La frontière entre la France et la Belgique, à Godewaersvelde PHILIPPE HUGUEN AFP
</aside>
Bruxelles - La Belgique accueille près de 20 des 100 plus grosses fortunes françaises, et les Français détiennent au moins 17 milliards d'euros dans ce pays, selon une enquête du quotidien économique L'Echo parue samedi.
Bernard Arnault, l'homme le plus riche de France, sans être installé en Belgique, y a domicilié plusieurs sociétés dès 1999.
Mais il est loin d'être le seul, confirme le journal, qui cite de nombreux autres noms, dont celui du patron du groupe belge de distribution Delhaize, Jacques Bouriez, présenté comme le premier à avoir créé, dès 1983, une holding en Belgique.
L'Echo cite des gens connus comme la famille Mulliez, propriétaire du groupe de distribution Auchan, dont plusieurs membres sont domiciliés à Estaimpuis, commune frontalière choisie plus récemment par l'acteur Gérard Depardieu. Les différentes sociétés belges des Mulliez totalisent un capital de un milliard d'euros, affirme l'Echo.
L'homme d'affaires Bernard Tapie et l'animateur de télévision Arthur font aussi partie du lot.
De nombreux Français fortunés ont choisi de s'installer en Belgique, ou d'y domicilier leurs sociétés, car la fiscalité belge est plus avantageuse qu'en France pour les plus riches, notamment en raison d'une faible taxation du capital et de l'absence d'impôt sur la fortune (ISF).
Parmi les «précurseurs» repérés par le journal figure la famille Bongrain, à la tête du deuxième groupe fromager français exploitant des marques comme «Le Caprice des Dieux». Elle a créé une holding à Bruxelles dès 1988. Selon L'Echo, la famille Bongrain a depuis placé plus de 400 millions d'euros en Belgique.
Les Français fortunés s'établissent de préférence dans des quartiers aisés de Bruxelles, et notamment dans les communes d'Uccle et d'Ixelles, ou dans des communes longeant la frontière française près de Lille (nord de la France).
Sans y être domiciliés, les fondateurs du géant laitier Lactalis (famille Besnier) ont basé à Ixelles une holding dont le capital atteint 1,7 milliard d'euros. La famille Savare, dont le groupe Oberthur est un des leaders mondiaux de l'impression sécurisée, notamment de billets de banque, a fondé une holding dotée de 410 millions d'euros à Uccle, poursuit L'Echo.
La famille Hériard-Dubreuil, qui a fait fortune dans les spiritueux, possède en Belgique une société dotée de 733 millions d'euros en fonds propres, toujours selon le quotidien. Dans la famille des publicitaires Decaux, c'est le plus jeune des fils du fondateur, Jean-Claude Decaux, qui a été repéré en Belgique: il est administrateur délégué d'une holding au capital de 106,5 millions d'euros, selon le journal.
En se basant sur le classement des 500 plus grandes fortunes françaises établie par Challenge, l'Echo calcule qu'elles détiennent 17 milliards d'euros en Belgique.
Le journal évoque par ailleurs l'installation de centaines de Français aisés beaucoup moins connus, affirmant que «beaucoup (...) se sont manifestés ces trois dernières années, c'est-à-dire depuis l'accession de François Hollande à la présidence».
En décembre 2012, l'acteur Gérard Depardieu avait défrayé la chronique en se domiciliant pour des raisons fiscales en Belgique. Quelques mois plus tôt, le patron du groupe de luxe LVMH, Bernard Arnault, avait créé la polémique en entreprenant des démarches pour obtenir la nationalité belge, avant d'y renoncer en avril 2013.
M. Arnault est par ailleurs visé par une enquête pénale du parquet de Bruxelles au sujet d'une augmentation de capital réalisée par sa filiale Pilinvest et d'une possible «fraude à la domiciliation».
En juin, la presse belge avait rapporté que l'animateur et producteur français de télévision Arthur résidait officiellement à Uccle, où il a fondé une société anonyme de droit belge.
Croissance, déficit, emplois : les 5 chiffres alarmants de Bercy et 2 bonnes nouvelles
par Diane Heurtaut avec AFP
le 10 septembre 2014 à 20h32 , mis à jour le 10 septembre 2014 à 20h50. lien
<section id="articleFigure166889">
</section>
<section id="player-social-bar171916">
Partager l'article
</section>
</section><section id="content-list-left"></section><section id="content-list-right">CONJONCTURELes recettes fiscales ne suffiront pas à combler les déficits, a reconnu mercredi Michel Sapin, repoussant pour la 3e fois la promesse de retour du déficit à 3%. La raison principale : la France ne parvient pas à réduire son train de vie, malgré l'engagement réitéré mercredi par Bercy sur les milliards d'économies qu'il compte faire sur les dépenses publiques. Seules bonnes nouvelles : quelques créations d'emplois et pas de nouvelles hausses d'impôts.
C'est sans doute ce qu'on appelle un moment de vérité. Après des mois d'hésitation, le ministre des Finances,Michel Sapin a reconnu ce mercredi matin que les principaux objectifs économiques du gouvernement ne seraient pas tenus. La croissance sera beaucoup plus faible que prévue : 0,4% cette année au lieu des 1% annoncés. Les dépenses publiques vont continuer d'augmenter. Et le déficit des comptes publics ne sera pas maîtrisé avant des années (le ministre français des Finances a reconnu que la France devait une nouvelle fois repousser, à 2017 au lieu de 2015, son engagement à respecter la limite européenne dedéficit public, soit 3% du Produit intérieur brut, c'est la 3e fois que Paris repousse ainsi sa promesse).
En clair, malgré les hausses d'impôt, les recettes fiscales ne suffiront pas à financer le train de vie de l'Etat. "On ne va pas aller chercher des nouvelles recettes, c'est-à-dire des hausses d'impôt, et on ne change pas la stratégie sur la réduction des dépenses publiques. Mais on ne va pas au-delà, ni en recettes nouvelles avec des hausses d'impôt, ni en renforçant la baisse des dépenses publiques", a martelé Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement.
Volte-face de Sapin sur les économies de la France
Malgré cette croissance atone, l'économie française a recommencé timidement à créer des emplois au deuxième trimestre, avec 8.300 nouveaux postes (+0,1%) dans le secteur marchand, a annoncé mercredi l'Insee. Le ministre du travail François Rebsamen a appelé les patrons à aller "plus vite" dans la création d'emplois dans le cadre du Pacte de responsabilité. Et le bilan du pacte de responsabilité, dressé mercredi par François Rebsamen, reste faible : sur 50 branches professionnelles réunies par le ministre, 17n'ont engagé aucune négociation, un constat "inacceptable" pour le ministre du Travail, qui demande au patronat des "résultats" d'ici à la fin de l'année.
En échange de contreparties en matière d'emploi et d'investissement, le pacte prévoit 40 milliards d'euros d'aides publiques sur trois ans, financées par 50 milliards d'économie, que Michel Sapin a promis mercredi de réaliser malgré les difficultés économiques (et contrairement à ce qu'il avait annoncé la semaine dernière, soucieux qu'il était de compenser le mauvais effet de l'annonce sur le déficit français : selon lui, les économies sur la progression naturelle de la dépense publique de 21 milliards d'euros prévues l'an prochain seraient bien maintenues). Depuis l'accord sur le pacte paraphé le 5 mars par le patronat et deux syndicats (CFDT, CFTC), un seul secteur a pris des engagements : la chimie, avec 47.000 créations d'emplois d'ici à 2017.
Insuffisant pour rassurer nos partenaires européens. Se disant "fière" du budget allemand prévu en équilibre pour 2015, la chancelière Angela Merkel a appelé à "une stricte discipline" estimant que "ce qui vaut pour l'Allemagne vaut aussi pour l'Europe". Le même jour, l'ancien ministre français des Finances Pierre Moscovici était confirmé au poste de commissaire chargé des Affaires économiques, alors que l'Allemagne voyait d'un mauvais oeil l'idée de confier la surveillance budgétaire au représentant d'un pays qui repousse ses objectifs. "Il m'a semblé utile que ceux qui connaissent le mieux les problèmes de certains pays viennent de ces pays-là", a tranché mercredi Jean-Claude Juncker, le président de la future Commission, évoquant "la situation budgétaire de la France"...
VIDEO. Croissance : "La hausse des dépenses publiques est continue depuis 10 ans" :
Le Monde.fr | <time datetime="2014-09-03T17:51:31+02:00" itemprop="datePublished">03.09.2014 à 17h51</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-09-09T09:54:26+02:00" itemprop="dateModified">09.09.2014 à 09h54</time> |Par Maxime Vaudano et Samuel Laurent
Règle d’or, pacte de stabilité et de croissance et projets de loi de finances le rappellent constamment : toute la politique économique du pays vise à ramenerles comptes publics sinon à l’équilibre, du moins dans les limites fixées par Bruxelles, définies par les fameux « critères de Maastricht » :
la dette publique ne doit pas dépasser la barre des 60 % du PIB.
Mais malgré les annonces, les ministres et les promesses, l’objectif semble s’éloigner chaque année. Retour sur ce déficit qui ne diminue pas.
1. La dette publique atteint des sommets
Depuis 1974, l’Etat français, qu’il s’agisse de l’administration centrale, des collectivités territoriales ou de la Sécurité sociale, dépense plus qu’il ne gagne, et accumule donc une dette, puisqu’il emprunte de l’argent sur les marchés financiers pour assurer ses dépenses courantes.
Depuis la crise de 2008, la dette de l’Etat français n’a pas diminué. Elle a atteint 93,4 % du PIB en 2013 :
Est-ce grave ? La question prête à débat. Mais dans tous les cas, la France, membre de l’Union européenne et de la zone euro, doit en principe se tenir à certains ratios.
Depuis la crise de 2008, les pays membres de la zone euro se sont engagés sur des trajectoires de redressement des finances, pour rassurer les marchés financiers en maintenant des finances cohérentes et assurer la stabilité de la monnaie unique. François Hollande y a souscrit dès son élection, et le gouvernement s’emploie donc à diminuer les dépenses et augmenter les recettes. Avec un succès mitigé.
Vidéo suggérée sur le même sujet
Le ministre allemand des finances appelle la France à "agir au plus vite" sur le déficit budgétaire
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schauble, a rencontré Michel Sapin, jeudi à Bercy, avant de se rendre à l'université d'été du Medef. Il a soutenu le cap engagé par la France tout en restant ferme : "Il faut agir au plus vite pour réduire les déficits structurels. [...] Nous avons besoin de réformes ambitieuses".
0:0
2. Des objectifs sans cesse revus à la baisse
Dès avant son élection, M. Hollande avait voulu afficher son volontarisme quant au redressement des comptes. Il promettait donc, tableaux chiffrés à l’appui, deramener le déficit à zéro en 2017. Pour ce faire, il se basait sur des hypothèses quelque peu optimistes.
Un budget est en effet construit en fonction de nombreuses variables, dont la principale est la croissance économique, qui conditionne les rentrées fiscales, mais aussi une bonne part des dépenses.
2 %M. Hollande et son équipe, résolument optimistes, tablaient sur une croissance de 1,7 % dès 2013, puis de 2 % à 2,5 % jusqu’en 2017. Las, la réalité a été très largement en deçà : 0,3 % en 2013, une prévision à 0,5 % pour 2014, et à moins de 2 % pour les années qui suivent.
L’Etat a peu à peu revu à la baisse ses ambitions, et modifié constamment ses prévisions et ses objectifs.
La question clé de cette politique réside dans la volonté de diminuer les dépenses de l’Etat. De Michel Sapin à Pierre Moscovici, tous ont affiché leur volontarisme, promettant des dizaines de milliards d’euros d’économies.
Mais là encore, il leur a bien souvent fallu reculer. Au départ, 21 milliards d’euros d’économies étaient promis pour 2015. le ministre des finances, Michel Sapin, vient d’annoncer que le gouvernement ne pourrait finalement en réaliserque 19 milliards, reportant les efforts vers les deux dernières années du quinquennat.
La volonté du gouvernement n’est pas entièrement responsable de ces reculades. Encore une fois, les économies réalisées dépendent elles aussi ducontexte général. Si la croissance n’est pas là, le chômage est plus haut, donc coûte plus cher, et ainsi de suite.
Néanmoins, les gouvernements de la présidence Hollande ont aussi dûcomposer avec une politique double, faite à la fois de baisses des dépenses et d’incitations en faveur des entreprises – comme le crédit d’impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) – qui représentent un coût certain pour les finances publiques.
De même, certaines mesures prévues, comme l’écotaxe poids lourds, et repoussées face à la contestation, représentent un manque à gagner qu’il faut donc compenser.
4. Le casse-tête de l’inflation
Dernier paramètre à prendre en compte : la hausse des prix. Comme tout débiteur, l’Etat a en effet tout à gagner à l’inflation (modérée) : plutôt que dediminuer certains postes budgétaires, il se contentait bien souvent ces dernières années de les geler en valeur, c’est-à-dire d’y affecter la même somme d’une année sur l’autre. L’inflation équivalait alors à une baisse.
0,5 %Mais l’inflation ralentit fortement en zone euro et en France, où elle devrait s'établir à 0,5 % cette année. Ce sera d’ailleurs la raison principale de l’échec du gouvernement à économiser 21 milliards d’euros en 2015, selon Michel Sapin. En effet, il comptait notamment économiser de l’argent en gelant les prestations sociales, plutôt que de les ajuster à l’inflation comme d’habitude :
Plus généralement, la critique qui est faite par certains économistes, non seulement en France mais à l'étranger, est qu’à force de réduire les dépenses, on tend à handicaper la croissance, et donc à ralentir la capacité à réduire les déficits. C’est le message que tentait de faire passer Arnaud Montebourg, et qui hérisse une partie des députés socialistes.
Le gouvernement confronté à un grave dérapage du déficit public
Le Monde.fr | <time datetime="2014-09-10T09:22:29+02:00" itemprop="datePublished">10.09.2014 à 09h22</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-09-10T10:33:01+02:00" itemprop="dateModified">10.09.2014 à 10h33 </time>lien
A quelques jours de la présentation du projet de loi de finances pour 2015, le gouvernement a décidé de jouer cartes sur table. Le ministre des finances, Michel Sapin, accompagné du secrétaire d'Etat chargé du budget, Christian Eckert, a dévoilé, mercredi matin, les prévisions révisées de croissance, d'inflation et de déficit public pour 2014 et 2015.
Plus question, cette fois, de tourner autour du pot : aucun des objectifs réaffirmés en juin lors de la loi de finances rectificative ne sera tenu.
La prévision de croissance pour 2014 est révisée à 0,4 % et celle de 2015 à 1 % contre 1,7 % prévu au printemps.
La prévision d'inflation pour la France est révisée à - 0,5 % en 2014 et + 0,9 % en 2015.
Le déficit public devrait se situer à 4,4 % du PIB (au lieu des 3,6 % prévus dans la loi de finance puis des 3,8 % prévus dans la loi de finances rectificative), contre 4,3 % en 2013.
Le manque à gagner pour les comptes publics s'élèverait à 2 milliards d'euros en 2015, estime le ministre des finances. Pour compenser ces 2 milliards d'économie qui ne seront pas réalisées, le gouvernement exclut toute nouvelle hausse d'impôt.
Où porteront ces économies supplémentaires ? Le ministre se contente d'indiquer qu'« elles seront détaillées dans les prochaines semaines ». Il évoque cependant les dépenses de l'Etat et de ses opérateurs et un « ralentissement des dépenses de santé ».
MAINTIENT DES 21 MILLIARDS D'ÉCONOMIES PRÉVUS EN 2015
Le gouvernement entend ainsi maintenir le cap sur les 50 milliards d'euros d'économies prévus jusqu'en 2017, à commencer par les 21 milliards prévus en 2015, contrairement à ce que M. Sapin avait laissé entendre une semaine plus tôt.
M. Sapin cherche cependant à rassurer ceux qui s'inquiètent d'un nouveau tour de vis austéritaire. « L'efficacité, ce n'est pas de chercher à atteindre à toute force et coûte que coûte l'objectif de déficit initial, affirme le ministre des finances. L'efficacité, ce n'est pas de prendre des mesures qui reviendraient àaggraver encore la panne de croissance que nous connaissons et à ralentirencore un peu plus l'inflation. »
Le gouvernement table sur un déficit de 4,3 % pour 2015, au lieu des 3 % annoncés dans le programme de stabilité. L'objectif de retour aux 3 % étant désormais reporté à 2017.
Contrat Mistral suspendu par Paris: Washington salue une sage décision
lien
Washington - Les Etats-Unis ont salué mercredi la sage décision prise par la France de suspendre la livraison du premier navire de guerre Mistral à la Russie, un contrat qui ulcérait Washington depuis des mois en raison de la crise en Ukraine.
La porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki a repris les termes du communiqué de la présidence française annonçant la suspension du contrat, pour exprimer le soutien de Washington à cette décision.
La diplomatie américaine n'a toutefois pas voulu commenter davantage le geste de Paris, à la veille du sommet de l'Otan au Pays de Galles.
Un groupe de sénateurs et représentants démocrates et républicains ont de leur côté applaudi la décision du président (français François) Hollande. Ils ont encouragé le reste des alliés de l'Otan à cesser toutes les coopérations et ventes en matière de défense avec la Russie tant que se poursuit la crise en Ukraine.
Cela aurait été mieux d'annuler (le contrat), mais l'ajourner est un bon premier pas, a insisté dans un tweet l'influent sénateur républicain John McCain, candidat à la présidentielle de 2008.
A la Chambre des représentants, le patron des démocrates de la commission des Affaires étrangères, Eliot Engel, s'est aussi félicité d'une décision du gouvernement français qui envoie un signe fort de démocraties occidentales se tenant côte à côte face à l'agression du président (russe Vladimir) Poutine contre Kiev.
L'élu américain a toutefois reconnu qu'il s'agissait d'un choix difficile pour la France. Il a suggéré que l'Otan loue ou achète ces bateaux de guerre, une idée déjà évoquée et rejetée par Washington et l'Alliance atlantique.
En pleine crise ukrainienne, les Etats-Unis ont bataillé au plus haut niveau pendant des mois contre ce contrat de deux bateaux militaires de type Mistral devant être livrés à Moscou en octobre 2014 puis en 2015.
Le président Barack Obama avait lui-même exprimé sa préoccupation en juin lors d'un sommet du G7 à Bruxelles et le dossier avait été abordé avec son homologue français.
Les conditions pour que la France autorise la livraison du premier des deux navires de guerre Mistral à la Russie ne sont pas à ce jour réunies compte tenu de l'aggravation de la situation en Ukraine, avait annoncé l'Elysée mercredi. La France a entendu la pression de la communauté internationale en pleine crise ukrainienne et a décidé de suspendre jusqu'en novembre la livraison de ce premier porte-hélicoptères, selon une source diplomatique française.