• Evasion fiscale : les régularisations devraient rapporter 1,8 milliard d'€ en 2014

     

    Publié le 26.07.2014, 23h47 | Mise à jour : 27.07.2014, 00h23    lien 

     
    Selon Michel Sapin, la régularisation des comptes détenus à l'étranger devrait rapporter 1,8 milliard d'euros en 2014.

    Selon Michel Sapin, la régularisation des comptes détenus à l'étranger devrait rapporter 1,8 milliard d'euros en 2014. | (AFP/Joel Saget)

     
    Objectif rempli, selon le gouvernement. Le gouvernement se dit quasi certain de tirer environ 1,8 milliard d'euros en 2014 de la régularisation de comptes bancaires dissimulés à l'étranger, affirme le ministre des Finances Michel Sapin, dans un entretien au Journal du Dimanche. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    «Le rythme d'arrivée des dossiers reste très soutenu. Les sommes recouvrées en impôts et pénalités atteignent 1,336 milliard d'euros aujourd'hui, contre 1 milliard d'euros mi-juin. Nous sommes donc quasiment sûrs d'atteindre l'objectif de 1,8 milliard fin 2014 et de disposer encore de recettes en 2015», déclare Michel Sapin.

    «Ces rentrées fiscales permettent de financer sans difficulté la baisse d'impôt de cette année en faveur des ménages modestes, qui sera pérennisée l'an prochain», ajoute-t-il.
     
     


    Des avoirs à l'étranger d'1 million d'euros en moyenne

    A l'intérieur du contrôle fiscal, le seul service de traitement des déclarations rectificatives (STDR), la cellule de régularisation pour encourager les détenteurs de comptes dissimulés à l'étranger à se faire connaître du fisc, avait reçu 29 024 demandes au 25 juillet, selon le ministre.

    «Le montant moyen par dossier des avoirs révélés à l'administration fiscale s'élève à 1 million d'euros. À ce stade, on peut donc estimer qu'environ 28 milliards d'euros détenus à l'étranger sont sortis de l'ombre et vont accroître les bases fiscales pour l'avenir», s'est-il réjoui.

    «Jamais par le passé une opération d'une telle envergure n'avait eu lieu. Elle repose pourtant sur le droit commun, sans amnistie», a-t-il ajouté.

     

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    LeParisien.fr


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  • Espirito Santo: ESFG maintient la suspension de la cotation de son titre

     

    Créé le 23/07/2014 à 23h20 -- Mis à jour le 23/07/2014 à 23h30
    <aside>Devanture de la banque Espirito Santo à Lisbonne, le 10 juillet 2014

    Devanture de la banque Espirito Santo à Lisbonne, le 10 juillet 2014 PATRICIA DE MELO MOREIRA AFP

    </aside>

    Lisbonne - La holding Espirito Santo Financial Group (ESFG), premier actionnaire de la banque BES, a demandé mercredi la prolongation de la suspension de la cotation de ses actions afin d'évaluer «avec plus de précision» son exposition à la dette du groupe familial Espirito Santo.

    Le placement sous le régime de gestion contrôlée demandé par les holdings Espirito Santo International (ESI) et Rioforte «pourrait avoir un impact négatif sur ESFG et des filiales exposées» au groupe Espirito Santo, prévient ESFG dans un communiqué.

    Fin juin, la holding avait chiffré son exposition directe au groupe Espirito Santo à 2,35 milliards d'euros.

    Suspendu depuis le 10 juillet, le titre Espirito Santo Financial Group avait été exclu mardi du PSI 20, principal indice de la place lisboète. L'opérateur boursier Euronext avait justifié cette décision par «la durée prolongée de la suspension» des actions.

    Rioforte, une des holdings du goupe Espirito Santo, avait annoncé mardi ne pas être en mesure d'honorer ses dettes et a demandé à être placée en redressement judiciaire auprès des autorités luxembourgeoises.

    La société a ainsi emboîté le pas à la holding de tête Espirito Santo International, placée mardi sous le régime de gestion contrôlée par le tribunal de commerce de Luxembourg où les deux holdings ont leur siège.

    Parmi les filiales d'ESFG, qui est également basé au Luxembourg, figurent la Banque Privée Espirito Santo (BPES) en Suisse, qui a annoncé mardi la vente de la majeure partie de ses activités de gestion à la banque suisse CBH.

    La vente, qui concerne les actifs de clients de la BPES au Portugal, en Espagne et en Amérique latine, a été faite à la demande de l'autorité suisse de surveillance des marchés (FINMA), a précisé ESFG dans son communiqué.

    ESFG rappelle également que le contrôleur des banques du Panama (SBP) a pris le contrôle de sa filiale ES Bank, afin de protéger ses clients d'un risque d'insolvabilité. «La banque continue à travailler avec le régulateur afin de trouver une solution adéquate», assure ESFG.

    Le titre de Banco Espirito Santo (BES), détenu par ESFG à hauteur de 20,1%, a bondi mercredi de 14,35% à 0,48 euro à la Bourse de Lisbonne, après l'annonce de l'entrée à son capital de la banque américaine Goldman Sachs, à hauteur de 2,27 %.


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  • OPA sur Club Med: Serge Trigano vote Bonomi et reviendrait aux affaires

     

    Créé le 20/07/2014 à 00h20 -- Mis à jour le 20/07/2014 à 00h30
    <aside>Logo du groupe de tourisme le Club Méditerranée

    Logo du groupe de tourisme le Club Méditerranée STEPHANE DE SAKUTIN AFP

    </aside>

     

    Paris - Serge Trigano, fils de Gilbert, apporte son soutien à l'homme d'affaires italien Andrea Bonomi dans la bataille des OPA sur Club Med et annonce qu'en cas de victoire, il reviendra comme président non exécutif de l'entreprise fondée par son père.

    Dans un entretien au JDD daté de dimanche, l'ancien PDG du Club indique qu'à ses yeux «l'offre d'Investindustrial est la plus séduisante et la plus intéressante pour les actionnaires», notamment parce qu'elle «ouvre au groupe des perspectives qui ne sont pas que chinoises et haut de gamme».

    Cette pique vise l'offre concurrente lancée en mai 2013 par le fonds d'investissement français Ardian et le conglomérat chinois Fosun, actionnaires de longue date du Club Med et associés dans cette OPA à l'actuel PDG du Club Henri Giscard d'Estaing et 400 manageurs de l'entreprise.

    Pour Serge Trigano, 68 ans, l'offre italienne est «plus en phase avec ses racines sans être pour autant passéiste» et donne à l'entreprise «plus de moyens pour assurer son développement».

    L'ancien PDG des clubs de vacances, qui avait succédé à Gilbert Trigano de 1993 à 1997 avant d'être chassé par les actionnaires, assure que l'identité française du Club Med sera ménagée: «Les Bonomi savent que c'est essentiel», mais il entend aussi ne «rien exclure, sauf l'hôtellerie urbaine qui ne colle pas avec son ADN».

    Le PDG des hôtels branchés Mama Shelter, qu'il a lancés avec le designer Philippe Starck, annonce aussi son retour au sommet du Club Med si l'offre italienne l'emporte: «J'ai décidé d'accepter la présidence non opérationnelle», dit-il, en précisant qu'une de ses «priorités sera notamment de défendre le rôle unique des GO (les Gentils organisateurs, ndlr) dans cette entreprise».

    Dans ce scénario, M. Trigano investirait dans Club Med: «Je n'ai pas vocation à devenir un gros investisseur mais je ne m'imagine pas en actionnaire marginal et j'entrerai au capital avec mes fils», prévient-il dans cette interview au JDD.

     © 2014 AFP

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  • <section id="b13-ventre"><btn_impr><article><header>

    Le Cac 40 paralysé par le crash

    du Boeing de Malaysia Airlines

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    <time datetime="2014-07-18T11:10" pubdate="">18/07/14 à 11:10 </time><time datetime="2014-07-18T11:10" pubdate=""></time>- Investir.fr lien 

    La Bourse de Paris campe sur ses positions, toujours sous le choc du crash du Boeing malaisien. Les valeurs de l’aéronautique demeurent sous pression, mais c’est le secteur du luxe qui est le plus touché après le CA décevant d’Hermès. Alcatel est en revanche dopé par les résultats d’Ericsson.

    <figure>Le Cac 40 paralysé par le crash de la Malaysia Airlines<figcaption>Le Cac 40 paralysé par le crash de la Malaysia Airlines</figcaption></figure>

    La Bourse de Paris est à l’arrêt, dans un marché qui reste sous le choc du crash duBoeing de la Malaysia Airlines sur fond de tensions entre Kiev et la Moscou. L’action de la compagnie aérienne chute de 11% à la Bourse de Kua Lumpur. La tendance à court terme dépendra de l’évolution de la situation en Ukraine alors que Kiev et Moscou se renvoient la responsabilité du crash de l’avion malaisien. Le vice-président Joe Biden a déclaré que la destruction duBoeing n’est apparemment « pas un accident », tandis qu’un responsable américain évoquait un tir de missile sol-air. Washington soupçonnerait fortement les séparatistes ukrainiens de l’avoir tiré. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en début d’après-midi pour une session extraordinaire consacrée au crash de la Malaysia Airlines.

    A 11h10, le Cac 40 cède 0,07% à 4.312,94 points dans un volume d’affaires limité de 572 millions d’euros. Ailleurs en Europe, le Footsie londonien perd 0,47%, le Dax de la Bourse de Francfort 0,60% et l’Euro Stoxx 50 des principales valeurs de la zone euro0,22%. A Moscou, le Micex recule de 1,34%. Le contrat future septembre sur indiceDow Jones plie de 0,04%.

    Composante du Dow Jones, General Electric publiera ses résultats du deuxième trimestre avant l’ouverture de Wall Street. Deux indicateurs américains figurent également à l’agenda : l’indice préliminaire Reuters-Université du Michigan de confiance du consommateur pour le mois de juillet à 15h55. Le consensus table sur une légère progression à 83 points, après 82,5 en juin. Ils sera suivi à 16h00 par l’indice des indicateurs avancés de juin, prévu en hausse de 0,5%, comme en mai.

    Le luxe plombé par HermèsAlcatel-Lucent dopé par Ericsson

    Le secteur aéronautique reste affecté par le crash du Boeing malaisien. Air France-KLM recule de 1,55% à 8,632 euros, Airbus Group de 1,26% à 44,41 et Zodiac Aerospace de 1,62% à 22,71.

    Hermès International baisse de 2,02% à 262,30 euros. Le sellier de luxe a dégagé un chiffre d’affaires de 963,4 millions d’euros au deuxième trimestre, en progression de 5,8%, mais la croissance organique à taux de change constant a ralenti à 9,6%, contre 14,7% au premier trimestre, et ressort en-deçà des 11% anticipés par les analystes. Le groupe indique que, en raison de l’impact négatif des parités de change, sa rentabilité opérationnelle devrait être en léger retrait par rapport à celle du premier semestre 2013.

    Dans son sillage, LVMH plie de 1,23% à 136,80 euros et Kering de 0,79% à 156,70.

    Danone est quasi stable à 56,14 euros (-0,09%). Le géant de l’agroalimentaire a annoncé l’acquisition de 40% du capital de la holding du groupe kenyan Brookside, leader des produits laitiers en Afrique de l’Est. Le volet financier de l’opération n’a pas été révélé, mais Danone indique qu’elle va lui permettre de renforcer sa présence en Afrique et d’y élargir son portefeuille de produits.

    Accor s’adjuge 2,32% à 37,11 euros. Le groupe hôtelier a enregistré une hausse de 1,3% de son chiffre d’affaires à 1,46 milliard d’euros au deuxième trimestre. Sur l’ensemble du premier semestre, les ventes ont reculé de 1,8% à 2,6 milliards. Accorestime que, en dépit d’un environnement difficile en France et dans la zone Asie-Pacifique, il « devrait continuer de bénéficier d’un momentum favorable dans les mois qui viennent dans toutes les autres régions ».

    Alcatel-Lucent avance de 4,19% à 2,787 euros. Le suédois Ericsson a fait état d’un chiffre d’affaires et d’un résultat d’exploitation supérieurs aux attentes au titre du deuxième trimestre. Le numéro un mondial des équipements de réseaux a notamment bénéficié de la croissance de ses ventes au Moyen-Orient, en Chine, aux Etats-Unis et en Inde.

    Alstom s’apprécie de 1,42% à 27,77 euros. UBS a relevé sa recommandation sur le titre de « neutre » à « achat ».

    Rémy Cointreau s’octroie 3,75% 64,95 euros. Le groupe de spiritueux a vu son chiffre d’affaires reculer de 18,5% à 214,8 millions d’euros au premier trimestre de son exercice 2014-2015. A taux de change constants, les ventes ont diminué de 5,7%, plombées par le nouveau recul du cognac en Chine. La société confirme viser un retour à la croissance de ses ventes et de son résultat opérationnel courant pour l’ensemble de l’exercice.

    Enfin, Suez Environnement engrange 1,35% à 13,87 euros. Le groupe de services aux collectivités a signé un accord avec La Caixa en vue de lui racheter les 24,14% du groupe d’eau Aguas de Barcelona (Agbar) qu’il ne détient pas encore, en échange d’actions nouvelles et de 299 millions d’euros en numéraire.

    John Wiburg (@JohnWiburg

    </article></btn_impr></section>

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  • Wall Street stimulée par un début prometteur de saison des résultats

     

    14/7/14 - 13 H 44 - Mis à jour le 14/7/14 - 22 H 40     lien 

     
     
    Le panneau indiquant Wall Street, à New York

    Getty/AFP

    Le panneau indiquant Wall Street, à New York


     

    Wall Street a terminé en hausse lundi, accueillant favorablement les chiffres de la banque Citigroup, considérés comme de bon augure pour le reste de la saison des résultats: le Dow Jones a gagné 0,66% et le Nasdaq 0,56%.

    Selon les résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a pris 111,61 points, à 17.055,42 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 24,93 points, à 4.440,42 points.

    L'indice élargi S&P 500 a quant à lui avancé de 0,48% ou 9,53 points, à 1.977,10 points.

    "Les investisseurs sont tout simplement d'humeur optimiste", a estimé Sam Stovall de S&P Capital IQ.

    En ce début de saison des résultats, "on prévoit une hausse des bénéfices de 6,5% sur l'ensemble des entreprises du S&P 500, la barre est placée assez haut", a-t-il expliqué.

    Et Citigroup "a permis de donner des bases solides" à cette saison de résultats, a-t-il ajouté: la banque (+3,38% à 48,59 dollars) a certes accepté de payer 7 milliards de dollars pour solder des erreurs passées dans le secteur immobilier, mais elle est parvenue à établir un chiffre d'affaires et des bénéfices hors éléments exceptionnels supérieurs aux attentes.

    Ces chiffres ont mis du baume au coeur des courtiers après quelques séances ponctuées de turbulences: s'interrogeant sur la légitimité des niveaux records atteints récemment par les indices face à un contexte économique encore en phase de reprise, les investisseurs avaient fait reculer les indices la semaine dernière.

    Les comptes des entreprises "vont permettre de donner une meilleure idée de la croissance des Etats-Unis au deuxième trimestre", a relevé Sam Stovall. Les investisseurs "veulent savoir si les profits sont juste la conséquence de réduction des coûts et de programmes de rachats d'actions ou s'ils reflètent une hausse des commandes des entreprises et des consommateurs".

    L'humeur des courtiers a aussi été vivifiée lundi matin par l'annonce d'une salve de grosses opérations, dont le rachat pour 6 milliards de dollars, dette comprise, par le groupe de BTP et conseil en ingénierie Aecom de son compatriote URS, ou encore l'acquisition pour le même montant par le groupe pétrolier Whiting Petroleum de Kodiak Oil & Gas.

    Autre opération d'envergure en perspective: après des semaines de surenchère et une dernière offre à plus de 53 milliards de dollars, le groupe pharmaceutique Shire s'est dit prêt lundi à céder aux avances de l'américain AbbVie.

    Le marché obligataire a reculé. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,549% contre 2,520% vendredi soir, et celui à 30 ans à 3,368% contre 3,343% à la précédente clôture.

     

     

    AFP


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