• Le FMI toujours plus inquiet

    pour la croissance mondiale

    06/10/15 à 18:19

    Mis à jour le 06/10/15 à 18:19   lien

     

    A Rio de Janeiro . Le Fonds monétaire international a revu à son tour en baisse ses prévisions de
    croissance mondiale du fait de perspectives plus défavorables pour les grandes économies émergentes,
    Brésil et Russie en tête , et les pays exportateurs de pétrole sur fond de déprime des cours des matières
    premières ./Photo prise le 23 septembre 2015 / REUTERS /Sergio Moraes

     

     

     

    A Rio de Janeiro. Le Fonds monétaire international a revu à son tour en baisse ses prévisions de croissance mondiale du fait de perspectives plus défavorables pour les grandes économies émergentes, Brésil et Russie en tête, et les pays exportateurs de pétrole sur fond de déprime des cours des matières premières./Photo prise le 23 septembre 2015/REUTERS/Sergio Moraes

    Le Fonds monétaire international (FMI) a encore revu en baisse ses prévisions de croissance mondiale du fait de perspectives plus défavorables pour les grandes économies émergentes, Brésil et Russie en tête, et les pays exportateurs de pétrole sur fond de déprime des cours des matières premières.

    Dans ses perspectives économiques publiées mardi, le FMI estime que les risques de dégradation supplémentaire "semblent plus prononcés qu'il y a quelques mois". Le Fonds pointe notamment que, si le ralentissement de la croissance chinoise est conforme à ses attentes, "ses répercussions internationales semblent plus marquées que prévu". Il en veut pour preuve le repli accéléré des prix des produits de base, surtout des métaux, et la baisse des exportations vers la Chine.

    Les économistes du Fonds ne tablent plus que sur 3,1% de croissance dans le monde cette année et 3,6% en 2016, soit dans les deux cas 0,2 point de moins que dans leur évaluation intermédiaire de juillet. Son estimation pour 2015 avait déjà été abaissée de 0,2 point à cette occasion.

    S'agissant des économies avancées, le FMI est un peu plus optimiste pour les Etats-Unis cette année (+0,1 point à 2,6%) mais sensiblement moins pour 2016 (-0,2 point à 2,8%). Il abaisse aussi de 0,2 point ses anticipations pour le Japon (-0,2 point à 0,6% en 2015 et 1,0% en 2016). Il ne modifie qu'à la marge ses prévisions pour la zone euro - 1,5% en 2015 (inchangé) et 1,6% en 2016 (-0,1 point) - et ne change rien pour la France (1,2% en 2015 puis 1,5% en 2016).

    Pour les pays émergents, la dégradation de 0,2 point de la croissance attendue (à 4,0% en 2015 et 4,5% en 2016) est largement due à la Russie, au Brésil et à l'Afrique du Sud avec le recul des prix du pétrole et des produits de base. En revanche, il en reste à 6,8% cette année et 6,3% l'an prochain pour la Chine, des niveaux sur lesquels il s'est calé depuis début 2015.

    Un autre risque vient, selon lui, de la "normalisation" à venir de la politique monétaire américaine, jugeant que l’impact potentiel sur l'économie mondiale d’une hausse des taux de la Réserve fédérale, qui pourrait se justifier rapidement, ajoute aux incertitudes actuelles, note Maurice Obstfeld, chef économiste du FMI.

    Le Fonds s'inquiète plus particulièrement de la volatilité accrue qu'elle provoque sur les marchés financiers, qui pourrait selon lui "poser des problèmes pour la stabilité financière des économies avancées, ce qui aurait des répercussions considérables sur les pays émergents".

    S'agissant des économies avancées, il estime que les tensions déflationnistes "n'ont pas totalement disparu" et plaide pour un maintien d'une politique monétaire accommodante dans les pays où les écarts de production sont négatifs.

    Le mois dernier, l'OCDE avait lui aussi revu à la baisse ses prévisions pour 2015 et 2016 à respectivement 3,0% et 3,6%, contre 3,4% en 2014.

    © Capital.fr (avec Reuters)


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    Bourse: Volkswagen et les autres

    constructeurs dévissent

    <time>Publié le 22-09-2015 à 12h35Mis à jour à 15h48   lien </time>

    Ebranlée par le scandale des diesels trafiqués, l'action Volkswagen a fini en baisse de 19,82% aujourd'hui. Elle a perdu 35% en deux jours, entraînant les cours des actions des autres constructeurs dans son sillage.

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    L'action Volkswagen a encore plongé mardi 22 septembre, après l'avertissement lancé par le constructeur automobile sur les premières conséquences financières de sa tricherie aux normes anti-pollution dévoilée vendredi. A la clôture, le titre du premier constructeur européen s'enfonçait de 19,82% pour finir à 106 euros, ce qui amène à 35% sa dégringolade sur deux séances. Ce sont ainsi 25 milliards d'euros de capitalisation boursière qui se sont évaporés en deux jours, plus que celle du français Renault.

    PSA, Renault, Porsche... en forte baisse

    Le géant allemand de l'automobile va passer une provision d'environ 6,5 milliards d'euros dans ses comptes du troisième trimestre pour faire face à cet énorme scandale, selon un communiqué publié ce mardi. "Les objectifs de résultats du groupe pour l'année 2015 vont être ajustés en conséquence", a ajouté l'entreprise, numéro un mondial des ventes. Jusqu'ici, le groupe Volkswagen prévoyait pour l'exercice en cours une hausse jusqu'à 4% de son chiffre d'affaires et une marge d'exploitation, mesure de sa rentabilité, comprise entre 5,5% et 6,5%.

    Les autres valeurs automobiles ne parvenaient pas à relever la tête, entraînées à la baisse par Volkswagen.  Nous assistons à "une contagion du scandale Volkswagen qui jette un doute" sur le secteur automobile et ses sous-traitants, plongeant les investisseurs dans "l'affolement", souligne Xavier de Villepion, un vendeur d'actions parisien chez HPC. Vers 15h30, l'action Peugeot perdait 7,24% à 14,085 euros, Renault reculant pour sa part de 5,99% à 67,36 euros. Faurecia (-7,44% à 27,820 euros), Valeo (-3,79% à 113 euros) et Michelin (-2,74% à 80,82 euros) n'étaient pas épargnés.

    A Francfort, Porsche cède 18,10% à 41,44 euros tandis qu'à Milan, Fiat Chrysler Automobiles (FCA) perdait 4,47% à 12,08 euros. "Après les banques ou les laboratoires pharmaceutiques, le secteur automobile est clairement dans le viseur de la justice américaine: VW pourrait ainsi servir d'exemple", soulignent de leur côté les stratégistes du courtier Aurel BGC.

    (avec AFP)


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    L'euro baisse nettement face au dollar devant l'interventionnisme de la BCE

    Publié le <time datetime="2015-09-03T20:19" itemprop="datePublished">03/09/2015 à 20:19</time> | AFP

    </header> <aside class="like-aside-left mw100 sticky" data-sticky="top:90px" id="aside-left" style="top: 49px;"> </aside>

    L'euro baissait nettement jeudi face au dollar, après des propos de Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), qui s'est montré très attaché à la politique interventionniste de l'institution qui contribue à affaiblir la monnaie unique.

    Vers 18H00 GMT (20H00 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,1131 dollar, contre 1,1225 dollar mercredi vers 21H00 GMT.

    La devise européenne baissait fortement face à la monnaie nippone, à 133,51 yens contre 135,06 yens mercredi.

    Le dollar reculait dans une moindre mesure face à la devise japonaise, à 119,94 yens contre 120,32 yens la veille.

    "On a surveillé avec beaucoup d'attention la réunion de la BCE", jeudi, a mis en avant Omer Esiner, de Commonwealth Foreign Exchange. "Le président de la BCE, Mario Draghi, a adopté un ton franchement interventionniste dans sa conférence de presse (...) et a insisté sur le fait que la banque poursuivrait ses 60 milliards d'euros de rachats d'actifs mensuels au moins jusqu'en septembre 2016."

    L'institution de Francfort, qui maintient par ailleurs sans surprise son taux directeur à un niveau presque nul, a engagé en mars ces rachats d'actifs, qui ont pour but de soutenir l'économie et relancer l'inflation, mais ont pour effet collatéral de diluer la valeur de l'euro.

    Or, M. Draghi a affirmé jeudi ne se fixer "aucune limite" dans cette politique, contredisant "certains cambistes qui avaient parié sur une conclusion anticipée de ce programme, et les poussant à quitter leur positions", a jugé M. Esiner.

    De plus, le président de la BCE a fait part des préoccupations de l'institution quant à la dégradation des perspectives de croissance et d'inflation en zone euro.

    "En prenant un ton inquiet quant aux risques qui pèsent sur l'économie de la région, M. Draghi a souligné que les pespectives (de la BCE) divergeaient de celles de la Réserve fédérale (Fed), qui est sur la voie d'un relèvement de ses taux d'intérêt", a jugé Joe Manimbo, de Western Union.

    Les cambistes se demandent si la banque centrale américaine va relever dès ce mois-ci ses taux, ce qui rendrait le dollar plus rémunérateur, et n'ont pas semblé se préoccuper d'un encouragement du Fonds monétaire international à attendre avant de normaliser ainsi sa politique.

    Ils se sont plutôt fixés sur "des chiffres américains qui étaient plutôt bons ce matin", d'après M. Esiner. Malgré une petite hausse, "les inscriptions hebdomadaires au chômage restent proches de leur plus bas niveau depuis 30 ans, tandis que les chiffres sur la balance commerciale des Etats-Unis ont témoigné du déficit le moins élevé depuis cinq mois, ce qui est de bon augure pour le produit intérieur brut (PIB) du troisième trimestre."

    Vers 18H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique européenne, à 72,94 pence pour un euro, mais baissait face au dollar, à 1,5260 dollar pour une livre.

    La devise suisse progressait face à l'euro, à 1,0839 franc pour un euro, mais baissait face au billet vert, à 0,9737 franc pour un dollar.

    Le yuan n'est pas coté ce jeudi, en raison de la fermetures des places chinoises jusqu'à vendredi pour les commémorations du 70e anniversaire de la capitulation japonaise.

    L'once d'or a fini à 1.128 dollars au fixing du soir, contre 1.137,75 dollars mercredi.

    Cours de jeudi   Cours de mercredi
    

    ----------------------------------------

    18H00 GMT        21H00 GMT
    
    EUR/USD   1,1131           1,1225
    EUR/JPY   133,51           135,06
    EUR/CHF   1,0839           1,0883
    EUR/GBP   0,7294           0,7337
    USD/JPY   119,94           120,32
    USD/CHF   0,9737           0,9695
    GBP/USD   1,5260           1,5298
    

    03/09/2015 20:18:55 - New York, 3 sept 2015 (AFP) - © 2015 AFP


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    Combes arrive chez Altice sur fond de polémique après son départ d’Alcatel

    Fabienne Schmitt / Chef de service adjoint et Romain Gueugneau / Journaliste | <time datetime="2015-08-31T20:07:28+02:00">Le 31/08 à 20:07   lien </time>
    Numericable-SFR va avoir un nouveau président. - Bloomberg/Balint Porneczi
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    • <figure itemid="/medias/2015/08/31/1149347_combes-arrive-chez-altice-sur-fond-de-polemique-apres-son-depart-dalcatel-web-tete-021293968088_660x352p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

       

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    Le nouveau président de Numericable-SFR essuie une pluie de critiques après la révélation de sa prime de départ.

    Traditionnellement, lorsque l’on prend la tête d’une entreprise, on connaît toujours une période de grâce. Pour Michel Combes, qui devient aujourd’hui président de Numericable-SFR et directeur des opérations de sa maison mère Altice, ce ne sera pas le cas. La polémique sur les rémunérations de l’ex-patron d’Alcatel-Lucent a gonflé pendant toute la journée de lundi.

    L’intéressé reste pourtant droit dans ses bottes. Dans un entretien aux « Echos », il justifie l’octroi de 4,5 millions d’actions Alcatel-Lucent sur trois ans, pour un montant d’un peu moins de 14 millions d’euros au cours actuel, par «  le travail accompli » durant les deux ans et demi passés à la tête de l’équipementier télécoms. « J’ai réussi à créer de la valeur et à sauver l’entreprise », alors en « quasi-faillite » lorsqu’il l’a rejointe.

    Le cours de l’action a été multiplié par plus de quatre sous son « règne », rappelle-t-il. Il se défend aussi d’avoir modifié les règles d’attribution des actions « en catimini ». « Tout ce qui concerne les éléments de ma rémunération a été rendu public dès le premier jour [...]. Il y a eu une transparence absolue », estime-t-il. Si certaines règles ont été modifiées à l’issue de l’annonce du projet de cession d’Alcatel-Lucent à Nokia en avril, elles ont concerné « tous les collaborateurs » et « été présentées à l’assemblée générale des actionnaires » en mai.

    Pour les syndicats d’Alcatel-Lucent, la pilule passe très mal. La rémunération est jugée « indécente  » à la CFDT, compte tenu «  de la casse sociale de ces dernières années ». La CGT ironise de son côté sur le profil du « sauveur » généralement attribué à Michel Combes, le qualifiant plutôt « de fossoyeur  », en rappelant les fermetures de sites et les 10.000 suppressions de postes réalisées depuis 2013 dans le cadre du plan de restructuration « Shift ».

    Redresser SFR

    Malgré la pluie de critiques qui accompagne sa sortie d’Alcatel-Lucent, Michel Combes se prépare à son avenir chez Altice et Numericable-SFR, où il supervisera l’ensemble des activités opérationnelles du groupe dans le monde. Les acquisitions, elles, restent la chasse gardée de Patrick Drahi, fondateur de l’entreprise. Les défis qui s’annoncent sont nombreux. Implanté dans 15 pays, le groupe a grossi à vue d’œil ces derniers mois avalant successivement SFR, Virgin Mobile, Portugal Telecom et bientôt l’américain Suddenlink.

    Michel Combes devra faire en sorte d’intégrer ces actifs, tout en consolidant les bases. «  Nous avons pour objectif d'être des opérateurs encore plus performants et innovants dans chaque pays où nous sommes  ». Mais, pour l’heure, c’est surtout vers la France que se tournent tous les regards. SFR est mal en point. Il a perdu plus de 1 million de clients en un an, que ses concurrents ont accueillis à bras ouverts. Il y a gagné le surnom de « donneur universel » dans le secteur !

    Michel Combes, qui sera dès mardi devant les cadres du groupe à Saint-Denis, va s’employer à redéfinir avec la direction en place – dont il salue le travail d’intégration réalisé – le positionnement du deuxième opérateur français. Pour relancer la machine, le groupe devra aussi fortement investir dans le réseau qui s’est dégradé l’an passé – les investissements ont redémarré depuis le début de l’année. Le profil de Michel Combes, à la fois redresseur (chez Alcatel) et développeur d’entreprises (chez Vodafone) colle parfaitement à sa mission. Les syndicats, eux, demandent à voir. «  La direction lui a demandé de venir chez SFR. Mais on ne sait toujours pas pour quoi faire  », regrette Damien Bornerand, délégué syndical à la CGT, qui s’inquiète surtout de la réputation de redresseur d’entreprises du nouveau président.

    Fabienne Schmitt
     
    </section>

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  • CONSOMMATION Le gazole valait 1,08 euro le litre en France ce lundi soit le même prix qu'en février 2010...

    Carburants: Le prix du diesel en France au plus bas depuis plus de 5 ans

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> illustration d'une Station Service dans le cadre de la baisse du prix du diesel. <figcaption>illustration d'une Station Service dans le cadre de la baisse du prix du diesel. - SIPA</figcaption> </figure>

    20 Minutes avec AFP

    Les prix des carburants ont fortement baissé la semaine dernière en France, celui du gazole atteignant même son niveau le plus bas depuis plus de cinq ans, entraîné par le repli des cours du pétrole brut, selon des chiffres officiels publiés lundi. Le gazole, carburant le plus vendu dans le pays, valait en moyenne 1,0868 euro le litre, soit 3,16 centimes de moins que la semaine précédente, un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis février 2010, d'après les relevés hebdomadaires du ministère de l'Ecologie et de l'Energie.

    Pétrole: Pourquoi la chute du cours du brut ne se répercute pas totalement sur les prix à la pompe?

    Ce carburant enregistre ainsi sa 13e semaine consécutive de baisse et tombe à un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis février 2010. Le gazole représente plus de 80% des volumes de carburants vendus en France (80,2% en juillet), selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip), reflétant la prévalence des véhicules à moteur diesel dans le parc automobile français.

    Le prix de l'essence baisse aussi

    Les prix de l'essence sans plomb ont reculé encore plus nettement, atteignant des plus bas depuis début février 2015. Le litre d'essence sans plomb 95 valait ainsi en moyenne 1,3173 euro, en repli de 4,66 centimes, tandis que l'essence sans plomb 98 était vendue en moyenne 1,3894 euro le litre, en diminution de 4,13 centimes.

    Surabondance de l'offre

    Si les cours du pétrole brut se sont redressés en fin de semaine dernière, en moyenne hebdomadaire, le prix du baril de Brent de la mer du Nord est tombé à 42,70 dollars, contre 46,79 dollars la semaine précédente, selon l'Ufip. «Le marché est toujours dominé par le fort déséquilibre entre une surabondance de l'offre» et une demande fragile, a commenté une porte-parole de l'organisation professionnelle.

    La semaine dernière, le tumulte des marchés financiers en Chine, deuxième consommateur mondial de pétrole, a relancé les craintes concernant la vigueur de la croissance dans les économies émergentes. Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se refuse toujours à abaisser son plafond théorique de production et l'offre montre peu de signes d'affaiblissement aux Etats-Unis et en Russie.


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