•  CHÔMAGE

    Nos jeunes, une "génération perdue" créée par le chômage?

    Le chômage des jeunes atteint des niveaux record dans le monde: 81 millions de personnes de moins de 24 ans en 2009, soit 13% des jeunes gens du monde. Le Bureau International du Travail redoute dès lors une "génération perdue". Que dire alors de la Belgique, où …21% des jeunes sont au chômage (et même jusqu’à 35% à Bruxelles) ?

    Le chômage des jeunes, qui a atteint l'année dernière un niveau record, avec 81 millions de personnes âgées de 15 à 24 ans sans emploi, risque de créer une "génération perdue", a averti jeudi soir le Bureau international du travail (BIT). 

    "Les jeunes gens sont le moteur du développement économique", a estimé le directeur général du BIT, Juan Somavia, ajoutant que "renoncer à ce potentiel est un gâchis économique qui peut saper la stabilité de la société". Le chômage des jeunes, qui a augmenté de 7,8 millions de personnes depuis 2007, risque de produire une "génération perdue de jeunes gens qui sont sortis du marché de l'emploi et qui ont perdu tout espoir d'obtenir un travail qui leur assure une vie décente", a prévenu le BIT. Ces jeunes "font toutes les démarches mais les portes se ferment devant eux", a ajouté Sarah Elder, co-auteur de l'étude et économiste au BIT.

     

    Des chiffres éloquents

    "Le chômage des jeunes dans le monde a atteint le plus haut niveau jamais enregistré et devrait encore augmenter en 2010", a-t-il précisé dans un rapport sur l'emploi des jeunes. Le taux de chômeurs est passé de 11,9% en 2007 à 13% l'année dernière. Il devrait progresser légèrement à 13,1% en 2010 avant de retomber à 12,7% l'année suivante, selon les projections de l'organisation.

    Environ 45% de cette hausse du chômage touche la population de pays industrialisés, principalement en Europe centrale, de l'est et du sud (Estonie, Lettonie, Lituanie, Espagne). En Belgique aussi, la situation est critique, avec 21% de chômage chez les jeunes et même jusqu’à 35% en Région bruxelloise, un record national.

    Une situation qui donne à réfléchir...


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    L'Inde envisage de procéder à plus de privatisations
    Le gouvernement indien envisage de vendre des parts de l'Etat dans deux sociétés publiques alors qu'il s'apprête à procéder à la plus importante cession: la vente de parts dans Coal India qui pourrait lui rapporter 3,8 milliards de dollars, a indiqué mardi un responsable gouvernement

    Le gouvernement indien envisage de vendre des parts de l'Etat dans deux sociétés publiques alors qu'il s'apprête à procéder à la plus importante cession: la vente de parts dans Coal India qui pourrait lui rapporter 3,8 milliards de dollars, a indiqué mardi un responsable gouvernemental.

    Le gouvernement "examine" la possibilité de vendre des parts dans Shipping Corp of India et dans MMTC, la plus grande société commerciale publique du pays, a déclaré devant le parlement le sous-secrétaire d'Etat aux Finances, Namo Narain Meena.

    Cette déclaration intervient au lendemain de l'annonce par Coal India, le plus grand producteur de charbon du pays, qu'il allait mettre en vente 631,6 millions actions du groupe public, soit 10% de la compagnie.

    La vente, qui pourrait rapporter, selon les experts du marché, 3,8 milliards de dollars, devrait être lancée le 18 octobre.

    Le gouvernement indien cherche à lever 400 milliards de roupies (8,7 milliards de dollars) en vendant des parts dans des groupes publics au cours de l'année fiscale s'achevant en mars 2011 afin de financer des projets d'infrastructure et de combattre la pauvreté.

    L'opposition et les syndicats sont très hostiles aux privatisations.

    Le gouvernement a promis de conserver une majorité de 51% des parts dans toutes les sociétés du secteur public.


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  •  Goldman Sachs verse une amende record de 550 millions de dollars à la SEC

    Accusée de fraude, la banque d'affaires Goldman Sachs a accepté de payer 550 millions de dollars à la SEC, l'autorité boursière américaine. C'est la plus forte pénalité jamais versée par une société de Wall Street.


    REUTERS - La banque d'affaires Goldman Sachs a annoncé jeudi avoir accepté de payer 550 millions de dollars (425 millions d'euros) pour mettre fin aux accusations de fraude concernant la commercialisation d'un produit dérivé de crédits immobiliers subprimes.

    Il s'agit de la pénalité la plus importante jamais versée à l'autorité boursière, la Securities and Exchange Commission, par une société de Wall Street et la troisième plus élevée toutes sociétés américaines confondues.

    La plus élevée, 800 millions de dollars, a été acquittée par l'assureur AIG en 2006 pour publications de comptes trompeuses. Certains investisseurs font toutefois valoir que ce règlement à l'amiable de 550 millions de dollars est peu de choses pour une banque qui a gagné plus de 13 milliards de dollars l'an dernier.

    L'information, rendue publique le jour du vote par le Congrès de la réforme financière la plus importante depuis les années 30, a permis au cours de Bourse de la banque de se 
    redresser en toute fin de séance.

    "Elle a payé 550 millions de dollars et cela a donné un coup de pouce de 800 millions de dollars à son cours de Bourse. EIle s'en est bien sortie, a commenté Kevin Caron, spécialiste des marchés chez Stifel, Nicolaus & Co à Florham Park, New Jersey.

    Goldman gagnait encore 4,2% après la clôture des marchés à $151,38, après avoir fini en hausse de 4,4% à 145,22 dollars.

    La capitalisation boursière de Goldman a fondu de plus de 25 milliards de dollars depuis les accusations portées à son encore par la SEC le 16 avril.

    Le règlement à l'amiable négocié avec la SEC semble toutefois laisser la porte ouverte à de nouvelles enquêtes des autorités judiciaires au niveau fédéral.

    La SEC avait accusé Goldman d'avoir créé et commercialisé le CDO nommé Abacus, soit des titres de dette adossés à des crédits immobiliers subprimes, sans dire aux investisseurs qu'un fonds spéculatif avait aidé à choisir les titres sous-jacents au 
    produit pour ensuite parier contre ce produit à la vente.

    Dans le cadre de la transaction négociée avec la SEC, Goldman a reconnu que les documents pour la commercialisation de son produit étaient incomplets mais ne reconnaît ni ne dément les accusations à son encontre.

    Sur les 550 millions de l'accord, $250 millions seront versés à deux investisseurs lésés et 300 millions iront au Trésor américain. Sur les 250 millions, 150 millions sont attribués à la banque allemand IKB et 100 millions à la Royal Bank of Scotland <RBS.L>.

    L'ex-président du directoire d'IKB a par ailleurs été jugé coupable de manipulation de marché mercredi et condamné à dix mois de prison avec sursis et à 100.000 euros d'amende pour avoir trompé les investisseurs sur l'état des finances du groupe.

    Cette transaction doit maintenant être approuvée par un juge fédéral;

    ça pourrait nous donner des idées!..


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  •  L'Etat chinois se livre à un curieux tour de passe-passe pour renforcer le capital de ses banques.

    En effet, les cinq plus grands établissements de crédit du pays sont en train de lever 57 milliards de dollars (45 milliards d'euros) pour se mettre en conformité avec des ratios de fonds propres plus stricts. Et si les fonds seront en partie apportés par des investisseurs extérieurs, ils proviendront aussi... des dits établissements eux-mêmes.

    On a cru au départ que les banques solliciteraient essentiellement la place de Hongkong. Les 57 milliards comprennent les émissions de titres de Bank of China, d'ICBC, deChina Construction Bank (CCB) et de Bank of Communications et la prochaine introduction en Bourse d'Agricultural Bank (Agbank). Mais les tensions sur les marchés ont fait naître la crainte que les investisseurs ne manifestent qu'un enthousiasme modéré, qui les conduirait à se montrer sélectifs et, par exemple, à préférer mettre de l'argent dans ICBC plutôt que dans Agbank.

    La méthode a donc apparemment été changée. Bank of China a décidé de répartir son émission de 8,9 milliards de dollars entre Hongkong et Shanghaï et il se dit qu'ICBC penserait à faire de même pour 10 milliards. Le procédé soulagerait la pression mise sur le marché de Hongkong.

    Mais comme le gouvernement chinois détient la plupart de ses participations dans les banques nationales sur la place de Shanghaï, cela signifie que Pékin va devoir mettre la main à la poche pour fournir 40 % de l'ensemble des capitaux recherchés.

    La charge va surtout peser sur Central Huijin, le fonds public dans lequel sont logés la majorité des intérêts que le gouvernement a pris dans les établissements bancaires. Lequel gouvernement a déjà annoncé qu'il suivrait les augmentations de capital.

    Le problème, c'est que Central Huijin se trouve à court de liquidités. Pour pouvoir acheter les titres, il va probablement émettre lui-même un emprunt obligataire, pour un montant que Reuters estime à 18 milliards de dollars. Les banques vont donc prêter à l'Etat pour qu'il puisse acquérir une partie de leurs propres actions.

    Un grand pas... en arrière

    Tout ce schéma donne le tournis. Certes, il a l'avantage de garantir que les banques trouveront bien les capitaux dont elles ont besoin. L'Etat chinois envoie ainsi de cette manière un message très clair : il ne laissera pas les établissements bancaires nationaux partir à la dérive de sitôt. Mais d'un autre côté, en suivant les augmentations de capital par le truchement d'un montage aussi alambiqué, il confirme aussi que les établissements en question ne sont que marionnettes entre ses mains. Voilà qui a tout l'air d'un grand pas... en arrière.

    (Traduction de Christine Lahuec.)  LEMONDE | 08.07.10 | 14h59  •  Mis à jour le 08.07.10 | 14h59


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  •  Le géant de l'Internet, Google, est finalement parvenu à un accord avec la Chine afin d'obtenir le renouvellement pour un an de sa licence d'exploitation. Ce renouvellement a été annoncé, vendredi 9 juillet, par David Drummond, le responsable juridique du groupe américain. Cela faisait plus d'une semaine que sa licence ICP (Internet Content Provider) était arrivée à échéance et Pékin menaçait de ne pas la renouveler - privant ainsi Google d'une présence commerciale sur le plus gros marché Internet du monde (400 millions d'internautes) - s'il continuait à rerouter systématiquement tous les visiteurs de son site chinois (www.google.cn) vers une adresse basée à Hongkong (www.google.com.hk), pour contourner la censure.

    "REROUTAGE INACCEPTABLE"

    "Il était apparu clairement, dans les discussions que nous avons eues avec Pékin, qu'ils trouvaient ce reroutage inacceptable", a expliqué M. Drummond sur le blog officiel de Google. Depuis vendredi, la page d'accueil www.google.cn est restaurée. Mais dès que l'on tape une requête dans la barre de recherche du moteur, on continue d'être redirigé vers un site hongkongais, toujours non censuré. En revanche, il est possible d'accéder à trois types de services en restant sur le site de Chine continentale : l'écoute de musique en streaming, le shopping en ligne ou un outil de traduction.

    Ce compromis permet à Google de rester en Chine tout en s'en tenant à l'engagement pris par ses dirigeants début janvier. Ils avaient alors déclaré ne plus vouloir céder à la censure après que des comptes Gmail (notamment de dissidents chinois) avaient été victimes, selon eux, de cyberattaques venues de Chine. C'était la première fois qu'une société occidentale de cette taille s'opposait aussi publiquement et violemment aux autorités. Fin mars, mettant en partie sa menace à exécution, Google avait commencé de réorienter automatiquement les visiteurs de son site chinois vers l'adresse de Hongkong non censurée.

    Une provocation pour Pékin, qui obtient aujourd'hui la fin de ce reroutage systématique : surfer sans censure. En termes d'affichage, c'est important : Google est un moteur populaire en Chine et de nombreux internautes chinois ont pu, pendant quelques mois, l'utiliser sans se rendre compte qu'ils surfaient sur un site en réalité non autorisé par le pouvoir. "La chose surprenante, c'est que le processus de renouvellement de la licence a été plus rapide que prévu (...). Google est important pour le peuple chinois et j'ai l'impression que Pékin l'a compris", selon l'analyste Heath Terry, de la société américaine FBR Capital Markets, cité par l'agence Bloomberg.

    Sur le front commercial, Google aura peut-être du mal à regagner le terrain perdu durant ses six mois de conflit avec Pékin. Sa part de marché a chuté à 30,9 % au premier trimestre 2010 (contre 35,6 % fin 2009), selon Analysis International. Au profit de son concurrent chinois, le puissant Baidu (64 % de parts de marché au premier trimestre 2010).

    CHINE


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