 'Mauvaise finance' -

    Le flou sur l'assiette de la taxe empêche d'avoir une vision claire de ce qu'elle va rapporter. Dans une proposition faite aux 11 en février 2013, la Commission européenne avait envisagé une taxe de 0,1% sur les actions et les obligations et de 0,01% sur les produits dérivés et tablait alors sur des recettes de 35 milliards d'euros par an.

    Mais pour Michel Sapin, le raisonnement ne doit pas seulement se fonder sur le montant. «Nous voulons identifier les dérivés qui présentent le plus de risque», a-t-il expliqué samedi. «C'est cela qu’il faut taxer. La taxation n’est pas forcément faite pour rapporter, mais pour dissuader», car «la TTF doit permettre de lutter contre la mauvaise finance».

    Le secteur financier européen rejette en bloc le projet et souhaite purement et simplement un abandon de la TTF qui, selon la Fédération européenne des banques, risque de «mettre à mal la stabilité financière de l'Europe et de la zone euro au moment même où l'économie européenne a besoin de mesures structurelles pour encourager la croissance».

    Selon la fédération bancaire française, la TTF «entraînerait l'arrêt ou la délocalisation de certaines activités de marché pourtant indispensables aux entreprises, laissant le champ libre à leurs concurrentes» auxquelles elle ne s'appliquerait pas.

    Les ONG Aides, Coalition Plus, Oxfam France et One France demandent de leur côté «aux ministres des Finances européens de ne pas céder aux pressions du secteur financier» et rappellent l'engagement de François Hollande en juin pour qu'une «part significative de son produit» soit «affectée à l'aide au développement».

    Les pays participant sont, outre la France et l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, l'Estonie, la Grèce, l'Italie, le Portugal, la Slovaquie et la Slovénie.

     © 2014 AFP

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